36. petit frère
tw : à peut près tout les tw précédents, c'est un chapitre assez sombre même si il n'y a rien de très explicite. Faites attention à vous, je veux pas risquer de faire replonger qui que ce soit dans quoi que ce soit. Take care <3
James ne lui parlait plus depuis son retour. Ni la veille au soir soir, ni le lendemain, ni ce matin là, avant qu'il ne parte. Il n'avait pas dit un mot, à personne, se contentant de fixer les formes des toits sombres par la fenêtre ouverte puis se glissant dans son lit. Lui qui était toujours agité n'avait pas bougé d'un pouce pendant des heures. Regulus savait bien qu'il ne devait pas le prendre pour lui, que sans doute que James avait d'autres choses à gérer. Que, comme lui, il avait ses phases vides et sombres. Pourtant quelque chose s'était brisé et il n'arrivait pas à le ramener. Dans la petite bulle quelque part dans son cerveau destinée à ce qu'il ressentait pour James avait poussé une mauvaise herbe, enracinée et prête à tout étrangler :
James ne me comprends pas.
Si proches, on croirait pourtant qu'on partage un esprit, parce que je comprends ce qu'il dit, ce qu'il fait, ou du moins pourquoi. Mais non. Il ne me comprends pas. Il ne sait pas ce que c'est. Il ne sait pas comme je me sens mal
Tu es trop dramatique
Je m'en fous ! J'ai bien le droit de penser ce que je veux, non ? Je ne peux pas tout dire mais je peux tout penser. Mon cerveau est encore à moi. Peut importe si c'est pas bien, je vais imploser si je ne fais rien.
Faut que tu fasse un truc
Faut que je fasse un truc.
J'ai envie de mourir. De me faire très très mal et de mourir. Pour qu'iels voient et puis pour ne pas avoir à supporter le reste, le fait que personne ne comprends. Je voudrais ne plus avoir à être moi, parce que je ne sais rien et que je ne comprends rien. Je voudrais pouvoir vivre mais ça semble loin. Personne ne voit, personne ne sait. Ce grand vide dans mon coeur, est-ce que quelqu'un d'autre le ressent ? Je vais pas bien, personne ne l'entend. Ça fait si longtemps qu'ils sont là, les monstres, je me demande s'ils partiront. Je me demande s'ils ne sont pas nés en même temps que moi, s'ils n'hantaient pas la maison avant que j'y arrive.
James, je veux que tu m'entendes. Je veux que tu m'aides, par pitié.
Je veux pouvoir t'aimer mais je ne sais pas faire. Je ne sais pas qui je suis et je suis rongé par cette envie de disparaitre. Je n'ai pas l'energie de m'expliquer, de prendre des pincettes, de mesurer ma colère, je hais ce monde, je hais ses gens, je déteste leurs façon de croire tout savoir de nous, de moi, de se moquer, de juger, de ne pas écouter, de vouloir faire mal et frapper. On dirait qu'ils ne réfléchissent jamais au mal qu'ils peuvent faire, qu'ils ne voient jamais l'être humain mais un sujet de moquerie, une créature de foire, un truc à titiller pour lui faire mal, duquel rire aux éclats quand ça marche. Tout n'est qu'intérêt, et ils se sentent grands quand ils marchent sur nos os. Je m'en fous qu'ils m'aiment ou pas, je veux qu'ils me laissent tranquille. Et plus ça s'accumule plus le moindre regard de travers me fait peur. Parfois je veux qu'ils me pardonne, peut-importe si c'est de leurs faute ou de la mienne, je veux moi aussi pouvoir compter sur les autres. Parfois je les déteste.
Mais celui que je déteste le plus, James, celui que je torturerais et poignarderait de plusieurs coups de couteaux si je le pouvais, ce serait moi.
Despina, je ne veux plus l'entendre, je ne veux plus vivre dans sa peau, je la hais. Je veux la tuer. Mais Regulus, c'est pas mieux. C'est une créature de Frankenstein faite avec les restes de la fille et les rêves récupérés dans les livres. On ne sait ni comment le faire marcher, ni comment l'aimer. À la fin il brulera en enfer.
