Chapitre 29 : Toxic

Kurapika s'évanouit dès la fin du morceau, les baguettes toujours en mains. Kuroro le rattrapa juste avant qu'il ne s'écrase sur la batterie, et le porta à bout de bras de la scène aux coulisses, sous les yeux ahuris du public, et les smartphones, braquées sur eux par milliers.

La majorité des fans s'étonna de cette étrange union entre le Kuruta et la Brigade Fantôme. Il suffisait de faire un tour sur internet pour découvrir leur passé étroitement lié. Les journaux locaux et la presse people en avaient fait leurs gros titres : « Quand l'improbable se produit : l'éminent criminel, pardonné par sa plus grande victime » suivi d'une photo de Kuroro, enlaçant Kurapika au milieu de la scène, sous les projecteurs.

Certains avaient évoqué un lavage de cerveau de la part du Lucifer, d'autres estimaient que le Kuruta avait été forcé de participer, mais la plupart optèrent pour un pur pardon entre les deux hommes. En quelques secondes, ils étaient devenus l'allégorie de la paix, la nouvelle définition de la clémence.

Face à cette démonstration de bienveillance, les spectateurs réagirent positivement. Les images de Kuroro face à Kurapika, quelques minutes avant son malaise, défilaient sur les écrans géants, pendant que chaque participant votait. Le résultat fut sans équivoque. Une avalanche de votes fit grimper les scores à 97%. C'était du jamais vu. Les meilleurs scores avoisinaient les 70%, jamais plus. La prestation d'Irumi, qui était monté à 83%, fut balayée d'un revers de main par tous. Le Zoldyck avait été éliminé dans l'indifférence la plus totale.

Les issues furent positives pour La Brigade Fantôme et Les Petits Musiciens, immédiatement propulsés au sommet de la Tour, à deux étages de la grande finale. C'était à qui remporterait le plus de voix. Pour Hisoka et Kanaria, les deux autres favoris du concours, la victoire s'annonçait très mal engagée.

Mais ce soir-là, allongé aux côtés de son amant inconscient, Kuroro n'eut que faire de sa victoire. Il ne voyait que la sueur perlant de son front, épongée par une infirmière de Nen, qu'il avait subtilisée à il ne savait plus qui. La jeune femme avait administrée à Kurapika tout un tas de produits supposés stabiliser son état. L'effet sembla fonctionner, car le visage du Kuruta se détendit après de longues minutes de souffrance.

Le cœur serré, Kuroro Lucifer caressait ses cheveux blonds d'épis, relatant en lui-même les étapes qu'ils avaient traversées pour en arriver là, pour qu'il se retrouve couché à son chevet, en train de prendre soin de lui. Le visage endormi de Kurapika le dépouillait des doutes. Ses paupières closes le mettaient à nue. Il ne voyait que lui, et cet amour indomptable qui l'étreignait depuis longtemps.

Kuroro ne luttait plus, désormais. Il lui aurait été égal que cet homme ne lui arrache le cœur. Il avait trouvé une autre cause à laquelle abandonner sa vie. Une qui valait tout autant que sa Brigade. Lui. Et face à lui, la mort n'avait pas d'importance.

— Kuroro...

— Je suis là.

— Merci...

— Repose-toi. Je ne te laisserai pas seul.

— Kuroro... Je ne te hais plus.

§

Kirua déambulait dans les couloirs, espérant ainsi ne pas se confronter à la majordome, qui le cherchait partout depuis leur courte soirée passée ensemble. Tandis qu'il approchait de l'arène, il croisa son frère, valise en main, prêt à quitter la Tour.

— Ça y est, tu t'en vas ? demanda-t-il.

— On dirait presque que ça te fait plaisir

— Je n'attendais que ton départ.

— Tes vœux sont exaucés.

— Papa et maman vont t'en faire voir des vertes et des pas mûres pour t'être laissé écraser à une stupidité pareille. Un Zoldyck à un télé-crochet, c'est déjà humiliant, mais si en plus, il a l'audace de perdre, c'est le comble de la honte.

Kirua ne put réprimer son sourire sadique. Rabaisser Irumi lui provoquait une satisfaction proche de la jouissance. L'autre le regardait d'un air indifférent.

