4.

Le tournoi de football se déroulait sur trois jours, jeudi, vendredi et samedi. Cependant, ils partirent mercredi parce qu'il fallait quatre heures et demi pour se rendre à l'endroit où ça se passait.

Louis était sur l'un des sièges à l'avant du bus, Zayn juste derrière lui. Ils s'asseyaient à l'avant depuis aussi longtemps que Louis pouvait s'en souvenir, ainsi Zayn n'était pas gêné par tout le bruit que faisaient les autres garçons. Louis préférait être à l'avant de toute façon, parce que dès que les autres commençaient à parler, sa peau le démangeait à cause des mots qu'ils utilisaient, la façon dont ils parlaient des gens.

Il avait ses écouteurs dans les oreilles au cas où ils se mettaient à le faire, la musique à fond. Il s'était étalé sur les deux sièges, ses genoux pliés et son dos appuyé contre la fenêtre. Il regarda par-dessus le dossier et vit Zayn endormi sur son siège, ses jambes complètement étendues et atteignant les sièges de l'autre côté de l'allée, utilisant son pull comme oreiller.

Il prit une photo et l'envoya à la mère de Zayn, à sa propre mère et à Harry, juste parce qu'il avait envie de le joindre d'une quelconque façon et communiquer avec lui.

Il ne s'était pas attendu à recevoir une réponse de Harry, cependant. Parce qu'il insistait sur la fait que Louis devait s'éclaircir les idées et ils savaient, tous les deux, que s'envoyer constamment des messages entraverait cela.

Mais Harry répondit.

Mercredi 12:38
[reçu]


J'parie que t'es trop petit pour faire pareil :P

Louis resta bouche bée puis un énorme sourire étira ses lèvres. Harry était tellement taquin, son cœur battit de façon foutrement irrégulière.

Mercredi 12:41
[envoyé]


Dit la PETITE cuillère qui fait 3 mètres de haut.

Mercredi 12:43
[reçu]


:-) ❤

***

C'était la première fois que le tournoi se passait dans une grande ville, et pas seulement dans la petite ville à une heure d'où ils habitaient qui, en fait, était plutôt une grosse petite ville avec vingt-cinq mille habitants. Non, c'était une vraie grande ville, avec des bâtiments élevés, des gens marchant et faisant du vélo et un véritable trafic.

Louis n'avait jamais été dans une vraie grande ville.

Ce qui pouvait sembler ridicule. Surtout parce qu'il avait probablement été dans une telle ville quand il était petit. Mais ensuite, sa famille s'était remplie à ras bord avec ses petites sœurs (et son petit frère) et ils ne pouvaient plus mettre tout le monde dans une voiture et décider de rouler pendant de nombreuses heures, non.

Alors, c'était sa première grande ville (dont il pouvait se souvenir) et il était en quelque sorte émerveillé.

Il était actuellement en train de se balader tout seul. Leur premier match était le lendemain et il se sentait trop agité pour rester assis dans sa chambre d'hôtel ou traîner avec les autres garçons. Il avait invité Zayn à venir avec lui, évidemment, mais ce dernier était en ébullition à cause du voyage en bus et le fait d'avoir été avec les autres garçons pendant toute la journée, il avait donc choisi de passer un peu de temps seul.

Cependant, Louis n'était pas vraiment seul. Non, il y avait toujours des personnes dans les rues, entrant et sortant des petits magasins et des bars ou en train de courir. Louis trouva ça un peu fou.

Fou parce que c'était la nuit mais il ne faisait pas noir dehors ; fou parce qu'il ne pouvait pas voir les étoiles mais il les sentait ; fou parce que chaque personne qu'il voyait semblait avoir leur propre originalité. Il se sentait le bienvenu.

(Il y avait des drapeaux arc-en-ciel et des affiches sur beaucoup de restaurants et magasins – sur leurs portes ou leurs vitrines. Il passa une petite confiserie avec un petit drapeau arc-en-ciel imprimé sur une feuille et en-dessous il était écrit 'tout le monde est le bienvenu.'

Louis ressentit quelque chose qu'il n'avait jamais pleinement connu avant avec lui-même. Quelque chose comme de la sécurité, de l'acceptation. Il avait l'impression de pouvoir trouvé des endroits dans le monde où il était accepté comme il était. Il n'était pas toujours seul ou piégé de la façon dont il pensait l'être.

C'était réconfortant, rassurant.

Il prit une photo de l'affiche et l'envoya à Harry.)

***

Ils gagnèrent leur premier match et perdirent les deux derniers, arrivant à la troisième place de leur district. Louis était sur un petit nuage malgré ça, ne laissant aucune des défaites le déprimer.

Surtout parce que ça avait été trois bonnes journées, géniales même. Il avait même été content de traîner avec ses co-équipiers pour explorer la ville.

(Aucun n'avait fait des remarques homophobes ou avait eu l'air dégoûté. Pas même quand deux hommes étaient passés à côté d'eux en se tenant la main. Ça avait choqué Louis, il s'était demandé ce que ses co-équipiers avaient pensé, il s'était demandé s'ils s'étaient sentis en infériorité numérique par rapport à la diversité. Il avait bien aimé cette idée.)

Harry et lui s'étaient, également, envoyés quelques messages et même si ce n'était pas grand-chose, ça avait été suffisant pour qu'il se sente incroyablement bien, vivant. Bon Dieu, il se sentit entier. Même le fait que Zayn roulait des yeux à chaque fois qu'il sautait sur son téléphone pour répondre à ses messages ne pouvait pas retirer le sourire sur ses lèvres.

***

Louis s'autorisa à ne pas aller en cours lundi pour se reposer de tout l'excitation et les matchs de football du weekend. Il fut seul chez lui avec son petit frère pendant la majeure partie de la journée, sa mère devant aller faire des courses dans la ville à côté. Il passa donc la journée en jogging à somnoler, à changer des couches et à être un bon grand frère.

Harry lui envoya aussi un message, lui demandant pourquoi il n'était pas en cours, et si Louis avait eu des papillons dans le ventre pendant toute la journée à cause de ça, qui s'en souciait.

A la fin des cours, il alla chercher Harry, un paquet de chips et deux sodas comme appât. Quelques personnes le fixèrent avec leurs sourcils froncés, mais Louis était trop distrait par à quel point Harry était beau pour s'en préoccuper.

Parce que Harry souriait radieusement, il était juste absolument magnifique et il complimenta Louis pour ses cheveux en désordre. Ce dernier trouva ça incroyable qu'il soit réel.

Il demanda à Harry s'il devait aller quelque part et il répondit non. Alors Louis les conduit jusqu'à la limite de la ville et se gara à nouveau dans le cinéma en plein air abandonné. Ils se couchèrent à l'arrière du pick-up, le bras de Louis autour de épaules de Harry et une des cuisses de celui-ci par-dessus les siennes. Louis radota au sujet de la ville et du football, Harry l'écouta, rigola et resta contre lui.

Une fois le paquet de chips fini, Louis ramena Harry chez lui. (Harry embrassa sa joue et c'était en quelque sorte un truc énorme.)

***

Mardi fut la journée consacrée à l'esprit de l'école, pour le dernier match de l'année, mais tout ce que Louis fit fut de passer à la journée à essayer de trouver le courage d'offrir son maillot à Harry.

Cependant, ça serait comme s'il le clamait. Et de ce que Louis savait, personne dans l'équipe ne donnait son maillot d'entraînement à un 'pote'.

Mais Harry portait à nouveau une putain de jupe et il avait ces petits space buns dans les cheveux, comme ceux des pom-pom girl ; il y avait des paillettes sur la raie à l'endroit où ses cheveux se séparaient en deux et Louis ? Comment pouvait-il ne pas donner son maillot à cette magnifique créature ? Surtout que toutes les autres pom-pom girl en avait un.

Louis s'appuya contre les casiers avec certains de ses co-équipiers. Cette journée d'esprit d'école signifiait qu'ils avaient les deux dernières heures de libre pour parler, manger des gâteaux, de la pizza et boire beaucoup de soda. Alors, c'était ce qu'il était en train de faire, manger un bout de gâteau et regarder Harry rire avec les filles et Niall.

Il était content de simplement regarder, ce fut jusqu'à ce qu'il entende certains de ses co-équipiers se moquer de Harry, là il devint irritable.

Il entendit 'Harry' et 'allez' sortir de la bouche de James, Liam ou Josh, avant que le groupe commence à se diriger vers Harry à l'autre bout du couloir.

« Hé, jette ça pour moi, d'accord ? » dit Louis à l'un des garçons, lui tendant son assiette.

« Hé Styles, personne ne veut – »

Louis réussit à se glisser devant le groupe, arrivant près de Harry avant eux. Ce dernier était déjà tourné pour voir où Liam et les autres étaient et quand il vit Louis, à la place, il sourit de façon inattendue.

« Tomlinson, tu te joins à nous, hein ? Tu vas donner à cette tapette ce qu'elle mérite ? »

Louis l'ignora, mordant sa lèvre. Au moment où Harry fronça ses sourcils, il retira son maillot, son sous-pull noir collant à son torse et ses bras.

« Toutes les pom-pom girl ont un maillot à part toi, alors – alors j'ai pensé que je pourrais te donner le mien ? » dit Louis, essayant de paraître à l'aise, mais en réalité, il était plus que nerveux. Parce que ça devait être la chose la plus audacieuse qu'il n'ait jamais fait, et trois connards homophobes se trouvaient juste derrière lui.

Harry fut complètement choqué, ses joues rougissant et ses yeux s'écarquillant. Les connards à ses côtés étaient également confus, leurs sourcils froncés.

