Coucou!! profitez bien du dernier chapitre de l'Ecole des Sages avant que l'on enchaîne avec l'opus suivant. Sinon, j'ai ajouté cette musique parce que c'est une pure pepitaaa

On attribue d'immenses chambres à nos amies, à l'étage des Sages Légendaires, Près d'Urbosa et de Revali. Moi et Zelda habitons une haute tour de l'École ( nda :celle de laquelle Urbosa a sauté avec le parachâle (voir pdv Urbosa)) et j'adore mon espace personnel. Je possède d'immenses râteliers remplis à ras-bord d'épées, de lances, de boomerangs, de poignards, de katanas, de sabres, de rapières et de machins. Mon lit est garni de plumes de Piaf, ce qui le rend d'autant plus confortable. Une pensée, cependant, pour le malheureux qu'on a dû plumer, et que je remplacerais bien par Revali...

Les appartements de Zelda, eux, diffèrent quelque peu des miens. Ils sont garnis de bouquins (des murs ENTIERS couverts de bouquins), elle possède plusieurs coiffeuses. Un bataillon de peluches (censées être Kawaii) aux yeux pailletés garde son lit à baldaquin. Elle a accroché (au mur, par-dessus ses livres) plusieurs râteliers contenant des épées et des arcs hors de prix. Un petit bureau, orné de fossiles et de loupes, complète l'ensemble: son coin "archéologie". Sa penderie est aussi grande que sa salle de bain. Comment peut-on posséder tant de fringues à la fois? J'observe une robe de haute couture, en soie et en cachemire, ornée de joyaux: le poids d'un goron obèse en rubis. (nda: la robe de twilight princess).

- Héé! Qu'est-ce que tu fais là? hurle  quelqu'un dans mon dos. C'est pas chez toi!

Ce quelqu'un me fait une clef de bras afin de m'immobiliser et se met à califourchon sur moi. Par déduction, je tente de trouver mon agresseur.  Au début, je crois que c'est Médolie, mais elle n'est pas assez agile. Ruto et Mipha ont la peau humide, Saria et Dumoria sont trop petits (et je n'ai pas entendu de "snifou!" car oui, le korogu pleurniche même en pleine prise de catch) Urbosa m'aurait déjà tué. Et si je n'ai pas éternué, c'est que je n'ai pas affaire à ce sale Piaf de Revali, car je suis allergique à lui, littéralement. Alors que je parviens à la conclusion qu'il s'agit d'un Effroi, j'entends de nouveau:

- Espèce de crétin.

- Ah, c'est Zelda!

- Comment as-tu deviné que c'était moi? demande-t-elle, un peu perplexe.

- Facile. Une espèce de brute qui pèse aussi lourd qu'un goron, ça ne pouvait qu'être toi!

Elle m'assène un violent coup de poing dans le dos. Aîe!

- ça, c'est pour m'avoir insultée. Et ça, ajoute-t-elle en me giflant à m'en dévisser la tête, c'est pour avoir été sur le point de te sacrifier, il y a quelques jours à peine. Si tu te mets à mourir, je te tue.

- Well excuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuse me, princess!

Elle me fait taire d'un regard assassin.

- Je suis sérieuse. Tu n'as pas intérêt à recommencer! Qu'est-ce que je vais devenir, si tu...

Elle ne répond pas. J'aimerais lui dire que je préfèrerais mourir que de la mettre en danger, mais je ne peux pas. Il y a Ruto. Ruto est ma petite amie. Je l'aime. Point.

Je promets vaguement à Zelda que je ferais plus attention, même si elle ne semble pas satisfaite de mes excuses, et je pars fouiller la chambre de Médolie.

D'immenses bibliothèques (qu'est-ce que ces filles ont avec les livres?!) Des pupitres et des partitions à la lyre, et un grand balcon pourvu d'un immense hamac. J'aperçois Médolie de dos, en train de contempler amoureusement une feuille. Dès que je la vois, elle s'empresse de la cacher.

- Hé, le moineau, lancé-je. Qu'est-ce que c'est que ce feuillet?

Mon amie s' empourpre.

