J'ai glissé dans le creux de ses reins,
Sans autre peur que la fin,
De perdre un jour ses caresses de lin,
Lesquelles m'interdisent tout frein.

Pourtant, désormais envolée,
Ma peau encore flambe,
De la trace de ses lèvres alvéolées,
De ma gorge jusqu'à mon entrejambe.

Sans jamais avoir aimé,
Ni avec fureur, ni haine, ni passion.
Dans le seul désir de s'approprier,
Une simple et brève initiation,
D'un plaisir acclamé.

Mais elle s'est lassée.
Faible et amante lascive.
Posée dans mes bras épuisés.
Impulsive étreinte possessive,
Aux quelques parfums opiacés.

polychrxmos cuz' tu m'as encouragée à ouvrir ce recueil so, it's for you.