Mais ensuite, Harry fit ce petit sourire timide, ses joues roses, et ce fut la chose la plus magnifique que Louis ait vu de sa vie. « Merci, Louis, » murmura-t-il, mordant sa lèvre inférieure.

Louis haussa timidement des épaules, essayant de se retenir de sourire.

« Est-ce que c'est une blague ? » demanda Liam, rigolant de confusion.

Louis tourna sa tête. « Quoi ? »

« C'est quoi ce bordel, mec ? » demanda Josh.

Louis se retourna complètement, se tenant devant Harry avec ses bras croisés. « Je lui donne mon maillot ? »

« Mec, c'est pas un peu gay ? J'veux dire, comment tu connais ce pédé ? »

Louis prit un air confus, espérant leur donner l'impression qu'ils allaient chercher beaucoup trop loin. « C'est la journée d'esprit d'école, les mecs. Ce n'est pas la fin du monde, Harry s'amuse simplement. »

« Ouais, mai– »

Louis se retourna, faisant clairement comprendre qu'il n'allait pas l'écouter. Ses mains tremblaient et son cœur battait à la chamade, mais il y avait un éclat tellement beau dans les yeux de Harry. « Il t'ira, alors ? » demanda-t-il doucement avec un sourire.

« Je – j'sais pas, j'peux pas me déshabiller ici, hein ? » taquina Harry, cependant l'anxiété était présente dans sa voix. Louis était content de ne pas être le seul.

« Viens, alors. J'dois m'assurer qu'il t'aille bien si je te laisse me sponsoriser, mon pote. »

Harry étouffa un rire, baissant sa tête pour cacher son sourire et ses joues rouges. Louis tapa son épaule avec son poing et commença à se diriger vers les toilettes, se retournant et jetant un regard noir à Liam et aux autres.

Louis ignora les personnes lui lançant des regards interrogateurs alors que lui et Harry quittaient le couloir principal pour rejoindre celui où se trouvaient les toilettes. Avant qu'il puisse entrer dans les toilettes pour hommes, Harry attrapa son poignet et le tira dans celui réservé aux professeurs.

Harry verrouilla rapidement la porte et Louis le colla contre elle. « Je suis désolé qu'ils t'aient traité comme ça, » murmura doucement Louis contre son épaule.

Harry se retourna et enroula ses bras autour de Louis, le tenant fermement. « Merci beaucoup, » chuchota-t-il, « t'as aucune idée à quel point ça compte pour moi. »

Louis se recula et embrassa Harry, puissamment, pleinement et concrètement. Il l'embrassa avec l'espoir que Harry puisse ressentir tout ce qu'il souhaitait pouvoir exprimer. Harry devint totalement docile, comme toujours, il laissa échapper de doux sons qui se répandaient dans le corps de Louis comme des vagues de chaleur.

Louis bougea lentement ses lèvres, laissant ses yeux s'ouvrir. Il jeta un coup d'œil au visage de Harry alors que leurs lèvres bougeaient ensemble, il sentit son cœur louper un battement à la beauté de Harry, ses cils évasés et sa respiration effleurant leur peau.

Louis déposa calmement des petits bisous sur les lèvres de Harry, une, deux, trois fois puis il se recula. Il sourit, caressant la lèvre inférieure de Harry avec son pouce.

« T'es magnifique dans cette jupe, » dit-il pour adoucir l'ambiance, « et tes cheveux sont beaux comme ça, regarde ces petits chignons, ils sont tellement mignons ! »

Harry gloussa quand Louis donna une chiquenaude à l'un des petits chignions. Louis sourit, se penchant à nouveau en avant et embrassant Harry sur les lèvres, si doucement.

« Allez, voyons comme il te va, ouais ? » Louis poussa le maillot dans les mains de Harry avant de se reculer et croiser ses bras sur son torse.

Faisant attention à ne pas se décoiffer, Harry passa le maillot par-dessus sa tête et le tira vers le bas. Il était serré au niveau de ses épaules mais pendait le long de sa silhouette longiligne. Il coinça les bords dans sa jupe puis leva son regard vers Louis, entrelaçant ses mains derrière son dos et souriant timidement.

« Je suis secrètement tellement heureux de te voir dedans, putain, » dit Louis en souriant. « Je dois absolument prendre une photo, je peux ? » demanda-t-il avec un sourcil haussé.

Harry rougit mais hocha quand même de la tête, souriant comme un idiot avec ses fossettes pleinement visibles. Louis mordit sa lèvre alors qu'il prenait la photo, ses mains tremblant légèrement.

« Je peux prendre le dos aussi, ou est-ce que c'est bizarre de demander ça ? » voulut savoir Louis, riant nerveusement.

Harry rigola mais se retourna, faisant un petit clin d'œil à Louis et le laissant capturer le « TOMLINSON » sur son dos.

« T'es magnifique, » dit-il, « putain. »

« Attends, » dit Harry avant que Louis range son téléphone, « on devrait en prendre une, genre, ensemble ? » Il rougit à ses paroles, comme s'il ne savait pas si c'était acceptable ou non.

« Bien sûr, bébé. Viens là, » dit Louis. Il sauta pour s'assoir à côté de l'évier, rigolant à l'air confus de Harry, « entre mes jambes, ouep, bon garçon, » le taquina Louis, dirigeant Harry entre ses jambes écartées, « Tu vois, maintenant on ne dirait pas que tu fais trois mètres de plus que moi ! » s'exclama-t-il, tendant son téléphone à Harry et enveloppant ses bras autour de son cou.

Ensuite, le téléphone de Louis fut rempli de selfies de lui et Harry. Grimaces, langues tirées, bisous sur la joue et bisous sur la bouche.

Puis, ils décidèrent de rester simplement dans les toilettes jusqu'à la dernière sonnerie. Ils jouèrent avec des applications stupides, se tinrent la main et se firent de petits baisers.

(Harry fixa un peu trop le torse de Louis, bien défini par le haut noir moulant, et Louis fixa un peu trop les belles et douces cuisses laiteuses de Harry.)

Une fois la fin de la journée annoncée, ils sortirent nonchalamment et allèrent jusqu'à leurs cassiers. Il restait seulement quelques élèves, flânant dans les couloirs et leur lançant quelques regards curieux. Cependant, aucun d'entre eux ne dit quelque chose, donc Louis se détendit.

Après que Louis eut récupéré son sac à dos, il rejoignit Harry et cogna son épaule avec un petit sourire en coin. Le garçon laissa échapper cet adorable gloussement, ses joues rougissant d'embarras et de joie à sa propre bêtise. Louis apprécia que, d'une certaine manière, il pouvait faire tourner la tête de Harry au point qu'il ne pouvait même pas se contrôler.

« Petit idiot, » dit Louis d'un ton taquin et tendre, résistant à l'envie de faire quelque comme se pencher en avant et embrasser les belles lèvres de Harry, « prêt à y aller ? »

« Aller où ? » demanda Harry avec un sourire et ses sourcils froncés.

« Quoi Harold, chéri. Tu crois que je vais te laisser rentrer chez toi à pieds dans une telle tenue ? Ce n'est absolument pas prudent ! » exagéra Louis, conduisant un Harry gloussant hors du lycée.

Louis ramena Harry chez lui, tenant sa main sur le siège du milieu et souriant comme un idiot. Quand il se gara devant chez Harry, ce dernier se mit à gigoter.

« Merci pour aujourd'hui, » murmura-t-il.

Louis sourit simplement, serrant sa main.

Harry tendit son bras pour ouvrir la portière du pick-up avant de se figer, « Oh ! Ton maillot ! »

« Tu peux le garder, c'est ma dernière année et j'en ai deux, » il haussa ses épaules, « en plus, il te va beaucoup mieux. »

Harry mordit sa lèvre, fixant Louis avec un regard intense. « Merci, je, euh – » il rougit, « juste – merci beaucoup. Pour tout. »

Louis posa une main sur son genou et le serra, faisant relever le regard de Harry, souriant avec ces grands yeux.

« Je ferais mieux d'y aller, » dit-il.

Louis sourit, « Je suppose. »

Harry mordit à nouveau sa lèvre, avant de prendre une profonde respiration et se rapprocher de Louis, enroulant ses bras autour de son cou et l'étreignant fermement. « Merci, » chuchota-t-il une fois de plus, se reculant et embrassant le coin de la bouche de Louis, doucement, « beaucoup. »

Le cœur de Louis battit plus rapidement dans sa poitrine, une profonde chaleur parcourant sa colonne vertébrale alors que Harry sortait et marchait jusqu'à sa porte, se retournant pour lui faire un signe de la main.

« Envoie-moi un message quand tu arrives chez toi ! » cria-t-il et Louis arriva finalement à se sortir de son état de transe, souriant.

« Comme toujours ! »

***

Mardi 18:15
[reçu]


Mec, t'étais où pendant les derniers heures de cours ?

Mardi 18:15
[envoyé]


Dans les toilettes avec Harry. On a pris des selfies, tu veux voir ?

Mardi 18:16
[reçu]


Ouais mec.

Louis lui envoya la photo où la tête de Harry était tournée vers la sienne, ses yeux fermés, ses joues roses et une fossette fièrement visible. Son front était appuyé contre la joue de Louis et la tête de ce dernier était légèrement inclinée en arrière, souriant tendrement au garçon. C'était la photo la plus intime qu'ils avaient pris et il avait envie de la montrer au monde entier.

Mardi 18:20
[reçu]


Vous êtes trop mignon ensemble, c'est foutrement dégueulasse.

Mardi 18:16
[reçu]


Au fait, je l'ai envoyé à ta mère lol pas de quoi.

Au même moment, il entendit sa mère l'appeler et montrer les escaliers en courant. Les joues de Louis était teinté d'une nuance de rouge embarrassante, il ferma ses yeux et attendit que sa mère passe brusquement la porte de la chambre.

