10. Explications.
HEESEUNG.
C'est une journée grise comme d'habitude.
Ma tête repose entre mes bras, je fixe l'extérieur et le brouillard qui ne s'est toujours pas dissipé. Je prête peu attention au professeur. Quelque minutes plus tôt, Jay m'a donné un coup de coude dans l'espoir de m'inciter à prendre des notes. Ce que j'ai ignoré avec soin.
Qu'est-ce qui ne va pas avec lui ?
Je n'ai plus vu Sunoo depuis. Si je compte bien, ça doit faire une semaine. Jake affirme que lui non plus ne l'a pas vu. J'ai le sentiment qu'il ment. C'est bizarre, pourquoi il se cache ? Il ne dors plus dans son dortoir. Ça m'empêche de me concentrer. Ne pas savoir s'il va bien me rend inconfortable.
Jay pousse un énième soupire à côté. J'espère qu'il abandonnera ce combat. Je ne suis pas d'humeur à suivre un quelconque cours. Il n'y a plus l'odeur de Sunoo nul part dans cette université. Même son dortoir ne porte plus rien. C'est comme s'il n'y avait jamais vécu.
Les lieux que nous fréquentons portent toujours des restes de nos traces. Et seuls les odorats les plus fins peuvent les détecter. Là, c'est comme si Kim Sunoo n'avait jamais existé. Je ne sens sa présence nul part. Si seulement j'avais son contact.
— C'est tout pour aujourd'hui. J'attend vos comptes rendus sur le devoir du pouvoir d'achat.
Aussitôt que le cours prend fin, chacun se hâte pour sortir. J'attend un long moment. La salle se vide. Je prend ensuite mon sac. Jay me lance un regard en biais que j'ignore. Je comptais franchir l'entrée mais me cogne contre le mur.
— J'hallucine... j'entends mon ami souffler dans mon dos.
— Je vais bien.
— Tu agis comme si tu avais perdu tes repères Heeseung. Pourtant, tu n'as pas mauvaise vue.
Je me racle la gorge, tirant légèrement sur mon col roulé. J'ajuste ma trench noire avant de reprendre le bon chemin.
— Il n'y a pas de quoi s'affoler.
— Je dois te rappeler que tu as failli te brosser les dents avec la brosse pour récurer les toilettes ?
Je m'arrête, me figeant sur place de honte.
Le salaud.
— Tu as versé ton café sur tes œufs, à côté de ta tasse vide.
— J'étais pas assez réveillé, dis-je en grognant pour me détendre.
— Je te connais Lee Heeseung. Tu es un lève tôt.
J'entends ses pas s'approcher de moi. Jay se place en plein dans mon champ de vision. En effet, il me connait un peu trop bien. Et ça devient effrayant par moments.
— Qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi t'as l'air aussi...
Ne le dit pas.
— Désorienté ?
— Pour rien.
Je tente de le contourner mais il place une main sur mon épaule.
— C'est à cause de Sunoo ?
Je m'arrête, prenant une légère inspiration. Rien qu'au ton grave de Jay, je sais qu'il n'a pas pour but de me déstabiliser. Il paraît aussi sérieux que moi. C'est à ce moment que je me demande s'il a remarqué la même chose.
— Tu veux dire quoi par là ? Demandé-je, restant prudent.
— Je sais ce que tu te dis.
Les doigts de mon ami se replient sur mon épaule. Je peux apercevoir sa chevalière ornant son index. Un bijou de famille qui se transmet de génération en génération. Son visage pivote jusqu'à croiser mon regard. Ses cheveux sont plaqués en arrière. Ainsi, ses yeux perçants sont dégagés.
— Moi aussi je ne sens plus de trace de lui.
Mon cœur rate un battement. Je ne suis pas sûr de comprendre la signification de ce qui se passe.
— Tu penses qu'il y a une raison ?
— J'en sais rien, je souffle.
— Tu as vraiment l'air ailleurs Heeseung.
