Chapitre 3 : Cauchemar ou réalité ?
Le lendemain, c'est l'anniversaire de Daisy. Elle est tellement fière de fêter en famille et surtout entre amis.
Le spectacle devient une obsession pour la jeune fille. Elle enfile sa robe de chambre puis entre dans la salle de bain. Daisy ouvre la commode puis prend la boîte à pharmacie. Elle rince abondamment la plaie puis met du produit antiseptique. L'adolescente retient son souffle face à la brûlure. C'est une fille très curieuse et surtout courageuse.
Pendant deux petites heures, Mika et Maddison proposent à la jeune adolescente de préparer les ballons ainsi que d'aménager la maison. Elle accepte et adore aider sa famille. Michael prend une échelle et colle sur les murs du salon et de la salle à manger. Maddison arrange les fauteuils tandis que Daisy entre dans la cuisine afin de préparer les apéritifs et les friandises sur les coupelles.
Elle ouvre la commode et verse de la semoule dans l'assiette. Par la suite, des biscuits et un cheesecake. La jeune fille dîne dans sa chambre en travaillant l'histoire géographie.
Une heure s'écoule, Daisy entre dans son lit puis s'endort paisiblement. Soudain, un bruit énorme provenant de nul part s'abat. Paniquée et en sursaut, Daisy se frotte les yeux puis prend son téléphone posé sur la table de nuit. En allumant, elle voit l'heure indiquée : cinq heures du matin.
En essayant de garder son froid, elle ouvre la porte puis voit la chambre de Maddison allumée. La jeune femme sort et questionne sa sœur Daisy
— Tu as entendu ?
— Oui et toi ?
— Enorme !
— Retourne te coucher, je vais aller voir.
— D'accord mais d'où provient ce bruit ? Peut être la tempête.
— Je vais sortir voir. Ne t'inquiète pas
— Parfait à demain ma chérie
— A demain
Elle retourne dans sa chambre et Daisy prend son chemin vers la sienne afin d'enfiler sa robe de chambre bleue. C'est sa couleur préférée. En sortant, elle observe la pièce de Michael puis descend. Tout le monde dort à présent. La jeune fille prend la clé posée sur la commode puis s'approche de cette porte d'entrée doucement et met la clé dans la serrure. La porte s'ouvre doucement. Mademoiselle Jones ferme puis sort et se retourne. Elle inspecte d'abord le toit de la maison. C'est difficile d'analyser si il y a des dégâts car le brouillard est épais et envahit tout le quartier.
En allumant la lampe torche et avec la lampadaire illuminée, le toit semble être neuf. Il n'y a pas de dégâts importants. Ni de morceaux de branches d'arbres. A l'extérieur, il fait froid et le vent souffle. Elle pense sûrement à la tempête. Tout est normal. Daisy grelotte un petit peu. Ses joues deviennent roses.
Elle prend le chemin et sedirige vers la forêt. En traversant le pont en bois, elle inspectetoute la maison grâce à la lampe de son téléphone de l'extérieur. Tout est parfaite. Pas de morceaux de tuiles au sol, pas de branches d'arbres au niveau de la terrasse et du jardin. Le toboggan et la balançoire restent intacts.
Daisy est soulagée. Mais d'où provient ce bruit très mystérieux ? Elle regagne le chemin pour aller à son domicile. C'est au coin de la rue que l'adolescente remarque pour la première fois un détail insolite et troublant :une silhouette émerge alors du brouillard.
Daisy ne comprend pas trèsbien ce qu'elle vient de voir. Elle tourne alors la tête unedeuxième fois Il y a bien une personne, immobile, debout devantmademoiselle Jones. Elle cligne alors des yeux et regarde fixement lasilhouette.
Mademoiselle Jones lanced'une voix incertaine :
— Y a quelqu'un ? Mais qui êtes vous ? Est ce que vous êtes la personne mystérieuse et blonde ?
La personne ne s'exprimepas et reste figée semblable à une statue. Mademoiselle Joness'exprime de manière inquiétante :
— Montrez vous. Vous êtes Amber ? Prière mais d'où venez vous ?