« Louis William Tomlinson ! » s'exclama-t-elle, ouvrant la porte, « tu m'as menti ! »

« Quoi ? » demanda-t-il, réellement confus.
« Tu m'as dit que ce garçon était juste un ami ! » Elle tendit son téléphone, lui montrant le message de Zayn.

« Maman – »

« Chéri, » dit-elle tristement, « je t'ai dit que ce n'était pas grave que t'aimes les garçons. Je ne comprends juste pas pourquoi tu m'as menti à ce sujet. »

« On ne sort pas ensemble, maman, » dit-il en frottant maladroitement son cou.

« Qui ne sort pas avec qui ? » demanda Lottie, passant sa tête à l'intérieur de sa chambre.

« Lottie, pas maintenant, » s'exclamèrent Jay et Louis en même temps.

Lottie partit et Louis regarda sa mère qui haussait un sourcil.

« Vous ne sortez pas ensemble ? »

Louis ferma ses yeux. « Non, c'est – c'est compliqué ? »

Jay soupira, se tournant et fermant la porte. Elle avança dans la pièce et s'assit au bord du lit de Louis, directement en face lui qui était sur sa chaise de bureau.

« Explique-moi. »

Louis laissa échapper un petit rire, sachant que sa mère réagirait de cette façon.

« Il m'a dit qu'on ne devrait pas sortir ensemble tant que je n'ai pas règle certaines choses avec moi-même d'abord. »

« Quelles choses ? »

« Accepter que je sois gay et tout. »

« Louis, » murmura-t-elle, « tu sais que ce n'est pas grave, hein ? S'il te plaît, dis-moi que tu le sais. »

Louis sourit, donnant un petit coup de pied dans la jambe de sa mère. « Je sais, maman. C'était juste effrayant. Je – je suis amoureux de lui, tu vois ? » Il baissa son regard vers le sol, rougissant.

Jay fit un énorme sourire plein de tendresse. « Tu lui as déjà dit, alors ? Que tu l'acceptes ? »

Louis déglutit et cligna des yeux. Il y avait évidemment beaucoup de chose que sa mère ne savait pas, mais ça n'empêcha pas Louis de se rendre compte qu'il pourrait définitivement aimer Harry. C'était déjà le cas, bien sûr, mais il pourrait le montrer à Harry et il pourrait le faire sans ressentir aucune peur, putain, il semblerait même qu'il l'avait déjà fait ces derniers temps.

Jay tapota le genou de Louis. « Tu devrais lui dire, » dit-elle en se levant, « comme ça, je pourrai avoir encore plus de photos mignonnes comme celle-ci. »

Louis rigola, secouant sa tête.

***

Plus tard, ce soir-là, alors que Louis révisait pour un examen, il reçut un message de Harry et son cœur loupa un battement.

Mardi 21:34
[reçu]


Ton maillot a ton odeur et j'veux plus jamais l'enlever.
Aussi, j'espère que ce n'est pas trop bizarre à dire, mais t'étais tellement sexy dans ce haut noir que j'ai dû me branler dès que je suis rentré xxx

Mardi 21:34
[envoyé]


Pas si le fait de me branler en pensant à toi en jupe n'est également pas bizarre ;-)

***

Mercredi et jeudi furent des journées d'examens et Louis n'eut aucun moment avec Harry pendant ces deux jours. Cependant, ils s'envoyèrent des messages pour se souhaiter bonne chance et parlèrent au téléphone le soir.

« Tu penses t'en être sorti comment en algèbre ? » demanda Harry, et Louis ne put s'empêcher de rire.

« Honnêtement, j'aurais complètement raté si je n'avais pas écrit les formules sur ma main. »

Harry gloussa, un petit bruissement put être entendu à travers le téléphone. « Louis ! »

Celui-ci rigola. « Quoi ? Je me préoccupe de mes notes, Harold ! J'peux pas me permettre de louper les maths, hein ? »

Les petits rires de Harry continuaient d'enchanter la ligne téléphonique comme ils enchantaient le cœur de Louis. « Je suis bon en maths, » dit doucement Harry.

Louis sourit. « Evidemment que tu l'es, petit cœur. Peut-être que je devrais en profiter et t'obliger à m'aider. »

« Ouais, » dit la voix douce et essoufflée de Harry, « on pourrait faire nos devoirs ensemble après les cours. Je pourrais t'aider. »

« J'apprécierais beaucoup, » répondit-il, se tournant sur son ventre et couchant sa tête sur l'un de ses bras.

« Ouais, » murmura Harry, « moi aussi. »

« Tu sais, Harry Styles, » commença Louis, « avec la façon tu me parles là, je dirais que t'as le béguin pour moi ! »

Harry rigola. « Quoi, moi ? Jamais ! »

« Eh bien, c'est dommage, qu'est-ce que je suis supposé faire du mien ? Je suppose que je vais juste devoir l'enterrer profondément. Peut-être que je le cacherai dans mon livre de maths, pour ne plus jamais le revoir. »

Les gloussements de Harry devinrent plus incontrôlables, tellement beaux et adorables, Louis pouvait presque sentir son sourire à travers le téléphone. Tout ce que Louis put faire fut d'appuyer le sien contre son propre portable et espérer que Harry pouvait également le sentir.

« T'es vraiment cinglé, Lou. Je dirais que toi et ton petit béguin avez besoin de sommeil. »

« Oh, t'es fatigué ? Pourquoi tu ne me l'as pas simplement dit ? » dit Louis en souriant.

« Arrête, » Harry laissa traîner le mot avec un joli rire.

« D'accord, d'accord. Je vais laisser ces fossettes se reposer, chéri. »

« Je t'aime, » dit Harry à travers un sourire, ne réfléchissant clairement pas à ce qu'il disait. Ce n'était pas la première fois que Louis l'entendait le dire, bien sûr que non, mais c'était la première fois qu'il l'entendait de façon aussi décontractée, naturelle et intime.

Il était trop tard pour revenir en arrière, le cœur de Louis battait tellement qu'il sortit presque de sa poitrine.

« Je – je suis désolé, » balbutia Harry, « je ne – c'est sorti tout seul. »

Louis déglutit. « Je suppose – » commença-t-il, sa voix semblant tout d'un coup comme si elle n'avait pas encore été utilisée, « je suppose que si t'es désolé à propos de ça, je vais juste devoir enfouir le mien quelque part, alors. Peut-être que je vais le mettre dans le livre de sciences. »

Ce fut silencieux pendant un peu trop longtemps, l'atmosphère chargée entre eux. Mais, ensuite, Harry le brisa avec ce gloussement de joie ridicule et le cœur de Louis sembla tout doux à l'intérieur de sa poitrine.

« Je vais me coucher, » annonça-t-il à travers son rire, « bonne chance pour demain. »

« Fais de beaux rêves, bébé. Tu vas super bien t'en sortir, demain, » dit-il, sûr de lui. « Et Harry ? »

« Oui ? »

Je t'aime aussi. »

***

Vendredi était la dernière journée avant les vacances d'hiver, l'air froid dehors. Louis ignora l'embranchement menant au lycée et continua vers l'endroit où il savait que Harry vivait.

Il vit le garçon dans la lueur des phares de son pick-up, la tête baissées et des écouteurs dans ses oreilles alors qu'il marchait dans la pénombre, sur le côté de la route, son sac-à-dos jaune bien ajusté sur ses épaules. Le pauvre garçon portait un pull géant de ski, des jambières en laine polaire, des bottes, un bonnet, une écharpe et même des mitaines sur ses mains, pourtant son nez et ses joues étaient aussi rouges que des roses.

Louis trouva ça adorable, il augmenta le chauffage de la voiture au maximum et alluma la lumière de la cabine, pour que Harry sache avec certitude que c'était lui lorsqu'il ralentit à côté de lui.

Harry regarda à l'intérieur avec ses grands yeux de biche puis il les cligna doucement. Un sourire étendit ses lèvres et Louis le copia, son cœur palpitant, douloureux et plein de désir. Il tendit un bras et déverrouilla la portière du pick-up avec une main tremblante, la poussant pour l'ouvrir et Harry grimpa rapidement à l'intérieur.

« Oh, il fait tellement chaud ici ! » s'exclama Harry, mais il ne perdit pas de temps pour se glisser sur le siège du milieu, se collant contre Louis. C'était tout ce qu'il eut le temps de faire, heureusement, parce que Louis passa une main autour de son cou, l'autre prit en coupe sa mâchoire et ses lèvres se pressèrent fortement contre les siennes.

Harry haleta au baiser surprise, ses yeux papillonnant avant de se fermer alors qu'il souriait en coin au contact de leur bouche. Il posa sa main par-dessus celle de Louis sur sa mâchoire, lentement et tellement doucement.

Quand ils se séparèrent, Harry souriait toujours, ses yeux fermés. Les mains de Louis tremblèrent quand il regarda le visage de Harry. Il retira sa main tenant la nuque de Harry et traça doucement ses pommettes avec, soufflant.

« Je peux t'aimer, » dit-il, prenant une profonde respiration, « Je – je ne suis pas prêt à le faire – publiquement – je ne – j'sais pas si je pourrais l'être un jour mais je peux toujours être à toi. »

Harry se pencha en avant et embrassa Louis, « S'il te plaît. C'est tout ce que je veux. »

« Promis ? »

« Je te le promets, Louis, » dit sérieusement Harry. « Je te l'ai dit, je ne veux pas non plus faire mon coming-out. Pas ici, c'est déjà assez dur de faire face aux hypothèses. Je veux juste être capable de t'aimer et que tu m'aimes. »

« Je t'aime, » dit Louis tellement, tellement rapidement, déposant à nouveau ses lèvres sur celles de Harry, « c'est le cas depuis si longtemps. »

Harry sourit contre ses lèvres, retirant l'une des mains de Louis de son visage et entremêlant leurs doigts ensemble.