Je sais. C'est une angoisse constante qui me fait perdre mes repères. Je ne sais pas où il vit, mais je pourrais toujours chercher l'information. Le téléphone de Jay fredonne une douce mélodie à la réception d'un message.
— C'est Sunghoon.
— Allons-y, lui dis-je.
Il hoche la tête. Nous prenons sa voiture.
***
Sunghoon arrive dans sa tenue en cuir et pose son casque.
Il est rare de le voir avec un tel accoutrement. C'est habituellement lorsqu'il utilise sa moto. Depuis quelques temps, nous fréquentons cet appartement situé sur l'avenue Whitney que j'ai payé. Je ne supporte plus ma maison, et Jay ainsi que Sunghoon m'ont naturellement suivi.
De plus, nous sommes à l'abri des oreilles indiscrètes. Je vise Hanse et le reste de la meute en qui je n'ai pas confiance. Quand il s'agit de Sunoo, les membres de ma famille sont écartés. Seuls mes deux amis les plus proches peuvent encore entendre mes pensées cachées.
— Pourquoi tu voulais qu'on se voit ? Lance Jay.
Sunghoon est bien plus fermé que de coutume. Je n'aime pas l'impression qu'il me donne. Celle d'avoir découvert quelque chose d'inquiétant. Ses gestes sont lents, nous tiennent en haleine, Jay et moi. Il s'installe après avoir retiré la veste en cuir. Le silence précède sa confession. Sunghoon ne tournera pas autour du pot, il est bien trop direct pour ça.
Mais je suis facilement irritable.
— Parle.
Et j'ai la sensation qu'il nous tient dans une attente insoutenable. Suite à ma demande, Sunghoon hausse le sourcil et hoche la tête. Je ne remarque pas Jay qui me fixe avec scepticisme. Peut-être qu'alors je lui aurait demandé en retour la raison pour laquelle il me dévisageait d'une telle manière.
— Il y a quelques jours, au lendemain de notre soirée chez pépé, je l'ai surpris en pleine conversation avec un homme.
Il marque une pause.
— Je n'avais jamais vu ce visage dans les parages. Pourtant, il m'a semblé familier. Ils se sont échangé un paquet contre quelques billets de dollars. Je n'ai pas voulu interférer dans ses affaires par respect pour sa vie privée mais à cette distance, leur conversation n'a pas pu m'échapper.
Je peux le croire aveuglément. Sunghoon n'est pas du genre à écouter aux portes. Pour lui, le respect de l'intimité est primordial car il tient lui-même à la sienne.
— Il semblerait que leur transaction soit illégale. Ça m'a fait tiquer.
— Pardon ? S'exclame Jay.
Ma réaction ne s'éloigne pas de la sienne. Ce ne sont peut-être pas mes affaires mais je ne peux pas m'empêcher de m'immiscer. Surtout quand c'est grave.
— Tu es sûr de toi ?
Sunghoon hoche la tête.
— Ça m'a intrigué. Je suis partie avant qu'ils finissent pour ne pas éveiller les soupçons.
— Mais tu penses qu'ils s'échangeaient quoi ?! Des trucs graves comme... de la drogue ?
Je hausse les sourcils, fixant Jay. Ce dernier se met aussitôt sur ses défenses.
— Quoi ? Ce n'est qu'une idée !
— On pourrait interpréter leur discussion de cette façon. Mais il ne vaut mieux ne pas tirer de conclusions hâtives.
— Maintenant que j'y pense, on ne sait rien sur ce Kim Sunoo. Hoon', tu aurais pu te renseigner grâce à ton petit ami caché. Tu sais ? Jake.
Pour une fois, Sunghoon ignore le sous-entendu qui pourtant, aurait dû le faire souffler d'exaspération. Il est plongé dans sa réflexion, tenant son menton entre ses doigts.
— Cet individu n'est qu'un singe. Il m'a quand même donné mauvaise impression.