- Euh, ça? c'est rien, balbutie-t-elle. C'est un feuillet pour la réinscription d'office à l'Ecole l'année prochaine.

- Pourquoi t'en as besoin, si t'es réinscrite d'office?

Oh, oh! j'ai l'impression qu'elle perd ses moyens! touchée.

- Bon, se justifie-t-elle. C'est la facture du pot de Mido, apparemment il coûtait cher. 250 rubis!

- Mouais...

Pourquoi je ne la crois pas?

                                                                      * * *

- Bon, écoutez, tout le monde.

Zelda prend la parole. Nous nous trouvons dans la vaste salle commune des Sages Légendaires, un espace spacieux où crépite un feu. Nous nous empiffrons de bonbons au miel Enduro, dans un saladier que nous nous passons tour à tour.

- Plusieurs questions se posent. Rauru a été assez laconique sur l'enlèvement d' Astor. Comment un magicien d'une telle puissance a-t-il pu se faire enlever, et surtout se voir privé de sa magie, par seulement quelques Bokoblins? Comment les monstres de la Bataille de la plaine d'Hyrule ont-il pu savoir que nous autres apprentis-Sages étions présents à cet endroit-là?

- Dumoria a également soulevé un point intéressant, renchérit Saria. Il a dit que les barils de poudre que détenaient les monstres étaient de conception humaine... Alors, comment est-ce possible que ces créatures s'en emparent? Et c'est alors qu'on a eu une idée. Et si nous faisions fausse route depuis le début? Et si l'ennemi sur le point de revenir n'était pas Ganon, mais bel et bien... Ganondorf?

Ce nom jette un froid dans l'assemblée. Ganondorf... ce nom me semble étrangement familier...

Urbosa poursuit, les dents serrées:

- Ganondorf... Ce prince Gerudo d'antan a violé tous nos principes afin de manipuler mon peuple, et de s'emparer du royaume, avant de renaître sous une forme plus puissante, bestiale mais dénuée de toute intelligence, Ganon... C'est celui-là qui ressurgit au fil des âges. Comment le Prince des Sables aurait-il pu...

- Ouh-ouh, les gens? nous interrompt Dumoria.

Revali fronce les sourcils.

- Qu'est-ce que tu fais là, le bestiau? Cette partie du château est réservée, alors du vent!

Dumoria se met à pleurnicher (ça, pour une surprise...) :

- Snifou! Moi, je voulais juste vous dire que Père Castor, il vous cherche!

- Castor nous cherche? s'enquiert Médolie.

- Astor, corrige Ravioli, narquois. Eh bien bravo, les deux Sages, même pas capables de se souvenir du nom du Prophète du royaume! Et toi, petit machin, du balai; on n'a pas que ça à faire, que de bavarder avec ce bonhomme.

- Calme-toi un peu, protesté-je. Tu es dur avec le pauvre petit Dumoria! De plus, nous n'allons pas ignorer Astor s'il veut nous voir. Où est-ce qu'il est?

- Dans la cour intérieure.

                                                                                      ***

En effet, il nous attend bel et bien là bas. Je prends un instant pour contempler la beauté des lieux. Une source se déverse, pure et claire.  Des colonnes de marbre, des arcades couvertes de fleurs, un ciel accueillant. Une pelouse verte Et lui, de dos. Le prophète se retourne, lentement. Un sourire se peint sur son visage cireux.

- Ah, vous voici. Félicitations, pour vos exploits. Six des Sept-Sages, le héros... Et évidemment, l'unique messie de la déesse. C'est un immense honneur.

Il s'incline, genou à terre, le poing sur le coeur. Cette posture me rappelle vaguement quelque chose...

- Enfin, vous devriez savoir que je ne vous ai pas faits venir pour de simples félicitations. N'en avez-vous pas  déjà reçu plus que de raison? Et puis... Il reste des inconvénients, à ces titres honorifiques. Des contraintes, même... Si ce n'est des malédictions.

Il secoue la tête, presque navré.

- J'ai un mauvais pressentiment, murmure Mipha. 

