Chapitre 3 | Il n'y a pas de limites

I beg you

Chapitre 3 | Il n'y a pas de limites

Elle était en fait déçue de découvrir qu'elle n'avait pas Maths avec lui, mais heureuse quand elle le vit dehors en train de déjeuner à l'une des tables de pique-nique.

« Swan. » dit-il quand elle s'assit à côté de lui.

« Tu m'as envoyé un SMS la nuit dernière. »

« Et tu n'as pas répondu. »

« Alors c'était vraiment toi... » marmonna-t-elle avec incrédulité. « Écoute, je t'ai donné mon téléphone pour que tu aies le numéro d'Olivia. Je lui ai même dit que je t'avais donné son numéro. Comment va-t-elle réagir quand elle découvrira que tu as pris le mien à la place du sien ?! »

« Je suppose que c'est pas mon problème. » Il prit une bouchée de son sandwich et la manière dont il sourit d'un air satisfait lui fit rouler les yeux.

« Hey, qui est cette nouvelle amie ? » Puis un type s'assit sur le banc en face de lui.

« Will, voici Emma. Emma, voici Will. »

« Salut. » dit-elle presque en soupirant.

« Bonjour... qu'est-ce qu'une jolie femme fait ici ? » Elle le regarda avec des yeux écarquillés.

« Arrête de flirter, Will. » marmonna Killian, sa bouche pleine de nourriture.

Elle soupira et se leva du banc en bois. C'était inutile.

Toute la journée, elle ne put s'arrêter de penser ce qu'il pouvait bien lui vouloir avec ça. La manière dont il continuer à l'appeler Swan.

Après que son ancienne mère d'adoption mourut dans un accident de voiture, son père ne put plus la regarder sans penser à sa femme disparue.

Même pour Emma, la douleur avait été trop forte. C'était trop dur de savoir que tu vivais dans une maison où quelqu'un d'autre avait l'habitude de vivre. Où quelqu'un était absent.

Alors elle et son père parlèrent ensemble comme ils en avaient l'habitude, et ils décidèrent de juste aller de l'avant.

Les Swan avaient été la seule famille qu'elle avait aimée. La seule fois où elle avait été fière de dire « Je suis Emma Swan » et la seule fois où elle s'était sentie normale.

**

Un jour dans la semaine était une soirée film dans la maison des Nolan.

Comme c'était un soir où personne n'avait rien à faire, ce fut le mercredi.

Olivia avait choisi le film de cette semaine et « comme je suis en dépression parce que Killian ne m'a toujours pas envoyé de SMS » elle choisit « N'oublie jamais ». Encore.

Elle ne comprenait pas ces films. Elle ne comprenait pas ce que les gens apprenaient avec ça.

Ils n'étaient qu'illusions. Ça n'arriverait jamais dans la vraie vie.

C'était quelque chose qu'elle n'avait jamais compris.

Ces choses, étaient des possibilités, des choix d'actions. On pouvait être heureux comme ça – juste comme dans les films. On pouvait être amoureux comme ça. On pouvait avoir tout ça.

Mais les gens choisissaient de ne pas l'avoir.

Les choisissaient de souffrir.

Non. Les gens choisissaient de faire souffrir les autres.

« Em, tu veux des popcorns ? » La voix de David interrompit ses pensées.

Elle aimait théoriser.

Elle sentit son téléphone vibrer dans la poche de son jean mais c'était l'heure du film. Elle ne savait pas comme ils allaient réagir si elle s'enfermait dans son propre monde. Son monde favori.

Bien qu'elle fût sûre que Neal et David étaient trop concentrés sur les popcorns que sur l'écran.

Mais elle attendit.

**

Sérieusement ?

Elle imagina si en fait elle décidait d'y aller.

Je veux dire... elle s'était déjà fait quelques amis.

Bon, elle avait parlé à des gens, c'est pas comme s'ils étaient déjà amis.

Elsa... Elsa semblait bien l'aimer. En fait elle avait Killian

Et Will.

Et Olivia. Juste pour un genre d'urgence, elle l'avait.

