Chapitre 10
Un mois avait passé et plusieurs choses avaient changé dans la vie de Jonathan. Salomé et Constance passaient désormais la majorité de leur temps en compagnie des quatre garçons. Léo avait réussi à conquérir le cœur de son âme sœur et ils sortaient ensemble, formant un couple magnifique qui, personne n'en doutait, durerait dans le temps.
Pour leur part, si Jonathan et Salomé s'étaient beaucoup rapprochés, ils n'étaient pas encore ensemble. Ils préféraient prendre leur temps et apprendre à se mieux connaître avant de se lancer dans une relation sérieuse.
Par ailleurs, Jonathan était devenu un garçon ouvert, souriant et drôle. Il s'était mis au sport et ses notes s'amélioraient rapidement. Ses parents étaient fiers de lui et lui montrait ouvertement. Après une discussion posée avec eux, Jonathan avait tout de même accepté de rencontrer un psychologue, et il devait avouer que parler lorsqu'il en ressentait le besoin lui faisait un bien fou, même s'il savait ses amis et sa famille toujours prêt à l'aider et à l'écouter.
Ses lunettes avaient été refaites, et il n'avait absolument plus honte de les porter. Au contraire, il trouvait toujours le moyen d'en rire. Et quand quelqu'un lui faisait une remarque désagréable sur le sujet, il se remémorait la phrase de Salomé : "moi, je trouve ça classe", et oubliait aussitôt les reproches.
De toute façon, il se servait à présent de sa différence pour épater sa meilleure amie et la faire rire. Jonathan savait qu'un jour, il prendrait son courage à deux mains et lui avouerait ses sentiments. Chaque jour, ce qu'il ressentait pour elle grandissait, s'amplifiait, se consolidait. Il attendait juste d'être prêt, pour ne rien gâcher. En attendant, ils passaient la majeure partie de leur temps libre ensemble, souvent allongés sur le toit de Jonathan, et ce dernier en profitait pour apprendre à Salomé le nom de chacune des constellations.
C'étaient ces moments-là que Jonathan appréciait le plus. Ces moments-là où il pouvait être pleinement lui-même, sans avoir peur d'être jugé.
Il était hyper-sensoriel. Et pour rien au monde il n'aurait voulu être autrement.
FIN
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