PDV Grady

Le jour j est arrivé. Comme je l'ai attendu. Nous avons organisé la cérémonie dans les champs d'Havenfield, lieu où je l'ai emmené un nombre inconsidérable de fois. Nous aimons particulièrement ce petit havre de paix. Tous nos amis et notre famille sont réunis. Je me tiens au niveau d'une arche de fleurs dressée par des gnomes en guise d'autel. J'ai enfilé mon plus beau costume. J'attends avec impatience l'arrivée d'Edaline. Elle ne devrait pas tarder. Oh comme je suis nerveux et impatient de la voir dans sa belle robe de mariée.

Les rayons du soleil d'après-midi caressent la prairie, illuminent les pétales des fleurs qui entourent l'arche. Les invités se tournent vers le sentier bordé de lanternes, de pétales et de rubans, leurs visages emplis d'anticipation. L'entremetteur se tient près de moi. Alden mon témoin se tient près de moi.

-Tu as l'air tellement nerveux, détends toi.

-C'est plus fort que moi, Alden.

une mélodie douce et enchanteresse s'élève, annonçant l'arrivée d'Edaline. Les musiciens, cachés parmi les fleurs, jouent une harmonie qui semble flotter dans l'air, aussi légère qu'une brise d'été. Elle apparaît, plus radieuse et éblouissante que jamais, avançant lentement vers l'autel. Sa robe de mariée, d'un blanc pur, est ornée de délicates broderies qui scintillent au soleil. Le bas de sa robe est couvert de fleurs colorées. Ses cheveux sont coiffés avec élégance, décorés de perles et de fleurs et retenus par un voile fin qui danse au rythme de ses pas.

Je sens mon cœur battre à tout rompre alors qu'elle s'approche, avec un beau sourire timide mais joyeux aux lèvres. Les regards échangés entre nous sont emplis d'amour et de promesses, un langage silencieux que seuls nous pouvons comprendre à cet instant.

Lorsqu'elle arrive à mes côtés, je lui prends doucement la main, la chaleur de son contact apaisant immédiatement mes nerfs.

-Tu es magnifique, lui murmurais-je.

Edaline, les yeux brillants d'émotion, me répond d'une voix douce qui porte dans le silence respectueux des invités :

- Et toi, tu es l'homme de mes rêves, Grady.

Je lui sourit tendrement.

L'officiant s'avance et ouvre un ancien livre de cérémonies. Sa voix, profonde et mélodieuse, résonne dans les champs d'Havenfield :

-Nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer l'union de deux êtres dont les cœurs ont trouvé leur écho l'un dans l'autre. Grady Howell Ruewen, Edaline Kelia Adastreia , êtes-vous prêts à vous engager l'un envers l'autre, à partager les joies et les peines, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, pour le meilleur et pour le pire ?

D'une seule voix, nous répondons:

-Nous le sommes.

Les vœux sont échangés avec une sincérité touchante, chaque mot prononcé est un fil tissé dans le tissu de notre avenir commun. Comme j'ai hâte de me réveiller chacun matin auprès de celle que je pourrais appeler ''ma femme''. Les anneaux, forgés dans l'or, scintillent au soleil alors que nous nous les échangeons, l'un de l'autre, symboles éternels de notre amour. L'officiant annonce enfin les paroles tends attendues.

-Je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.

Mon cœur bondit dans ma poitrine, alors que je m'approche. Avec une tendresse infinie, je soulève le voile d'Edaline et pose ses lèvres sur les siennes. C'est un baiser qui scelle des années d'amour et ouvre la porte à une vie de bonheur partagé. Les acclamations et les applaudissements éclatent autour de nous, alors que les invités se lèvent pour célébrer l'évènement. Des pétales de fleurs sont lancés en l'air, retombant comme une pluie colorée sur nous, jeunes mariés.

-Madame Ruewen, je souris. Elle me regarde, ses yeux pétillants de malice et d'amour, et répond avec une voix empreinte de bonheur :

-Madame Ruewen... cela sonne si parfaitement. me dit-elle en m'embrassant en retour.

-Que la fête commence !

La cérémonie se poursuit avec la traditionnelle danse des mariés. La musique s'élève, une mélodie douce et joyeuse qui invite à la célébration. Nous nous élançons sur la piste improvisée au milieu des champs, nos pas en parfaite harmonie. Les invités nous entourent, formant un cercle de joie et d'affection.

-Je ne suis toujours pas le meilleur danseur. Excuse-moi.

-Ce n'est rien.

Alors que nous dansons, je me laisse emporter par la magie de l'instant, chaque mouvement. Edaline est dans mes bras, et le monde autour de nous semble s'estomper à mes yeux.

La soirée avance, et les étoiles commencent à scintiller dans le ciel crépusculaire au-dessus d'Havenfield. Les rires et les conversations se mêlent aux mélodies, créant une atmosphère féerique. Le banquet est servi, une abondance de mets délicieux préparés par les meilleurs chefs des environs. Les tables sont dressées avec élégance, chaque détail reflétant le soin et l'attention portés à cette journée spéciale. Nous sommes entourés par tous les gens que nous aimons.

Au moment du toast, je me lève, un verre à la main, et je regarde Edaline, ma compagne de vie. Les mots me viennent naturellement, portés par l'amour et la gratitude :

- À ma chère Edaline, qui a fait de ce jour le plus heureux de ma vie. Que notre avenir soit aussi lumineux et joyeux que ce jour béni. À nous, à notre amour, et à toutes les aventures qui nous attendent.

Les verres s'entrechoquent dans un tintement cristallin, et un chorus de "À la santé des mariés !" s'élève parmi les invités.

La nuit tombe, et la fête bat son plein. La musique, les rires, et la douceur de l'air nocturne enveloppent les champs d'Havenfield. Edaline et moi, nous nous échappons un instant, marchant main dans la main sous le ciel étoilé le long de la côte. Je savoure le début de notre vie commune.

-Je t'aime, Edaline Ruewen, je murmure, alors que nous nous arrêtons pour contempler la voûte céleste.

-Et moi, je t'aime, Grady Ruewen, elle répond, sa tête reposant sur mon épaule.

Nous restons ainsi, deux âmes unies sous l'immensité du ciel, notre amour scellé sous le regard bienveillant des étoiles.

-Tu sais j'imagine bien notre maison ici.