- Enfin, quand les vicissitudes du destin vous ont désignés comme les élus, pouvaient-ils prévoir que les flambeaux qu'ils prirent tant de siècles, de millénaires à allumer s'éteindraient aussitôt?

Mipha me presse la manche.

- Un très mauvais pressentiment, ajoute-t-elle, tout bas.

Puis enfin, ça me revient... La position... Ce langage... la longue robe violette...

- Si seulement, murmure Astor, songeur, les issues de la bataille de la plaine d' Hyrule avaient pu vous être fatales... Quinze morts... Véritablement? Quelle déception. Autrefois, une armée de Lynels suffisaient pour raser une ville entière. Rauru a fait de l'excellent travail, en vous entraînant de la sorte. Si bien, que je dois m'occuper des basses besognes seul.

Dans ma tête, tout tourbillonne, je ne comprends plus rien. J'articule:

- Vous êtes au service de Ganondorf, pas vrai?  En recevant la prophétie, grâce à votre pouvoir de divination, vous vous en êtes servi contre le royaume. La suite fut enfantine, n'est-ce pas? Vous avez manipulé Rauru, comme le Roi d'Hyrule, pour anéantir les potentiels Sages.

Il secoue la tête, et me dévisage, moqueur.

- Tu te trompes sur toute la ligne. La prophétie, c'est moi-même qui l'ai créée, prétendant voir surgir des entrailles de la terre le signe tant attendu de la résurrection du Seigneur du Néant, tandis que je m'efforçai de mon côté de le ranimer.  C'est moi, et moi seul  qui ai attiré les armées de monstres dans la plaine d'Hyrule, tout en maintenant le champ de force de l'intérieur. C'est moi qui les ai armés. Quant à cet homme que tu nommes Ganondorf... C'est moi-même.

Je suis trop sonné pour répondre quoi que ce soit. Des dizaines de répliques défilent devant mes yeux: "Ouais c'est ça! Et moi, je suis Nayru!" "J'en étais sûr! je l'avais toujours su!" ou encore "Mais non... Vous ne ressemblez même pas aux Gerudo!" Mais il complète lui-même:

- Ou du moins, une partie de lui. D'autres parts de son âme n'aspirent, comme moi, qu'à le retrouver. Elles ont désigné d'elles-mêmes les plus fidèles de leurs serviteurs comme réceptacle... Mais les sept personnes devant moi qui vont mourir n'ont pas besoin de connaître les détails. Je n'ai besoin que de la princesse... Ou plutôt de la Triforce de la Sagesse, ce triangle d'or qui a su la reconnaître et s'est éveillé trop tôt. Gardez l'image de ce jardin en votre mémoire, misérables agneaux: vous n'en verrez plus jamais dans votre pitoyable vie. Assez de cette mascarade. J'ai attendu un an, je n'attendrai pas davantage!

Aussitôt, il invoque des miasmes violets. Une magie provenant de la dimension de Termina, pur concentré de rancoeur... Comment un Hylien peut-il la maîtriser?

- FLAMMES DES DAMNES! hurle-t-il, et ses incantations se précipitent vers nous. Nous devons nous en sortir. Je réfléchis à toute vitesse.

- Dumoria, murmuré-je au milieu de la mêlée. Les korogus peuvent se transformer en petites étincelles. File prévenir Rauru, et mets-toi à l'abri.

Il acquiesce rapidement, et se met en route. Voilà une bonne chose de faite. Maintenant, plus qu'à survivre.

Astor invoque d'autres miasmes, et entreprend de nous anéantir. Les autres ripostent.

- COURROUX ÉPINEUX!

- DÉFERLANTE!

- TOUNDRA GLACIALE!

- CHÂTIMENT DE NABOORU!

- SÉISME DU DRAGON!

- VENGEANCE DES ESPRITS!

Moi et Zelda tentons de fuir. Nous ne sommes pas armés, et les attaques d'Astor  semblent fatales.

- Par là!

Alors que nous trouvions une issue, le prophète apparaît devant moi. Il invoque une cage de cristal autour de Zelda.

