Bonus 1- Noël
Chez nous, à Seatle, il n'est pas rare de voir la neige recouvrir d'un épais manteau les jardins et les maisons en cette période de Noël. Ici, il ne neige pas, ou très peu. Quelques centimètres sont tombés en fin de semaine dernière mais les épandeuses ont rapidement déblayer le tout. Ce qui est étonnant ici, c'est que les Français ne savent pas conduire dans cette poudreuse. Ou alors, seulement les gens qui vivent près des montagnes comme le dit si bien Matthew. Il suffit d'un seul centimètre, d'une seule fine couche blanche pour que ce soit l'hécatombe et qu'on ne parle que de cela dans les journaux télévisés. Je coupe la télévision, lassée de ces personnes qui se plaignent sans cesse et me décide à enfin aller acheter une dinde pour ce soir. Je ne sais pas si c'est la spécialité ici aussi, mais d'en voir chaque année me rassurent. Ça a toujours été une tradition chez moi depuis mon enfance, généralement ma mère fait une farce de marrons et je compte bien tenter de la faire moi aussi cette année.
J'enfile ma veste, réajuste mes bottes et sors de la maison en prenant soin de fermer derrière moi.
La neige craque sous mes pieds. Je suis de ces mauvaises citoyennes qui ne déblaient pas leur devant, enfin si, le trottoir a été dégagé par Nic' mais sinon l'allée de graviers est recouverte entièrement de poudreuse. On ne différencie même plus la pelouse sur les côtés à l'allée, pour mon plus grand bonheur, et celui des enfants. Je ramasse la carotte d'Olaf, notre bonhomme de neige, et lui replace. Pour le surnom débile, c'est Cléophée qui a insisté. Evidemment elle adore ce dessin animé et toute la famille n'y a pas échappé.
Je resserre les pans de ma veste et décide de braver le froid. Les passants sont pour la plupart, plus souriants que les autres jours alors que pour moi, le stress commence à monter. Les enfants sont chez mes parents, à deux rues d'ici, Nicolas travaille et ne rentrera qu'à dix-neuf heures. Quant à Dean, Aurélia, Franck et Hayden, ils ont tous voulu profiter des magasins pour rechercher leurs derniers cadeaux. Depuis maintenant quatre ans que nous sommes en France, c'est moi qui reçoit, chaque année. J'adore cette fête, voir le regard de mes enfants briller quand ils découvrent les cadeaux sous le sapin qu'ils ont décoré, cette ambiance qu'on n'a jamais dans aucune autre fête. Et enfin, j'aime voir mon mari heureux, entouré de sa famille, de ses amis.
Je longe ma rue, tourne à droite et vois l'enseigne du supermarché clignoter. Je me dépêche d'avancer en pensant à tout le travail qui m'attend encore. Bien évidemment, je n'ai pas fait grand chose ce matin, comme à chaque fois où je me retrouve seule. Au lieu de profiter d'avancer dans le linge, dans le ménage, ou comme ici dans l'élaboration du repas, je passe mon temps à flâner, profite du calme pour regarder une série ou lire. Et puis, je rouspète parce que rien n'avance dans la maison.
La soufflerie au dessus de la porte me réchauffe quand j'entre. Je desserre légèrement mon écharpe et me faufile entre les clients pour saisir un panier rouge. Je me rue au même rayon que les trois-quarts des personnes présentes : La boucherie.
Je me penche afin de lire les étiquettes des volailles pré-emballées.
—Oh!
De la dinde farcie! Génial, je gagnerai du temps ainsi! J'en prends deux de trois kilos. Faudra bien tout ça avec les ogres de la maison.
Je les pose dans mon panier, pouffe toute seule en sentant que celui-ci est plus lourd que mon sac à main. Ce qui est rare. Je n'ai jamais vu un truc aussi dérangé que mon sac: Des petits livres, petites bouteilles d'eau, mouchoirs, portefeuille, lingettes pour bébé, couches aussi... Sans oublier les paquets de biscuits juste pour les "au cas où". Je passe ensuite par le rayon des surgelés. Il faut que j'arrive à dégoter un dessert. Je ne suis pas le genre de femme à faire du maison. Il y a pleins de choses pour nous faciliter la vie, autant en profiter.
