Holmes ~ Les origines

Bonjour, bonjour !

J'étais très impatiente comme certains ont pu le voir sur mon mur mais ça y est, on y est, nous avons passé le cap des deux milles vues, Idwwaffans - toujours pas de bonne idée pour le nom des lecteurs d'Idwwaff, s'cusez, j'étais occupée à tricoter mes chaussettes (quoi je peux pu dire que j'avais poney ou piscine dans la situation actuelle). Je pense qu'on peut tous s'applaudir ! C'est vraiment génial d'être avec vous au quotidien ! Et pour vous le prouver comme d'habitude, on va commencer par tous vous remercier !

Merci à in-activity (qui s'inquiète de savoir s'il dépasse ou non le côta de commentaire négatif sur une partie) jesuislogique (qui paraphrase et parodie ce que je fais) hikari-miyako (qui change de photo profil souvent en ce moment, comment fais-tu pour avoir un aussi bon rendu à chaque fois ? *des étoiles dans les yeux devant cette qualité*) Sakurako_Darling (adorable et souriante comme toujours, oui je vous vois sourire à travers mon écran, un soucis ?) mayou82 (qui me perturbe avec sa photo de profil qui doit être inchangée depuis l'apparition de son compte)-Dracarys_(fidèle au poste) perosiav (qui encourage avec tellement de vivacité ses amis que c'est réellement touchant) AstralArc (qui aura un jour une magnifique et grande communauté, elle le mérite)TomDelangue (avec qui on parle des réseaux sociaux de manière très instructive) Khaos222 (TOUJOURS AUSSI MIMS que dire de plus et à qui j'ai fait une belle frayeur) !

Bon, je pense que je n'ai pas besoin de présenter le sujet du jour : le seul, l'unique, l'incroyable Holmes qui se pointe de temps à autre dans mes articles. Vous me l'aviez demandé, et comme je ne savais pas trop quoi faire pour les 2K et les 500 abonnés, alors je fais ça plus une petite surprise à découvrir en fin de chapitre !

Ce n'est évidemment rien à enlever à Holmes que de rappeler qu'il n'est pas le tout premier détective fictif. En réalité, cela fait déjà un demi siècle que Balzac a proposé l'un des premiers succès de la littérature policière avec Une ténébreuse affaire suivi la même année du Double assassinat dans la rue Morgue (The Murders in the Rue Morgue) de Poe lorsque parait Une étude en rouge (A study in Scarlet) en 1887. De mon point de vue par ailleurs, le tout premier roman policier était le Crime de Lesuire paru en 1789.

Cependant, l'on peut reconnaitre à Conan Doyle sans crainte d'avoir inventé le plus célèbre et le plus endurant des détectives si l'on excepte peut-être le Maigret de Simenon, le Poirot de Christie et le Marlowe de Chandler.

Parmi les informations que je trouve les plus intéressants à savoir sur Holmes, le fait qu'il ait été inspiré d'une personne réelle est sans doute celle que je trouve la plus captivante. En effet, la science de la déduction de Holmes, nous la devons à Joseph Bell, professeur de chirurgie de Conan Doyle lorsque ce dernier était étudiant en médecine. Conan Doyle lui rendra par ailleurs hommage en ces termes :

"C'est très certainement à vous que je dois Sherlock Holmes. Autour des notions de déductions, d'inférence et d'observation que je vous ai entendu enseigner, j'ai tenté de construire un homme."

C'est donc de cette admiration de son professeur qu'est né ce détective au sens de l'observation hors du commun, et je trouve ça relativement réjouissant de se dire qu'Holmes a une part de réalité. Un homme tel que lui pourrait ainsi exister, ce que je trouve particulièrement appréciable.

Croire que le succès de Conan Doyle fut immédiat serait une erreur : il a connu de nombreux échecs en matière de littérature avant de parvenir au succès. Lorsqu'Une étude en rouge paraît en 1887 dans le Beeton's Christmas Annual, elle passe presque inaperçue. Cette oeuvre inspirée des progrès de la chimie et de la physique a alors déjà connu le refus de nombreux éditeurs - qui ont dû s'en mordre les doigts par la suite - malgré toute la préparation que lui avait demandé cette oeuvre. Par ailleurs, petite anecdote, Sherlock, ne s'appelait pas Sherlock lorsque Conan Doyle a commencé l'écriture d'Une Etude en Rouge mais Sherrinford - non pas Shelling Ford comme on eu la bonne idée de traduire ainsi les traducteurs français de DC, passons. Encore une preuve que si vous êtes persévérant, vous finirez par y arriver !

Après cet échec temporaire dans la littérature policière, Conan Doyle s'engage avec succès dans la littérature historique. Finalement, il faut attendre qu'un agent américain du Lippincott's Monthly Magazine lui commande un livre pour que paraisse la deuxième aventure de Sherlock Holmes : Le signe des quatre (The sign of four) (personellement l'un de mes préférées avec Les hommes dansants et Un scandale en Bohème). Il est intéressant de noter qu'au cours de ce même dîné à également était commandé Le Portrait de Dorian Gray (non pas Christian Grey, pas de méprise) d'Oscar Wild.

Il faut attendre 1891 par la suite pour qu'enfin le succès de Sherlock Holmes débute. Cette année marque le début de la popularité de Holmes grâce à sa publication dans le Stand Magazine. Le succès est tel que Conan Doyle doit interrompre ses consultations pour répondre à la demande, à raison d'une histoire par mois. Sa créature est déjà mille fois plus connue que lui et éclipse peu à peu son oeuvre d'historien, à laquelle il attache pourtant bien plus de prix (pour ramener cela à l'échelle de wattpad, c'est comme lorsque vous écrivez une fanfiction sur quelqu'un que vous avez admiré et que celle ci amasse toutes les vues que vous auriez préféré avoir sur une oeuvre entièrement original, comme quoi ce problème ne date pas d'hier voyez vous). Conan Doyle est de plus en plus exaspéré par ce public qui ne veut plus lire que du Holmes comme en témoigne une lettre adressé à sa mère en novembre 1891 : "J'envisage de tuer Holmes dans la sixième aventure. Il m'empêche de penser à des choses meilleures.". Heureusement, sa très chère mère saura trouver les mots pour l'empêcher de commettre si tôt l'assassinat de Holmes !