- Que t'apprêtais-tu à faire, insignifiant petit être? Je vais trancher le fil de ta misérable vie. Au cours de tes diverses incarnations, tu n'as cessé de contrecarrer mes plans. La lignée des Héros s'arrête aujourd'hui!

C'est alors que surgissent de la terre... Les ombres de mes amis! Dark-Mipha fonce vers moi, la lance à la main... Avant d'être noyée par Ruto.

- J'ai toujours rêvé de faire ça, avoue-t-elle en haussant les épaules.

Dark-Urbosa est aux prises avec l'originale, Dark-Ruto essaie de transformer le jardin en piscine, et Médolie casse un pot sur la tête de Dark-Saria. Merde! Dark-Revali arrive vers moi! Ma parole, il est aussi chiant que le vrai! Je m'écarte d'un salto arrière, tandis que le vrai Ravioli lui met une dérouillée. Il fait également un croche-pied à Dark-Médolie, qui tombe au sol. Mes amis semblent bien faibles, et nous sommes en mauvaise posture... Peu m'importe, à présent. Mon seul but est de tuer Astor. C'est lui qui a tué Riju et quatorze autres... C'est lui qui a emprisonné Zelda. Je m'écrie, le poing levé:

- Va crever, pourriture!

Il intercepte mon geste, et me fait tomber au sol. Aie...

- Pitoyable. Permets-moi de t'ôter le fardeau de ta vie dérisoire...

Il invoque une épée de rancoeur, et elle se dirige lentement, mais inexorablement vers mon coeur... Quand soudain, un rayon de lumière traverse le prophète, et le fait intensément faiblir.

- Tu n'en feras rien, Astor.

Je me retourne, et aperçois... Le Grand Kogha!

nda: non c'était une blague, c'était le grand Rauru.

Notre directeur s'avance, avec une expression indéchiffrable.

- Tu nous as trahis, Astor, et tu t'es attaqué aux élèves de mon école. Pour cette raison, je me dois de t'occire. Attention, ça risque de faire mal; un être dans ton genre ne doit pas connaître la lumière...

Rauru irradie véritablement. Note à moi-même, ne jamais sous-estimer sa puissance! Il invoque un rayon de lumière pour contrer les miasmes...

Et Astor disparaît.

Avec Zelda.

 Mort?

 Non. Là où il s'est téléporté, un sceau apparaît. Une Triforce inversée.

                                                                                      ***

- Il faut la libérer!

Je fais les cents pas dans le bureau du directeur. J'ai déjà brisé deux pots sous le coup de la colère, et je suis sous le point d'en attaquer un troisième.

- Doucement, Link, m'intime Rauru. Ne précipitons pas les choses.

- Ne pas précipiter les choses? m' étranglé-je.  Mais Zelda est la prisonnière de ce fou furieux! Peut-être même morte, en ce moment!

à ces mots, Mipha essuie une larme. Elle est très affectée , comme moi, par ce qui vient de se passer. Elle était la meilleure amie de Zelda.

" était"...

- Non,  je ne veux pas y croire! Nous devons y aller!

- Link, enfin, mon amour... tente de me raisonner Ruto.

Elle met sa main sur mon épaule, mais je la repousse. Qu'est-ce qui m'arrive? je ne suis pas dans mon état normal...

- Tu ne sais pas où aller, articule Rauru, sévère. As-tu seulement la moindre idée d'où est retenue ton amie?

Je secoue la tête.

- Eh bien moi, si, rétorque notre vénérable directeur. Elle est retenue à Lorule.

Je me lève de mon siège.

- Eh bien, je pars à Lorule. C'est décidé.

- Tu te rassieds. Sais-tu seulement où est Lorule?

