Chapitre un
Dans cette cage, je ne faisais que grogner. Montrer les dents. Claquer les mâchoires. Les barreaux me servaient de défouloir. Le sol de griffoir. Sous mes poiles des ecchymoses fleurissaient. Mais. Si le jour ils étaient invisible. Ils me rappelaient la prison dans laquelle j'étais le soir. Parce que quand la métamorphose était trop longue. Quand mes journées étaient trop épuisantes. C'était nu. Sans un tissus. Que je m'écroulais sur le fer.
Cette vue en ravissait plus d'un. Ceux qui m'avait entendu hurler pendant des semaines. Ceux qui m'avaient pourchassés pendant des mois.
Celui qui m'avait capturer cette année.
Même les yeux clos, je sentais leurs regards triomphants. Leurs sourires victorieux. Leurs airw conquérants. Ils se languissaient de me voir me débattre. De me voir souffrir. De me voir en manque.
En manque de stupéfiant. De drogue. De cigarette. En manque de contact. De famille. De meute. Mais surtout en manque de lui. De mon ami. De mon frère. De Woojin. Ils l'avaient tuer sans remords. Sans hésitations. Dans la souffrance. Ils l'avaient abattu. Tout simplement. Lui qui était si doux. Si protecteur. Son sacrifice n'avait permis que mon abattement. Que mon découragement. Que mon arrestation. Son sacrifice avait amener à mon acharnement sur ses barreaux de fer. Et au regard mauvais de l'homme qui passait me voir.
Il se déplaçait une fois par jour. Pour me voir. Pour me parler. Pour essayer de me soutirer des information. Cela se passait toujours pareil.
Sans un bonjour il arrivait. Parfois ses collègues s'amusaient avec moi. Tiraient sur ma queue. Tapaient sur la cage. Crachaient sur le sol. Mais cela cessait rapidement. Alors il les faisait sortir. Amenait une chaise à lui. Croisait les bras. Posait les questions d'une voix froide et monotone. Lorsque je ne répondais pas. Il restait calme. Lorsque je m'énervais. Il continuait. Lorsque j'essayais de l'impressionner. Il souriait. Me surnommait louveteau. Jouait les hommes forts.
Mais je sentais sa peur. Comme celle de tout les humains avant lui. Sa détresse. Sa faiblesse.
Il me haïssait. Je l'ai sus dès la première fois. Il aurait bien voulu me faire tuer. Me laisser sans eau ni nourriture. Pourtant il faisait attention à ce que je puisse toujours dire quelque chose. Que mes blessures ne soient pas trop grave. Que je ne meure pas.
Et cette compassion forcée heurterai mon cœur de canidé. Mon petit coeur inutile. Infidèle. Ils le savaient. Je m'attacherai quelque soit la personne. Tant qu'elle ferait bien son travail. Tant qu'elle prendrait soit de moi. Cela prendrai du temps. Mais on ne contrôle pas l'instinct. Autant qu'on ne contrôle pas le destin.
Cependant, avant que cela n'arrive, je m'acharnais sur mon visiteur. Du moins autant que le manque et la fatigue le permettait.
Cela faisait plusieurs années que j'avais commencé. Et une décennie que ces substances n'avait plus de secret pour moi. On les créait. S'assurait qu'elles satisfaitent les clients. Et vendait aux grandes entreprises. Aux sorciers de la haute. À leurs fils. Pour les galas. Alors forcément, un jour on y touche soit même. Et ce jour là, on n'y sort plus. Tous avaient essayer de me faire arrêter. Seungmin par des explications. Minho par des menaces. Félix par des pleures. Chacun avait essayer. A sa façon. Mais personne n'avait réussi.
Du moins jusqu'à ce qu'on m'enferme. Et que mon corps en soit tellement privé qu'il criait. Qu'il hurlait. Qu'il tendait chaque muscle pour réfréner cette envie. Moi. Au milieu de ce massacre que j'avais provoqué. Je souffrais. Tremblais. Grelotais. Et haïssais ces individus de m'avoir privé de mon bonheur.
« Faisons un échange. Je te donne ce que tu veux. Et tu fais de même. »
De ma gueule coulait encore le sang de la viande congelée. Mais mon attention était toute à lui. Cette fois là fut la première fois que je le regardais vraiment. Que j'écoutais vraiment ses paroles. Parce que je savais ce qu'il voulait dire. Ce qu'il voulait qu'on échange. Des substances contre des informations. La joie contre la trahison. Le soulagement contre les remords. Un choix impossible. Alors je continuais de le fixer.
Il avait un corps plus que enviable. Son uniforme blanc moulait ses muscles parfaits. Par dessus, des sangles faisaient tenir ses armes. Ceinturaient son torse et sa taille. Enserraient ses biceps. Mais en haut de tout cela. Sa tête. Sa frimousse. D'une masculinité particulière. Une mâchoire carré. Des lèvres pulpeuses. Des yeux brillants.
Si les forces de l'ordre étaient facilement corruptibles. Mesquins. Menteurs. Je sus que lui ne l'était pas. Il tiendrait sa parole.
« Qu'en dit tu louveteau.
– Officier Changbin. J'ai le regret de vous faire part que je n'accepterai rien venant de celui qui a tuer mon meilleur ami. »
J'avais craché ces mots. Parce que même s'il semblait honnête. Je ne pouvais m'enlever le métamorphe de la tête.
« L'ours. »
Une question simple. Qui n'avait pas lieu d'être. Qui se suffit à elle même. Une question rhétorique. Qui déchira encore un peu plus mon cœur.
« C'était une erreur. Il ne devait pas mourir. Personne ne devait mourir. Mais ils ont eut peur. Ils ont juste tier dans le tas. Je suis désolé. »
Les derniers mots sonnaient bizarrement. Entre le mensonge et la vérité. Entre l'hésitation et l'assurance. Mais encore une fois, la colère pris le dessus.
« C'est le problème avec vous. Vous ne faites pas exprès. Alors qu'une balle part se loger dans la tête d'un enfant. D'une femme. Ou d'un jeune innocent. C'est un accident. Une faute qui n'aurait pas dû arriver. Un agent qui manquait de courage. Alors qu'une personne meurt. Que sa famille pleure. Que ses amis désespèrent. Cet agent est disputé. Ou acclamé. Mais en aucun cas dénoncé. Viré. Jugé. »
Je continuais mon monologue. Montrant des dents. Grognant. Sans me rendre compte de l'odeur calme de la pièce. Il était d'accord avec moi. Il me soutenait.
Et de là, il me fit une autre proposition.
Tout nous séparait. Sa tenu. Son métier. Son élégance. Sa faiblesse. Ma position. Ma clandestinité. Ma saleté. Ma force. Tout nous divisait. De la haine que l'on ressentait pour l'autre. Jusqu'à notre position sociale. Pourtant cette alliance nous rendit plus fort. Nous permis d'évoluer. De réfléchir sur ces questions. De se remettre en cause. Cette alliance nous permis de nous ouvrir. Au monde. Mais aussi à l'autre.
« I hate to admit but we need each other. »
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