— Nous avons tenté de te remettre sur le droit chemin, Kiru'.

— En me faisant perdre pour que je comprenne que j'étais une merde, que je n'étais bon qu'à tuer et reprendre votre affaire de criminels, c'est ça ?

— C'était un bon plan, tu ne trouves pas ? Ta famille te connaît. On sait comment tu réagis face à l'échec.

— Vous savez que dalle.

Irumi laissa sa valise traîner derrière lui, marcha jusqu'à son frère, puis lui renifla les cheveux. Kirua recula, une mine dégoûtée affichée sur le visage.

— Qu'est-ce que tu fous, putain ?!

— C'est ce que je craignais... Ton Nen faiblit. Et pas seulement ton Nen. Tu oublies tout ce qu'on t'a enseigné.

— N'importe quoi.

Irumi envoya son pied en l'air, et visa la tête de Kirua, qui esquiva l'attaque de justesse.

— Un peu plus, et c'était le trauma crânien, commenta-t-il. Tu te sens en sécurité, Kiru' ? Cette attaque était basique, et tu ne l'as même pas évitée. Pire, tu as failli être blessé. Fais ce qui te plaît, mais n'oublie pas d'où tu viens. Et réapprends à te défendre.

Il se retourna pour partir. Kirua était atterré. Son intuition de la veille s'était confirmée. Il avait perdu une partie de ses capacités avec le temps, sans même s'en rendre compte.

— Attends, Irumi. Avant de partir, dis-moi comment tu as fait.

— Fait quoi ?

— Pour en arriver à ce niveau du concours, qu'est-ce que tu as fait ?

— Tu ne devines pas ? J'ai possédé les spectateurs. Juste assez de gens pour dépasser mes adversaires de quelques points. Ce n'était pas très difficile.

— Je vois...

— Bon courage, Kiru'. Et entraîne-toi, avant de rentrer à la maison. Tu es pitoyable.

Kirua l'observa disparaître dans la nuit. Irumi avait raison. Même s'il n'avait toujours aucune intention de redevenir assassin, oublier le combat lui était interdit. Au fond de lui, dans cette partie qu'il refoulait depuis des mois, peut-être des années, il connaissait son besoin de se battre, et de tuer pour se sentir vivre. Ce qu'il lui manquait n'était pas seulement Gon, c'était tout ce qui allait avec lui, tout ce qu'ils avaient découvert ensemble. Sa véritable nature avait été ensevelie bien trop longtemps.

Il pénétra dans l'arène vide par le deuxième balcon, et s'assit au hasard sur l'un des sièges de gradins. Les souvenirs de son premier séjour avec Gon lui revinrent en mémoire. A ses côtés, il avait apprécié s'entraîner, et découvrir le Nen. Tout avait toujours été plus simple, quand Gon était là. Lui ne vivait que pour ça, et il savait transmettre son amour du combat à n'importe qui. Même Kirua avait su voir en la bataille, au-delà du défouloir, une réelle passion guerrière.

Cette fois-ci, il sentit la présence de Kanaria avant qu'elle ne passe la porte, mais fatigué de fuir, il resta sur son siège, les mains dans les poches, et la salua sobrement. La jeune femme s'assit à côté de lui, et sourit :

— Tu n'as pas reçu mes messages ?

— Ça ne capte pas bien dans l'arène.

— Et tu es là depuis longtemps ?

— Depuis un moment, oui.

— Tout va bien ?

— Je ne sais pas... Je ne suis pas très sûr de mes choix, actuellement. Pour être franc, je crois que je fais n'importe quoi.

— De quoi tu parles ?

— De tout.

— De moi aussi ?

Il la regarda droit dans les yeux. La peine les prit tous deux à l'unisson.

— De toi aussi.

La jeune femme s'écarta, comme révulsée, sans oser se lever de son siège. La douleur laissait place à l'inquiétude.

— Tu essayes de me dire quelque chose, Kirua ?

— Je... J'aimais bien... J'aime bien t'embrasser. Ça me fait du bien de t'avoir à mes côtés mais je ne suis pas sûr que ça veuille dire la même chose pour nous deux. Et ce qu'on a fait ensemble... Et ce que tu m'as dit après, je... Je voudrais vraiment pouvoir te répondre la même chose, parce que tu es une fille extraordinaire, et que tu le mérites. Mais je ne sais pas si ça viendra un jour. Je ne veux pas te faire espérer que ce soit le cas inutilement.

