40
Quand Dean est reparti, Nicolas me prend par la main et m'attire dans la chambre. Les larmes que je retenais alors devant son ami coulent dorénavant le long de mes joues. C'est si difficile de devoir partir. J'aime mon fils, inconditionnellement. Mais j'aime aussi Nicolas. Je ne sais pas comment les choses vont se passer pour moi, pour lui. Je ne sais rien de tout ça et j'ai la trouille de partir, d'abandonner ce que j'ai pour que rien ne change. Et si une fois en France, je ne voyais pas plus mon fils? Et si une fois là-bas, j'étais malheureuse. Et s'il m'oubliait?
Mes yeux croisent les siens et malgré l'obscurité qui règne de la chambre, j'arrive à deviner qu'il pleure. Un sanglot m'échappe alors qu'il s'approche de moi. Son front contre le mien, je tiens ses deux poignets tandis qu'il tient mon visage entre ses paumes.
- Je t'aime Sarah, je t'aimerai toujours.
J'hoche difficilement la tête alors que mon coeur crie que non, ce n'est pas vrai. Il finira par m'oublier comme tout le monde. Je n'avais plus que lui... Lui seul ne m'a jamais tiré dans le dos, lui seul m'a soutenue même si nous venons de passer un cap difficile.
- Viens avec moi, pleuré-je, je t'en supplie.
Il m'attire contre son torse, je pleure dans son t'shirt alors que ses bras me resserrent encore plus fort contre lui.
- Je ne peux pas... Je ne peux pas honey... Je dois avoir ce putain de diplôme...
Mon coeur se déchire un peu plus. Je lui dirais bien qu'il l'aura en France, à mes côtés mais je mentirai. On ne parle pas cette langue et il abandonnerait vite ses études.
- Je viendrais, je viendrais. Tu m'entends? Je te promets que je te retrouverais là-bas.
Je serre son t'shirt dans mes poings. Ca fait mal. Ca fait tellement mal tout ça. Je ne veux pas vivre sans lui. Je me suis habituée à ce qu'il soit là, à ses sourires dès le réveil, à ses regards qui me disent toujours ce que je veux savoir. A son odeur, à ses baisers, à ses bras autour de ma taille, à son rire, à sa voix rauque que j'adore.
Rien, je n'aurais plus rien de lui. Juste des souvenirs. Je vais devoir débarquer dans un pays où je ne connais personne, un pays où je ne saurais même pas communiquer avec les autres. Je serais seule, sans lui.
- Promets le moi Sarah, dit-il en me regardant dans les yeux. Promets-moi que tu vas te battre pour voir ton fils, que tu n'abandonneras pas.
Je hoche la tête, la gorge nouée.
- Dis-le moi, pleure-t'-il. Je veux que tu me le dises honey. On ne doit pas faire ça pour que tu ne te battes pas.
Je souffle, tente de calmer mes larmes, mon coeur hurle de douleur.
- Je te le promets.
Ses lèvres se pressent sur les miennes et nous ne les bougeons pas. Je veux garder la sensation d'avoir sa bouche sur la mienne. Je ne veux jamais oublier ce que je ressens quand il m'embrasse, ne jamais oublier ces papillons qui s'envolent dans mon ventre, ni que j'ai chaud, puis froid et encore chaud. Je ne veux jamais oublier la douceur de ses lèvres, ni le gôut de sa langue. Je ne veux rien oublier de lui. J'entrouve la bouche, glisse ma langue dans sa bouche et gémis quand il me rend mon baiser. J'aime sentir son coeur qui s'emballe quand je pose ma paume sur son coeur. Le mien doit battre de la même façon, j'en suis certaine.
Je l'aime. Je le hais de me dire de partir. Mais je l'en aime encore plus. Je l'aime.
