Epilogue
Ma chère Oly,
Mon Dieu, ça fait extrêmement kitch de commencer comme ça, mais pardonne moi, je ne suis pas très imaginatif.
Si tu lis cette lettre, c'est certainement que je n'ai pas pu être là à temps pour te voir ou que Nash n'a pas voulu se lever.
Si je t'écris cette lettre, c'est tout d'abord parce que je sais à quel point tu aimes en recevoir. Déplier le papier, le sentir sous tes doigts, lire les mots écrits à l'encre, tu adores ça, c'est donc la raison principale pour laquelle je fais l'effort de ne pas t'envoyer de message.
J'espère que le collier t'as plu.
C'est Legend qui m'a aidé à le choisir, je l'ai forcée à venir avec moi au centre commercial après les cours. Elle n'a pas voulu au début, mais quand je lui ai dis que tu m'avais embrassé et que tu m'avais pardonné, elle a miraculeusement accepté de m'accompagner.
C'est elle qui a choisit la pierre, et je dois avouer qu'elle a très bon goût, c'est elle et la vendeuse qui m'ont expliqué la signification de ce bijou.
C'est une pierre de lune.
Elle protège des accidents, il est donc indispensable que tu la porte à chaque minutes de chaque heures de la journée.
Elle développe l'intuition, tu sauras comme ça devenir encore plus perspicace que tu ne mens déjà.
Elle amène protection aux voyageurs et porte chance, tu dois donc l'avoir pour le vol de demain.
Et en plus, elles m'ont dit que c'était la pierre de l'amour. N'est-ce pas merveilleux? Je l'ai achetée immédiatement lorsque j'ai su ça.
Legend m'a montré le pull qu'elle voulait t'offrir. Je l'aime beaucoup, bien que "Ashton la cochonne" soit inscrit dessus. C'est le frère de Wilden, non?
Je tenais à m'excuser, encore une fois.
Je sais que tu es entrain de soupirer parce que je m'excuse alors que tu m'as pardonné, mais sache que moi, je ne me le pardonne pas. Je ne suis qu'un enfoiré ne te méritant absolument pas et se demandant comment une fille aussi parfaite que toi arrive à m'aimer, moi, un tocard pareil.
Je sais que je fais un peu vieux jeu en te faisant une lettre comme ça, mais je trouve que mettre ses sentiments par écrit est nettement plus facile que de le dire par oral. Alors j'ai décidé que je te dirai tout ce que je ressentais ici, dans cette lettre, que j'espère, tu liras avec attention.
Je vais être honnête avec toi, même si je ne l'ai pas forcément été ces derniers temps, parc que je ne veux plus te perdre.
Je n'ai jamais été amoureux avant que je ne te rencontre.
Je n'étais qu'une sorte de tombeur qui était déjà sortit avec plus de la moitié du collège à seulement 14 ans.
Bien que j'en ai 15 aujourd'hui, je ne m'en sens pas fier du tout, et je me demande comment j'ai pu un jour être ce mec là. Mais quand je me rappelle de cette fameuse nuit où tout à été détruit entre nous, je me dis que ce n'est pas impossible.
Je suis vraiment terrifié, tu sais, par ces sentiments qui me submergent à longueur de temps. Même si tu ne veux plus, ou du moins que tu ne voulais plus, de moi, je ressens toujours ces choses destructrices. Je vais t'avouer avoir été en phase dépression pendant une ou deux semaines après que tu m'ai largué, ce qui est particulièrement con étant donné que c'était moi qui t'avais trompé. Je me sentais extrêmement coupable, voilà tout.
J'ai vraiment peur de ce que je ressens, j'ai peur qu'un jour ça s'arrête, parce que, même si ça me fait mal la plupart du temps, j'aime cette sensation, et je ne veux pas qu'elle s'en aille.
J'espère que tu ressens la même chose que moi, je l'espère vraiment.
Je suis l'adolescent boutonneux aux grosses narines le plus chanceux de la terre, parce que même si nous ne sommes plus vraiment ensemble en ce moment, je sais que tu m'aimes, et c'est tout ce qui m'importe. Je suis chanceux de t'avoir rencontré, d'être tombé amoureux de toi.
Je ne veux plus qu'on se dispute Olympe, je veux qu'on s'aime et qu'on soit heureux.
Je ne veux plus te mentir, te faire souffrir ou autres.
À partir de maintenant, je serais particulièrement honnête avec toi, et j'espère qu'en retour, tu ne me crieras moins dessus.
J'espère que t'es mots t'ont fait sourire, car moi, c'est le cas.
Je pleure, même.
Je pense que ça ce voit sur le papier gondolé, ça ne sert à rien que je me cache.
Je ne me cache plus désormais, je n'ai plus peur d'exposer mes sentiments et de t'exposer combien je t'aime.
Je suis fou de toi Olympe Payne, j'espère que tu le sais.
Je t'aime de tout mon être.
J'ai hâte de te revoir, tu me manques déjà affreusement.
Ton garçons aux "narines bioniques" qui t'aime,
Hayes.
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