Daisy se frotte les yeux. Tandis qu'elle tourne le coin de la rue et s'engage sur la route, la lycéenne continue d'observer. Elle disparaît et est très étonnée et stupéfaite, qu'elle n'est pas le courage d'observer à nouveau. Mademoiselle Jones se demande si elle n'est pas plongée dans unrêve.
Elle retourne chez elle puis ouvre la porte tout doucement afin de ne pas réveiller sa famille puis referme dans un silence le plus total. Elle monte puis rentre dans sa chambre. En observant son portable, l'heure indique six heures et demi.
Mademoiselle Jones seprépare pour aller au lycée. Elle se lave puis met son jean et sonpull polaire blanc. Elle descend à la cuisine réchauffer un bon bolde chocolat chaud et coupe deux belles tranches de pain de mie avecde la pâte à tartiner. Son père sort de sa chambre et est surprisde voir sa fille se lever aussi tôt.
— Bonjour ma chérie, tu t'es réveillé tôt !
— Oui, un bruit m'a réveillée.
— Ah bon ? Je n'ai rien entendu.
— Maddie aussi pense comme moi.
Jack, avec une pochette à sa main est assez pressé. Il fait un café puis prend une tartinesur sa main. En embrassant avec passion sa fille, il sort puis montedans sa voiture, un kat-kat rouge, recule le long de l'allée quimène sur la route puis part.
Il est sept heures dumatin. Daisy prépare ses affaires et prend son sac à dos. Elle sort puis prend son chemin habituel, humant l'air humide, qu'elle est l'occasion de contempler le ciel bleu.
Arrivée devant le lycée, elle salue les Anderson ainsi que Julia. Le proviseur appelle Ethan et Daisy. Ils s'assoient devant son bureau. Surpris, il s'exprime :
— Bonjour, expliquez moi ce qui s'est passé
— Voilà, j'étais entrain de ranger les ballons dans une petite salle. Elle s'approchait de moi puis elle m'a poussée. Je suis restée presque deux heures enfermée puis Ethan est venu et m'a fait sortir
— Parfait. Merci beaucoup les élèves. Je vais convoquer Paula.
Monsieur Wilson sort de la salle puis cherche la jeune fille. Elle est arrêtée devant la porte d'entrée. Paula et le proviseur entrent. Ethan, avec une telle haine, s'énerve :
— Tu es cruelle avec Daisy !
Le regard de mademoiselle Dubons se focalise sur mademoiselle Jones. Le proviseur s'exprime avec froideur :
— Paula, maintenant il faut avouer. Avez vous enfermé Daisy dans la salle ?
Paula baisse sa tête.
— Oui...
—Bien vous êtes collée deux heures aujourd'hui. Ca vous apprendra.
Tout le monde sort de la salle. Daisy se sent soulagée. Ils rejoignent Amber et Julia. En arrivant ans la salle d'histoire géographie, Paula pousse mademoiselle Jones.
— Sale peste !
Julia et Ethan sont devant la salle de chimie. Le groupe de lycéens observe la scène. Ils étaient étonnés et d'autres ne s'expriment pas. Amber se contente d'un air doux à mademoiselle Dubons :
— Ca suffit Paula !
D'un air tellement sévère et inquiétant, la jeune fille crie
— Mais c'est plus fort que moi ! Elle est plus belle que moi.
— Non !
Un bruit tellement aigu et strident s'abat sur toute la salle. Madame Williams entre puis se questionne face à ce son tellement désagréable. Plusieurs lycéens se bouchent les oreilles et d'autres sortent. Daisy ne comprend pas d'où cela provient. Est ce une alarme ?
Amber tourne la tête vers Paula et touche l'épaule de l'adolescente. Mademoiselle Jones visualise la scène. A sa surprise, plus de bruit strident.
Le cours commence après dix minutes de retard. Les autres lycéens regagnent la salle et d'autres se grattent les oreilles en secouant vigoureusement leurs têtes.
La professeure allume le projecteur afin d'étudier le chapitre portant sur la seconde guerre mondiale.