« Est-ce que ça veut dire qu'on peut être petit-potes maintenant ? »

Louis grogna, se reculant et rigolant si fort, si joyeusement. « Depuis combien de temps tu avais prévu de dire ça, hein ? »

« Dès que t'as dit 'les potes avant les filles'. »

Louis roula ses yeux et embrassa Harry, encore et encore. Des petits bisous qui firent fondre son corps. « T'es tellement ridicule, » murmura-t-il, « et je ne veux rien de plus qu'être ton petit-pote. »

Harry fit le beau, un sourire se répandant sur son visage, ses fossettes ressemblant aux cratères sur la lune. Louis appuya son pouce dans l'une d'elles, avant de se reculer.

« Attache-toi, chéri. On doit aller en cours. »

« J'peux rester sur le siège du milieu ? Ou tu préfères que je m'assoie de l'autre côté. »

« Reste près de moi, » dit doucement Louis, malgré sa peur d'avoir l'air suspicieux. Il savait qu'il pouvait passer à travers n'importe quelle forme d'homophobie, il savait qu'il y avait plein d'autre chose en dehors de la petite ville où il habitait.

D'ailleurs, Harry tint sa main pendant tout le trajet jusqu'au lycée, il lui parla du livre qu'il avait fini la veille et de comment il l'avait fait pleurer.

Ils arrivèrent à l'école un peu en avance et Louis lui vola un baiser. Ça fit rougir Harry, ses cils papillonnant et le plus grand des sourires apparaissant sur son visage.

Avant le début du premier cours, Harry poussa Louis du coude pour lui demander, avec ces jolies joues roses, s'il voulait passer la nuit chez lui parce que sa mère ne serait pas à la maison.

Le rythme cardiaque de Louis accéléra et il hocha de la tête pour acquiescer.

Il jurait n'avoir jamais passé une meilleure journée en cours.

***

Harry cuisinait pour Louis et en même temps ils apprenaient à se connaître, genre les couleurs, les animaux et la nourriture qu'ils préféraient. Leurs plus grands rêves, leurs pires expériences, leurs peurs ridicules.

Louis était assis sur le plan de travail, portant un jogging et un tee-shirt, et à chaque fois que Harry passait près de lui, il claquait ses fesses ou lui volait un baiser. Les joues de Harry restèrent constamment saupoudrées de rouge et Louis s'épanouit à cette simple vue.

Ils rigolèrent, se taquinèrent et mangèrent l'un en face de l'autre, se faisant du pied, volant la nourriture de l'autre et en apprenant encore plus l'un sur l'autre.

(Le moment le plus gênant de leurs vies, la maison de leur rêve, un secret que presque personne ne savait à part le fait qu'ils étaient gays.)

Ensuite, ils firent des cookies ensemble, échangeant furtivement de chastes baisers. Louis piqua un peu de pâte et Harry l'engueula de façon taquine mais il laissa Louis continuer. Cependant, Harry s'assura de taper les fesses de Louis avec une main couverte de farine (puis il prit une photo de la marque de sa main pour en faire son écran de verrouillage.)

Pendant que les cookies étaient en train de cuire, ils s'assirent autour de la table et parlèrent de leurs familles de façon plus approfondie. Harry gloussa également beaucoup dans la bouche de Louis parce que ce dernier n'arrêtait pas de le chatouiller.

(Louis ne cessa pas de penser, comment est-ce même possible d'être aussi heureux ?)

Ils se pelotonnèrent l'un contre l'autre dans la pièce de détente, sous la couverture Pendleton, et mangèrent les cookies avec un verre de lait. Tout en faisant ça, ils allèrent sur YouTube et montèrent à l'autre leurs chansons préférées de tous les temps, celles qui leur faisaient penser à l'autre et celles qui étaient juste très personnelles.

Louis ne s'était jamais ouvert aussi facilement à quelqu'un et surtout aussi rapidement. Il ne s'était jamais senti aussi à l'aise et connecté à quelqu'un, totalement en paix avec lui-même.

A un moment, lorsque l'assiette de cookies et leurs verres de lait furent vides, Harry s'assit en face de lui, les jambes croisées et parlant avec animation, ses yeux brillant, ses mains s'agitant et la tête inclinée. Louis était totalement hypnotisé.

Il y eut ensuite le moment après qu'ils eurent lavé la vaisselle. Louis était en train de raconter une histoire à Harry à propos du jour où leur lave-vaisselle avait explosé, et Harry s'assit sur l'îlot central, prenant des fraises se trouvant dans un bol et les appuyant contre ses lèvres.

« C'était assez violent, » finit Louis, écoutant le rire éclatant de Harry.

Il se colla aux jambes du garçon et fit courir le bout de ses doigts sur ses genoux.

Harry écarta inconsciemment ses jambes pour que Louis se mette entre elles. « Je n'utiliserai jamais de lave-vaisselle maintenant, » gloussa-t-il, attrapant la tige d'une fraise et l'appuyant contre les lèvres de Louis.

Ni Harry ni Louis sembla remarquer à quel point le moment était intime jusqu'à ce que les lèvres de Louis effleurassent le bout des doigts de Harry, leurs respirations se saccadant simultanément.

Louis caressa les flancs de Harry alors qu'il mâchait la fraise, la pièce se chargea en électricité et devint silencieuse, puis il le regarda droit dans les yeux au moment où il lécha ses lèvres.

Ensuite, ils s'embrassèrent, leurs bouches déjà ouvertes lorsqu'elles se touchèrent. Les mains de Harry étaient dans les cheveux de Louis et celles de ce dernier tirait ses hanches pour le rapprocher de lui.

Ils s'embrassèrent comme s'ils manquaient de temps, de façon désordonnée et fervente, ridiculement désordonnée. Leurs respirations étaient si forte, si lourde dans l'air. Bon Dieu, ils n'arrivaient pas à en avoir assez de l'autre.

Ce fut Harry qui se recula en premier, après plusieurs minutes à jouer avec la langue de l'autre et à explorer. Une lueur de malice dans les yeux et les lèvres humides, il dit, « J'ai entendu dire que tu te branlais en pensant à moi portant des jupes. »

Louis resserra ses mains sur les hanches de Harry. « Difficile de ne pas le faire. »

« Hm, » soupira Harry, « et qu'est-ce que tu ferais si j'allais en mettre une maintenant ? »

Louis laissa échapper un petit bruit, tirant Harry vers le bas pour l'embrasser brutalement. « Je devrais m'empêcher de te sauter dessus. »

Harry sourit, repoussant Louis et descendant du plan de travail. Il attrapa la main de Louis et le conduit jusqu'à la chambre d'amis. « Reste ici, je reviens tout de suite. »

Louis gémit à la simple idée de ce qui allait se passer, ce qu'il était sûr qui allait se passer, et son sexe déformait déjà son pantalon, il était tellement dur.

Tout au sujet de Harry l'accablait. Le garçon était si excentrique, plein de vie et toutes ces choses que Louis admirait. Le simple fait d'être proche de lui le rendait électrique, comme s'il était obligé de le toucher. L'attirance qu'il ressentait pour lui ne ressemblait en rien à ce qu'il avait déjà ressenti et il voulait juste plus, toujours plus.

Lorsque Harry revint, Louis fut submergé. Le garçon – le sien – portait la même tenue que l'autre jour, une jolie jupe plissée rouge avec le maillot blanc de Louis coincé dedans. Il fit un tour sur lui-même, souriant timidement avec le 'Tomlinson 28' imprimé dans son dos.

« T'es tellement beau, Harry, oh mon Dieu, » dit Louis, bavant. Il n'arrivait pas à croire à quel point il était excité, parce qu'il n'avait jamais ressenti ça avec une fille, autant de désir, d'envie et putain.

Les joues de Harry étaient roses et il mordait sa lèvre. « J'ai honnêtement jamais fait ça avant, » admit-il avec un sourire, gêné, « je ne suis pas sûr de quoi faire maintenant. »

Louis éclata de rire, tendrement et plein d'amour, et Harry lui sourit en retour, se tenant maladroitement devant lui et jouant avec l'ourlet de sa jupe. C'était un rappel du fait que, même si Harry avait déjà eu des relations sexuelles avec des garçons, il n'avait jamais été jusqu'au bout. Ils avaient seulement été des petits coups d'un soir lorsqu'il sortait en ville avec sa sœur. En fait, Louis était celui qui était expérimenté en ce qui concernait la façon dont les relations sexuelles se passaient dans un couple.

« Viens ici, » dit joyeusement Louis, faisant signe à Harry de s'approcher, « j'ai vraiment envie de t'embrasser là. »

Puis, Harry monta sur ses genoux, déposant de petits baisers partout sur son visage en gloussant, avant de pousser Louis à se coucher sur le lit et de suivre le mouvement, collant finalement leurs lèvres ensemble.

C'était doux et un peu obscène, leurs langues timides et le baiser langoureux. Harry embrassait comme s'il voulait tout de Louis et ce dernier donnait, donnait, donnait parce qu'il voulait que Harry prenne chaque morceau de lui et même plus.

Ses mains, une prenant en coupe la mâchoire de Harry et l'autre dans le bas de son dos, restèrent chastes, brûlant juste dans ce doux moment avec ce magnifique garçon. Ce magnifique garçon qui avait totalement retourné son monde et lui donnait finalement envie de s'aimer.

Pendant un long moment, ce fut tout ce qu'ils firent, s'embrasser paresseusement et se caresser doucement. C'était quelque chose qu'aucun d'eux n'avait déjà connu. Ils étaient jeunes et en sécurité dans cette maison avec tout le temps du monde pour explorer, se toucher et s'aimer.