— Nous deux, ça n'a jamais rien voulu dire pour toi ?

Sa voix était brisée, douloureuse. Articuler chaque mot semblait lui coûter un effort incommensurable.

— Si, mais pas comme tu voudrais... Je crois que je te considère comme une amie, Kanaria.

A la grande surprise du garçon, la majordome sourit, et les larmes ruisselèrent sans prévenir le long de ses joues. Un rire lui échappa, puis elle porta son regard d'acier sur Kirua.

— Tu sais, quand je t'ai dit que je croyais t'aimer, je t'ai menti. Ce n'est pas que je le croyais, c'est que je le sais. Je le sais depuis vraiment très longtemps. C'était mignon, l'histoire de la petite domestique folle amoureuse de son maître, prête à tout pour lui, pas seulement par déférence, mais par passion... Et je n'ai aimé que toi, Kirua. Et même maintenant, je t'aime. Et je t'aimerai demain, et les jours suivants, peu importe ce que tu me fais. Même si tu me laisses espérer que quelque chose est possible, même si tu couches avec moi, et m'annonce le lendemain que c'était une méprise... Le plus triste, c'est sans doute de savoir que je ne pourrai jamais arrêter de t'aimer. Et tu ne peux pas imaginer tout ce que je donnerais pour devenir lui, et pour que l'amour que je te porte soit enfin réciproque.

— Je suis désolé, Kanaria... J'avais vraiment envie que les choses fonctionnent entre nous, mais...

— Mais c'est lui que tu aimes.

— Je...

— Je comprends... C'est aussi de ma faute. Tu as raison, mieux vaut que tout s'arrête maintenant. Je ne te dérangerai plus.

— Kanaria...

— Au revoir, Kirua-sama.

Il y eut, dans son dernier regard, tout le désespoir d'une bouteille jetée à la mer en plein naufrage, puis son expression devint rigide, cadavérique. Kanaria fit une courte révérence, et quitta l'arène, avortant leur brève idylle dans une salutation.

Et Kirua se retrouva seul, à contempler la porte des minutes entières, avant que les sanglots ne le consolent. Il déversa longtemps ces larmes libératrices, à l'abri des regards, pour Kanaria, pour son Nen qui s'affaiblissait, pour ses réflexes disparus, pour Gon. Il avait suffi qu'il avoue son manque pour que tout ne vole en éclats.

Au même instant, Hisoka et Gon entrèrent dans l'arène, sur la scène plongée dans la pénombre. Kirua s'empressa d'activer son Zetsu, et enfonça sa capuche sur son crâne, pour ne pas être découvert.

§

— Je souhaitais profiter de l'absence de public aujourd'hui pour que nous nous livrions un petit combat... amical, j'entends, expliqua Hisoka en présentant l'arène d'un geste de bras.

Gon le considéra avec excitation. Depuis le temps qu'il rêvait d'un espace à sa grandeur pour se confronter au mentor, rien ne pouvait le ravir davantage.

Pourtant, quelque chose n'allait pas. Depuis la veille, il se sentait mal, sans parvenir à mettre le doigt sur la raison de son trouble. Croiser Kirua, et lui parler, l'avait bouleversé.

— Tu es prêt ? demanda le magicien.

— Toujours, répondit l'adolescent. Il balaya son mal-être de son esprit, comme Hisoka le lui avait enseigné, puis s'élança droit sur lui.

Comprenant d'instinct que l'attaque frontale de Gon était une feinte, Hisoka ne bougea pas. L'adolescent sauta au-dessus de lui, puis voulu l'attaquer de biais, mais l'autre l'esquiva aisément, avant de l'attraper en plein vol pour le faire basculer.

Gon se rattrapa d'une pirouette, envoya un coup de pied vers le visage d'Hisoka, qui échappa encore au coup. La technique du jeune homme avait évolué, s'adaptant à son adversaire. Face au magicien, ce n'étai plus son Ren qu'il gardait perpétuellement, mais le Gyo, qu'il activait dès qu'il s'estimait à bonne distance. Ainsi, coller le Bumgee Gum devint une tâche bien plus ardue pour Hisoka.

