Chapitre 8 - Partie 1

Chapitre 8 – Come with me Now

Ouvrant la portière de la voiture, je balance nonchalamment mon sac sur la banquette arrière, où mes jambes iront s'entreposer ensuite. Je regarde Luffy s'installer au siège passager avant, tout en s'étant occupé au préalable d'aller aider Ace à emballer les dernières affaires utilisées précédemment pour le concert de l'après-midi. Cette fin de journée, mêlée de beaucoup de sentiments éprouvant, n'est pas prête de voir sa fin pointer le bout de ses premières étoiles. Les portes ouvertes sont terminées, et nous devons nous atteler aux préparatifs de la fête de ce soir.

Rouge et mon père ont décidé de partager leur nuit en amoureux, dans le centre de Tokyo ; à vrai dire, je pense que se retrouver leur feront du bien. Les préparatifs du mariage avançant petit à petit, l'heure finale ne devrait pas tarder à sonner. Ma belle-mère, bien que calme d'origine, se retrouve tirailler entre plusieurs émotions depuis quelques temps ; paniquée pour les dernières ébauches futiles de la salle, du lieu, et surtout de la décoration, Rouge ne sait plus vraiment où donner de la tête et accumule la fatigué liée à son travail.

Ace prend place sur le siège conducteur et allume rapidement la voiture.

- Bon, on a intérêt à être polyvalents et efficaces si on veut que tout soit prêt pour ce soir, dit-il tout en faisant ronronner le moteur.

Après une marche arrière exécutée à la perfection, le noiraud slalome entre les différentes rues, prudemment, afin d'être au plus vite à la maison. Pendant que les conversations entre Luffy et Ace valsent au gré du paysage changeant, je me surprends à écouter fébrilement ce qu'ils racontent ; le photomaton de la classe a bien marché, et visiblement, le concert a également réussi à faire l'effet escompté. Cependant, mes yeux sont comme absorbés par autre chose ; repensant au moment partagé avec Ace, tout à l'heure, mes pensées finissent par doucement divaguer sur chaque sensations que j'ai pu ressentir. Ses lèvres contre les miennes, ses mains guidant mes pas, cette proximité douce entre nous... Tout était si précis, mais à la fois confus. Nous étions emportés par le moment, et nous ne pensions pas au lendemain.

Mes paupières se plissent doucement, les légères secousses de la voiture me bercent petit à petit. Mes yeux commencent à être lourds et, un bâillement intempestif et bruyant vient interrompre mes songes, et leur discussion par la même occasion.

- AH NON ! crie Luffy, tout en me dévisageant avec le rétroviseur intérieur. Tu restes éveillée pour ce soir, Ren !

- La pauvre, elle a eu une dure journée avec son travail de serveuse au bar, se moque Ace tout en laissant ses yeux se concentrer sur la route devant.

- J'ai même pas pu aller voir à quoi le café ressemblait ! Je n'ai pas eu le temps, Nami m'a traîné un peu partout dans le bahut.

Mon attention à présent portée sur une nouvelle discussion, je me penche machinalement entre les deux frères, afin de pouvoir participer à leur conversation. De petits yeux, gonflés par la fatigue, je les écoute déblatérer sur quelques petits potins habituels. Ma mâchoire bouge doucement, comme étant lourde et pâteuse. Visiblement, mon corps s'adonne à une petite pause improvisée. Je sens alors mon dos se cogner une seconde fois contre la banquette, et mes paupières lutter pour ne pas qu'elles ne se ferment pour les heures à suivre.

- Je sais ce qu'il faut pour te réveiller, fit alors Luffy tout en tripotant les boutons hautes technologie de la voiture.

Un regard interrogateur, Ace l'observe manipulé agilement plusieurs réglages, notamment ceux de la musique. Et, entendant le plus grand soupirer, mettre des lunettes de soleil, mon interrogation n'est que renforcée. Agrippant alors le siège de Luffy d'une main, je me rapproche une nouvelle fois.

- Je peux savoir à quoi tu joues ? demandé-je à Ace.

Ce dernier ne daigne me répondre, et, visiblement, juste m'accorder un regard. J'affiche alors une moue interrogative, avant qu'une musique ne se lance ; tout d'abord une guitare répétant le même schéma de sons. Oh, je la connais, elle passe régulièrement à la radio, ayant été promue par un film particulièrement convainquant. Luffy, durant ce cours laps de temps où les cordes sont grattées, imprègne les enceintes de la voiture, met également des lunettes de soleil. Un de mes sourcils se redresse, avant qu'un coin de mes lèvres ne fasse la même chose ; sérieusement, c'est quoi ça ?

Puis, la batterie cale son rythme, très rapidement suivit du piano afin qu'il soit monté crescendo à son climax. A mesure que les instruments se superposent dans le but de donner une allure particulièrement entraînante, j'observe le compteur de kilomètre-heures grimper à toute vitesse. 120. 130. 150.

Les yeux écartés, mes pupilles ne fixant que l'aiguille parcourir le côté droit du panneau de contrôle, quelques balbutiements se font entendre de ma bouche malgré l'impassibilité des deux adolescents devant moi. Je lâche machinalement le siège de Luffy afin de recoller mon dos contre le mien et agripper fermement ma ceinture de sécurité. Fermant les yeux, n'appréciant pas la vitesse lors d'un transport, je tente de gérer cette cadence qui m'emprisonne dans une sorte de bulle d'enfer. 180. 190.

- Ace, soufflé-je difficilement. Je te jure que si on meurt je t'envoie dix pieds sous terre.

- Tu n'auras pas besoin de m'y conduire, j'y serai déjà.

Entendant alors Luffy rigoler face à notre conversation abasourdie à ce moment de friction, je l'aperçois furtivement agripper la poignée au dessus de lui. Le paysage défilant aux fenêtres me rend petit à petit nauséeuse, et, agrémentée par une boule lourde au creux de mon estomac, je décide de complètement faire abstraction de ce qui m'entoure ; les paupières fermées, je me tâte à lui crier de ralentir. Mais quelque chose m'en empêche, enfouie au plus profond de mes pensées éparses, à ce moment-là. Ma respiration est coupée, m'entraînant dans un tumulte de sensations étranges et désagréables.

Ces deux-là sont accros à l'adrénaline. C'est indéniable.

Puis, la vitesse ralentie, à mesure que le rythme de la musique se terre dans une continuité calme. Très rapidement, nous retrouvons une allure typique alors que je reprends ma respiration, bruyamment. Ace se gare machinalement sur la place de parking attitré, un sourire amusé collé sur les lèvres. 

[ Hello ! Comment allez-vous en cette période compliquée ? :( 

Désolée de ce retard monumental. Je n'arrive plus réellement à jongler avec les cours, ma vie personnelle, et mes projets perso x) Je peux néanmoins poser cette petite partie du chapitre 8 aujourd'hui. 

J'espère que ce début vous plaît :) La fête ne devrait pas tarder à se préparer et s'annoncer... plutôt mouvementée ;) Que va-t-il se passe ? Qu'en pensez-vous ? :3 

J'espère qu'on se retrouvera très vite ! A bientôt ! ]

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top