Finalement, lorsque Louis bougea sa jambe, provoquant un frottement entre leurs sexes à moitié durs, Harry l'embrassa un peu plus profondément. Il passa une de ses mains à l'arrière de sa jupe et ouvrit la fermeture éclair, le bruit faisant ouvrir les yeux de Louis.

Harry se redressa, laissant l'arrière de sa jupe pendre au niveau de l'ouverture, alors qu'il chevauchait la taille de Louis et passait le bout de ses doigts sur ses bras, sentant sa peau chaude et ses biceps musclés. Pendant ce temps, Louis regardait fixement le garçon, comme s'il n'avait jamais vu quelque chose de plus beau, ses yeux doux et le plus léger des sourires ornant ses lèvres. Il caressa les genoux de Harry avec ses pouces et le laissa faire ce qu'il voulait.

Harry retira le haut de Louis, se reculant pour retracer les contours de ses muscles et toucher son torse, son ventre et sa peau.

« T'es magnifique, Lou, » murmura-t-il. C'était si calme, doux et privé. Ils étaient seuls dans la maison mais l'air dans la pièce, l'énergie, était brumeux et doux, comme si quelque chose plus fort qu'un chuchotement ou un murmure suffirait à briser cette atmosphère.

Le cœur de Louis loupa un battement au compliment, ses joues devenant rouges, et Harry se pencha en avant et l'embrassa à nouveau, tendrement et explorant.

Les mains de Louis parcoururent le dos de Harry et, maintenant que la jupe était ouverte et que le maillot n'y était plus coincé, il put glisser ses mains en dessous et sentir la peau chaude de Harry, les fossettes dans le bas de son dos et la petite courbe de sa colonne vertébrale.

Harry se coucha directement au-dessus de Louis, les mains allant dans ses cheveux et jouant paresseusement avec, alors que leurs langues s'enroulaient ensemble.

La main de Louis descendit le long du dos de Harry jusqu'à ses fesses, ses doigts cessèrent de bouger lorsqu'ils touchèrent de la dentelle douce. Louis retraça le tour de sa taille avec des caresses prudentes, ne passant pas en dessous jusqu'à ce que Harry brise leur baiser et pose son front contre le sien, soufflant, « S'il te plaît. »

Louis était fou de la petite culotte qui ornait les fesses et les hanches de Harry. Quand ce dernier se leva pour retirer sa jupe, Louis se rassit au bout du lit et posa doucement ses mains sur les hanches encore plus douces de Harry, celui-ci leva le maillot de Louis pour qu'il puisse correctement le regarder. Il fit exactement ça. Il retraça les ourlets de la dentelle rose pétale, ses pouces caressant le petit nœud au centre, puis il se pencha en avant pour déposer un bisou sur le ventre de Harry.

« Tu l'aimes bien ? » demanda Harry, si doucement.

Louis n'arrivait même pas à retirer son regard du sous-vêtement. « Je l'adore, » chuchota-t-il, levant ses yeux pour croiser ceux de Harry, « Je t'aime. »

Harry poussa Louis sur le lit et ils s'embrassèrent, se touchèrent et s'aimèrent. Ils restèrent couchés l'un à côté de l'autre et Harry brisa leur baiser lent mais passionné en prenant une des mains de Louis, repliant le pouce et le petit doigt. Louis observa Harry, hypnotisé, alors qu'il prenait les trois doigts dans sa bouche, ses yeux ouverts et fixant les siens, puis il les suça lentement mais si avidement.

Quand Harry retira les doigts de sa bouche, un filet de bave suivit, les connectant. Harry se colla fermement contre Louis et marmonna un autre faible, « S'il te plaît. »

Louis embrassa Harry, lentement et de façon obscène, une main sur une des fesses de Harry et l'autre faisant doucement pénétrer deux de ses doigts en lui. Harry était à moitié couché sur lui, gémissant doucement et respirant fortement dans la bouche de Louis, balançant ses hanches vers les doigts de Louis et suppliant pour avoir plus, toujours plus.

Louis glissa tout doucement le troisième doigt, reconnaissant qu'il n'y a pas vraiment assez de lubrification pour le moment mais continuant quand même, parce que Harry laissait échapper de jolis petits halètements. Il l'encourageait également avec ses baisers désordonnés et en se frottant désespérément contre lui.

Ses mains s'agrippèrent aux cheveux de Louis, ses cils battant contre ses joues. Bon Dieu, Louis n'arrivait pas à croire que ce sentiment excitait, ce sentiment accablant qui venait de déferler en lui. Il avait toujours su qu'être avec un autre garçon serait beaucoup mieux que toutes ses expériences avec les filles, mais il n'aurait littéralement jamais deviné que ça serait aussi bon, aussi bouleversant. Même encore plus que sa précédente expérience avec Harry, quand ils avaient été pressés et qu'il avait été si peu sûr de lui.

Mais, à présent, Harry haletait contre sa joue et chuchotait, 'baise-moi, baise-moi, baise-moi,' et Louis était sûr qu'il était en train de mouiller son boxer avec du liquide pré-séminal.

« Chéri, » murmura Louis, courbant ses doigts à l'intérieur du garçon, « t'es sûr que ce n'est pas trop rapide ? »

Harry gémit, donnant un coup de bassin vers le bas, avant de prendre une profonde respiration et ne plus bouger. « Est-ce que c'est trop rapide pour toi ? » demanda-t-il, essayant visiblement de son mieux pour ne pas aller et venir sur les doigts de Louis, « parce que je, bon Dieu, Louis. Je suis amoureux de toi depuis cette nuit-là et juste, je suis prêt. Je suis totalement prêt, si tu l'es. »

La respiration de Louis se coupa à cette nouvelle information et il dut retirer ses doigts de Harry pour pouvoir prendre son visage en coupe, de la façon dont il méritait d'être bercé avec douceur. « Je t'aime, » murmura Louis contre ses lèvres, « je t'aime tellement que c'en est foutrement douloureux. »

Harry soupira quand les lèvres de Louis se collèrent pleinement contre les siennes, son corps devenant mou au-dessus de celui de Louis alors qu'ils s'embrassaient doucement. Ce fut le cas jusqu'à ce que Louis décide de passer ses mains du visage de Harry à ses flancs pour le chatouiller, faisant sursauter et éclater de rire le garçon.

« Louis ! » dit-il en rigolant, descendant de sur lui pour s'échapper.

Louis enjamba rapidement le garçon, clouant ses poignets contre le lit. La respiration de Harry se saccada à ça, et Louis enregistra ça quelque part au fond de sa tête. Mais, pour le moment, tout ce qu'il fit fut de se pencher en avant et de lui faire un petit bisou chaste.

« J'ai tellement envie de toi, » murmura-t-il, retombant immédiatement dans l'ambiance précédente.

Harry grogna. « Oui, s'il plaît. Prends-moi. »

Louis embrassa la joue du garçon. « Pas sans lubrifiant, cependant. »

« Ma chambre, » souffla Harry et Louis se leva de sur Harry, ramassant leurs vêtements. Harry portait toujours sa petite culotte et le maillot de football, et Louis eut envie de jouir dans son boxer à la vue de son petit cul se trémoussant alors qu'il marchait jusqu'à sa chambre.

Dès qu'ils y arrivèrent, Louis laissa tomber les vêtements et regarda Harry sortir un tube de lubrifiant de son tiroir puis se coucher sur son lit. Le garçon s'allongea sur le dos, ses dents mordant sa lèvre inférieure et ses joues rougissant. Louis était hypnotisé par la vision devant lui.

« Viens ici, s'il te plaît, » dit-il doucement battant des cils.

Louis obéit, il le ferait toujours.

Il retira son pantalon avant de grimper sur le lit, son sexe lourd entre ses jambes. Il se mit à genoux entre les jambes de Harry, se collant aux fesses de Harry recouvertes de dentelle et celui-ci posa ses jambes sur ses cuisses.

« T'es tellement beau comme ça, » souffla Louis, incrédule. Il se pencha en avant, mettant ses coudes de chaque côté de la tête de Harry.

Les longs cheveux du garçon entouraient son visage et Louis joua avec les mèches qu'il pouvait atteindre tandis qu'il observait Harry.

« T'es en train de me fixer, » dit Harry, rigolant doucement.

Louis sourit. « Désolé, chéri. T'as besoin de tes bisous maintenant ? » le taquina-t-il.

Harry fit la moue de façon joueuse, hochant de la tête. « Et que tu me baises aussi, s'il te plaît. »

« P'tit coquin, » grommela Louis, mais ça ne l'empêcha pas de déposer ses lèvres sur celles de Harry, leurs bouches s'ouvrant et leurs langues se rencontrant immédiatement. Harry enroula ses jambes autour de la taille de Louis et les serra fermement, faisant en sorte que Louis se frotte contre ses fesses.

Louis sentit l'humidité du liquide pré-séminal de Harry contre son ventre, il sentit la dentelle glisser contre sa peau mouillée et chaude à cet endroit. Il dut mettre fin au baiser pour pouvoir bien le regarder, parce qu'il n'y avait aucun moyen qu'il ne jette pas un coup d'œil à son sexe.

Et, bon Dieu, le sexe de Harry était toujours aussi beau. Long, rose et tellement, tellement mouillé. Son prépuce était tiré vers le bas et ses veines étaient bien visibles. Louis l'aimait tellement, il avait envie de le toucher et le goûter.

Il embrassa doucement le torse de Harry après avoir relevé le maillot, s'arrêtant pour lécher l'un de ses jolis petits tétons. Harry se cambra au contact, ses mains vinrent tenir tendrement la tête de Louis alors qu'il aspirait et léchait son torse, les plus magnifiques des gémissements sortant de sa bouche.