Mais ça ne voulait pas dire qu'ils n'avaient pas d'autres amis et qu'elle ne serait pas assise seule toute la nuit.

Oh.

Elle soupira. Qu'attendait-il d'elle ? Pourquoi ne la laissait-il pas juste tranquille comme une personne normale aurait fait ?

MERDE MERDE MERDE FOUTU CLAVIER, POURQUOI CA ARRIVE SEULEMENT DANS CES SITUATIONS !

C'était étrange d'avoir quelqu'un qui l'appelait Swan.

Elle devait blâmer Mlle Blanchard pour ça.

Ça la blessait aussi, chaque fois qu'elle entendait ce nom de nouveau.

Sa mère lui manquait tellement.

Parce que oui, elle était juste comme sa mère pour elle.

Pourquoi c'étaient toujours des innocents qui souffraient ?

Plus qu'un an et elle serait libérée de la souffrance.

**

Le jour suivant en Education Physique, ils firent un test de course. Mr Paul voulait connaître les limites de ses étudiants.

Ça consistait juste à courir d'un côté à l'autre du terrain.

Rien de nouveau.

Quand on ne pouvait plus courir, on s'arrêtait.

« Rappelez-vous, « impossible » n'existe que dans votre esprit. Les limites n'existent plus quand vous les repoussez. »

Quand elle courait, elle se perdait dans ses pensées.

C'était quelque chose qui la distrayait du besoin de s'arrêter.

« 50 ! » C'était leur cinquantième fois qu'ils faisaient un aller-retour.

La classe avait été divisée par genre, donc c'était plus facile de compter le nombre de tour de chacun.

Elle essaya d'être près d'Elsa mais ensuite elle la vit déjà assise près de Will, une bouteille d'eau dans ses mains, essayant de reprendre sa respiration.

Une bouteille d'eau. Oh mon dieu, sa bouche était si sèche.

« 70 ! »

Le temps passait si doucement.

Elle comptait chaque seconde.

Elle remarqua qu'il n'y avait qu'elle et une autre fille qui courait maintenant.

« 80 ! »

Inspirer, expirer.

Ne laisse pas la souffrance te gagner.

« Anna ! Non ! N'arrête pas ! »

Donc son nom était Anna.

Elle abandonna, si près du but.

« 90 ! »

Elle voulait abandonner aussi.

« Allez, Emma ! » Elle entendit une fille crier.

Elsa. C'était Elsa.

Elle ne sentait plus ses jambes. C'était automatique, comme si elles savaient déjà ce qu'elles avaient à faire. Juste continuer à courir.

Tout était psychologique.

« Allez, Emma, c'est le dernier. » Elle l'entendit dire. Oui, lui.

Elle ne pouvait toujours pas comprendre ce qu'il voulait, que diable.

Elle l'avait vu plusieurs fois avec ce dingue de Will.

Elle l'avait vu même avec Elsa, et ce type qui n'arrêtait pas de la chatouiller quand elle était distraite.

Elle ne compren –

« 100 !!! » Soudainement elle entendit tout le monde crier et elle s'arrêta.

La différence de vitesse lui donna le vertige pour une seconde.

« Bon travail, Emma. » lui dit Mr Paul. « Continuer à marcher. Ne t'assoie pas, ça sera pire. »

Elle acquiesça, la mâchoire ouverte pour avoir l'oxygène dont elle avait tant besoin.

« Emma, comment t'as fait ? Tu es allée jusqu'à 100 ! » Elsa venait vers elle. Elle essaya de rire mais elle était trop épuisée, avait trop le vertige. « Viens, je vais te montrer où est la fontaine. »

Et c'était toujours quand elle arrêtait de courir que la douleur arrivait.

Son cœur lui disait qu'elle ne devait pas repousser les limites.

Mais depuis quand écoutait-elle son cœur ?

**

Bon voilà... j'ai pensé un temps fou à faire les montages avec les messages, je pense que l'auteur les a fait directement avec son Iphone, je ne sais pas... moi j'ai eu du mal, alors pour la suite j'ai déniché un simulateur x) je ne sais pas pourquoi je n'y ai pas pensé avant !

Je vous dis à mercredi prochain :)

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