Chapitre 60

Attention, ce chapitre contiendra du lemon, je n'oblige personne à le lire et j'ai fais en sorte que si on le passe, ça ne gêne pas la compréhension de la suite
Voili voilou, vous êtes prévenus
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Doucement, je toque à la porte de son bureau et attend, normalement je ne prendrais pas la peine de frapper mais je ressens sa frustration et sa panique d'ici et je tiens à la vie

-entre !

Aller Soly, tu peux le faire ! C'est pas compliqué tu n'as qu'à tourner la poignée

Ma main se pose dessus, mais je ne fais rien, j'ai peur

Bordel, c'est Ash ! Il ne va rien te faire !

Mais je n'ai malheureusement pas le temps d'agir car la porte s'ouvre déjà à la volée, me faisant trébucher en avant et atterrir à genoux au pieds de Ash

-qu'est-ce que tu fous bon sang ?!demande-t-il hargneusement

-je...je

Il souffle et m'aide à me relever

-merci

Sans me répondre, il retourne s'asseoir à son bureau et me montre du regard le siège d'en face

Je m'avance toute penaude jusque là, m'assieds et attend que monsieur daigne commencer à parler

C'est tellement humiliant, je suis assise la, comme si j'étais une enfant qui avait été prise entrain de voler des biscuits et que sa mère s'apprêtait à gronder

-tu voulais me parler ?

-oui, je dois partir

-partir ?

-je dois m'absenter pendant un mois, deux maximum

-et...pour aller où ?

-je dois voir quelqu'un

-tu peux peut-être être plus précis

-je dois trouver un démon, un démon très puissant qui pourrait nous aider

-oh, et moi je...

-tu resteras ici

-j'allais dire que je partais avec toi

-hors de question, ce n'est pas un voyage pour une femme

-c'est pas vrai bordel ! Espèce de sale misogyne de merde !

-ne dis pas n'importe quoi, je dis juste la vérité, tu seras bien mieux ici

-ici ?! Avec un père fou furieux, des démons qui veulent ma peau et ne parlons même pas des humains ! Tu blagues ?!

Je le vois blêmir

-ma décision est prise Soledad, tu ne m'accompagneras pas

-tu sais ce que je pense moi ?!je pense surtout que monsieur a envie de ce la couler douce sans femme pour le faire chier !

-merde ! Cesse de débiter pareils conneries !

-ET TOI CESSE DE ME PARLER COMME À UNE ENFANT !!!

Pendant quelques seconde, on se regarde sans rien dire, je suis choqué de ce que chacun de nous vient de dire, comprenant qu'il n'ajoutera rien et ne changera pas d'avis, je me lève dignement et sors

Sur le chemin qui mène à ma chambre, je ne peux m'empêcher de penser que j'ai été trop loin, je me suis énervée et j'ai sorti des choses que je ne pensais pas forcément

-Quelle merde, dis-je en me prenant la tête entre les mains

Bon, je fais quoi ?

Soit je met ma fierté de côté et je vais le voir soit j'attend que lui fasse le premier pas...

Ce qu'il ne fera jamais

Au fond de moi j'ai déjà décidé, j'arrive devant ses appartements et ouvre la porte qui n'est pas fermée

D'un pas mal assuré, je rentre et essaie tant bien que mal de ne pas me prendre les pieds dans tout ce qui traîne

Quel gros bordélique !

Je me prends les pieds dans un pull ou plutôt ce qu'il en reste et vais m'écrouler sur le canapé

-Bordel !

Le juron me fait monter au plafond de peur

-Ash ?

-bon sang qu'est-ce que tu fais ici Soledad ?

Il est assis sur le canapé, un air ahuri sur le visage

-je voulais m'excuser

-pour ?

Je grogne

-pour ce que je t'ai dit, je ne le pensais pas

Il sourit et s'approche

-vraiment ?

-bon peu être un petit peu, mais c'était sans doute pas la meilleure manière de l'exprimer

-non, c'était pas la meilleure manière

-tu t'excuses maintenant ?

-pourquoi je devrais m'excuser ?

-excuse toi immédiatement !

-oké, oké je m'excuse, mais je ne changerai pas d'avis

-ah oui ?

-oui

-et je ne te manquerais pas, demandais-je en me rapprochant lentement sans le lâcher des yeux

-je ne sais pas, sans doute un peu

-ce que tu viens de dire est incroyablement vexant, mais je suis sûre que tu mens, je suis sure que je vais énormément te manquer

-...

-et pour être sure que tu regretteras de ne pas m'avoir prise avec toi, je vais te montrer ce que tu rateras

Nous sommes à deux mètres d'écart et il ne bouge pas. Il ne me touche pas non plus. Il me regarde, simplement, avec un air parfaitement décontracté, ce qui n'est absolument pas mon cas

-Ash, arrête de me regarder comme ça !