Quand il arriva à l'élastique de la petite culotte, Harry frissonna. Louis s'arrêta pour le regarder, il vit ses lèvres rouges et gonflés, tout comme l'étaient ses jolis tétons. Ses yeux étaient vitreux, ses joues rouges, joli, beau, magnifique.

Louis se pencha au-dessus de lui pour lui voler un chaste baiser avant de redescendre le long de son corps. « Je – J'ai jamais fait ça avant, » dit-il, baissant le sous-vêtement de Harry et libérant son magnifique sexe. Il prit une autre profonde respiration avant de se pencher en avant et déposer un doux bisou sur le bout rose du sexe de Harry, étalant l'humidité collante du garçon sur ses lèvres. Il les lécha et gémit au goût, parce que Harry avait une douceur distincte bien à lui, venant probablement de son alimentation saine.

Il lécha tout le long du sexe, appréciant le goût salé de la peau de Harry et la façon dont il tressauta contre ses lèvres. Les hanches de Harry se balançaient en avant à chaque fois que Louis appuyait sa bouche contre son sexe, des vagues de plaisir déferlant à travers son corps.

Prudemment, Louis prit le garçon dans sa bouche, suçant un peu le gland pour s'habituer à tout ça. Il inspira par le nez avant de faire glisser ses lèvres un peu plus vers le bas, sentant la chaleur et le poids du sexe de Harry dans sa bouche, sur sa langue. Il s'immobilisa une fois qu'il fut à la moitié, respirant profondément par le nez, essayant de s'habituer à la sensation de sa bouche étant remplie par un sexe masculin. Après quelques secondes, il remonta, gémissant à la douce traînée.

Il déposa des baisers sur toute la longueur du garçon avant de le reprendre en bouche, surpris par la façon dont il semblait prendre le coup de main. Il appréciait chaque seconde, il appréciait le poids dans sa bouche, la chaleur.

Encore mieux, Harry faisait tous ces petits bruits en-dessous de lui, l'encourageant avec ses geignements à bout de souffle et ses gémissements étouffés. C'était tellement magnifique, Louis se sentait tellement submergé, son sexe si foutrement dur.

« Lou, » haleta le garçon, ses mains tenant fermement les draps de chaque côté de son corps, et Louis décida finalement de se retirer.

« Hm ? » soupira-t-il contre le sexe du garçon, léchant toute la longueur.

Harry couina, donnant un coup de bassin vers le bas, même s'il n'y avait rien à cet endroit. Louis sourit, emmena une de ses mains jusqu'au visage du garçon et passa son pouce sur sa lèvre inférieure, si rouge et belle.

« S'il te plaît, j'te veux en moi, » geignit Harry, haletant, « je me suis littéralement doigté tous les soirs en y pensant. S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît. »

Louis sentit son sexe réellement tressauter aux mots de Harry, l'idée de ce joli garçon se tortillant sur son lit, ses doigts en lui et gémissant pour lui, Louis, s'il plaît, oui, mon Dieu. Il l'imagina en train de pincer ses tétons, se frottant contre le matelas et jouissant sur son ventre.

Il prit une profonde inspiration pour se calmer. « J'peux essayer quelque chose d'abord ? »

Harry couina d'impatience. « Qu'est-ce que c'est ? »

« J'ai – j'ai envie de te faire un anulingus ? Genre – je l'ai vu dans une vidéo et je – »

Harry cligna des yeux avant de les ouvrir en grand. « J'ai jamais – putain. »

« T'as jamais fait ça ? »

Harry secoua sa tête. « Non – non, personne n'a touché mes fesses avant toi. Mais tu peux – si tu veux, bon Dieu, s'il te plaît. »

Louis hocha de la tête, regardant autour de lui pendant une minute avant de descendre du lit. « Viens là, genre – couche-toi au bord ? »

Harry fit ce qu'il lui dit et Louis décida qu'un oreiller aiderait, alors il en glissa un sous ses fesses. Louis se mit à genoux sur le sol, ses mains caressant les jambes et les cuisses de Harry puis il les poussa vers l'arrière. Harry les tint en place, ses fesses écartées et parfaites.

Parfait. Ce fut tout ce que Louis pensa lorsqu'il vit l'anus plissé de Harry. Il était rose et ressemblant à du chewing-gum, foutrement magnifique. Louis n'avait jamais pensé qu'il trouverait un anus désirable mais, à cet instant, il n'avait jamais eu autant envie de quelque chose, sa bouche bavant alors qu'il l'observait se contracter.

Son premier coup de langue fut timide, ne sachant pas comment bien s'y prendre. Mais le contact fit haleter Harry, un léger 'oh' s'échappant de ses lèvres. Il poussa inconsciemment ses hanches vers Louis, en voulant plus, toujours plus.

Louis le lécha à nouveau, plus confiant. Il savait de ses expériences avec les filles que taquiner aidait, alors il suça la peau des cuisses de Harry, faisant traîner ses lèvres de haut en bas dessus et laissant de petits suçons sur la peau laiteuse. Il embrassa et mordilla chaque endroit sauf l'anus de Harry, il enfonça ses ongles dans la peau du garçon à l'endroit où il agrippait ses fesses. Harry gémit si doucement, si désespérément, sa respiration saccadée et ses hanches se balançant.

Il lécha finalement la jolie petite entrée rose de Harry, d'abord avec sa langue aplatie puis avec la pointe pour pouvoir faire le tour de l'anneau de muscle étroit, le sentant se contracter sous sa langue. Harry haleta au contact et continua de basculer son bassin vers le bas, essayant d'en avoir plus, n'importe quoi de plus. Tous les mouvements rendirent le visage de Louis plein de salive, mais il s'en ficha parce que le cul de Harry était merveilleux. Louis ne comprenait même pas comment ça pouvait l'être mais c'était le cas, alors qu'il suçait, lapait et léchait.

« Oh, Louis, » cria Harry. Il laissa tomber ses jambes sur les épaules de Louis pour pouvoir enfoncer une de ses mains dans les cheveux de ce dernier, poussant son visage vers lui.

Louis écarta ses fesses avec ses mains, laissant Harry contrôler sa tête alors qu'il léchait avec ferveur son entrée rose et plein de bave. Les jambes de Harry se resserrèrent autour de ses épaules, la main dans ses cheveux essayant de l'emmener encore et encore plus près, putain, c'était érotique et magnifique, Louis voulait faire ça tous les jours pour le reste de sa vie.

Le garçon commença à se tortiller, ses hanches se balançant et son anus se contractant contre les coups de langue humides. Il laissa échapper ces petits sons à bout de souffle, comme s'il avait oublié comment respirer tellement c'était bon. Quand Louis pointa finalement sa langue et le fit pénétrer à l'intérieur, Harry s'étouffa réellement avec un sanglot, gémissant et poussant le visage de Louis vers lui, son entrée se resserrant autour de sa langue.

Louis appuya ses dents contre l'anus enflé de Harry, de façon expérimentale, pinçant légèrement puis léchant le même endroit.

« Louis – Lou, je – je vais – » dit le garçon en sanglotant, balançant brusquement ses hanches contre le visage de Louis. Ce dernier décida de mettre sa langue en pointe ainsi, avec le mouvement, elle pénétra à nouveau l'intérieur de Harry.

Il sentit Harry se resserrer autour de sa langue, ses hanches tressaillirent et le plus joli des petits cris sortit de ses lèvres alors qu'il chevauchait son visage.

Puis les jambes du garçon devinrent molles et retombèrent, sa main relâchant les cheveux de Louis. Des petits gémissements essoufflés venaient toujours occasionnellement de Harry et Louis avait juste besoin de le voir.

Il rampa au-dessus du corps de Harry et l'aida à se coucher entièrement sur le matelas. Les joues du garçon étaient mouillées de larmes, ses lèvres rouge cerise et ses cheveux en désordre. Louis mordit sa lèvre d'inquiétude, se couchant à côté de lui et enroula ses bras autour de lui, inquiet.

« Harry, qu'est-ce qui ne va pas, chéri ? Pourquoi tu pleures ? » murmura Louis, ses yeux examinant le visage rouge et humide du garçon, confus et ayant un peu peur.

« C'était juste trop bon – » dit Harry à travers un reniflement, « j'ai jamais ressenti quelque chose comme ça. »

Louis soupira, un sourire étirant ses lèvres. Il déposa des bisous sur tout le visage de Harry jusqu'à ce qu'il éclata de rire, ses joues rouges magnifiques.

« Est-ce que tu vas me baiser maintenant ? » demanda-t-il et Louis put que rester bouche bée.

« Quoi ? Mais t'as déjà joui ! »

Harry renifla puis fit la moue. « Je peux encore le faire, s'il te plaît, s'il te plaît. »

Louis embrassa puissamment Harry, souriant quand ce dernier couina dans sa bouche. « Une autre fois, d'accord ? »

Harry repoussa Louis pour qu'il se couche sur le dos, puis il se positionna entre ses jambes. Il soupira dramatiquement. « J'suppose que je vais devoir te sucer. »

Louis rigola et grogna en même temps quand Harry enroula une main autour de son érection. « T'es un petit coquin, hein ? »

Harry eut la décence de rougir, faisant tourner son poignet à chaque fois que sa main allait et venait le long du sexe de Louis. Il déposa des bisous sur toute la longueur puis la lécha en remontant, l'humidifiant avec sa salive. « Seulement pour toi, » murmura-t-il.

Un gémissement obscène quitta ses lèvres quand Harry le prit dans sa bouche, creusant ses joues et massant le dessous de son sexe avec sa langue. Harry allait et venait rapidement, de la bave sortant déjà des coins de sa bouche.