Paula, à sa manière habituelle, se maquille. Avec Loana, elle est en face de Daisy et Amber. Devant le miroir, elle se met le teint sur ses yeux et redessine le contour. En mettant du gloss, elle observe avec attention Daisy.
Soudain, ses yeux sont noirs. Même les conjonctives. La peau devient tellement pâle. Choquée, mademoiselle Jones, se frotte longuement ses yeux du bout des doigts. En secouant sa tête, elle observe à nouveau Paula. En se levant, tout est normal.
Madame Williams questionne Daisy concernant la fiche d'interrogation. Elle accepte. Paula lance un regard perçant à mademoiselle Jones :
— Qu'est ce que tu veux ?Arrête de me regarder.
Daisy ignore. La colère de mademoiselle Dubons s'intensifie :
— Ignore sale imbécile !
Le son se reproduit. La pièce est plongée dans l'obscurité la plus totale. Même le projecteur ne fonctionne plus. Madame Williams se pose des questions. Elle ne comprend pas.
Beaucoup de lycéens allument la lampe torche et d'autres s'assoient sur la table. Une lycéenne sort vers le couloir. Aucun bruit strident est dans le couloir. Seulement dans leur salle. Daisy entend d'autres élèves qui ronronnent :
— Purée, j'en ai marre de ce bruit là. Pourquoi ici ?
— Certainement le projecteur qui a grillé et fait un bruit pas possible.
Daisy reste à sa place. Assise sur la chaise, elle inspecte la salle. Amber se lève puis se met face à Paula. En fermant les yeux, elle inspire puis ouvre et observe Paula. Mademoiselle Jones remarque que la peau de mademoiselle Anderson est illuminée.
— Tu arrêtes ! s'exclame Amber
Paula hoche sa tête et crie de douleur
— Aie ma tête.
— Voilà ça t'apprendra
— Mais elle est plus belle que moi je ne l'aime pas.
— Non moi aussi je suis magnifique et je ne fais pas comme toi.
— Rappelle toi on n'est pas comme eux.
Daisy entend la conversation. Choquée, elle ne s'exprime pas et reste focalisée sur la fiche distribuée tout en allumant la lampe torche. Amber regagne sa place. Une demi heure s'écoule, tout fonctionne. La pièce est à nouveau allumée même le projecteur.
— L'interrogation sera reportée la semaine prochaine.
Les lycéens crient de joie. Pour mademoiselle Jones, cela ne pose pas de problème. La sonnerie retentit. Il reste deux heures de chimie. Amber et Daisy sortent de la salle et attendent monsieur Walker. Par curiosité, elle demande à Amber :
— Dit moi Amber ta peau a brillé non ?
— Comment ?
— J'ai entendu. Paula a dit que vous n'êtes pas normaux. Que veut elle dire par là ?
Mademoiselle Dubons vient et s'approche face à Daisy. La pauvre adolescente essaye de garder son sang froid face à cette fille.
— Daisy, je m'excuse. Je suis une fille jalouse. C'est ma nature et plus fort que moi. Si je m'énerve encore. Il faut pas m'en vouloir. Je suis navrée. Ca partira dans quelques mois voire un an.
En baissant sa tête, la jeune adolescente pose sa main sur la sienne. Elle remarque que sa peau est gelée. Elle est étonnée.
— Oh, ne t'inquiète pas. C'est oublié.
Surprise, elle ne comprend pas la froideur exceptionnelle de cette fille. Paula tourne la tête vers Daisy comme si elle veut dire quelque chose. Mais laquelle ?
En s'installant, la jeune adolescente est prise d'un tournis. C'est difficile de se concentrer sur les exercices données par le professeur. Monsieur Walker, très strict, comprend la souffrance de la jeune fille.
— Daisy !
Elle ouvre les yeux rapidement, et paniquée :
— Oui monsieur Walker ?
— Allez à l'infirmerie. Vous êtes un peu pâle.
— D'accord.
— Amber, vous voulez bien l'accompagner ?
— Avec plaisir monsieur.
