Chapitre 8
J'avance dans les couloirs. Je ne me fais pas trop regarder vu qu'ils revoient tous leur anciens amis de l'année dernière et puis ils ne savent pas encore que je suis française. Je suis les jumeaux comme un petit chien car je ne connais ni l'endroit ni les personnes à l'intérieur à part eux. On arrive vers deux jeunes filles de notre âge.
« Les filles ont vous présente Éva, elle habite chez nous pendant deux mois.
-Ravie de te rencontrer. Dirent les deux jumelles en cœur.
-De même.
-Éva, je te présente Lisa et Léna. Elles sont d'origine d'Allemagne, elles. On vous laisse faire connaissance toute les trois, on va voir quelqu'un. »
Ils partirent dans la foule d'inconnus.
« Moi je suis française, je suis venus ici à cause de mes parents.
-Ne touche pas à eux!
-A eux qui?
-Marcus et Martinus idiote!
-Comment ça je ne dois pas les toucher?
-Elle m'exaspère! Ça fait un an qu'on essaie de sortir avec eux donc toi qui arrive comme une petite fleur, tu n'as pas intérêt à nous les piquer!
-Déjà je ne suis pas polygame donc si par hasard j'aimais les deux, je ne sortirais pas avec les deux. Deuxièmement, moi et eux on vient juste de se connaître faut se calmer sérieux.
-Ouai, tant mieux! »
Puis elles partirent me laissant seule et énervé. C'est ça vos amies sont gentilles. C'est bien parce qu'elles veulent être avec vous! Je me retourne, plus qu'à retrouver Marcus et Martinus. Je les trouve enfin dans un couloir du rez-de-chaussée du lycée. Ils sont en train de se battre. Je cours vers eux et arrive à écarter Marcus d'un autre garçon.
« Arrêtez! »
L'autre idiot (pas Marcus ni Martinus) ose me toucher les fesses.
« Tu te prends pour qui? Espèce de sale pervers! Oh toi, je ne vais pas te louper. » Dis-je plus de la moitié en français.
Pas le temps de réfléchir je lui tape précisément au point faible connu des garçons et en se tenant ses bijoux de famille il tombe par terre. Martinus continuait à se battre avec encore un autre garçon.
« Martinus! Arrête! Il ne vaut pas le coup que tu te fasse prendre une heure de colle. »
Il m'écoute et part avec moi et Marcus en jetant un regard de rage vers les deux garçons.
« Ils vous ont fait quoi?
-Ils nous ont rien fait.
-Pourquoi vous les avez frapper?
-A cause de toi.
-A cause moi?
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