Il était sept heures et demie, j'étais en train d'essayer de coiffer mes cheveux frisés lorsque je reçois un coup de fil. Je regarde l'auteur de cet appel, c'était Emylie ma meilleure amie, ma sœur.
- Hey Emylie, ça va.

- VICTORIA.

J'éloigne mon oreille de mon téléphone.
- Doucement débile.

- Tu m'as tellement manqué bitch.
- Tu m'as aussi manqué.

Emylie est une fille tellement gentille, petite de taille, noir de peau, cheveux autant frisés que les miens, ça veut dire beaucoup, et des yeux noisettes. Elle et moi sommes amies depuis mes six ans. Lorsque mes parents sont morts, je m'étais refermée sur moi-même, je ne parlais plus. Mylie m'a redonné goût à la vie, elle m'avait permis de vivre à nouveau.

- Where are you (où es-tu ?)
- I am at home, je viens de finir de me préparer. J'arrive.
- Okay, je suis devant l'université, à plus.

Je raccroche et m'admire dans le miroir. J'étais assez belle. J'avais les cheveux frisés couleurs or, la peau mate, les yeux noisette très claire.
Je finis de ranger mes affaires puis sors de la maison, je n'oublie pas de bien fermer la porte. L'université de droit où j'étudie était assez proche de ma maison. Je n'avais aucune vie sociale à cause de mes études.
Devant l'entrée, je cherche ma meilleure amie du regard, je la trouve en train de parler avec son petit ami Jimmy. Entre nous Fuck l'amour. Je me dirige rapidement vers les deux tourtereaux puis me jette sur my dear friend. Elle se retourne puis me serre tellement fort dans ses bras que je n'arrive plus à respirer.

- VIC, TU M'AS TELLEMENT MANQUÉ.

- Toi aussi bitch, mais pour l'amour de Dieu arrête de crier, comment s'est passé tes vacances au Bahamas ?
- Tellement ennuyeux sans toi.

- Mon cul aussi, il était ennuyeux.

Elle roule les yeux puis me serre à nouveau. Les secondes passent et on ne se relâche pas. Un "Hm" nous oblige à se séparer.
- Hey Jimmy. Je dis avec un sourire.
- Hey Toria, ça va ?
Je hoche la tête puis je le serre dans mes bras.

Jimmy était très grand de taille, au moins un mètre quatre-vingt-onze. Les cheveux châtains foncés, les yeux verts, noirs de peau.

- On y va ? À cause d'une personne que je ne citerai pas le nom, on est en retard.

Je lui fais un doigt d'honneur.

- Oui, on y va. Dit Emylie en prenant ma main et celle de son copain.

Arrivée à la classe, je m'assois à ses côtés et fait sortir mes affaires. On commence à parler lorsque une femme fait son entrée. Elle dégage une aura assez sombre. Un silence s'empare de la pièce. La femme était rousse, remplie de taches de rousseur, un peu potelée.
Elle monte sur l'estrade puis nous dit d'une voix aiguë comme celle d'Ombrage dans Harry Potter.

- Bonjour, je présente Mme Caroline Smith, votre nouvelle prof de droit pénal.

Malheureusement, votre ancien professeur M. Sun a été retrouvé pendu dans sa maison, les policiers ont retrouvé une lettre de suicide. Le pauvre n'avait plus de raison de vivre.

Je fronce les sourcils.

- Pas de raison de vivre ? Je demande à la personne à mes côtes.

- Oui, il n'avait personne le pauvre.

Mais de quoi elle parle.

- De quoi tu parles débile, il était marié et son épouse attendait deux enfants. Une fille et un garçon.

- Euh pas du tout, qui voudrait épouser un fou.

- Un fou ?

- Victoria, tu vas bien ?

- Moi, je vais bien, mais toi non.

- si je vais bien.

Je me retourne vers Jimmy.

- Jimmy, dit quelque chose.

- Vic, mylie a raison, ce fou n'avait personne.

J'allais lui répondre lorsque la prof me coupe.

- Vous trois, je vous dérange peut être ?

- Pardon Mme, on dit on cœur.

Un grand merci àAnaExva pour cette fabuleuse couverture