En sortant, Daisy remarque le rire moqueur de Paula. Elles descendent, traversent le couloir puis attendent l'infirmière. Mademoiselle Jones serre ses mains au niveau de sa tête. Mademoiselle Anderson observe avec attention puis s'approche. Daisy remarque qu'un parfum est dégagé semblable au spectacle lugubre. Elle est très choquée, mais elle n'a pas la force de parler.
Dix minutes s'écoulent, madame Roux appelle les deux jeunes filles. Elles rentrent et l'infirmière ouvre la commode et l'administre un calment afin d'apaiser les douleurs. En attendant, Amber accompagne l'adolescente à une pièce afin qu'elle dorme. La pièce est plongée dans l'obscurité. Il se passe quelques secondes avant que Daisy s'en rende compte que la lumière rose se propage vers sa tête. L'adolescente ne bouge pas et se frotte les yeux. Trop tard, elle est plongée dans un sommeil le plus profond.
La lycéenne finit par se réveiller. Elle est dans sa chambre. Choquée, elle ne comprend pas. Comment est elle venue ici ? Elle était à l'infirmerie. En allumant la lampe, l'heure indique dix sept heures. Alors que les cours se sont déroulés ce matin.
Toutes les affaires sont rangées sur le bureau et même son sac à dos n'est pas ouvert à côté. En secouant sa tête, elle se lève assez facilement, la douleur a disparu. Elle ouvre la porte de sa chambre puis appelle sa sœur. Personne.
En inspectant tous les lieux de la maison, il n'y a pas sa famille. Daisy appelle par téléphone d'abord sa sœur. Elle décroche.
— Allô ?
— Oui où es tu ?
— Je suis partie avec maman au shoping pour ton anniversaire ce soir
— Dit qui m'a ramenée ici dans la chambre ? Pourtant j'étais au lycée. J'étais où deux heures plus tôt ?
— Je ne sais pas et tu dormais.
— Oh d'accord. Je vais vous aider. Je suis désolée de ne pas être avec vous.
— Ce n'est pas grave.
Une demi heure s'écoule, Maddie et Lana arrivent. Mika est chez son ami. Il arrivera dans deux heures. Jack travaille encore. Il sera présent à l'anniversaire.
La nuit commence à tomber. Les lampadaires s'illuminent à l'extérieur et éclairent les rues. Il n'y a pas de brouillard. Une pluie fine s'abat sur la ville. Il fait frais. La température ne dépasse pas les quinze degrés. Daisy se prépare à la fête. Elle se lave. Puis sèche ses cheveux et met du maquillage tout en mettant le crayon autour de ses yeux et au final un gloss parfumé à la fraise.
En sortant de la salle de bain, Maddison prend le relais. Elle est étonnée de sa beauté :
— Magnifique ma puce !
— Merci toi aussi avec ta belle robe violette.
— Merci beaucoup
Il est dix neuf heures. Dans dix minutes, les invités arrivent. La nuit est tombée.
En profitant, Daisy sort de la maison et rejoint le domicile des Anderson. Elle toque à la porte. Amber ouvre :
— Bonsoir Daisy tu vas bien ?
— Oui très bien. Désolée de te déranger, c'est mon anniversaire aujourd'hui. Ca vous dit d'aller chez moi pour prendre un bon café.
— Ce serait avec plaisir mais ce n'est pas possible malheureusement.
— Oh pas de soucis.
Soudain, mademoiselle Jones entend un bruit suspect chez les Anderson. On dirait une chute. Avec émoi, Daisy questionne Amber :
— Tout va bien à l'intérieur ?
— Oui ne t'en fait pas.
La voix d'Ethan interpelle la jeune adolescente. Elle est comme crispée :
— Amber, vite viens !!!!
— Je suis désolée Daisy
— Ne t'inquiète pas. Aurevoir
— A demain sourit Amber
En fermant la porte, Daisy entend un cri de grognement. Le rideau bouge et remarque Ethan au niveau de la fenêtre. Elle voit le jeune garçon, figé, en appuyant ses deux mains face à la vitre.
En se retournant, elle regagne son domicile et observe à nouveau les Anderson. Les volets sont fermés et les rideaux tirés.