******
Quand je rentre chez moi, je fonce dans la cuisine déposer les courses sur le plan de travail. J'ai les doigts gelés et leurs bouts en sont presque bleutés. Je range les bûches dans le congélateur avant de me débarasser de mes chaussures et de ma veste. Je grimace en me lavant les mains et augmente la température de l'eau.
La chaleur leur rend leur couleur légèrement rosée et j'ai l'impression d'avoir récupéré l'utilité de mes mains.
Il ne faut plus que je traine. Une heure de cuisson par kilo ai-je lu sur le blog culinaire de Kaderick en Kuizinn*. C'est parti! J'allume le four, le laisse préchauffer et m'attaque au reste du repas.
*******
J'installe les derniers paquets sous le sapin en souriant. Je me réjouis trop de voir la tête de mes invités, on va bien rire, j'en suis certaine. Je suis tirée de mes pensées par la sonnette qui retentit dans le hall d'entrée. Je me redresse, tire sur le bas de ma robe et cours en prenant garde à ne pas me vautrer avec mes talons.
—Joyeux Noël!
—Joyeux Noël!
Je souris de toutes mes dents en voyant tout ce beau petit monde affluer dans la maison. Tous en même temps, quoi de mieux?
J'embrasse mes amis, mes parents et bien sûr mes enfants.
—Maman! Tu crois que le père Noël est venu?
Cléophée crie pour se faire entendre alors que je me penche pour lui enlever son manteau.
—Oui, il est venu. Mais il a dit qu'il fallait attendre que papa soit là pour ouvrir les cadeaux.
Je lui fais un clin d'oeil alors qu'elle part en courant dans le salon en criant. Timéo soupire et balance sa veste sur la rampe de l'escalier. Agé de treize ans, mon fils est en pleine crise d'adolescence. Il ne supporte pas vraiment ce qui est rassemblement familial et tout le tralala et je suppose que ça a quelque chose à voir avec son crétin de père. Je lui fais les gros yeux et le rappelle à l'ordre.
—Pffff, soupire-t'-il en pendant sa veste au porte-manteau.
Je lui ébouriffe les cheveux même s'il déteste ça et l'embrasse sur le front malgré ses protestations. Ma mère me donne ensuite le maxi-cosy où kellan, âgé de cinq mois, dort. Je souris en voyant sa bouche boudeuse, et m'empêche de l'embrasser pour ne pas le réveiller.
La soirée se passe merveilleusement bien, Nicolas va arriver d'un moment à l'autre et je m'en réjouis. Quand il part travailler tous les matins, il me manque. Je ne savais pas que cela était possible après autant d'années à être en couple. Mais Nicolas est l'homme dont j'ai besoin, mon âme soeur. Nous avons déjà pris l'apéro qui se composait de taosts et de cidre. Quand la porte d'entrée claque dans le hall, Cléophée va accueillir son père en criant un "papaaaaaaaa" bien sonore qui nous fait tous rire. Nicolas entre enfin dans le salon et son regard se pose directement sur moi. Je retiens mon souffle, comme à chaque fois alors qu'il avance dans la pièce. Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres pleines et j'en mords la mienne. Il salue l'assemblée, s'imprègne de la bonne humeur ambiante avant de déposer Cléophée sur les genoux de Dean, qu'elle adore.
Sa main saisit la mienne, l'enveloppe et il m'attire contre son torse. Son odeur m'enivre dès que je suis dans ses bras. Je dépose un baiser délicat sur sa bouche même si là, j'ai envie de beaucoup plus qu'un baiser chaste.
—Tu es magnifique honey.
Je rougis, parce que j'ai enfilé la robe que nous avons achetée ensemble le week-end dernier. Elle est d'un bleu roi, qui me fait penser à la sublime couleur de ses yeux.
—C'est toi qui l'a choisie.
—La robe? Ou toi?
Je ris en l'entourant de mes bras.
—Les deux.
Il frôle son nez du mien et je glousse telle une écolière.
Quand nous nous relâchons, Aurélia nous regarde attendrie et je réponds à son sourire par un aussi grand que le sien.
