Une ruelle mal éclairé de Londres : voilà l'endroit parfait pour notre protagoniste. Pour accomplir son plaisir, son loisir. Tuer. Couper. Éventrer.

      La ville est bondée et le jour s'éteint. Il est habillé d'une manière élégante et simple. Sans trop ni moins. Les femmes le regardent d'un oeil aguicheur dans la rue. Il n'y prête point attention. Il rentre dans un petit établissement qui s'avère être un magasin. Il se change en uniforme et arbore son plus beau sourire pour servir les clientes.
Le magasin est une boutique très connue.
Depuis la création du prêt à porter il y a peu, les étalages de tissus se font rares et des vêtement pleins à craquer remplissent les industries.

Les clientes se précipitent soudainement face à lui, les yeux brillant. Des questions fusent telles que "Pouvez vous m'aidez à fermer ça ? " ou bien "Comment vous appelez vous ? " ou encore "Quel âge avez vous ? " puis la plus populaire "Êtes vous seul ?".
Il sourit puis s'en va, loin d'elles, loin de toutes ces femmes agaçantes. Il se place derrière une commode à l'arrière du magasin et soupire son désespoir "Pourquoi suis-je si beau ?" dit il en riant. Le temps passe et la nuit s'installe. Une nuit sans lune se dit-il en regardant par la fenêtre. Ses lèvres s'étirent et son regard se perd tant il hâte.
22h et la boutique ferme enfin. Il se change et sort, une femme l'attend devant la boutique. Un grande blonde habillé d'une robe de soie et de dentelle, une poitrine claire et dénudée.

"Que me vaut le plaisir de votre attente ?

- Souhaiteriez vous dîner avec moi ce soir ? Je voudrais vous connaître plus."

Elle est totalement confiante et son regard perce la pensée de notre ami.
Il lui tend son bras et elle si accroche. Il frissonne mais ne dit rien, attendant le moment venu. Il lui proposa le dîner mais elle n'avait pas vraiment l'air d'avoir cette faim là. Une faim plus sensuelle, plus forte et plus physique que digestive.

Il l'emmena dans une allée, son allée.
Elle commença à s'exciter et lui caressa le dos en descendant vers son derrière. Mais il attrapa sa main avec force pour les plaquer au dessus de sa tête contre le mur. Elle fut chamboulée et reprit plus intensément en lui embrassant et léchant le cou. Ce fut de trop pour lui. Il lâcha ses mains puis attrapa ses cheveux dorés d'une main et la traîna.
Elle cria sa douleur au monde et se débatta le plus possible. À son grand désarroi, aucune aide ne lui parvint, pourtant elle continuait à hurler le mal qu'elle subissait. Un bruit sombre se fit entendre, elle s'arrêta et écouta en souriant, l'aide enfin arrivé. Peut être ?

Un rire.

C'était un rire, son rire. Le chant macabre de son assayant résonnait à présent dans tous le quartier et pourtant personne ne faisait quelque chose. Comme s'ils étaient complices de son acte.
Toujours dans l'allée en la traînant, il descendit des escaliers en ouvrant une porte qui menait à long corridor puis un labyrinthe se dessina petit à petit. Ils arrivèrent au sous sol sans peine et il la lâcha enfin. Elle s'écrasa au sol mais se releva aussitôt vers la sortie en courant, une porte fermée à clé lui barré la route. Elle était finie.

Les bras ensanglantés attachés au trône de fer, la mâchoire pendouillante complètement defoncee et le corps meurtri, il lui parla sensuellement à l'oreille.

"Dis le.

- I go to sleep."