Une sonnerie retentit. Ce sont les parents ainsi que Julia et son frère. Elle est fière de revoir son amie. Son frère Joshua est le meilleur ami de Maddison, roux aux yeux marron. Le nom de famille commun est Brown. Son père noir de peau, costaud et musclé Noah et Jack se connaissent depuis l'enfance. Ils sont inséparables. La mère Lexi est blanche de peau, mince et rousse aux yeux verts. On dirait une poupée, habillée d'une jolie robe jaune tandis que sa fille est en jaune.
D'autres personnesviennent. Ce sont les amis de Daisy, ceux qui étaient en vacancesavec elle. Ils sont fiers de se retrouver. Madame Jones pose lesbougies bleues sur le gâteau qui est un fondant au chocolat. Ils sepréparent.
Tout le monde est au complet dans le salon puis prononce <<Joyeux anniversaire>>.La jeune fille, émue, souffle les bougies bleues du gâteau au chocolat fondant préparé par Lana.
Tout le monde applaudit. Il y a des tas de cadeaux posés au sol devant la cheminée. Mademoiselle Jones ouvre d'abord celui de Michael. Il s'agit d'une porte clé en forme de cup-cake et brillant.
— J'adore, je vais l'attacher sur ma trousse.
— Je t'en prie. Je n'ai que ça, je n'ai pas beaucoup d'argent.
— Oh oh ce n'est pas grave, rigole Daisy
Celui de Maddison est un coffret à maquillage bleu bordé de perles blanches en forme de cœur.
— Merci ma puce pour ce magnifique cadeau !
— De rien sourit elle
La lycéenne déballe un cadeau en forme rectangulaire. Il s'agit d'un ordinateur portable blanc. C'est le cadeau qu'elle voulait depuis deux ans. Elle embrasse tout le monde passionnément.
— Merci beaucoup maman !
— De rien ma chérie
La fête dure trois heures. Tout le monde danse, chante et boit des verres de champagne ainsi que des apéritifs. Julia sort avec Eileen, rousse aux yeux marron à l'extérieur. Elles boivent paisiblement sur la terrasse de la maison tout en contemplant la forêt.
Julian brun aux yeux bleus tandis que Maryline est blonde aux yeux marron dansent avec Daisy.
Pendant que mademoiselle Jones mange un bon gâteau, elle entend un cri provenant de l'extérieur. La jeune adolescente sort. Par effroi, elle remarque que Julia est blessée. Elle saigne du genou. Eileen ne prononce pas de mot et sa peau devient pâle, tremblante.
— Julia s'est blessée !
— Comment c'est possible ? Panique Daisy
— Je ne sais pas. Quelqu'un s'est approché de moi puis je suis tombée.
— Tu n'as rien vu Eileen ?
— Non c'était rapide.
Eileen entre à l'intérieur. Julia, inactive, s'exprime :
— J'ai vu quelque chose d'étrange dans la forêt !
— Ah oui ?
— Bien sûr. Il y avait une lumière rose.
Daisy ouvre les yeux, surprise lorsque Julia prononce la phrase.
— Tu es sûre de toi ?
— Oui.
Les deux filles traversent le pont et observent la forêt. Personne.
Soudain mademoiselle Jones remarque une étincelle au niveau d'une branche.
— Là Julia !
— Où ?
Elle disparaît. Epuisées, elles regagnent le domicile et ne comprennent pas d'où provient la mystérieuse lumière. Mais qu'est ce que c'est ? Pourquoi elle est toujours ?
D'une douceur incroyable, Daisy propose à la jeune métisse d'aller à la salle de bain afin qu'elle se soigne. Mademoiselle Jones ouvre la commode afin de prendre de l'antiseptique. Julia reste dans la pièce afin qu'elle se soigne tandis que la jeune adolescente, debout, attend la jeune fille.
En sortant de la salle, Daisy remarque qu'il n'y a pas de sang qui coule ni d'égratignure. Surprise, elle demande par curiosité :
— Tu es guérie.