Sans prévenir, le magicien jeta une de ses cartes droit sur la carotide de Gon, qui l'évita de justesse. L'homme se mit à rire.

— Je croyais que c'était un combat amical ! cria l'adolescent.

— Ce ne serait pas drôle si je ne tentais même pas de te tuer un peu.

Le regard de Gon flamba étrangement. Il s'élança de nouveau vers lui et parvint à le toucher au genou. Hisoka tomba. Gon s'immobilisa devant lui, tandis que l'homme se relevait.

— Puisque je peux tenter de te tuer, autant y aller à fond.

— Bien-sûr, Gon. Donne tout ce que tu as.

Le garçon sourit, et murmura :

— Saisho wa guu... Jan... Ken...

Avant qu'il n'ait pu envoyer son coup de poing, Hisoka lui avait collé son aura gluante sur le visage, et entraîné jusqu'à lui. Lorsqu'il fut assez proche, il le frappa en pleine joue. Gon ne sembla pas vraiment étonné. Son visage fut ridé de colère lorsqu'il acheva :

— Guu !

Le magicien reçut dans l'estomac le plus violent coup qu'il ait jamais pris. Même avec le Ren entièrement mobilisé à cet endroit précis, même avec des années d'entraînement, il sentit sa côte se fêler en deux. Le monde tourna. Il se retrouva au sol, perclus d'une douleur intolérable, excité comme rarement auparavant. Ignorant sa peine, il se releva d'un bond, et observa l'adolescent avec satisfaction, avant de se jeter sur lui pour le plaquer au sol.

— Tu as appris beaucoup de choses, Gon... Même avec ton état d'esprit ridiculement négatif, tu es parvenu à continuer de charger ton attaque pendant que je te frappais. Le mieux serait encore que tu ne prennes pas de coup, mais je ne peux que te féliciter.

— Je suis désolé, je ne me sentais pas très bien, aujourd'hui.

— Fais mieux la prochaine fois, dit l'homme en fondant sur sa nuque.

Et Gon fut en trans. Il suffisait qu'il lui morde le cou pour qu'il devienne fou de désir pour lui. Le reste disparaissait, ne laissant que l'envie brûlante d'être possédé par son corps puissant. C'était l'instinct. C'était l'amour de l'art martial qui les étreignaient tous les deux. Et il ne voulait pas résister. Les contacts physiques, les baisers, le sexe, tout lui manquait. Les courbes élégantes de Kirua, sa peau pâle, les larmes qui lui montaient aux yeux lorsqu'ils faisaient l'amour, c'était insupportable de ne plus les voir. Hisoka remplaçait le manque sans le combler, et même s'il réalisait lentement que personne d'autre ne lui apporterait ce que son meilleur ami et seul véritable amour savait lui donner, il ne put résister aux charbons ardents qui lui brûlaient la peau. Il avait besoin de contact physique. Il avait besoin d'un autre corps. Entièrement.

*musique*

Hisoka avait déjà arraché le short qu'il portait. Son sexe à l'air libre pointé droit vers le ciel, Gon observa la main de l'homme descendre le long de sa hampe pour le décalotter. Un soupir lui échappa lorsqu'il lécha son membre de haut en bas, ses deux prunelles lascives le toisant avec indécence.

Le magicien lui suçota le gland avant de l'engloutir tout entier, puis il glissa l'un de ses doigts entre les fesses de l'adolescent. Gon se cambra lorsque la phalange le pénétra.


Baby, can't you see
Bébé, ne vois-tu pas

I'm calling
Que j'appelle

A guy like you
Un gars comme toi

Should wear a warning
Devrait porter un avertissement

It's dangerous
C'est dangereux

I'm fallin'
Je tombe


Son bassin ondula pour accompagner les mouvements de l'homme. Il se sentait déjà au bord de l'implosion, prêt à recommencer cinq-cents fois tant il était insatiable.