Il me plaque contre le mur derrière moi, me faisant hoqueter. Ses mains se font avides, m'enlèvent précipitamment ma veste, ma blouse. Je voudrais tant lui arracher ses fringues mais même si je suis folle de désir, je n'oublie pas la douleur qu'il ressent à chaque frôlement du tissu contre sa brûlure. Sa bouche me dévore alors que ses mains me caressent. Comme si c'était la dernière fois que nous faisions l'amour. Parce que c'est la dernière fois. Je mordille sa lèvre inférieure.
- Enlève-moi ça...
Il recule et je l'aide à enlever son t'shirt. Je déglutis en observant son torse. Il est si beau, il est si parfait.
Je le regarde dans les yeux pendant qu'il détache son pantalon. Je n'avais encore jamais eu de relation sexuelle en pleurant. Ca fait tellement mal l'amour. Ca fait tellement mal de l'aimer. Je finis de me déshabiller. Nos corps se retrouvent rapidement l'un contre l'autre. Nos bouches refusent de se séparer. Il nous allonge sur le lit et je gémis en sentant son érection contre mon sexe.
J'ai tellement peur de lui faire mal que je le laisse guider ce moment, levant mes mains au-dessus de ma tête. Ses lèvres descendent lentement sur mon corps, m'embrasse partout où elles ont accès.
Je t'aime. Je t'aime Nicolas. Je t'aime.
Je me cambre quand sa bouche atteint mon mont de vénus. Sa langue glisse le long de mon intimité et un soupir m'échappe.
J'attrape l'oreiller sous ma tête et étouffe mes gémissements dedans jusqu'à ce qu'il me soit enlevé par Nicolas. Sa bouche recouvre la mienne. Je me goûte sur sa langue, l'embrasse jusqu'à ce qu'il récupère sa saveur bien à lui. D'une légère poussée, il se retrouve en moi et j'ouvre la bouche silencieusement. Ca faisait si longtemps... Pourquoi a-t'-on attendu ce soir? Pourquoi n'a-t'-on pas fait l'amour plus tôt?
C'est la dernière fois. La dernière fois que nous formerons plus qu'un.
Ses larmes coulent sur mon visage, se mélangeant aux miennes.
- Je t'aime tellement honey, je t'aime, je t'aime.
J'avale ses mots, je veux pouvoir fermer les yeux à chaque instant de ma vie et revivre ce moment indéfiniment.
Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime.
- Je t'aime aussi, pleuré-je. Je n'ai jamais autant aimé un homme que toi.
- Je n'ai jamais été amoureux avant toi.
Il bouge tellement doucement en moi que c'en est presque douloureux. De toute façon je souffre déjà tellement.
Je ne vais plus le voir. Plus jamais je le sais.
Il cale une de mes cuisses contre son flanc et me pénètre un peu plus.
J'ai tellement de choses à lui dire. Que je suis désolée d'avoir été gênée au début. Pourquoi d'ailleurs? On est fait l'un pour l'autre.
Que je suis désolée d'avoir autant douté. C'était le seul véritablement sincère... Depuis le début.
Que je suis désolée de ne pas avoir su comprendre à travers ses silences. J'étais une putain d'égoïste.
Que je suis désolée d'avoir songé à abandonner, à stopper tout. Je l'aime tellement.
Ca fait si mal, pourquoi est-ce qu'on m'inflige ça? Pourquoi est-ce que ça n'a pas été lui depuis le début? Pourquoi est-ce que ce n'est pas lui le père de Timéo? Pourquoi m'a-t'-il fait tomber éperdument amoureuse de lui? Pourquoi est-ce qu'il est celui que je veux? Pourquoi je suis celle qu'il aime?
******
Le silence règne dans l'habitacle. J'ai tant de choses à lui dire, à lui demander que je ne sais pas par où commencer. L'atmosphère entre nous est tendue, chargée de tristesse non dissimulée. Nous n'avions pas dormi une seule seconde. Nous avons pleuré, encore. Nous avons fait l'amour, profitant de chaque instant, de chaque caresse. Nous nous sommes regardés dans les yeux sans rien dire parce que des fois le silence vaut mille mots.
