Alexandre arrive dans une salle de classe vide qu'ils squattent avec le reste de la bande sur un temps de trou.

Noah : T'ain, Tylon, va s*cer ta mère, tu fais vraiment chier !

Alexandre (à Jin) : Pourquoi tant de violence dès que j'arrive ?

Jin (se pince l'arrêt du nez, dit à Alex) : T'en fais pas. Ils se sont jamais entendus, ils s'engueulent dès que j'ai le dos tourné.

Tylon (à Noah) : Ouais, ce genre de paroles m'étonne même pas, t'es qu'une sale gouine après tout !!

Noah : Me dit le pédé qui a pris son copain en coloc pour pouvoir l'enculer quand tu veux !!!!

Jin : STOOOOOOOOOP ! Noah ! Tu vas vraiment trop loin, là ! En plus c'est super insultant pour Gabriel, c'est comme si tu le traitais de pute ! Tylon, t'as pas à lui parler comme ça non plus ! Qu'est-ce qui s'est encore passé ?!

Noah (regarde Jin, regarde Tylon, s'en va en claquant la porte) : T'AS QU'A LUI EXPLIQUER, TOI, MONSIEUR LE GOSSE DE RICHE !!!!!

Tylon lui lance un cahier, qui se cogne à la porte juste au moment où elle la referme.

Gabriel : Noah a perdu sa carte de cantine, elle a accusé Ty de lui avoir volé...

Jin : Mais qu'ils sont cons... Désolé que tu aies assisté à ça, Speiler.

Alexandre : Ce genre de comportement déplorable mérite effectivement des excuses auprès du public. Mais ce n'est pas à vous d'en faire.

Jin se tourne vers Tylon, l'air de lui demander de s'excuser.

Tylon : Toi aussi, t'es un sacré chieur, le bleu.

Alexandre : Votre mère ne vous a jamais appris à vous tenir en société ?

Tylon se retourne, visiblement blessé.

Tylon : Ma mère est morte quand j'avais trois ans.

Alexandre : Ce qui explique ce comportement déplorable.

Tylon : Tu vas pas t'y mettre, toi aussi ?!

Alexandre : Apprenez à vous comporter en société, toi et l'autre tosk, c'est tout ce que je vous demande.

Il quitte la pièce aussi, croisant Noah, il poursuit son chemin vers le lieu du prochain cours.

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Un esprit se promène aux environs du RER. Ses cheveux blancs et longs tachés de bleu électrique volent dans la brise automnale.

Il s'arrête devant un immeuble, se reposant sur son arme un instant.

Il lève la tête.

À un étage , le dernier, des plantes grimpantes ornent abondamment la fenêtre. Sur un panneau accroché, comme au japon, a la rambarde de cette dernière est inscrit dans en un style ancien :

« Circé Potions »

Il saute à l'étage qui l'intéresse. La peinture à la fenêtre est écaillée, le lierre, les roses et autres plantes grimpantes bouchent la vue.

Il traverse le verre.

A l'intérieur, les vapeurs violettes qui sortent d'un chaudron embrument toute la pièce. La luminosité est très basse, les fioles jonchent les étagères et le sol est recouvert de cercles magiques, de cartes de tarot et d'un tas d'autres artefacts plus ou moins dangereux. Des plantes grimpantes ont aussi envahi les murs, rendant mystérieux.

????: Bienvenue dans l'antre de Circé, mon cher.

Il sursaute.

????: On a pas souvent de clients qui viennent d'eux même, ici... Enfin... Nous vous attendions... Reiko.

L'ombre d'une fille à couettes est affalée dans un sofa. Elle se lève, un rai de lumière éclaire son visage.

????: Je suis la sorcière que tu cherches. Quels sont tes désirs ?

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Jin : Tu comptes t'inscrire en tant que représentant de notre classe ?

Alexandre : C'est une perte de temps. Ces gens utilisent l'argent de l'établissement pour financer des projets minables. Ils n'ont aucune ambition, ce n'est qu'un conseil de bouffons.

Jin : Tu es trop violent avec tes mots... Et puis si tu les trouve minables, tu devrais te présenter pour aller changer les choses.

Alexandre : Je n'aurai pas le temps entre les études, mes projets et le fait que je doive me trouver un petit boulot.

Jin : Je peux être ta suppléante ! Je vis chez mes parents alors j'ai énormément de temps libre ! Allez, s'il te plaît... Moi aussi je pense que l'argent de note établissement est mal utilisé... Et je pense aussi que tu es assez charismatique pour changer les choses ! Tu as une grande puissance orale et tu sais choisir tes mots !

Alexandre : N'insistez pas.

Jin (sourire joueur) : Je te ferais craquer. On changera cette école !

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Alexandre : Je suis rentré !

Pas de réponse. Il croit d'abord être seul, que l'esprit est sorti, jusqu'à ce qu'il apparaisse derrière la porte du couloir entrebâillée

Reiko (sourire fragile) : B... bonjour. Comment allez-vous ?

Alexandre (esquisse un sourire) : Je vais bien, et toi ?

L'esprit est surpris de la question. Il ne sait pas quoi répondre.

Reiko : Moi ? Heu... Je... non... enfin... oui... heu... je... je ne sais pas... peu importe.

Il se décompose au fil de sa phrase.

Alexandre : Tu es sûr que tout va bien ?

Reiko (sourit) : Ne vous en faites pas pour moi.

Alexandre : Au fait, je tenais à te remercier pour l'autre soir... quand je me suis saoulé...

Reiko (sourit) : Ce n'est rien. (air plus grave) Heum... est ce que... je peux vous poser une question, monsieur Alexandre ?

Alexandre (esquisse un sourire) : Je t'en prie, j'ai aussi des questions à te poser, ne te gêne pas.

Reiko : Vous n'avez pas l'air plus choqué que ça de voir de la magie, je me trompe ? Pourquoi ?

Alexandre (sourit tristement sans regarder Reiko) : Tu as raison, je ne suis pas surpris pas l'existence des esprits et de la magie. Il faut croire que je suis habitué à ça depuis mon enfance... Et toi, j'ai une question pour toi. Je ne connais toujours pas ton nom, je t'ai irrespectueusement coupé lors de notre rencontre. Quel est ton nom ?

Les pupilles d'Alexandre se dilatèrent lorsqu'il entendit la réponse.

Reiko.