Devant mon air ignorant, il soupire et m'explique:

- Lorule, ou le royaume Déchu, est en tout point semblable au nôtre. Cependant, il appartient à une autre dimension, l'Envers. Lors de la création du monde, Hylia et une divinité rivale fondèrent chacun une dimension à son effigie. Hylia créa l'Endroit, regroupant les royaumes d'Hyrule, d'Holodrum et de Labrynna. L'autre donna naissance à l'Envers, un monde terrifiant, qui englobe le royaume de Lorule, la dangereuse contrée de Termina et le Royaume du Crépuscule. S'aventurer en ces endroits dépourvus de lumière est une chose dangereuse, très dangereuse. Néanmoins, je reconnais que toi, Link, et les Sept-Sages, êtes les plus à même de délivrer Zelda. Mais, avant cela, tu dois m'écouter. Zelda, les Sept-Sages et toi êtes promis à une incroyable destinée. Même si vos premiers corps matériels ont péri depuis des siècles, vos âmes, elles, sont éternelles et immuables.

- Nos... âmes?

Il acquiesce, souriant.

- Vous êtes tous issus d'époques aujourd'hui présentées comme d'illustres légendes. Mais, comme l'a précisé Navi, les légendes ne sont que la réalité en laquelle nous n'avons plus la force de croire. Les déesses avaient vu en vos âmes et vos esprits des êtres exceptionnels, et vous fûtes ramenés sur terre, c'est une certitude. J'ai attendu si longtemps que les élus se présentent à moi, pour briser le cycle des réincarnations de Ganondorf...

Il baisse la voix.

- Car oui, Ganondorf est protégé par une divinité, qui l'empêche de mourir tout à fait. Ainsi, chaque fois qu'il périra, nous reviendrons inlassablement, lui et nous.

Il sortit un parchemin de son bureau. Le papyrus semble si long! Il est écrit en caractères anciens, que je ne sais pas lire.

- Une prophétie en hyrulien ancien, précise Rauru. Je l'ai tant bien que mal cachée à Astor... Même s'il me paraissait être quelqu'un de confiance, j'ai choisi de la garder secrète. Je suppose que vous ne connaissez pas cette écriture?

A la surprise générale, Médolie s'avance et attrape la prophétie.

- Je peux?

Le directeur hoche la tête, et elle commence:

Bientôt viendra le jour où le cycle éternel

Par sages, héros et dieux  saura se briser.

Le Seigneur des Miasmes sera occis par celle

Qui suivra le chemin par la déesse tracé.

Capturée par le Prophète du Chaos

A ses dépens découvrira les Limbes de l'Envers.

Trouvera dans l'ombre de Cocorico

Au puits qui étouffa de vaines prières.

La nourrice la conduisant au Temple du Temps

Où sa divine condition elle apprendra.

Le Garçon au coeur pur, à l'âme encor enfant

A l'appel de la légende ne résistera.

Sur l'onirique plage il sera reçu

En ces Sombres cauchemars, il errera, perdu.

Sage de la Terre, et Sage du Vent

Affronteront le poids du vain Souffle Sauvage

Et déterreront d'un dragon les ossements

Recevant en leur âme un douloureux message.

Sages au sang si proches, toutes deux filles des rivières

Viendront main dans la main un secret recevoir

L'éléphant qui barrit il leur faudra faire taire

Pour gagner à jamais leur commune mémoire.

La fille des forêts retrouvera son père

Du mal qui le ronge elle le sauvera des serres.

Enfin la reine des Sables saura affronter

Celles qui tiennent sous emprise l'héroïne huitième

Le séculaire la septième pourra contempler

Celui que les sorcières jumelles adulent et aiment.

Et enfin les fragments de l'âme dissidente

Une fois réunis, retournés vers le ciel

Il vous faudra détruire le dieu à l'âme ardente

D'une peine ancestrale corrompu par le fiel.

Médolie s'interrompt, le souffle coupé. Je ne comprends rien. Qu'est-ce que tout cela signifie? Je me rend compte que j'ai posé ma question à voix haute.

- Cela ne signifiera rien tant que tu ne comprendras rien, souffle Rauru. Tout ce que je te demande, c'est: es-tu prêt à traverser les Limbes de l'Envers pour ton amie?

Je songe à ce que j'ai vécu, ces dernières semaines. La bataille. Le combat contre Astor, tout à l'heure. Puis je réponds:

- Plus que jamais.

Heeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeey!

J'ai du mal à croire que ce tome soit déjà terminééééééééééé! T_T

On se retrouve tout de suite pour les remerciements et les bonus!