Quand il se retira, il alla directement aspirer les testicules de Louis et ce dernier haleta au contact. Les filles qui lui avait fait des fellations ne les avait jamais touchées, et il y avait même une fille qui s'était immédiatement arrêté pour se plaindre d'avoir des poils dans sa bouche. Mais Harry, putain. Harry y allait complètement, les faisant rouler entre ses doigts et les suçant l'une après l'autre. Louis était juste beaucoup trop proche de l'orgasme.

Il enfonça ses doigts dans les cheveux du garçon et les tira, en retour il eut un petit halètement, Harry devenant momentanément docile. Quand leurs yeux se croisèrent, Louis grogna et tira à nouveau dessus. « Bisou, s'il te plaît, » marmonna-t-il.

Harry grimpa à nouveau au-dessus de Louis, le caressant avec sa main. Son visage était couvert de salive à cause de la façon dont il avait bavé sur le sexe de Louis, mais celui-ci l'embrassa avec enthousiasme, mordant sa lèvre et attrapant ses cheveux avec une main pour tirer dessus.

Et bon Dieu, Harry fit le même petit bruit, faible, proche d'un gémissement et beau.

« T'aimes qu'on te tire les cheveux, hein ? » Louis brisa le baiser pour plaisanter, mais ça ne ressembla pas vraiment à une blague avec la façon dont sa voix était rauque, dont Harry gémit et dont son sexe était en train d'être branlé.

« J'adore, » grogna-t-il, laissant une marque foncée sur la peau du cou de Louis, « j'aime bien être contrôlé. »

« Putain, » grommela Louis, ses hanches tressautant. Il tira à nouveau les cheveux de Harry pour l'embrasser puissamment. « C'est tellement excitant, » il mordit la lèvre de Harry, « j'vais beaucoup m'amuser avec toi. »

« S'il te plaît, » souffla Harry dans la bouche de Louis, appuyant son pouce juste en-dessous du gland de Louis. Ce dernier grogna, ses hanches se ruant vers l'avant, puis il tira à nouveau les cheveux du garçon pour réentendre ce joli petit son.

« Putain, oui, » dit Louis avec ses dents serrées, ses sourcils froncés. Harry déposa un petit bisou sur les lèvres de Louis avant de retourner entre ses jambes. Il reprit Louis en bouche et fit quelques va-et-vient avant de se retirer et appuyer le bout rose contre sa lèvre inférieure, la bouche grande ouverte et attendant. Avec une main, il massa les testicules de Louis et le masturba rapidement avec l'autre, le bruit du mouvement résonnant dans la pièce.

Mais putain. Le visage de Harry. Il était tellement empourpré et avide, ses cils humides et collés ensemble, ses lèvres rouges, gonflées et grandes ouvertes. Louis laissa échapper un grognement avant que son sperme se répande sur le visage de Harry. Des traînées blanches couvrirent ces jolies lèvres pulpeuses et ses joues rouges. Louis pourrait jouir à nouveau, rien qu'à cette vue, il avait envie de prendre une photo pour garder un souvenir. Son petit-ami était tellement beau.

Son petit-ami.

Harry mordit sa lèvre, léchant le sperme et attendant que Louis essuie ce qu'il y avait sur ses cils. Louis le fit, il retira tout ce qu'il y avait sur le visage de Harry avec ses doigts, lui murmurant, « Tellement beau, putain. Tellement parfait, c'est ce que t'es, putain. »

Evidemment, Harry attrapa la main de Louis et lécha tout le sperme de ses doigts, il eut qu'à faire papillonner ses cils ridiculement longs et faire un bruit de contentement pour que Louis soit à nouveau excité. Il avait envie d'embrasser le garçon (encore et encore).

« Bordel, t'es tellement parfait, » murmura Louis contre ses lèvres, tirant le corps de Harry contre lui, sifflant seulement légèrement à cause de l'hypersensibilité de son sexe. Il avait juste envie d'avoir Harry plus près de lui, toujours plus près. « J'arrive pas à croire que tu suppliais d'être baisé comme ça. Putain. »

Harry se recula et eut la décence de rougir. « Tais-toi, je t'aime bien depuis longtemps ! T'as même pas envie de savoir le nombre de fois où je me suis branlé en imaginant que tu me baisais. »

Louis souriant, embrassant le nez de Harry. « Longtemps ? Depuis combien de temps ? »

Harry gloussa, enfouissant son visage dans le cou de Louis, souriant contre la peau douce qui était légèrement salée. « Tu vas te moquer de moi, » murmura-t-il timidement, aussi adorable et doux qu'un petit garçon, puis il fit la moue. Mais il était heureux, souriant et se blottissant encore plus contre Louis, inspirant son odeur, l'embrassant et le touchant.

Louis se recula et enfouit son nez contre les cheveux de Harry, son bras enroulé autour de son dos glissant doucement de haut en bas, caressant la peau douce du garçon. « Allez, » demanda-t-il, « dis-moi, s'il te plaît. »

Pour renfort, il fit traîner sa main sur le flanc de Harry et le chatouilla, lui faisant sortir le rire le plus horriblement adorable. Le souffle de Harry taquina le cou de Louis alors qu'il rigolait, se tortillant et donnant des coups de pieds en l'air.

« D'accord, d'accord ! » dit Harry en riant, « Je vais te le dire ! »

Louis sourit en coin, enveloppant à nouveau ses bras autour du garçon et l'écartant un peu de lui pour pouvoir le regarder dans les yeux, plissant son nez. Harry laissa échapper un petit rire, enfouissant à nouveau son visage dans son cou.

Harry soupira de contentement. « Tu me plais depuis la cinquième, » dit-il, « et avant que tu recommences à t'excuser pour ce que t'as fait, je vais te dire que j'ai eu d'autres béguins entre temps, » il fit une pause, « mais je suppose que mes sentiments pour toi sont en quelque sorte resté, au contraire de ceux pour les autres garçons. Tu me souriais toujours dans les couloirs et après, j'y pensais pendant toute la journée. »

Louis sentit une chaleur se répandre à travers son corps, son nez se plissant avant qu'il rît sincèrement. Harry rigola également, secouant sa tête et mordant sa lèvre inférieure. Louis essaya, vraiment, mais il fut obligé de se pencher en avant et embrasser les lèvres souriantes de Harry.

Ce fut une bonne chose qu'il souriait. Parce qu'il n'y rien de meilleur que sentir le sourire de Harry contre le sien, le petit bruit de contentement qui sortit de ses lèvres alors qu'il devenait docile contre lui. C'était merveilleux, quelque chose que Louis ressentit dans tout son corps. Quelque chose qui le fit se sentir si complet en étant ici avec Harry.

Le baiser devint rapidement langoureux et sensuel, leurs sourires s'effaçant et leurs yeux se fermant. Louis brûla d'amour alors qu'il bougeait doucement ses lèvres et attrapait celles de Harry entre les siennes, plus comme une étreinte qu'autre chose. La façon dont la respiration de Harry effleurait sa joue le fit frissonner, remplissant sa poitrine avec quelque chose proche de battements d'ailes. Il n'avait jamais ressenti quelque chose d'aussi doux et intense.

Lorsque Louis se détacha de lui, ce fut parce qu'il était obligé. Il avait tellement de choses à dire et il avait l'impression qu'il allait exploser s'il ne laissait pas tout sortir. Harry lui faisait ressentir toutes ces choses bouleversantes et Louis avait envie qu'il le sache. Il voulait qu'il sache qu'il le touchait toujours tellement profondément, jusqu'aux os.

« Je suis désolé, » chuchota-t-il, ses yeux toujours fermés, son nez caressant toujours la joue de Harry. Celui-ci releva son menton pour que leurs lèvres se rencontrent dans un autre baiser tendre. Louis s'immobilisa, laissant leurs lèvres rester collées ensemble, humides et chaudes. Il se demanda comment il fit pour ne pas trembler. Il bougea une main jusqu'à la mâchoire de Harry, la caressa doucement puis il se recula pour pouvoir regarder Harry droit dans les yeux. « Je suis désolé, » dit-il à nouveau.

« T'as aucune raison de l'être, » murmura Harry, essayant de reprendre le baiser pour faire taire Louis.

« Non, Harry. Je – je t'ai fait attendre. Je t'ai laissé te demander si j'allais t'appeler ou t'envoyer un message un jour et – et putain, c'est tellement dégueulasse, » Louis mordit sa lèvre, « Je t'ai blessé et je suis vraiment, vraiment désolé pour ça. »

Harry poussa l'épaule de Louis pour qu'il se couche sur le dos, ainsi il put grimper au-dessus de lui, chevauchant sa taille. Il prit les mains de Louis dans les siennes et entrelaça leurs doigts. « Tu en vaux la peine, » chuchota-t-il, un sourire rassurant étirant ses lèvres, « T'en vaux tellement la peine, Lou. »

Louis retira ses mains de celles de Harry et les fit traîner sur ses bras, les guidant jusqu'à ses épaules puis les descendant sur sa taille, où il les enroula autour, tirant Harry contre son torse dans une ferme étreinte. « Je t'observais tellement, » murmura-t-il, « c'était probablement assez évident que j'étais complètement fou de toi. »

Harry gloussa, hochant de la tête. « C'était assez évident, ouais. Mais c'est pour ça que j'ai pensé que t'en valais la peine. Tu n'as pas été un connard avec moi ou quoi, et tu n'as pas été capable de faire comme si rien ne s'était passé, » Harry déposa un baiser dans son cou, « t'étais aussi affecté et c'était rassurant. »

Louis laissa échapper un soupir tremblant. « Bon Dieu, » marmonna-t-il, « t'es tellement mature, putain, c'est incroyable. Tu vois et comprends juste tellement de chose. »

Harry frotta son nez contre son cou, souriant timidement. Louis laissa ses doigts parcourir le dos de Harry, doucement, utilisant légèrement ses ongles pour dessiner des formes.