J'en peut plus, je ne serais jamais un être humain fonctionnel et personne ne comprends. J'aimerais qu'iels soient dans ma tête, qu'iels entendent mes pensés, qu'iels comprennent que je n'ai jamais voulu de mal à personne, que je veux juste ma place mais que je ne la trouve pas. Je crois qu'il y en a pas. Peut-être que l'univers n'en a pas prévu et que je suis juste fait pour mourir.
J'ai envie de crier, de casser, de déchirer, je sens la colère rouge qui descend jusque dans mes entrailles et qui se tord. J'ai des raisons d'agir comme je le fais, de dire ce que je dis, d'être qui je suis. J'ai l'impression qu'aucune d'elles n'est légitime. Tout d'un coup elles paraissent puériles. Et les raisons d'exister ? Je m'en souviens même plus.
Pourtant aucune des choses que j'ai vécues ces derniers temps n'était violente.
Mais elles l'étaient pour moi, elles m'ont fait mal - putain, à en crever. Au point que c'est la goutte de trop qui me donne envie de mettre fin à ça. De plus jamais avoir à vivre dans ce piège sans issues ou personne ne m'entend crier, ou chaque jours je me dis que peut-être ça ira mieux dans un, deux, dix ans. Sans succès. Ça va jamais mieux. Ça recommence toujours. Je ne serais jamais quelqu'un d'autre.
Je voudrais qu'on me défende, qu'on me rassure, qu'on prenne le temps de me dire juste une fois que ça ira. Que je peux le faire, qu'on croit en moi. Tout ce que mes parents ne m'ont jamais dit. Qu'il reste quelqu'un qui m'aime ici, pour ce que je suis. Mais je n'ai pas les amis, les camarades, la famille aimante qui pourrait jouer ce rôle. Et toi, James. Tu ne m'aimes pas. Tu dois faire semblant, te forcer, t'être rendu compte qu'il n'y avait rien à sauver maintenant que tu connais. Mais tu es coincé. Tu dois sans doute réfléchir à un moyen de rompre avec moi. Je me sentais mature quand j'étais petit mais maintenant je comprends que je stagne, je suis bête. Tu t'en ai surement rendu compte, que je ne comprends rien à rien, que je n'arrive pas gérer ma vie. Je me déteste d'être comme ça, aussi sensible, aussi nul, aussi abruti. Et ce corps putain, ce corps. Si j'étais une fille ce serait plus simple, mais si j'en redeviens une je crois que ça me tuera. Tout me tue de toute façon. Tout me fait mal. Je veux plus avoir à être ici, penser trop et rassasser ma solitude.
Tuez-moi. Tuez-moi.
La silhouette du jeune homme se faufila dans le noir jusqu'aux placard de la cuisine, celui juste à coté du placard à chocolat, où il avait vu Remus ranger ses médicaments. Le pilulier en question s'y tenait toujours, sage et rangé au coeur d'un tas de boites à moitié vides et d'ordonnances en désordre. Regulus aurait du tendre l'oreille, chercher la lumière, se soucier de ses bras qui s'affichaient nus dans l'air et qu'il évitait d'habitude de montrer mais il n'avait qu'une pensé en tête. Il ne pouvait arrêter son mouvement pour rien au monde, même s'il l'avait voulu. mais ce n'était pas comme s'il pouvait encore vouloir quoi que ce soit. Il fouillait, il fouillait et c'était cette seule idée qui l'animait, sans penser à aucune autre. Il devait y avoir des somnifères. Il y avait forcement des somnifères. Ce serait plus facile d'enclencher l'ampoule, piégée dans un rond de verre au plafond, mais il ne pouvait pas s'arrêter pour allumer la lumière, il n'y pensa même pas. La voix qui se plaignit de l'obscurité n'exista qu'une demi-seconde, rendue muette par le butin, serré dans sa main. Il vida ce qu'il trouva. Etait-ce assez ? Il ne savait pas. La dernière fois, ce n'était pas des somnifères. La dernière fois-
Mais la lumière s'alluma. Les doigts tremblants de Sirius posés sur l'interrupteur, ses yeux rivés sur des mains de son frère et ce qu'elles contenaient. Ses grands yeux gris écarquillés et horrifiés. Regulus pris conscience de ce qu'il était en train de faire. À un moment, les pilules étaient tombées par terre, personne ne prit la peine de les ramasser. Seul un combat de regard les occupa, pendant une éternité.