Les autres sont habitués par nos gestes d'affection et du coup, ils n'y font même plus attention. Sauf Timéo qui râle dès que nous échangeons un baiser. Pourtant, nous restons sages devant les enfants... Enfin, on essaye...
*****
Quand il est près de vingt-trois heures, que nous avons mangé le repas, nous decidons d'ouvrir nos cadeaux. Cléophée ne tient plus, elle lutte contre son sommeil pour ne pas rater le moment de déballer ses présents. Je dépose le biberon de Kellan sur la table basse et fais un signe de tête à Nicolas pour lui faire comprendre que je vais monter le petit dans son lit.
Quand je redescends, ils sont tous assis dans le canapé, à rire du spectacle que Cléophée leur fait. A tout juste trois ans et demi, ma fille est un vrai clown. Elle chante et danse en exécutant de grands gestes. Quand elle me voit, elle arrête son numéro et s'écrie:
—On peut ouvrir maman? On peut? On peut?!
—Oui, dis-je en riant avant de m'asseoir dans le canapé.
Elle se rue sur le sapin, tirant les paquets cadeaux. Nicolas s'installe à côté d'elle et lui lit les noms annotés sur les étiquettes afin qu'elle puisse les distribuer.
On les ouvre chacun notre tour, partagés entre les rire et les larmes. Cléophée est ravie quand elle découvre tout l'attirail des princesses qui l'attend. Robes, couronnes, chaussures en plastique, elle est aux anges. Timéo crie de joie quand il déballe sa tablette et me saute dessus avant d'embrasser Nicolas. Heureusement que Cléophée est trop occupée à se déguiser que pour analyser ce que son frère dit.
—Génial! Merci 'man, merci Nico!
—De rien le nain, répond Nicolas en souriant.
C'est ensuite le tour de mes parents. Ma mère reçoit un service à thé qui lui faisait de l'oeil depuis pas mal de temps et mon père une nouvelle veste en cuir. Il adore les vestes en cuir et elles lui vont plutôt bien, même si j'avoue que Nicolas les porte bien mieux.
—Allez mon frère, c'est à mon tour!
Franck se frotte les mains, se réjouissant de savoir ce que Dean lui a pris. Je ris en repensant à l'année dernière où ils s'étaient offert des strings à chacun. Voulant se défier, ils avaient été les enfiler et nous avions tous ri quand ils se déhanchaient sur les chaises, mal à l'aise d'avoir une ficelle entre les deux fesses.
Dean réprime un rire, se cache dans les cheveux de sa petite-amie alors que Franck déchire le cadeau. Il en sort un verre sur lequel est inscrit "Bravo le sérial baiseur". Nous rions tous, même si la plupart d'entre nous ne comprennent pas.
C'est ensuite Hayden qui lui tend un petit paquet, de la taille d'une boite à bracelet. Il l'ouvre alors qu'elle s'empourpre. Hayden est enceinte, elle n'a pas eu besoin de me le dire, je l'ai deviné quand elle a refusé tout ce qui contenait de l'alcool ou encore qu'elle vérifiait la cuisson parfaite de chaque viande ou poisson.
Franck est surpris d'avoir un cadeau de sa part puisque nous tirons au sort un nom chaque année pour ne pas nous ruiner.
Il écarquille brièvement les yeux, ouvre la petite boite et la bouche par la même occasion. Hayden murmure "joyeux Noël" quand les cils de Franck se bordent de larmes.
—Je vais être papa? Finit-il par demander.
Elle hoche timidement la tête avant que Franck ne lui saute dessus.
Nous les félicitons vivement, heureux pour eux. Ils sont ensemble depuis si longtemps et ils s'aiment tellement que je suis obligée moi aussi d'essuyer mes pleurs. Hayden ouvre à son tour le cadeau que mes parents lui ont pris. Je crains le pire en repensant à mes anciens cadeaux.
Elle sourit en nous montrant un porte clé en forme d'ours qui s'illumine. Bordel, je ne savais même pas que cela existait encore ce truc.
—Merci, c'est adorable.
Franck la coupe d'un baiser, trop amoureux de sa copine enceinte.