-et je te regarde comment au juste ?

-avec l'air de...je sais pas, on dirait que tu es en train de regarder quelqu'un qui selle ton cheval

Sans que je m'y attende, il éclate de rire

-qui selle mon cheval, tu n'as rien trouvé de mieux ?! Tu as raison, tes allusions étranges vont me manquer

-ne te moques pas ! C'est juste que...

-que quoi ?

-non c'est stupide oublie

-Soledad, dis moi ce que tu allais dire

-...

-aller mon ange

-tu...tu ne me regardes pas avec...désir

-...

-tu vois, je te l'avais dit, c'est stupide, au mon dieu quelle cruche, dis-je en me cachant derrière mes mains

-Soledad, regarde moi

Je secoue la tête, je suis rouge de honte alors pas question de croiser son regard qui est sans doute hilare

Je sursaute quand ça main relève doucement mon menton, je ne l'ai pas entendu approcher

-et comme ça, ça te va ?

Je murmure un petit oui, il n'est pas du tout en train de rire comme je l'imaginais, il me regarde juste avec tendresse

-tu es belle quand tu rougis

Tu parles, je suis toujours avec la même vieille robe défraîchie et quant à mes cheveux, ils sont tout décoiffés et ébouriffé de ma petite course à travers les couloirs

Je sais que je ne suis pas magnifique, mais sous son regard... je me sens sublime

Il me soulève soudain dans ses bras et m'amène jusqu'à la porte de la chambre qu'il ouvre d'un grand coup de coude et me dépose sur le lit

Ma robe s'évase autour de moi, le vert d'eau de celle-ci contrastant fort avec les draps bruns

Je relève la tête vers lui, il est planté à côté du lit sans bouger et m'observe

-qu'as-tu ?

-j'admire juste la plus belle des femmes qu'il m'ait été donné de voir

Ma gorge se serre, que puis-je répondre à un tel compliment ?

-je ne sais pas par ou commencer...

-tu n'as qu'à m'embrasser, chuchotais-je

-ça je comptais le faire petite maligne, me répond-y-il en s'allongeant sur moi

Il se presse contre moi et je sens chacun de ses muscles, sa chaleur et son odeur m'envelopper

Il baisse la tête et m'embrasse à pleine bouche, c'est divin

Au bout d'un instant, nous nous décollons pour reprendre notre respiration, il me caresse lentement la joue, les cheveux, il est si doux, je ne m'y attendait pas vraiment, il prend sont temps et j'adore ça même si je suis tout de même impatiente de connaître la suite

J'ai l'impression que la température de mon corps a augmentée de plusieurs degrés, mon sang bout dans mes veines et je sens les pointes de mes seins durcir, plus bas, entre mes cuisses, un fourmillement intense, si intense que je suis obligée de me tortiller sous lui

Ça doit être cela qu'on appelle le désir, je le veux tellement que ça en devient douloureux

Je savoure chacune de ses caresses, mais ça ne me suffit plus, je brûle d'envie qu'il me touche partout, vraiment partout

Je croise soudain son regard et suis choquée de ce que j'y découvre, c'est le regard d'un fauve près à bondir sur sa proie, et moi je me sens terriblement vulnérable à cet instant

Il se retire soudain et je grogne de frustrations, il descend du lit et me tend la main pour que je l'imite

Une fois l'un en face de l'autre, il s'agenouille alors devant moi et prend mon visage en coupe

-je vais te déshabiller, vêtement après vêtement, jusqu'à ce que tu sois complètement nue, devant moi

J'avale ma salive péniblement, mon cœur bat vite et fort, tellement je suis stressée mais il me sourit pour me rassurer

-mon ange, tu ne dois pas avoir peur, on a tout notre temps

Il se redresse et va s'asseoir sur le lit derrière moi, je me retourne vers lui et il me fais signe d'approcher

Il me débarrasse d'abord de ma tunique, sous ses doigts agiles, je tremble

Il doit le sentir car il fait ça lentement, pour ne pas me brusquer une fois que ma robe a rejoint ma tunique par terre, il s'attaque à mes sous-vêtements et je me retrouve nue devant lui, ainsi qu'il l'avait prédit

Il s'appuie en arrière sur ses mains et me contemple, moi je n'ose pas bouger

-tu es sublime

Son regard est intense, presque encore plus que son compliment mais maintenant je suis trop impatiente de le voir nu à son tour

-approche, dit-il

Je fais un pas en avant, il m'attrape par la taille et m'attire entre ses jambes
Il m'embrasse le sein droit et me caresse le dos en même temps, ses mains descendent jusqu'à mes fesses et remontent pour recommencer, il presse doucement ma nuque pour me faire baisser la tête afin de pouvoir l'embrasser