Ce fut Sirius qui rompit le lien le premier, clignant des yeux à l'infini.
« T'en as pris ? » s'écria le grand frère, accourant vers son cadet, les traits affolés mais la voix douce.
Regulus secoua la tête, se laissant attirer dans une étreinte à laquelle il ne répondit pas mais qui était agréable à recevoir. Il dut se secouer un peu au bout d'un moment, cependant, pour que son frère ne cesse de l'emprisonner entre ses bras.
« Qu'est-ce qui se passe ? » demanda Sirius, catastrophé alors que l'autre ne savait plus comment parler. Il prit conscience avec plusieurs secondes de décalage qu'ils étaient de retour sur le canapé du salon où trop de discussions sérieuses avaient eues lieux, qu'il se tenait à l'aube de l'une d'entre elles.
Qu'est-ce qui se passe ?
Par où commencer ? Rien de plus que d'habitude, mais il aurait été rude de dire que la vie était insignifiante, que la personne qui en face de lui n'était pas assez importante pour le retenir de sauter dans le gouffre, peut importe à quel point son amour était fort. James ne le comprenait pas et il était une fille pour la plupart des gens, ce n'était pas une raison suffisante pour se donner la mort, n'est-ce pas ?
Tu es trop excessif.
« Sir-
Une porte s'ouvrit, laissant apparaitre Remus qui ne s'attendait pas à trouver les deux frères là, en tout cas pas dans cet état. Il s'interrompit aussi vite qu'il avait débarqué.
... Oh, ça va ?
- Reg a... commença l'interpellé, incapable de continuer, faisant juste un geste vers le décor laissé tel quel dans la cuisine, vers les larmes sans émotions sur les joues du plus jeune.
Regulus en voulu à son frère mais pensa que ce n'était pas grave, que Remus pourrait le comprendre, que c'était quelqu'un qui comprenait bien les gens et qui savait gérer les situations les plus graves, pas comme lui. Ce ne fut pas le cas, son expression changea à la surprise générale.
- Non mais sérieux ? C'est quoi votre délire à James et à toi ? Vous êtes genre des accros du suicide ?
- De quoi tu parles ? s'enquit Sirius.
- Du fait qu'il a quelque semaines j'ai trouvé James en dépression totale avec les bras mutilés ! C'est quoi le truc, vous faites parti d'un groupe pro-mutilation ou une connerie du genre ? James a jamais eu ce genre de problème avant...
- Remus, ta gueule ! coupa Sirius en se relevant, faisant face à son copain. Tu vois pas que tu empire les choses ? (il se tourna vers son frère avec prudence) Reg, dis moi que vous êtes pas dans des bails comme ça...
- Mais non ! s'écria Regulus, les larmes aux yeux et l'usage de sa voix retrouvée pour de bon tant il était révolté. C'était la dernière accusation dont il avait besoin en une soirée pareille et de la part de cette personne là c'était très douloureux. Remus Lupin n'était pas quelqu'un de facile à mettre en colère. Je... je ne veux pour rien du monde faire du mal à qui que ce soit, j'avais pas idée que James faisais ça, je suis... »
Il mit sa tête dans ses mains, continuant pour lui-même.
Il était anéantit que James ait pu avoir cette idée, le suivre, qu'il ai pu l'y entrainer, qu'il n'ait rien vu, qu'il n'ait pas été là pour lui à ce moment là. Il ne te comprends pas ? Vraiment ?