Aurélia déballe timidement ce que je lui ai pris. J'espère qu'elle aimera. J'ai eu beaucoup de mal à choisir comme je ne la connais pas vraiment.
—Oh merci!
Elle regarde de plus près les maquillages d'une célèbre enseigne qu'on trouve en France et pas aux Etats-Unis. Je suis contente que ça lui plaise, vraiment.
Dean reçoit un cadeau de Nic' et je sais qu'ils s'amusent à faire un jeu entre eux qui consiste à s'offrir les trucs les plus débiles du monde.
Nicolas rit déjà et je l'imite, sachant ce que c'est. Dean prend son temps, déballe le cadeau millimètre par millimètre, faisant durer son suspens.
—Alors Nic', le string, c'est fait, le beurrier aussi. Le sachet d'endives c'est fait également.
Nous rions, alors qu'il découvre ce qu'il a reçu.
—Des tickets de lotterie?
Nicolas hoche la tête avant d'ajouter:
—Déjà grattés.
Ils éclatent de rire tous les deux tandis que mes parents soupirent. Ils n'ont jamais compris le pourquoi de ces blagues. Moi j'aime ça, tout simplement parce que même si les années sont passées à une vitesse dingue, ils restent des gamins dans des corps d'hommes. C'est comme ça que je les ai connus, et je ne les voudrais pas autrement.
Quand Nicolas ouvre son paquet, Cléophée se précipite sur lui pour l'aider. Il la laisse faire, ravi d'être le centre de l'univers de sa fille.Je ris parce que je sais qu'il comprendra, que certains comprendront alors que d'autres non.
Il fronce les sourcils en soulevant une petite paire de clés et lis à voix haute ce que je lui ai noté, en omettant intentionnellement certaines parties.
"Nic'
Voici les clés de mon coeur mon amour, (de toutes nouvelles menottes nous attendent en haut).
Tu les a gagnées il y a déjà presque sept années, et elles t'appartiennent à tout jamais.
(j'ai hâte de t'attacher)
Je t'aime
Ta honey.
Il me regarde sous le rire de ses amis et le regard attendri de mes parents. Ses yeux sont sombres, ses joues roses et je devine à sa langue qui lèche doucement sa lèvre inférieure qu'il a hâte lui aussi.
******
Quand tout le monde est reparti, que Timéo est dans sa chambre et que je suis certaine que les deux petits ne se lèveront pas, je vais prendre une longue douche bien chaude. Je m'enroule dans un drap, souris en pensant à cette soirée plus que réussie. J'entre dans la chambre, me fige en voyant Nicolas torse nu, couché sur le lit. Il fait tourner les menottes autour de son doigt. Je déglutis quand son regard enflammé se pose sur moi. Il referme son poing sur les menottes, se penche et attrape le paquet posé sur sa table de chevet.
—Tu ne croyais quand même pas que j'allais t'oublier?
Je souris, secoue doucement la tête et vais m'asseoir face à lui.
—C'est un truc cochon?
Il rit et je l'imite.
—Ouais... Sinon je te l'aurais offert devant tes parents.
Je me presse d'ouvrir l'emballage, curieuse. Je pouffe de rire en attrapant les morceaux de tissus rouge ornés de pompoms blancs.
—Je ne peux pas mettre ça.
Rien qu'à m'imaginer dans ce maillot riquiqui je suis horrifiée.
—Bien sûr que si, dit-il en souriant. J'ai envie que tu sois ma femme Noël.
Je roule des yeux en riant.
—Parfait, soupiré-je, mais si j'ai l'air ridicule ce sera de ta faute.
Je me lève, crie en riant quand la main de Nicolas atterrit sur mes fesses, et file à la salle de bain avec mon paquet.
Je m'examine dans le miroir, peu fière du résultat. Malgré le sport pratiqué en grande quantité depuis mon accouchement, il me reste ce bourrelet ventral que je hais. Mes seins oppulents sont bien mis en valeur par contre. Je termine par mettre le bonet sur mes cheveux et sors.
—Putain Sarah...
Je glousse, gênée même si j'ai l'habitude d'entendre mon mari jurer.
—Ca te plait?