Mon ami a un sens de l'observation qui dépasse la nôtre. Je sais qu'il se trompe rarement sur ses premières impressions, et qu'il a ce don de se sentir mal à l'aise en présence de personnes malveillants.
— C'est comme s'il... cachait quelque chose.
— Comme quoi ?
— Je ne sais pas, conclut-il.
Je reste pensif, ayant peu envie de m'exprimer. J'ai un mauvais pressentiment. Comme si quelque chose n'allait pas. Mon loup le sens et ne cesse d'être agité. Il tourne en rond, me pousse à mettre le doigt sur cette chose qui cloche. Il est tourmenté tout comme moi, et tant que je ne saurais pas ce qui se passe, j'aurais tout le temps cette sensation d'insatisfaction.
— Et toi ? Où étais-tu ?
Sunghoon croise mon regard. Il attend quelques secondes avant de me fournir une réponse.
— Parti faire une commission pour mon père.
Nous ne nous lâchons pas du regard. C'est comme si je voulais m'assurer qu'il me dise la vérité. Ce qui est étrange parce que je leur fait confiance, à Jay et à lui. Ce n'est pas que je doute tant de sa loyauté.
Je suis en train de tester ses limites.
Est-ce que c'est à cause de cette fichue lune ? Je coupe cours à notre contact visuel, fixant les lignes dans ma paume. À me dire que bientôt, tout va changer.
***
Durant les jours à venir, j'ai préféré ne pas trop bouger pour ma sécurité, et celle des autres.
Il m'arrive de plus en plus de me cogner aux autres et de ressentir ce manque qui me creuse à l'intérieur. C'est comme si j'avais une présence lumineuse à mes côtés et qu'elle s'en était momentanément allé. Je ne supporte plus son absence. J'ai aussi préféré suivre les cours en ligne. J'ai ainsi donc passé des jours seuls, à me contenter des maigres rayons de soleil qui traversent ma salle de lecture par le balcon.
Elle est à présent devenue ma salle d'apprentissage. Mon ordinateur allumé me montre la rediffusion du cours de cet après-midi. Je note les notions importantes du professeur. Les affaires et la lecture ont toujours été mes passions. Un peu plus les chiffres. Ce milieu regorge de requins avides d'argent et de pouvoir. C'est un univers un peu sombre.
Mais je me demande si je vais travailler dans l'entreprise familiale. Déjà, tout ce patrimoine reviendra à l'aîné de la famille, Lysandre. Il est qualifié pour le poste d'après le reste de la meute. Il est fort, solide, un bon pilier, jeune époux aimant, c'est ce que j'entends d'habitude. Ma sœur aurait pu l'être mais elle préfère la peinture et la tranquilité. Elle s'est donc retirée de ce poste.
Y compris le titre du prochain Alpha.
Encore une fois, Lysandre sera le prochain. Pour ma part, je n'ai même pas fini ma croissance, et je ne fais pas le poids contre lui. Et c'est peut-être aussi parce que je montre un désintérêt cruel à cette place, qui me met hors course.
Est-ce que je raconte tout ça pour distraire mon esprit et ne pas penser à lui ?
Je soupire et referme l'ordinateur. Je retrousse la manche de mon pull et fixe ma montre. Il est vingt-et-une heures passé. À cette heure, les températures au dehors doivent chuter. Pourtant, une envie irrésistible me pousse à faire une balade nocturne. Je ne vois pas ce que je pourrais faire à déambuler dans les ruelles nocturnes.
Pour crier partout aux gens et leur demander s'ils n'auraient pas croisé un certain renard ?
Tout en remettant ma veste, je continue d'y penser. C'est confirmé que Jake ne sait rien d'où Sunoo se trouve. Il a tout bonnement disparu de la circulation. Je n'arrive plus à le sentir et ça brouille mes repères. J'ai voulu signaler une disparition mais les autorités n'ont pas pu m'aider. Les parents affirment qu'ils sont en contact avec leur fils.
Et puis, Sunoo reste un adulte.