Je lui jette un coup d'oeil discret. Il est derrière le volant, pianote nerveusement sur sa cuisse. Une de ses larmes glisse par-dessous ses lunettes de soleil et mon coeur se déchire encore. Encore. Encore... J'attrape ses doigts et les enlace aux miens. Il esquisse un pâle sourire qui ne fait même pas ressortir ses fossettes.
- Ca va aller, chuchote-t'-il.
J'acquiesce mollement alors que je ne sais pas si ça va aller. Je sais que ça n'ira pas, que je n'irais pas bien. Certes je verrais probablement plus mon fils mais je ne le verrais plus lui. Alors comment pourrais-je être bien? J'ai l'impression d'être un animal qu'on amène à l'abattoir. Je ne serais plus jamais heureuse, je n'aimerais jamais de la même façon que je l'aime lui. C'est impossible.
Je t'aime tellement Nicolas.
Je soupire quand j'entends Timéo se réjouir d'enfin arriver à l'aéroport. Je crois que c'est le seul qui a hâte de partir. Plus Nicolas avance sur le parking et plus j'ai le coeur au bord des lèvres. Je crois que je vais vomir. Je crois que je vais mourir.
Il finit par trouver une place libre, s'y gare. Mes jambes tremblent, mes mains suivent le mouvement. Je ne peux pas faire ça...
- On va prendre l'avion! C'est trop génial!
"Si tu savais" ai-je envie de dire à mon fils. Mais je me tais. Je le fais pour lui, non à cause de lui. Un mot de différent mais un monde de différences. Le seul fautif est l'homme que je détesterais jusqu'à la fin de ma vie: Son père.
- Viens, dit Nicolas, on va marcher.
Il sort de la voiture et ouvre à Timéo. Je dois me forcer pour sortir. J'ai envie que la ceinture reste coincée, que mes jambes refusent de répondre, que je devienne paralysée. Que Sébastien ait été se cracher avec sa bagnole surtout. Je ne veux pas partir. Je traine tellement que Nicolas vient lui-même ouvrir la portière.
- Allez honey.
Dans sa voix résonne la souffrance, la peur mais surtout l'amour. Timéo s'impatiente à côté des valises. Evidemment lui ne comprend pas ce qu'il se passe réellement. Lui ne comprend pas que j'abandonne l'homme qui fait mon univers pour ne pas l'abandonner lui. Je prends la main qu'il me tend et sors enfin de la voiture. Est-ce qu'il fait aussi chaud là-bas? Je n'en sais rien du tout. Je m'en fout à vrai dire de ce qu'il se passe en France à l'instant parce que ma vie s'écroule encore plus aujourd'hui. Je hais les adieux, je hais dire au revoir aux gens que j'aime, je hais lui dire au revoir à lui.
******
Nous marchons le long de l'aéroport dans un silence lourd. Timéo court le long du grillage, regardant avec adoration les avions sur la piste.
- Hey, viens ici toi.
Je souris quand il lâche ma valise pour m'attirer contre lui. J'enroule mes bras autour de sa nuque et l'embrasse. J'ai tellement besoin de ça.
- On va se revoir, dit-il en posant son front contre le mien.
- Et si...
Et si tu te trouves une copine? Et si je ne te manque pas? Et si tu ne m'aimes plus?
- Pas de et "si". Jamais de "si" entre nous Sarah.
Je soupire, frôle mes lèvres des siennes.
- Je veux que tu m'écoutes, soufflé-je, sans m'interrompre.
Il arque un sourcil avant d'aspirer dans sa bouche le doigt que j'ai posé sur ses lèvres.
- Je ne veux pas que tu sois triste. Pas une seule fois, sangloté-je. Je ne veux pas que tu sois malheureux. Je veux que tu profites, tu es jeune, tu es beau, tu es...
- Quoi? M'interrompt-il. Qu'est-ce que tu racontes?