Son baiser est beaucoup plus impérieux que le premier, je sens toute sa puissance qui émane de son corps de guerrier
Et s'il voulait me briser, il y arriverait sans le moindre effort

Et pourtant, il se montre d'une incroyable douceur, je suis subjugué et je laisse échapper un petit gémissement

Au bout d'un moment, Il relâche mes lèvres, pour répandre une traînée de baisers le long de ma gorge, jusqu'à mes seins. Quand ses lèvres se referme sur l'un d'eux, je sens mes jambes se dérober sous moi. Heureusement, il m'empoigne fermement par la taille pour m'empêcher de tomber

Cette caresse provoque en moi des sensations inconnues, d'une intensité presque effrayante. Des décharges de plaisir me vrille l'échine, et j'ai vraiment l'impression que mon pouls bat maintenant entre ses cuisses.

Ash, cependant, continue son exquise torture, passant à l'autre sein pour lui faire subir le même sort, tandis que ses mains parcoure tout mon corps

Ses caresses devienne plus précises au fur et à mesure, je tressaille quand il pose sa main à plat contre mon ventre et qu'il la descend lentement jusqu'à mon pubis

J'hésite entre l'effroi à cause de ce qu'il est en train de faire  ou l'excitation de ce qu'il me fait ressentir

Je frémis quand ses doigts frôle la partie la plus intime de mon anatomie, non que ce soit déplaisant, au contraire

Dans le même temps, Ash suce et mordille toujours la pointe de mon sein, mon dieu, je vais mourir sous le plaisir

D'ailleurs il ne cesse de monter, tout tourne, ma vue se brouille, je ferme les paupières et pousse un cri de jouissance qui monte du fond de ma gorge

Je rouvre les yeux, il m'assoit sur ses genoux et m'embrasse doucement

-je...qu'est-ce qui vient de se passer ?

Il me sourit et m'embrasse rapidement sur le front

-tu as juste joui

-c'était...ouah, j'avais l'impression d'être au septième ciel

Il sourit encore mais je remarque un détail qui me dérange

-tu es toujours habillé, c'est injuste

-injuste ?

-oui, cette fois, c'est moi qui te regardes te déshabiller !

-mais c'est qu'on serait presque autoritaire !

Toutefois, il s'exécute sur le champ et me pose sur le lit avant de se relever

Pdv de Ash

Bordel, j'ai du mal à rester calme, je sais que je ne dois surtout pas la brusquer mais...bordel, c'est vachement plus dur que je l'imaginais !

Ma verge est gonflée, si gonflée que j'ai l'impression que tout mon sang c'est amassé la, c'es vachement douloureux

Je commence par ôter ma tunique puis mes hauts-de-chausses et pendant ce temps, elle elle m'observe avec curiosité de son petit air innocent, bon sang, je la veux

Mais quand je suis enfin nu, ses yeux s'arrondissent à la vue de mon membre érigé, elle lève finalement un regard incrédule vers moi

-ça te plaît ?

-oui,susurre-t-elle, tu es magnifique

Je fus étonné de sa remarque, je ne m'étais jamais interrogé sur mon physique, mais je n'aurais pas pensé une seconde à me comparer à Soledad. J'étais tout en angles, là où elle n'était que délicates rondeurs. Et je portais un peu partout des cicatrices, alors que la belle peau laiteuse de Soledad était intacte

Je la pousse doucement en arrière, la couchant sur le dos afin de pouvoir m'allonger sur elle
Une fois placé entre ses cuisses, je l'embrasse fougueusement et commence à mimer la pénétration, j'ondule des reins comme si j'étais déjà en elle

Je lui embrasse le cou et mes lèvres continuent leur chemin, se faufilant dans la vallée qui sépare les deux monts rebondis de ses seins. J'aurais voulu m'arrêter un moment-là, pour savourer leurs délicieuses pointes roses, mais j'ai une autre destination à l'esprit, une destination qui me fait battre le cœur d'excitation.

Mes lèvres s'aventurent donc plus bas, marquant une petite pause au niveau du nombril, que je lèche, arrachant un nouveau gémissement de plaisir à la jeune femme. Puis ma bouche poursuit sa descente jusqu'aux boucles blondes qui frise entre ses cuisses. Je relève alors la tête : Elle comprend immédiatement mon intention et me regarde avec des yeux écarquillés.