—Viens ici...
Sa voix rauque et son regard bleu ombrageux me mettent en transe, m'allument. J'avance vers le lit, grimpe à califourchon sur ses cuisses.
Son érection se presse contre le fin tissu de la culotte que je porte et je geins, déjà excitée.
—Tu es belle honey, je veux que tu n'oublies jamais ça.
Je l'embrasse, savoure ses lèvres qui se moulent à la perfection contre les miennes. Ses mains se posent sur mes fesses presque nues, me pressant un peu plus contre lui. Sa peau chaude contre la mienne refroidie par ma douche me fait frémir de plaisir.
—Tu es prêt? Soufflé-je contre ses lèvres.
Un sourire en coin me confirme que oui, il est prêt, qu'il n'attend que ça, tout comme moi.
Je saisis les menottes, les referme autour de ses poignets qu'il me tend. Il s'allonge alors que je me mets à quatre pattes sur le matelas.
—Que vas-tu me faire diablesse?
—Pleins de vilaines choses. Tu as été sage?
—Non, je suis un très vilain mari, dit-il en arquant un sourcil taquin. Je ris parce qu'il est raide alors que je m'amuse à jouer à la méchante mère Noël.
—Un méchant mari? Intéressant...
Je lui mords le cou avant de lècher sa peau salée et parfumée.
—Je vais te mettre une fessée honey si tu recommences.
Je me redresse, grimpe sur lui et plonge mes yeux dans les siens.
—Monsieur Paige, dois-je vous rappelez lequel d'entre nous est attaché?
—Je t'attacherai après honey... Je te ferais jouir de bien des manières.
Je retiens mon sourire en descendant ma bouche sur sa peau nue. Rien qu'à l'idée qu'il me fasse ce que j'aime, mon entrejambe s'humidifie. J'enlève son caleçon, le jette par terre pour le prendre dans ma bouche.
—Putain de merde!
Je l'aspire entre mes lèvres, lèche son gland avant de le sucer avidement. Nicolas jure, bouge son bassin pour que sa queue butte dans le fond de ma gorge et quand je sens qu'il n'est pas loin de la jouissance, je stoppe tout. Son regard affolé croise le mien amusé.
Je me lève et, debout dans le lit, mes pieds de chaque côté de son corps je dénoue les noeuds qui empêche ma culotte de se faire la malle. Il retient son souffle, se lèche les lèvres en ne me quittant pas du regard.
Je m'assieds, l'embrasse doucement en savourant le goût exquis de sa langue qui s'enroule autour de la mienne.
—Détache-moi honey, je veux te toucher.
Et je meurs d'envie qu'il me touche, sauf que non. Cette nuit j'ai envie de le voir se perdre, sans que je sois troublée par ses caresses.
Son sexe frotte contre le mien et je me lève légèrement pour ensuite m'empaler dessus.
Il grogne, ferme les yeux tandis que je savoure le spectacle qu'il m'offre.
Je bouge doucement sur lui, gémis au gré de mes mouvements. Ses râles de plaisir m'exaltent, chauffent chaque parcelle de mon âme. Je me penche sur lui, capture sa bouche de la mienne, aspire chacun de ses souffles et quand je me retrouve coincée entre ses bras menottés, plaquée de force contre son torse, je ris.
—T'es à moi Sarah.
—J'ai toujours été à toi.
—Détache-moi que je te fasse l'amour...
—Libère-moi alors.
Il relève ses bras et j'attrape les clés sur la table de nuit pour le détacher. Je n'ai pas le temps de réagir que je me retrouve sur le dos, Nicolas entre mes jambes.
—Tu me rends fou ma honey.
Il bouge doucement en moi, je resserre mes cuisses autour de sa taille, mes bras autour de son cou.
—Je t'aime, susurré-je à son oreille.
—Je t'aime aussi Sarah. Je t'ai toujours aimée.
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Voici le premier bonus ❤❤❤❤❤❤
Rolala comme ils m'ont manqués ces deux-là 😱😱😱😱
J'espère que ce bonus vous a plu ❤
*Kaderick en kuizinn est un blog culinaire vraiment top, qui existe réellement ❤❤❤❤
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