Pourquoi je n'arrive pas à me faire à cette réponse ? Il y a quelque chose qui cloche. Je fini de mettre mes bottes. Je saisi mes clés et mon téléphone. Une fois en bas, je suis frappé par le vent glacial. Les décorations d'halloween sont déjà là.
Foutus souvenirs.
Cette fête éveille des choses qu'il vaut mieux enfouir. Et de toutes les façons, au premier décembre, tout sera remplacé par les guirlandes de Noël. En voilà une meilleure fête. Elle réunit la famille et les loups en général sont très familials. On aime avoir toute la meute autour d'une table. Cette célébration ne fait pas partie de nos croyances, mais ça reste une occasion pour nous rapprocher.
Je regarde le ciel en pensant à la vie qui m'attend dans les prochaines années. La vie idéale. Je reste pensif un moment jusqu'au croisement d'une ruelle. Elle est étroite, sombre et abrite des sacs poubelles. Au bout, il y a un mur. Rien d'alarmant à première vu.
Or mes sens s'éveillent et m'indiquent la présence de quelque chose.
Je perçois une faible odeur, comme une trace qui tend à disparaitre. Elle est si infime. Il y a pointe de tristesse que je décèle aussi. Mes jambes bougent malgré moi. Plus je m'approche, et mieux je perçois une masse au sol. Elle s'élève et se rabaisse. De faibles couinements me parviennent, mes oreilles prêtent attention à chaque bruit.
Je me met à filtrer les klaxons qui proviennent de la circulation, pour me concentrer sur ce qui se passe dans cette zone dissimulée dans la pénombre.
Et maintenant, j'entends un cœur. Un rythme lent, beaucoup trop lent pour un humain en bonne santé. Une faible respiration s'en suit. C'est troublant. Les sourcils creusés, je m'approche de la masse qui rétrécit au fur et à mesure que je supprime la distance entre nous.
C'est soit un animal qui meurt, soit un humain qui meurt.
Dans les deux cas, ça me peine. Il n'est pas rare de trouver des personnes qui n'ont plus de toit dans les rues. C'est encore plus triste à Noël. Ma mère a créé un refuge où nous ramenons beaucoup de personnes. Après quoi, ils trouvent petit à petit une activité et redémarrent dans la vie active. Si c'est l'un d'entre eux, il faudrait que j'appelle le centre.
— Excusez-moi–...
À peine je parle que la masse se réveille et sursaute. Mon cœur bondit mais je ne bouge pas.
C'est un humain.
Aux cheveux en pétard. Et si dans le noir j'ai du mal à cerner ses traits, se sont deux fentes au milieu de deux billes jaunes qui me signalent son identité. Mes yeux s'ouvrent de stupeur.
— ... Sunoo.
***
Je ferme les volets et augmente le chauffage.
Il est allongé sur mon sofa, sale et la peau si froide. Ça doit faire une heure qu'il dort. Je ne comprends pas. Que faisait-il dans ce coin ? Pourquoi a-t-il disparu d'un coup ? Dès que j'ai prononcé son prénom, il a tout de suite cligné des yeux avant de me sauter dessus.
Je suis tombé sur mes fesses, et je suis resté sans bouger, jusqu'à ce qu'il frotte son visage contre mes vêtements ; comme pour s'assurer qu'il s'agisse bien de moi. Je me suis empressé de le tenir avant de remarquer la température de son corps. Ça m'a affolé. J'ai voulu lui demander ce qui s'était passé mais lorsqu'il a redressé la tête, j'ai compris à qui j'avais affaire.
Ce n'est pas vraiment Sunoo. Enfin, c'est sa forme profonde qui s'est éveillé. La première fois que cela s'était produite, je ne m'en étais pas rendu compte assez vite. C'est en réfléchissant que j'ai finis par comprendre.
Cette logique tenait la route. C'est pour ça que ses yeux s'illuminent autant. Je ne peux pas m'empêcher de les trouver magnifique, même en ces temps critiques où je me retiens.