Je lui adresse un sourire rassurant, avant de glisser mes doigts entre les plis de sa féminité
Je passe ma langue sur le petit bouton de chair qui se trouve juste au-dessus de sa fente. À ce simple contact, ses reins se soulèvent et elle pousse une exclamation rauque qui résonna

Je lèche son clitoris, avant de descendre plus bas
Son goût m'enivre comme si j' avais bu trop de bière, et j'ai l'impression que la pièce tourne autour de moi

— Ash... souffle-t-elle, ça recommence

Ses jambes se mettent à trembler. Elle cambre les reins pour aller à la rencontre de ma bouche. Je sais qu'elle est maintenant prête à me recevoir, que c'est le meilleur moment, mais la perspective de ce qui va suivre me fait tout de même hésiter.

Car elle va inévitablement souffrir

Avec un soupir résigné, je me redresse sur mes coudes, pour qu'elle puisse bien comprendre

— Ça va être douloureux au début, je m'en excuse d'avance. Mais je te promets d'aller très doucement.

Elle tend le bras pour me caresser la joue, la confiance se lit dans ses grands yeux mauves

— Je suis sûre que ce sera merveilleux, murmure-t-elle.

Je préfère ne pas répondre que j' en doute fortement. Mais je suis tout de même  heureux qu'elle n'ait pas peur
je me replace entre ses cuisses et la pénètre un tout petit peu, pour tester sa résistance.

Elle écarquille les yeux et agrippé mes épaules.

Je m'enfonce alors davantage. Mon instinct me pousse à la pénétrer totalement, d'un seul coup de reins, mais je m'oblige à me maîtriser, je ne suis  pas une brute !

Elle fronce légèrement les sourcils. Le doute commence à se peindre dans son regard, alors que je continue à m'enfoncer en elle.

Puis elle grimace. Alors je pousse plus violemment, afin de percer la barrière qui m'empêche de me joindre à elle
Elle crie de douleur et j'ai l'impression de recevoir un coup de poignard en plein cœur

Je m'immobilise alors complètement, pour lui donner le temps de s'habituer à mon intrusion. J'en profite pour lui embrasser le front, les yeux, le nez... tout ce que mes lèvres peuvent atteindre.

-Chut, murmurai-je, ça va passer mon ange

Je laisse retomber mon front contre celui de Soledad  et me concentre sur ma respiration, pour ne pas céder à la pulsion animale qui me commande de la posséder sans autre forme de procès.

Au bout d'un moment, elle s'agite sous moi, comme si elle cherchait à se libérer d'une pression entre ses cuisses.

-Crois-tu que je puisse bouger, maintenant ?

-oui, un peu peut-être, finit-elle par décider

Aussitôt, je me retire de quelques centimètres, avant de m'enfoncer de nouveau. C'est la plus exquise torture qui se pût rêver : se retrouver à pénétrer Soledad, sans pouvoir presque bouger.

-As-tu mal ?

Elle secoue la tête

-Non

Je voie bien, à son regard, qu'elle ment, mais elle fait tant d'efforts pour me cacher la vérité que je ne veux pas réfuter sa dénégation.

-Bouge avec moi, mon ange et enroule tes jambes autour de mes reins.

Elle suis mon conseil et noue ses jambes autour de mes reins. Elle me caresse aussi les épaules et le dos, et je  ferme les yeux. Je ne connais rien de plus délicieux que ses caresses.

Je tente prudemment un autre coup de reins. Et un autre. Au bout de quelques minutes seulement, je me sens prêt à jouir, alors que je viens à peine de commencer.

Mais je suis déterminé à ce qu'elle retire autant de plaisir que moi de cette étreinte aussi, je m'oblige, une fois de plus, à me maîtriser, pour conserver un rythme mesuré

Mais quand elle me caresse fiévreusement le visage et que je vois, dans ses yeux, une prière muette, je me sens tout à coup perdu

Je plonge au plus profond d'elle. Mes muscles se bande. Tout mon corps se raidit.

-Soledad, murmurais-je  alors que je répands  ma  semence en elle dans une série de spasmes.

Nous restons  ensuite un long moment enlacés, à reprendre notre respiration. Elle avait joui elle aussi, mais, honnêtement, Je n'aurait pas pu dire que cela avait été mon but : je m'était laissé emporter par mon propre désir.

Je finis par rouler sur le côté, sans la lâcher
Ma verge, encore dure, la pénètre toujours, et je suis heureux de pouvoir rester lié à elle le plus longtemps possible.

Elle se love dans mes bras, et je lui caresse le dos. Je découvre un apaisement que je n'avais encore jamais connue. Mon corps et mon esprit sont totalement détendus. En paix et en harmonie. J'ai enfin trouvé une femme avec qui partager autre chose qu'une simple étreinte bestiale.

Cela ne fait pas tellement longtemps que je l'avais rencontré, mais je n'imaginais déjà plus la vie sans elle



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