« Tu l'acceptes, alors ? Le fait d'être gay ? »

« Ouais, » réaffirma-t-il, « Je pense que j'étais déjà prêt à commencer à... l'accepter, » il prit une profonde respiration, tendant une main pour caresser la joue de Harry, « je ne savais juste pas comment, ni par où commencer. »

***

Après cette soirée, ils allèrent plus doucement.

Ils passèrent les vacances de Noël à apprendre à se connaître, parce qu'apparemment entre un projet de sciences en cinquième et une branlette désordonnée en première, beaucoup chose se passait.

Ils les passèrent emmitouflés, à boire du chocolat chaud avec plein de guimauves et à rire en se racontant des souvenirs de leurs enfances. Ils se blottirent l'un contre l'autre dans la pièce de détente, sous d'épaisses couvertures, parlant à voix-basse de certains détails et secrets.

Ils firent des promenades à travers les bois derrière chez Harry, empruntant des sentiers, se tenant la main pendant que leurs nez devenaient rouges et leurs doigts bleus.

(Une fois, Harry eut tellement froid qu'il avait mis une moufle par-dessus leurs mains jointes et il avait souri radieusement à Louis, fier de son idée.)

Ils allèrent au cinéma lors du réveillon de Noël, qui coïncidait avec l'anniversaire de Louis, et ils regardèrent un film qu'ils savaient que personne n'irait voir. Ils s'étaient assis l'un à côté de l'autre et s'étaient tenu la main pendant tout le film, chuchotant entre eux malgré la salle entièrement vide, une excuse pour se rapprocher l'un de l'autre.

(Louis se pencha vers l'oreille de Harry et chuchota, « Qu'est-ce que le bébé corn demande à la maman corn ? » il fit une pause puis continua, « Où est popcorn ? »

Harry rit tellement fort que ça fit écho contre les murs sombres.

« Oh, allez, c'était tellement corn-y (ndlt : ringard en anglais), » ajouta-t-il, et Harry fit le bruit le plus embarrassant au monde, son corps tremblant avec la force de son rire alors qu'il s'agrippait à leur pot de popcorn.

« J'peux trouver un million de blague meibeurre que celle-ci. »

Harry rigolait deux fois plus fort à présent, des larmes coulant sur ses joues, et Louis était tellement attendri par le fait que ce garçon pouvait autant rire avec des blagues aussi stupides.

« Je suis cornfus, est-ce que ça te fait rire ou pleurer ? »

Pendant le reste du film, Harry ne put pas manger de popcorn sans commencer à ricaner.)

Ils s'embrassèrent beaucoup, mémorisant tellement bien l'intérieur de la bouche de l'autre qu'ils pourraient en faire une carte. Louis apprit que les lèvres de Harry étaient toujours douces, qu'elles devenaient toujours rouges après avoir été léchées et mordillées, et qu'il aimait vraiment beaucoup quand Louis maintenait sa mâchoire ouverte et l'embrassait profondément, lentement et un peu brutalement.

Pour Nouvel An, ils allèrent à la fête de Nick-le-riche ensemble. Ils burent un peu d'alcool et se tirent un peu trop près l'un de l'autre quand ils se parlaient ; Harry fit un peu trop la moue quand des filles vinrent s'accrocher à Louis avant qu'il se détache gentiment. Peut-être qu'ils étaient un peu trop flagrants, mais personne ne sembla le remarquer.

Là encore, tout ce que Louis remarqua réellement fut Harry, alors il ne pouvait pas vraiment être certain.

(Avant que le décompte commence, ils montèrent en haut et s'enfermèrent dans une des chambres d'ami et mirent en place leur propre petit décompte.

Louis poussa Harry sur le matelas et l'embrassa puissamment, le tenant fermement. Tout le monde en bas cria lorsqu'il fut minuit mais tout ce que Harry fit fut de sourie de façon coquine puis de murmurer dans l'oreille de Louis, « Commençons la nouvelle année en beauté. »

Et, bordel, Louis fit sauvagement l'amour à Harry. Il ruina si magnifiquement son petit-ami, emmêlant ses boucles, rendant ses yeux vitreux et ses lèvres rouge cerise.

C'était tellement obscène.

Une baise obscène avec tout le monde poussant des cris en bas.

« C'est pour nous, bébé, » murmura Louis dans la bouche de Harry avec un sourire en coin. Le rire de Harry fut coupé par ses propres gémissements quand Louis pénétra plus puissamment en lui.

Bon Dieu.

Ils retournèrent en bas avec les joues rouges et les yeux vitreux, un petit sourire suffisant sur leurs lèvres. Ils restèrent trente minutes de plus, Liam attrapant Louis et essayant de le brancher avec cette fille qui l'aimait bien. Mais, pendant tout ce temps, il regarda Harry de l'autre côté de la pièce en train de parler avec Niall, déshabillant clairement du regard son magnifique bébé.

Dès que Liam abandonna, Harry revint vers lui, souriant narquoisement et mordant un peu sa lèvre.

Ils rentrèrent à pieds chez Harry vers une heure du matin, parce que Anne n'était pas là et qu'ils avaient d'autres plans pour fêter la Nouvelle Année.)

Les premières semaines après la reprise des cours déroutèrent tout le monde.

Harry Styles continuait de descendre du pick-up de Louis Tomlinson ? Toute leur petite école était en prise aux chuchotements, parce que parler à Harry et être gentil avec lui étaient apparemment à un niveau complètement différent qu'être 'amis' avec lui.

Louis arrêta de traîner avec ses co-équipiers, maintenant que la saison était terminée et, à la place, lui et Zayn commencèrent à passer du temps avec Harry et Niall.

Et c'était bien. Tout le monde finit par accepter le fait que Louis et Harry étaient apparemment de très bons 'amis' et ça devint normal de les voir rigoler ensemble dans les couloirs, ou se jeter des bouts de papier à travers les salles de cours.

Malgré ça, Louis n'était pas habitué à ne pas être capable de montrer ce qui était à lui. Il affichait fièrement tous ses exploits, toutes les choses qui étaient importantes pour lui, il parlait avec joie des personnes qu'il aimait. Parler de Harry comme un 'ami' ne serait jamais assez bien pour lui.

(Parfois, il tenait la main de Harry sous les tables du lycée et montrait à toute l'école le sourire que ça faisait apparaître sur son visage.)

Harry était juste sa personne préférée. Sa jolie petite pêche.

Harry était son bébé.

Tout ce que Harry faisait amenait Louis à sourire tendrement, ça lui donnait envie de tendre sa main et le toucher, de montrer à tout le monde qu'il avait réussi à avoir le précieux garçon qu'était Harry Styles.

(Parfois, il aspirait la peau du cou et des clavicules de Harry jusqu'à ce qu'un énorme suçon violet recouvre sa douce peau laiteuse.

Quand il le faisait, Harry portait toujours ces tee-shirts à col bateau qui descendaient bas sur son torse. Quand leurs yeux se croissaient dans les couloirs ou pendant les cours, Harry passait ses doigts sur les marques comme pour dire 'Je suis à toi. Je montre au monde entier que je t'appartiens.'

Bordel, Louis adorait ça.)

Quelques fois, certains de ses co-équipiers faisaient des commentaires, des conneries du genre, « T'essaies de transformer Tomlinson en une tapette comme toi ? »

Harry était celui qui était fort. Le garçon fort de Louis, qui roulait ses yeux et ne laissait pas ces commentaires l'énerver.

Louis était fort aussi. Dans d'autres façons, du moins.

Et s'il fallait plaquer Mark contre un casier et lui cracher au visage de fermer sa putain de gueule, alors peu importe.

(Harry trouvait ça un peu excitant, de toute façon, et un petit coup rapide dans le placard du concierge valait toujours le coup.)

Cependant, il y avait des jours où c'était un peu plus difficile que d'autre. Des jours où il entendait des personnes dire des choses à propos des homosexuels, il les entendait cracher le mot comme s'il brûlait leurs langues.

Des jours où il regardait Harry de l'autre côté de la salle et se perdait dans sa beauté, des jours où il voulait pouvoir tenir sa main devant tout le monde, l'embrasser devant tout le monde, lui dire qu'il l'aimait devant tout le monde.

(Il y avait des jours où l'amour de Louis ne pouvait pas être contenu, n'avait pas envie de l'être.)

Cependant, il avait sa mère, Zayn, Niall et même la petite-amie de Niall.

Et il avait Harry, toujours Harry. Alors il arrivait à supporter ces jours-là.

D'ailleurs, il ne restait qu'un mois et demi de cours. Ensuite, ils déménageraient dans une belle ville pour commencer la fac. Ils avaient rempli des demandes d'emploi, prêtes à être envoyés, et leur appartement était réservé, les attendant, avec deux chambres parce que Zayn serait en collocation avec eux, pendant qu'il irait dans sa prestigieuse école d'art.

Ils étaient excités par tout ça. Ils étaient prêts à pouvoir aller à des rendez-vous ensemble, à se tenir la main et à s'aimer aux yeux de tout le monde, aussi bien qu'ils le faisaient à l'abri des regards.

Pour le moment, cependant, Louis regardait Harry de l'autre côté du couloir. La plus belle chose au monde, dans son pull lavande et ses fossettes bien creusées, rigolant à ce que Niall venait de lui dire.

Leurs yeux se croisèrent et son sourire s'adoucit. Louis se dirigea vers lui et murmura un petit ''.

Ils cognèrent leurs épaules en un silencieux 'je t'aime'.

Et personne à part eux ne le savait.


Fin.

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