Chapitre XXIV

-Oly, ma chérie. Lève toi, c'est la rentrée.

Je grogne, quoi que le bruit sortit de mes lèvres ressemblait plus à un couinement qu'autre chose, et frotte mes yeux rougis en me redressant sur un coude.

-je veux pas y aller, maman.

Ma mère me sourit gentiment et s'assied au bord de mon lit.

-je sais ma puce, elle passe sa main dans mes cheveux en bataille. Mais il le faut, et puis, tu vas revoir Jaiden et Legend.

Je hoche la tête mais lâche un soupire lorsqu'elle embrasse mon front avant de sortir de ma chambre.

Trois jours sont passés depuis notre retour de Floride. Ça a été très dur, vous pouvez me croire.

Le décalage horaire, plus le fait que je n'ai pas arrêté de pleurer durant ces trois jours, ça ne m'a pas vraiment réussi.

Harry, Louis, Zayn et Niall sont repartit chez eux pour encore une semaine avant la reprise de la tournée.

Je me lève difficilement en m'étirant et marche jusqu'à la salle de bain après avoir pris mes vêtement dans ma garde-robe.

Je sors une trentaine de minutes plus tard, après m'être lavée, brossée les dents, maquillée et coiffée.

Je descend les escalier et traine les pieds jusqu'à la cuisine.

Mon père, ma mère et mon frère sont assit à la table.

-qu'est-ce que tu fais déjà debout?, je demande à Liam en fronçant les sourcils.

-je me suis porté volontaire pour t'accompagner à l'école.

Il m'a fallut beaucoup d'anti-cernes, mais je penses que je ne ressemble pas trop à un zombie. Tiens, je vais demander à ce qu'on m'appelle Zombie, je me sentirai Famous, comme Ben Parish dans la 5eme Vague. C'est toujours mieux que Nugget ou Dumbo si vous voulez mon avis (comprendra qui pourra).

-d'où vient ce pull?

Je baisse la tête vers mon pull noir Obey suite au froncement de sourcil de Liam.

Je relève immédiatement la tête et tente un changement de sujet.

-vous pourriez commencer à m'appeler Zombie? Ça le fait trop non? Et en plus ça va bien avec ma tête du moment.

-Olympe. Il me fixe durement. D'où vient ce pull?

Je soupire et passe une main dans mes cheveux bouclés.

-de la valise de Hayes.

-Olympe!

-quoi? Je proteste alors que ma mère s'indigne, que mon père désapprouve et que mon grand frère rage. Il en a plein, il ne va pas lui manquer.

-tu es grave, dit Liam en secouant la tête. Tu essaies de l'oublier ou de te faire pleurer encore plus?!

-mais rien avoir! Je l'aime bien c'est tout! Et ça m'évitera de devoir sortir du fric pour acheter un pull comme ça.

Je regarde ma montre et fais un signe à Liam.

-bouge toi, je vais être en retard.

Je fais un signe de la main à mes parents et me dirige vers la porte d'entrée en attrapant mon sac à dos avant de sortir.

Je m'appuie contre la voiture après avoir descendu les quelques marches du porche.

Liam sort ses clés et déverrouille les portière.

Nous rentrons dedans et il met le contact avant de démarrer la voiture et de partir vers le lycée.

Le voyage en voiture s'est fait relativement silencieux, en partie à cause de la tension ressentie entre nous deux.

-je n'aurai pas du réagir comme ça. Je ne veux juste pas que tu souffre à cause de lui.

Ma main posée sur la poignée se fige, puisque nous sommes arrivés au lycée.

-ne t'inquiète pas, je me tourne vers mon frère et souris doucement. C'est normal.

-j'aurais du être là.

-personne n'aurait pût prévoir qu'il allait me larguer.

-Harry, oui.

Je soupire et pose ma main sur son épaule.

-arrêté de t'en faire pour ça Liam, ce n'est pas comme s'il y avait eu un meurtre ou quelque chose comme ça. Un chagrin d'amour, on savait tous que ça m'arriverai un jour.

-j'aurais préféré que ce sois plus tard, il chuchote maintenant. Beaucoup, plus tard.

Un léger rictus se forme sur mes lèvres avant que je ne le prenne dans mes bras.

-je vais être en retard. Je t'aime.

-je t'aime aussi mon coeur.

J'ouvre la portière et sors de la voiture en mettant mon sac sur mon dos.

-à plus Leeyum.

-à plus Joli Coeur.

Je ris et ferme la porte.

J'observe mon reflet dans la vitre en soupirant.

Je passe une main dans ma queue de cheval bouclée et passe un doigt sur le bord de mes lèvre pour retirer l'excédant de gloss.

Je lève les ensuite les yeux vers Liam qui lève les deux pouces en l'air en me faisant un grand sourire.

Je le lui rend, plus faiblement, évidemment, et serre mes bretelles de sac à dos dans mes mains avant de prendre une grande inspiration et de marcher à pas lents jusqu'à l'enceinte du lycée.

Je retire mon sac de mon dos et fouille dedans tout en marchant.

J'en sors plusieurs feuilles que nous a envoyé l'école pendant l'école avec tout les renseignements possibles et imaginables. Comme mon emplois du temps, les livres à aller prendre au secrétariat après les cours et le numéro de mon casier ainsi que son code.

Je me dirige donc vers lui et l'ouvre pour déposer mon sac. Il me semblait lourd.

Je sors mon téléphone de ma poche arrière et pose mon front chaud contre le métal froid.

Je déverrouille mon téléphone.

Mauvaise idée.

Mon fond d'écran m'en fout une direct.

Il s'agit de Hayes, couché sur mon ventre, faisant une grimace lorsque nous étions à la plage.

Ma respiration devient saccadée et mes se voilent.

Je ne dois pas craquer, pas ici.

Je prend une grande inspiration et me redresse.

Je me retourne et appuie cette fois ci mon dos contre le casier.

Plusieurs personnes me saluent, je leur rend en souriant grandement.

-Oly!!

J'inspire une nouvelle fois et me tourne vers Legend.

-Leg!

-t'es superbe, dit-elle en m'étreignant. L'Amérique est vraiment faite pour toi.

-ouais, je suis quand même contente d'être de retour.

Elle grimace et acquiesce.

-ouais, j'ai appris pour...

-Olympe!!

Je souris en entendant deux voix familières.

Jaiden m'enlace avant de laisser place à Elijah.

-tu vas bien?, il me demande sérieusement.

-bien sûr, pourquoi?

-ta mère nous a dit pour Hayes.

Mon visage se décompose et mon regard va sur chacun de mes amis.

Ils ont tous l'air inquiets, en colères et tristes.

-comment?

-comme tu répondais pas à nos appels, commence Jaiden. J'ai appelé ta mère.

-moi ton frère, continue Elijah.

-je suis passée chez toi, ajoute mon amie blonde. Et ta mère ma dit que tu préférais être seule à cause de la rupture douloureuse.

Je lève les yeux au ciel et soupire.

-mais je vais bien maintenait, je leur fais un grand sourire. Ce n'était qu'un amour de vacance, pas de quoi en faire un drame.

Il fallait en faire un drame, parce que ce n'était pas qu'un amour de vacance.

***

"L'amour est aussi fragile qu'un verre, une fois brisé il peut être collé, mais il y aura toujours des fissures."

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