« Écoute. C'est pas contre toi, Regulus, et ça va pas être marrant à entendre mais je crois que votre relation est pas saine. James et toi, vous allez pas assez bien pour être avec qui que ce soit. Quand on fait une tentative de suicide par an on ne peut pas espérer...
- MAIS QU'EST-CE QUE TU EN SAIS, TOI, BORDEL !? S'écria Regulus qui en avait finit de s'en vouloir à lui même, prêt à répandre tout son venin sur Remus s'il le fallait. Il n'y a que les gens comme toi avec une gentille famille aimante qui ont appris l'amour sainement qui peuvent prétendre à un amour sain ! Je n'ai jamais été aimé correctement, moi ! Je ne sais pas comment faire ! Alors quoi, je n'ai pas le droit !? J'ai été mal toute ma vie et je continuerais de l'être, si je dois attendre d'aller mieux pour être avec qui que ce soit je serais seul jusqu'à ma mort ! Sans même un ami. Tu crois que je vais aller mieux sans personne pour m'aimer ? Pourquoi crois-tu que j'ai ressenti cette envie de mourir, aujourd'hui ? Je suis seul, moi, bordel ! Seul à en crever ! Et je ne sais pas le gérer. Je ne suis pas comme vous, je ne sais pas me débrouiller, je ne peux juste pas vivre dans ce monde sans qu'on m'aime ou qu'on m'aide. À part James, à part Sirius, je n'ai personne. J'en ai marre qu'on me reproche d'être triste comme si je pouvais choisir de ne plus l'être ! Vous comprendrez quand que j'ai des maladies mentales !? Que James aussi !? La mutilation, le suicide, ce sont des symptômes ! La douleur et la tristesse sont toujours là, même quand vous la voyez pas ! Tu connais rien.
- J'ai une vie aussi ! contredit Remus. Une vie à laquelle tu ne connais rien et qui m'a amené à faire des choses très sombres.
- Je m'en fous ! Si tu n'es pas capable de comprendre dans quel état on est, James et moi, c'est que tu ne l'as pas été et tu n'as pas ton mot à dire. Tu crois quoi, que rester toute la nuit à pleurer au chevet de Sirius après son overdose c'était plus sain ? Tu n'as jamais pensé à lui piquer une dose pour éteindre ton cerveau une minute ? Je parie que oui. Est-ce que je t'accuse pour autant de pro-drogue ? Est-ce que je vous balance que votre relation est toxique ? Mais de toute façon tu n'as aucun intérêt à vivre une relation toxique, toi, même si tu rompais avec Sirius : tu as James, tu as Lily, Peter, tout vos autres potes, tes parents, ceux de James. Tu as le droit à de l'amour, de l'amour sain et par tonnes. Moi je n'ai pas le choix. Moi je n'ai personne ! Personne à part vous et jamais à part James. Mais aucun de vous n'a eu une réaction approprié face à mes problèmes. Vous les voyez pas, tout les progrès qu'on a fait depuis notre rencontre ? Pourquoi vous décrivez ça comme toxique alors que c'est la seule putain de chose heureuse qui me soit arrivée dans toute ma vie !? »
Sa voix se brisa, il eut peur que ça donne raison au jeune homme, face à lui, qui le regardait avec une expression indéchiffrable. Comme à son habitude, Remus soupira et secoua la tête avant de repartir, fermant la porte derrière lui. Il coupait souvent cours aux conversations qui le dérangeait sous prétexte qu'il n'avait pas l'énergie. Il avait sans doute ses raisons et en temps normal Regulus l'aurait compris mais cette fois-ci cela le fit bouillonner de rage. C'était tellement facile de fuir une personne suicidaire qui hurlait à l'aide, qui essayait de se faire entendre de toutes ses forces, tellement facile et tout le monde n'avait pas ce luxe. Certains vivaient avec la personne suicidaire dans leurs tête.
Sirius était encore là, le regardant sans la moindre trace de haine, juste choqué et inquiet. Un soupir laissa tomber une larme sur sa joue, il garda les yeux fermé un moment, sentant le regard de son petit frère contre ses paupières.