J'ouvre la bouche pour lui répondre mais je suis coupée par sa bouche qui écrase violemment la mienne. Nos dents s'entrechoquent, nos langues se trouvent de suite, nos salives se mélangent.
- Je t'aime toi Sarah, dit-il froidement. Alors je ne sais pas ce que tu voulais me dire mais là, je m'en fout. Bien sûr que je vais être malheureux, bien sûr que je vais chialer durant un temps inderterminé et bien sûr que je suis beau aussi (je souris) Parce que j'ai le droit d'être triste.
Il prend ma main et la colle sur son coeur.
- Tu sens ça?
Son coeur bat trop rapidement, beaucoup trop fort. Il fait écho au mien.
- Il est en train de crever. J'ai envie de te supplier de rester, de ne pas partir loin de moi. Mais quel homme je ferais si je faisais ça. Je hais ma mère Sarah. Je la hais de m'avoir abandonné alors je ne veux pas que Timéo soit comme moi. Je ne veux pas qu'il te déteste.
Je ferme les yeux, espérant qu'il ne remarque plus mes larmes. Pourtant je sais que c'est inutile puisqu'il est contre moi, son regard fixé sur mon visage.
- On s'est fait une promesse, chuchote-t'-il alors que je tremble de froid.
- Tu viendras hein? Dis-moi encore que tu m'aimes, pleuré-je.
J'enfouis ma tête dans son cou tandis qu'il me berce contre lui.
- Je t'aime honey, sanglote-t'-il, je t'aimerai toujours. Je viendrais et on se mariera et on fera des tonnes de mioches. Je t'aime, je t'aime plus que tout.
Nos corps tremblent l'un contre l'autre, secoués par nos sanglots. C'est trop dur d'autant s'aimer et de se quitter. C'est trop dur de se quitter alors qu'on s'aime. Nous échangeons un baiser. Baigné de nos larmes, empli d'amour, plein de douleur.
******
Je profite de ces derniers instants. Je profite un maximum de son odeur, de sa peau, de la douceur de ses cheveux, de la chaleur de son corps, de celle de sa voix. Dire qu'il va me manquer est un euphémisme. Ce mot n'est pas assez fort. Je ne sais même pas s'il en existe un seul qui puisse décrire ce que je ressens. Assis sur un banc dans l'aéroport, je me love le plus possible contre lui. Il fait la même chose que moi, je le sais. Il profite, enregistre dans sa mémoire le plus de détails possibles.
- Hela fiston!
Je me crispe quand Sébastien arrive, accompagné de... Sophie?
Mon coeur rate quelques battements quand je la vois aux côtés de mon ex. Les doigts de Nicolas s'enfoncent dans mes hanches et je devine que lui aussi est choqué.
- Je vais attendre plus loin, soupire-t'-elle en évitant soigneusement mon regard.
- Sophie? Et Aarine? Lâché-je.
Sébastien parait énervé par ma question puisqu'il me lance un regard noir.
- Ma vie sexuelle ne te regarde pas Sarah.
Je boue, carrément même. Pourquoi est-ce qu'elle me fait ça? Qu'est-ce que je lui ai fait?
- Tu as dit au revoir à maman? Demande-t'-il à Timéo.
Mon fils le regarde, incrédule. C'est à ce moment-là que ce connard remarque seulement que j'ai une valise et un billet d'avion dans les mains.
- C'est quoi cette merde?Tu te permets de venir avec?!
Il crie et Nicolas s'en mêle en s'interposant entre nous.
- Ne lui parle pas sur ce ton, dit-il plus menaçant que jamais.
- Mêle-toi de tes affaires gamin, crache Sébastien.
Les poings de Nicolas se serrent et je pose ma main dessus. Il ne peut pas. Il aurait encore des ennuis.
- Laisse tomber Nic, soupiré-je. Et oui, je viens avec. Tu as remporté une bataille mais je remporterai la guerre que tu as commencée.