Il y a un nombre restreint de causes pour lesquelles cette forme remonte à la surface. Et ce n'est pas pour les meilleures raisons.
Dans le cas le moins extrême, ça arrive durant la période de chaleur des femelles. Ou alors quand on s'accouple.
Et dans les cas extrêmes, c'est lorsqu'on perds connaissance. Lorsqu'on est sur le point de mourir.
Cette réalisation m'a glacé le sang et continue de me faire frissonner d'effroi. La seule idée de le perdre me fait souffrir. Cette une émotion trop vive, trop fugace. Je ne veux pas y penser. Je me penche à côté de lui, ma main se pose sur sa joue, vérifiant sa température qui se met à augmenter.
Me rassurant ainsi.
Mais ma colère n'a pas disparue. Je n'arrive pas à extirper de ma tête, la seule phrase qu'il a prononcé avant de fermer les yeux.
Il me fait du mal.
Un rire sans joie m'échappe.
Qui ? Comment ?
Peu importe qui le fait souffrir, je le détruirai. Je ne pense qu'à une seule personne. L'homme avec qui il a échangé dans cette bibliothèque.
Les portes de mon appartement s'ouvrent sans que cela ne m'alerte. Seuls Sunghoon et Jay y ont accès avec leurs clés. Les deux entrent de façon précipités.
— Bonsoir Heeseung. J'ai son nom complet. Il s'appelle Kai. Huening Kai, m'adresse Sunghoon en premier.
J'attend qu'il poursuive.
— Il vit dans une famille tout ce qu'il y a de plus normal, avec des parents et deux sœurs. En apparence, il a l'air d'un étudiant comme les autres. Mais j'ai découvert qu'il était impliqué dans le trafic de stupéfiants dangereux et illégaux.
— Son adresse.
— Quoi ? Tu vas le retrouver et le buter ? Lance Jay sur un ton de plaisanterie.
— Exactement.
J'enfile ma veste sous l'expression faciale de Jay qui s'effondre.
— Du calme. Je sais que tu es à cran mais, il vaut mieux régler cette affaire sans commettre d'erreur.
— Je n'ai pas besoin d'autres preuves. On lui fait du mal et je n'ai que cette piste.
— Cette phrase peut vouloir dire beaucoup de choses Heeseung, fait remarquer Sunghoon. Mais quoi que tu décides, on te suivra.
— Je suis d'accord avec Sunghoon, souffle Jay.
Je n'en attendais pas moins d'eux. J'ai l'impression qu'ils me suivront partout, même les yeux fermés. Mais avant qu'on y aille, Sunoo se réveille en sursaut.
On s'arrête.
— Non papa, pas les crêpes fluorescents !
...quoi ?
Je suppose qu'il devait faire un rêve... particulier. Jay choisit ce moment pour intervenir.
— Tiens, pourquoi ne pas lui demander d'abord ce qui s'est passé ? Et après, on pourra agir. Pas vrai Hoon' ? Dis lui, mon homme.
— Je suppose.
— Parfait ! On vous laisse tous les deux. On a, euh, un gâteau au four. On va y aller nous.
— Des quoi ?
— Putain ta gueule Hoon' et suis-moi.
À vrai dire, je les ignore. Même quand ils claquent la porte en sortant. Je suis resté planté à fixer Sunoo de dos qui se gratte la nuque. Il semble peu à peu reprendre ses esprits. Ce n'est qu'en entendant la porter se refermer qu'il se tourne vers moi.
La surprise est palpable sur son visage. Je reste de marbre, avec cette question qui demeure dans mon esprit.
Nous sommes seuls maintenant. Et j'ai besoin d'explications.
______________________
Il l'a dit : nous sommes seuls maintenant. Le prochain chapitre annonce la couleur ✨
J'espère que celui-ci vous a plu.
Des théories jusque là ? Je suis curieuse de les lire.
Si non, on va se dire à dimanche prochain. Prenez soin de vous 🤍 et merci pour les 1,5 K !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top