éloge à l'alexandrin passionel

sur la digue du port, recourant à ses pleurs
j'observai à nouveau l'amant transi de peur
et contai ses malheurs, reliefs au bord des eaux
qui d'un bien triste sort me libéraient les mots

sous la tutelle du cœur de la rose amoureuse
je fis jaillir la fleur de nos amours heureuses
douze rythmes alors suffisent à mon récit
doux ce rythme qui dore la passion et le cri

le jardin et les vagues, et leur habileté
ne pourraient égaler la métaphore filée
que les flammes créent dans les sonnets des autres

la nature et la mer, et leur calme et leur grès
et la lune et l'éther formant un ciel voilé
ne résistent à l'ardent des poètes apôtres

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