Malheureusement, considérant Holmes comme des histoires futiles qui font de plus en plus d'ombre à ses oeuvres plus sérieuse, il décide de le faire mourir dans les chutes de Reichenbach, poussé par Moriarty, incarnation du mal. Les lecteurs sont alors fous de rage. Le bien ne peut pas avoir été vaincu par le mal ! Mais l'auteur tient bon : aucun argument n'a raison de sa décision. Du moins, pour quelques années.

Il faudra attendre 1902 pour que Conan Doyle décide de réécrire un roman mettant en scène Holmes : Le chien des Baskerville. Entre temps, il a publié de nombreux pamphlet notamment un devenu célèbre qui était contre les calomniateurs de l'Angleterre, accusés d'avoir maltraité les Boers en Afrique du Sud : c'est cela qui lui vaudra d'être anobli et de devenir Sir Arthur Conan Doyle. Le succés du Chien des Baskerville ne se dément pas et un éditeur américain parvient à convaincre Conan Doyle de redonner vie à son personnage. Trente trois aventures de Sherlock Holmes suivront. Le détective retrouve Watson, expliquant ne jamais être tombé dans les chutes de Reichenbach.

Personne ne saurait réduire l'oeuvre de Conan Doyle, mort en 1930, aux seules aventures de Holmes. Cependant, c'est bien cette oeuvre qui subsiste encore la plus présente dans nos esprits. Repris au cinéma parfois avec outrance, cinéma qui inscrira dans les esprits la célèbre phrase "Elementaire mon cher Watson !" jamais écrite par Conan Doyle mais bien des fois reprise.

A l'agilité logique de Holmes, à son intuition et son flair, je pourrais ajouté sa part de philosophie et presque d'artiste souvent mise de côté dans les reprises. Sherlock Holmes n'excluait jamais l'irrationnel de ses déductions, tout détective qu'il soit. Parmis les images que nous conservons aujourd'hui, nous voyons ce grand détective mince, méditatif, envelopé dans sa robe de chambre, plongé dans ses pensées et laissant vagabonder son esprit, ne se refusant pas - à l'instar de Freud - de prendre de la cocaïne pour affiner ses perception à cette époque où la drogue n'était pas perçue comme néfaste - ce qu'elle est, rappelons le une bonne fois pour toute.

Alors se dessine un homme presque irréel. Il semble presque ne pas exister, homme ayant peu de famille ou d'amis connus. Mais comment se résoudre malgré ce caractère irréel à admettre qu'un tel homme n'existe pas ? C'est ainsi que des centaines de lettre arrivent encore au 221B rue Baker Street.

Encore aujourd'hui, il n'est pas aisé d'expliquer ce qui a fait se détacher Holmes des autres détective. Par son charisme ? Par sa méthode ? Peu importe : sa célèbre silhouette esquissée par Sidney Paget, illustrateur au Strand Magazine flotte encore dans tous les esprits d'hier comme d'aujourd'hui.

Et vous ? Que pensez vous de Holmes ? Connaissez vous d'autres anecdotes sur Holmes que vous aimeriez partager ? Avez vous un personnage de la littérature classique - ou non - que vous aimeriez rencontrer ? Avez-vous aimé cet article ? Je ne vous ai pas trop noyés d'informations j'espère, ça n'a pas été facile de décidé de ce qui devait être dit ou non, j'ai parfois dû aller consulté quelques uns de mes livres sur le sujet pour bien être sûre de ne pas me tromper, surtout sur les dates. J'ai adoré écrire cet article, j'espère que vous aurez pris autant de plaisir à le lire !

Encore un énorme merci ! Je ne sais pas comment vous transmettre tout mon sentiment, toute cette bouffée d'optimisme et de bonheur que j'ai quand je lis vos commentaires, quand je vous vois débattre, bouder, blaguer. Je suis parfois morte de rire, parfois attendrie, parfois intriguée, mais je suis toujours bien avec vous et je crois que réellement, vous ne pouvez pas imaginer à quel point je voudrais pouvoir exprimer avec des mots ce que tout ceci est pour moi. Alors j'essaie de le condenser en un seul et unique mot : merci. *Tasse un peu pour que tout ceci passe dans ces cinq petites lettres sur un écran*

Une bonne journée à vous ! N'hésitez pas à partager l'article s'il vous a plut ! Et prenez bien soin de vos orteils !

Pardon ? Ah oui la surprise !

Pour fêter d'un même coup ces incroyables chiffres, je vais bientôt sortir sur mon compte le premier Idwwaff award ! Rien de bien original, un petit concours qui aura pour but de faire découvrir des petites pépites de wattpad. J'espère que bien que cela ne soit qu'un minuscule cadeau en comparaison de tout ce que vous me faites vivre, cela vous plaira. Vous offrir ce concours, c'est essayer de vous offrir une chance de mettre en avant vos livres, de gagner une critique gratuite mais également de me rapprocher un peu de vous, de m'intéresser à ce que vous écrivez, anonymes wattpadiens qui suivent mes conneries et mes interrogations.

Allez on le répète encore une fois ?

Merci. Du fond du coeur, de mes entrailles, de mon être. Merci

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