Claire

13h30

Dans le van, Manager Ban nous conduit à Incheon. Il a refusé que Ja nous accompagne sous de faux prétextes mais je sais qu'il voulait simplement que l'on soient rien que tout les deux. Il l'a cadré sévère, j'ai halluciné et ce dernier fut surpris aussi. Et puis, je ne peux contenir ma joie. Je vais retrouver un peu plus vite ma cousine chérie, ma meilleure amie, ma petite Akame. On a pleins de choses à se raconter sur nos trois semaines de séparation.

OK! Elles n'ont pas été trop dures ; J'ai passé les 3 semaines à l'appartement en compagnie de mon petit ami . Mais chut c'est un secret ! Seuls Papa et Maman chéris sont au courant.

Je veux tout savoir de ses semaines en France. Comment vont Tata, Tonton, et aussi un peu mon cousin Valentin. Mais bon, je sais que son Joon-ha lui a horriblement manqué vu le nombre de SMS où il est mentionné. Et mon Yuyu m'a dit qu'il a été encore plus grognon et insupportable que d'habitude pendant ces trois semaines excepté les fois où il avait une visioconférence avec Akame. Ils ont fini par le menacer d'appeler ma cousine pour lui faire la leçon s'il ne se tenait pas tranquille.

Et dire que cet idiot a failli tout gâcher au début de leur relation. Quand il a dit oui aux questions de l'autre tarte, mon sang n'a fait qu'un tour. Mon Jun-young a blanchi mais il s'est repris rapidement pour gérer la crise. Malgré le scandale et tout et tout, Akame lui a pardonné un peu trop vite à mon goût !

Ah l'amour ! Elle est heureuse avec lui : c'est le plus important. Mais avec mon Yuyu, on veille à ce qu'il ne joue pas avec les sentiments de notre cousine chérie. Il semble sincère donc je lui donne le bénéfice du doute. Faut avouer qu'avec le cadeau qu'il lui a préparé, il a fait fort, un effort pour se faire pardonner. Et un autre signe : sa paranoïa depuis l'histoire des sasaeng, il lui envoie des messages à la volée dès qu'il a 2 minutes de libre.

14h00

Je tourne la tête vers le sexy conducteur du van. Je suis ravie d'être à côté de « mon » beau Manager. Pendant le séjour en France d'Akame, durant ces 3 semaines, notre relation a beaucoup évoluée, plus tendre, plus passionnée, plus mature. Il y a moins d'ascenseurs émotionnels, il a encore peur avec notre différence d'âge : il n'a pas encore compris que c'est lui que j'aime et pas un autre ! Je souris de plaisir en rougissant.

Contrairement au couple Jaka, le notre est totalement vécu dans le secret avec la complicité de mes parents chéris : Jun-young a tenu absolument à leur demander la permission de me fréquenter (ils ne s'y sont pas opposés) le soir où il est venu me chercher à la maison après ma séance de kinésithérapie. Et ce pendant que tous le monde était au restaurant des parents de Him-chan.

Oui mon Akame ! Je ne t'ai pas laissée seule avec les garçons par bonté d'âme ! Tu as pu te rapproché de ton chéri mais moi, je suis partie à la conquête de la forteresse Ban !

Après m'avoir raccompagné à l'appartement, nous avons dîné ensemble. Il s'est occupé de moi tel un gentleman puis nous avons commencé à échanger nos premiers baisers, nos premières caresses mais nous nous sommes juste enlacer tendrement ; nous avons été sage. Mais durant ces 3 semaines, nous avons eu une vraie relation de couple malgré son emploi du temps surchargé.

D'un coup, mon sourire se figent et un ombre de tristesse passe rapidement dans mes yeux. Le secret commence à me peser mais pour l'instant c'est mieux pour mon Yuyu d'être dans l'ignorance. Il serait trop protecteur et trop stressé avant la sortie du nouvel album. Et depuis le coup d'éclat de Ja, les regards sont braqués sur Jaka donc nous pouvons construire tranquillement notre amour dans notre petite bulle.