« Tu sais, lâcha-t-il au bout d'un moment. L'un de mes premiers souvenirs heureux, c'est ce jour où tu as été assez grand pour que maman te laisse sortir du berceau et que tu puisse jouer avec moi. Je rêvais que de ça depuis que j'avais compris que j'avais un petit frère. Les longues journées à apprendre les bonnes manières étaient épuisantes, je rêvais du jour où tu pourrais me rejoindre, où on se moquerait ensemble de nos précepteurs, de nos parents. Je rêvais du jour où tu serais assez grand pour comprendre, parler, saisir mes sarcasmes, être là. Un frère c'est un ami, un allié, j'espérais que tu serais toujours avec moi et que tu saurais que j'étais là. T'étais tellement précieux pour moi, mon seul ami dans cette horrible maison, je me suis promis de te protéger autant que je le pourrais. Je... je voulais jamais voir aucun des parents poser la main sur toi. Je voulais qu'on puisse faire des conneries ensembles, qu'on puisse se dire nos secrets, que je puisse te montrer les films que j'aimais, les chansons que j'écoutais, partager un peu de bonheur avec toi... j'espère que tu le sais. Et c'est arrivé, pendant longtemps. Même si tu étais terriblement silencieux, je savais que tu me comprenais et que tu m'aimais bien. Quand tu étais petit tu venais dans ma chambre le matin pour jouer et discuter, avant que les parents se réveillent, tu te souviens ?
Regulus ne put retenir un sourire.
- Oui. Maman détestait ça.
- J'ai eu peur de te perdre, beaucoup de fois. Ça étirait un morceau de mon coeur comme s'il allait s'arracher quand je t'ai entendu dire les même choses qu'eux, quand tu t'es éloigné de moi, que t'as arrêté de venir, quand t'as plus rien dit pour me défendre. Et puis... quand je suis parti de la maison de toutes façons tout était fini mais c'est pour dire... : Tu sais, pour moi, c'est ça, l'une des choses les plus heureuses qui me soit arrivé de toute ma vie. Toi, mon petit frère. Un petit allié, un ami juste pour moi, sans qui je serais plus là. T'étais dans mes rêves, parfois, je rêvais que tu étais encore avec moi quand j'étais au plus bas, je me rassurais en me disant que parfois tu pensais à moi. Je t'aime beaucoup, tu le sais, hein ? Je crois que je ne te l'ai jamais vraiment dis. Quand tu as parlé de ta tentative de suicide, j'ai cru eu tellement peur... j'ai cru que j'allais te perdre, ça faisait mal, j'avais envie de hurler, de rentrer dans ta tête et de te sortir ses idées parce que... t'es toujours mon petit frère dans ma tête, t'es toujours celui qui venait dans ma chambre jouer avec moi quand on était petit, toujours la personne qui m'a redonné courage quand les parents me faisait du mal. Quand tu te blesse, ça me fait imaginer ton petit corps sur le sol...mort. Et c'est... horrible... Une image d'horreur. Parce que j'aurais aimé pouvoir te protéger. Que tu n'ai jamais de la vie à subir des choses aussi dures. Tu penses que tu n'as personne mais c'est pas vrai, Reg. Tu m'as. Je suis là, j'ai pas les réactions parfaites mais je fais de mon mieux, j'essaye. Et je serais toujours là. Si James et toi vous n'êtes plus ensemble un jour, je serais là.
Il pleurait pour de bon cette fois. Regulus le laissa le serrer fort et répondit à son étreinte, cette fois.
- Pourquoi tu m'as jamais dit ça ? dit-il, ému sans trop savoir par quelle émotion.
- Je sais pas. J'ai jamais eu l'occasion, je suppose.
- Je crois que j'avais besoin de l'entendre. Je me sens un peu mieux, maintenant. »
Hey, c'est Pandora ! (Et Xénophilius en renfort)
Je t'ai retrouvé, Regulus Black.
Comment vas-tu ?
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