Sébastien rit, prends le sac de Timéo et emmène mon fils sans m'adresser un regard de plus. Je le regarde rejoindre Sophie, dégoûtée. Je sursaute quand Nicolas me prend dans ses bras.
- Tu es plus forte qu'eux réunis.
- Je ne sais pas...
- Honey...
- Si, je suis plus forte.
Je le dis pour lui faire plaisir mais je ne crois pas que je suis capable de me battre seule contre tous.
- Je n'ai même pas dit au revoir à mes parents...
- J'irais chez eux en sortant d'ici, dit-il en me serrant dans ses bras. La dernière fois. C'est la dernière fois que je sens son parfum, c'est la dernière fois qu'il m'enlace.
- Je t'aime. Tu as été la meilleure chose qu'il me soit arrivée.
Il resserre un peu plus son étreinte avant de m'embrasser. Je souris contre ses lèvres quand il presse son érection contre ma cuisse.
- On s'appelle quand tu atteris.
- Okay, soupiré-je. Je t'aime.
- Je t'aime honey.
Il m'embrasse une dernière fois et mon coeur se brise quand le dernier appel pour mon vol retentit dans le terminal.
Difficilement, nous séparons.
Je prends ma valise et pars avant que ce ne soit encore plus dur. Je n'ose même pas regarder par-dessus mon épaule. Je tremble en avançant, j'ai la trouille. Je laisse un bout de mon coeur ici, je laisse une grosse partie de ma vie, je laisse mon job, mes parents. Je le laisse lui. Je m'arrête, lâche ma valise pour pleurer dans mes mains. Pourquoi est-ce aussi dur? Pourquoi il ne vient pas? Pourquoi je pars? Je savais que je ne pouvais pas l'aimer, je le savais. Pourtant je l'ai fait et la seule chose que je regrette est ce jour. Je ne peux pas vivre sans lui. Comment respirer quand on n'a plus son oxygène? Comment rire quand on n'a plus sa source de bonheur? Comment vivre quand on n'a plus de coeur? Je ne peux pas... Je ramasse mon sac, me retourne. Je ne peux pas, je ne veux pas. Il est tout, il est toute ma vie, mon équilibre.
Sauf qu'il n'est plus là. Nicolas n'est plus là...
*********
C'est avec quelques larmes que je viens de finir ce tome 1 de "I can't I love you". Je tenais à vous remercier infiniment pour votre soutien, pour vos lectures, vos votes, vos commentaires. J'ai commencé à écrire cette histoire comme ça, parce que je m'ennuyais. Je n'avais aucune idée de ce que j'écrivais, de ce que je voulais surtout. Je n'ai jamais eu de plan pour écrire, je n'en aurais jamais. Je fais tout au feeling. J'écris selon mon humeur, selon mes idées du moment. Je ne voulais même pas publier cette histoire sur Wattpad, persuadée qu'elle ne serait pas si bien que ça. Sauf que j'aime écrire, je vis pratiquement que pour ça tant c'est devenu une drogue mais aussi... Et encore plus que l'écriture, j'aime partager avec vous, mes lectrices. J'aime bien lire vos avis, vos réactions. C'est tellement devenu indispensable pour moi, que je ne serais jamais manquer d'inspiration.
Alors merci, merci à vous de me faire sourire, merci à vous de me lire, pour vos com', pour vos nombreux mp. Je suis heureuse que vous ayez aimé Nicolas et Sarah <3 Je les aime comme une dingue! (même si je suis méchante avec eux, j'avoue ;-) )
Merci pour tout <3 <3 <3
Je tenais aussi à vous dire qu'il y aura un Tome 2 mais de suite ici, comme une suite en quelque sorte. Tout simplement pour éviter les spoils qu'on eu certaines lectrices d'"un jour trop tard" en lisant les résumés des trois tomes. Au moins, personne ne saura rien, même pas vous :-p
Je vous embrasse très fort! On se dit à demain pour la suite des aventures de notre couple! J'espère ne pas vous décevoir!
Bisous <3 Amandine
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