Cachant le genou avec sa robe verte, elle veut changer de discussion :
— Changeons de sujet. Je suis guérie. Ne t'inquiète pas.
— D'accord.
Julia fait tomber par accident le produit. Elle se relève. Daisy remarque que devant le miroir, il n'y a pas son amie. Choquée, elle frotte les yeux pendant vingt secondes en secouant vigoureusement la tête.
Elle ne prononce pas de mots et ne s'exprime point. Julia essaye en vain de parler avec elle. Figée, mademoiselle Jones tourne la tête vers son amie, tremblante:
— Dit moi, c'est normal ?
— De quoi Daisy ?
— Tu n'es pas devant le miroir !
— Comment ?
—Je n'invente jamais. Je ne suis pas folle. J'ai bien vu
— Tu te fais des films ma chérie.
La pauvre adolescente a l'air tellement agacée de ne pas comprendre. Afin d'apaiser son esprit, Daisy met son gilet blanc puis marche un bon moment dehors. Elle se repose sur son transat. Julia rejoint les autres personnes et fête entre amis.
Soudain, un autre cri encore plus effroyable se fait entendre. Une lumière vole d'une vitesse incroyable. Daisy se lève puis traverse le pont en bois. Elle marche doucement et observe en détail la forêt.
Un bruit suspect attire la curiosité de mademoiselle Jones. Mais lequel ? Est ce le même son que la nuit précédente ? On dirait que quelqu'un rôde dans les parages. Assourdissant de leur pas. Qui est elle ? La silhouette d'hier ? Amber ? Ou peut être un animal qui cherche de la nourriture?
En allumant la lampe torche, il y a une biche devant elle qui mange de l'herbe. Elle se sent soulagée et regagne son chemin. Mais le rairement l'interpelle. Elle se retourne et voit l'animal allongé au sol.
Elle s'approche de la petite bête et voit une flaque de sang au niveau de son cou. Paniquée, elle court puis se retourne et la biche a disparu.
En se retournant, elle aperçoit mademoiselle Anderson :
— Amber ?
— Oui ?
— Mais qu'est ce que tu fais dans la forêt à cette heure ci ?
— Je suis là pour me balader comme toi ma chérie.
— Dit moi, il y a bien eu une bête ?
— Non pourquoi
— Bon aurevoir Amber
Elle rejoint le domicile. Tout le monde s'apprête à partir. Elle embrasse tout le monde. Daisy fait la vaisselle tandis que Maddie décolle les ballons et Michael range les fauteuils. Lana et Jack nettoient le salon.
La jeune fille tapote l'épaule aux autres.
— Je vais aller me coucher, je suis navrée.
— Pas de soucis disent Mika et Maddie.
— Bonne nuit ma chérie s'exclament Lana et Jack
Elle se lave puis démaquille et fait son lit. Elle enfile sa couverture puis s'endort paisiblement. Il est vingt deux heures, la jeune fille ne trouve pas le sommeil. Elle ferme qu'un seul œil, dans un demi sommeil, elle demande si elle n'a pas rêvé.
Daisy entend alors les coups sur le toit. Elle allume la veilleuse accompagnée d'une musique relaxante. Elle préfère de ne pas observer la fenêtre par crainte de revoir ce fameux spectacle effroyable.
Maintenant, elle pense qu'elle est plongée dans un rêve et qu'elle finit par se réveiller. Elle pince sa peau jusqu'à que la douleur se fait ressentir. Mais elle est réelle.
Elle se lève puis toque chez Maddison :
— Maddie ?
— Oui ma puce ?
— Est ce que je rêve ?
— Non pourquoi ?
— Je ne sais pas depuis quelques jours, je vois des choses étranges.
— Ah bon ?
— Oui le bruit et maintenant un animal décédé dans la forêt
— Comment ???
— Bien sûr, je ne suis pas dingue si c'est vrai.
— Ce n'est pas la fatigue par hasard. Tu es un peu pâle et cernée.
— Certainement oui
Selon sa sœur, cela reflète de la réalité. Mais les scènes de Daisy sont elles réelles ? Est ce le fruit de son imagination ?
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