Enfin, je pouffe de rire en pensant au mal que je me suis donné pour conquérir son cœur et qu'il s'ouvre à moi : il a encore du mal à assumer notre différence d'âge, il a terriblement peur que je le rejette pour un homme plus jeune ; oui nous avons 10 ans d'écart mais cette obsession c'est du n'importe quoi ! C'est Jun-young l'amour de ma vie, je le sais du plus profond de mes tripes !

14h30

Jun-young me regarde du coin de l'œil tout en conduisant.

Oups ! Il a remarqué mes changements d'humeur sur mon visage pourtant imperceptible pour une personne lambda.

Il a un œil de lynx. Il lit en moi comme dans un livre ouvert. Pendant un ralentissement, il tend sa main pour cajoler ma joue ; J'accueille cette douceur et la garde un peu contre moi. Tenant sa main entre les miennes, je la caresse tendrement avec ma pommette les yeux fermés. Cette chaleur m'apaise, me rassure.

- Yu-mi chérie... Je sais c'est difficile à supporter pour toi... mais ils nous faut attendre encore quelques semaines que la situation s'apaise, que le nouvel album ait du succès. Et je dois rester crédible devant Yu-jin.

- Je sais... Ne t'inquiètes pas mon Jun-young adoré. C'est juste que c'est dur de tenir le secret vis-à-vis de mon Yuyu et de ma petite Akame chérie.

- Tu peux en parler avec Akame. De toute façon, elle va finir par s'en rendre compte comme vous vivez ensemble.

- Tu as raison mon amour et elle n'est plus à un secret près.

J'étire mes lèvres en un large sourire qui se fait de plus en plus coquin. Une nouvelle lueur embrase mon regard. D'une voix rauque, je lui souffle à l'oreille en détachant bien mes mots:

- Et puis... on a plutôt passé trois belles semaines... ensemble !

Il me répond par un large sourire malicieux tout en gardant les yeux sur la route. Doucement, je pose ma main sur sa cuisse pour commencer lentement à la caresser. Jun-young frémit. Je me penche encore plus lentement pour déposer un baiser doux et humide sur sa joue. Je le sens frissonner sous mes caresses. Mes lèvres descendent le long de son cou avec pleins de petits baisers ce qui ne manque pas de le faire tressaillir de plus bel. Je m'enhardis à pousser ma main vers l'intérieur de cette cuisse si musclée. Jun-young grogne de plaisir.

Il aime cela; je le sais bien mais il essaie de se contrôler pour rester Manager Ban. Je me fais un devoir de lui faire perdre l'esprit pour redevenir mon Jun-young, mon amant passionné. En dessinant des cercles pour titiller cette intimité, mes doigts se dirigent vers l'objet de mon désir que je m'empresse de cajoler avec délectation. Jun-young m'arrête d'une main autoritaire :

- Ne me déconcentres pas ma Yu-mi ou je te jure que je te punis !

- Mais j'attends de voir cela....

Je ris de son trouble devant mon audace. Dans son regard, je perçois un désir sauvage illuminer.

-Gourmande ! Tu vas voir ce qui t'attends ce week-end !

- Chiche ! Mais mon Jun-young adoré ce ne sont que des paroles et moi je veux des actes ! Tu es sûr de vouloir attendre ce week-end ?

- Yu-miii.....aaah !

Il lâche un petit cri surpris. Ma main audacieuse à repris le chemin vers mon paradis ! Je lui lance un regard qui ne laisse aucuns doutes sur mes intentions !

- Bon sang Yu-mi ! Tu es une vraie diablesse !

- Chuut ! Savoures !!!

Je souris en reprenant mes baisers dans son cou. J'y glisse le bout de ma langue tout le long pour le lécher sensuellement. Je lui donne des baisers brûlants, je le goûte avec passion et je le mordille pour l'électriser. J'attise son désir. Je veux lui faire tomber ses barrières. Son corps tressaille sous mon offensive. Il essaie de retenir avec difficulté des gémissements. Bientôt, je sens au bout de mes doigts, qui pressent sa dureté avec délicatesse, que ma victoire est proche. Je le consume de désir. Il va céder à mes avances. J'insiste, je veux qu'il comprenne mon incontrôlable envie de lui !

- Yu-mi tu me fais perdre totalement mon self-contrôle ! Tu es une vraie tentatrice !

Le corps de Jun-young transpire le désir. Il a faim, il m'appelle à la luxure. Mon beau manager quitte la file et se dirige vers ce qu'il semble être une aire de repos discrète, à l'abri des regards. Il se gare rapidement. Il détache nos ceintures respectives. Il recule son siège.

Tel un prédateur, il m'attrape par les hanches et m'installe à califourchon sur ses genoux. Je me laisse faire pour mon plus grand plaisir. Dans ses yeux, une lueur de désir me brûle et me provoque une fièvre dans l'ensemble de mon corps. Des papillons s'envolent dans mon ventre. Telle de la lave en fusion, mon sang bouillonne. Nous nous embrassons, nous nous caressons, nous nous touchons comme des possédés.

Plus besoins de préliminaires ! J'en veux plus maintenant et lui aussi ! Dominée par mon instinct animal, je baisse le siège conducteur pour l'allonger. Tout aussi bestial, il me laisse faire. Nous sommes au bord de l'implosion digne d'une supernova. Sauvage, je lui défais sa ceinture de pantalon pour libérer cette bosse compressée. Il parcourt mon dos de ses doigts agiles me provoquant des spasmes de plaisir.

Je lui enlève sa veste, desserre sa cravate et ouvre fébrilement sa chemise pour embrasser et caresser ce torse qui m'est si cher. Je n'en peux plus ! Je le désire en moi ! Entre deux râles de plaisir, je lui enlève son pantalon puis son boxer si encombrant en cet instant. Je baisse la tête vers ce que la création a fait de plus beau. Avec ma langue, je le taquine lentement puis je pars à l'assaut du fort Ban pour entendre mon homme hurler de plaisir ! Il me tire avec douceur les cheveux pour que je lui en donne plus. Ses gémissements m'excitent encore plus. Nous sommes dans notre bulle de plaisir : le monde autour de nous n'existe plus ; seuls les délices que l'on se procure l'un à l'autre compte. Je me tortille, je me frotte contre lui en l'entendant gémir.

Tout à coup, il me relève la tête et me dit d'une voix rauque et sexy :

- Maintenant, c'est l'heure de ta punition Yu-mi chérie !

Je frissonne d'avance. Mon corps réagit au ton de sa voix par anticipation aux délices à venir. Jun-young m'attrape par la taille et d'un mouvement de hanche bien calculé, il nous fait faire un 180°. Il a inversé les positions. Désormais, son corps est sur le mien. Pendant qu'il prend ma bouche fougueusement, il me déshabille lentement, très lentement pour prolonger le plaisir. Je grogne car je voudrais qu'il aille plus vite. Mais il a décidé de me frustrer un peu. Je le vois dans son regard, il commence sa délicieuse torture sur toute les parties de mon corps. Il fait monter mon désir. Je crie son nom de plaisir. Je suis au bord d'un premier orgasme. Une fois dépouillée de mes vêtements, il m'admire entièrement nue devant lui puis il entreprend une longue et infernale descente de baisers, parfois je sens le bout de sa langue tracer des chemins brûlants sur ma peau, vers mon intimité qui bouille sous les assauts de sa langue démoniaque.

Je gémis de plaisir. Je le supplie de mettre fin à mon délectable calvaire.

Après avoir mis une protection, il emplit mon univers de plaisirs indescriptibles. Nous entrons au summum de ce paradis orgasmique où se mêlent harmonieusement nos cris de jouissances. Au bout de quelques instants, nous nous prélassons l'un contre l'autre pour nous remettre de cette séance de sport.

Tant pis Akame chérie ! Tu vas attendre un peu !

Dix minutes plus tard, Jun-young regarde sa montre, il m'embrasse plus chastement et s'écarte à regret :

- Désolé ma Yu-mi, mais il faut que l'on reprenne la route sinon Joon-ha sera ingérable ce soir s'il attend trop longtemps.

- Tu as raison mon Jun-young adoré.

Nous nous sourions tendrement. Après avoir remis nos vêtements et s'être réinstallés correctement dans le van, nous reprenons rapidement le chemin de l'aéroport.