There's no escape
Il n'y a pas d'échappatoire

I can't wait
Je ne peux pas attendre

I need a hit
J'ai besoin d'un coup

Baby, give me it
Bébé, donne-le-moi

You're dangerous
Tu es dangereux

I'm lovin' it
J'adore ça


Hisoka enfonça son doigt entièrement entre ses fesses, et le remua sans retenue. Le garçon gémit.

— Ne te retiens pas, Gon. Tu auras encore envie après avoir joui.


Too high
Trop haut

Can't come down
Impossible de redescendre

Losing my head
En train de perdre ma tête

Spinning 'round and 'round
Qui tourne en rond et en rond

Do you feel me now ?
Est-ce que tu me sens, maintenant ?


L'adolescent ne se fit pas prier et se déchargea entre ses lèvres sans ramollir. L'homme sourit en se redressant, puis mêla sa langue encore couverte de semence à la sienne. Ils grognèrent. Gon tira sur le pantalon d'Hisoka pour le lui arracher.


With a taste of your lips
Avec le goût de tes lèvres

I'm on a ride
Je suis sur un nuage

You're toxic
Tu es toxique

I'm slipping under
Je glisse en dessous

With a taste of poison paradise
Avec le goût de paradis empoisonné

I'm addicted to you
Je suis accro à toi

Don't you know that you're toxic ?
Ne sais-tu pas que tu es toxique ?


L'homme se retourna, enfonça son sexe dans la bouche de l'adolescent, et glissa sa langue le long de son rectum.


And I love what you do
Et j'aime ce que tu fais

Don't you know that you're toxic ?
Ne sais-tu pas que tu es toxique ?


Il fit bientôt passer deux doigts dans l'ouverture, encouragé par les gémissements de Gon, vaguement étouffés à cause de sa queue qui emplissait sa bouche. Il cracha sur ses doigts, en enfonça un troisième entre ses hanches, qui tressautaient follement.


It's getting late
Il se fait tard

To give you up
Pour renoncer à toi

I took a sip
J'ai pris une gorgée

From my devil's cup
De ma coupe du diable

Slowly
Lentement

It's taking over me
Ça prend le pas sur moi


— Baise-moi.

— Tu es vulgaire.

— S'il te plaît, Hisoka, baise-moi.

Hisoka ricana.

— Puisque c'est demandé si gentiment...


Too high
Trop haut

Can't come down
Impossible de redescendre

It's in the air
C'est dans l'air

And it's all around
Et partout autour

Can you feel me now ?
Peux-tu me sentir maintenant ?


L'homme pointa son sexe dressé, luisant de la salive de Gon, sur son anus, et s'y enfonça d'un coup sec. L'adolescent poussa un cri guttural et s'agrippa à ses épaules.

Sans qu'il ait le temps de réagir, Hisoka le retourna sur le ventre, s'empala de nouveau en lui, et assena sur ses fesses une violente claque.


With a taste of your lips
Avec le goût de tes lèvres

I'm on a ride
Je suis sur un nuage

You're toxic
Tu es toxique

I'm slipping under
Je glisse en dessous

With a taste of poison paradise
Avec le goût de paradis empoisonné

I'm addicted to you
Je suis accro à toi

Don't you know that you're toxic ?
Ne sais-tu pas que tu es toxique


— Je te baise assez comme ça, Gon ?

— Ah... C'est trop bon...

L'homme le fessa encore. L'adolescent hurla, le bassin toujours plus cambré vers le haut pour mieux le recevoir.


And I love what you do
Et j'aime ce que tu fais

Don't you know that you're toxic ?
Ne sais-tu pas que tu es toxique ?


Hisoka serra fermement le ventre du garçon contre lui, et se retourna, de telle manière à être lui-même allongé, et Gon au-dessus de lui. L'adolescent ne se fit pas prier. Il se redressa, plein de vigueur, et s'empala sur le sexe de son mentor, la bouche muette, écartelée de plaisir.

Le magicien reprit rapidement le dessus, soulevant les cuisses du garçon pour le faire basculer contre lui. Ils se retrouvèrent tête contre tête, et Gon tordit le cou pour lui mordre les lèvres.

— Putain, Gon. Est-ce que tu sais pendant combien de temps tu m'as nargué avec ce cul ?

— Dit celui qui...ah... Celui qui m'a montré... son « sexe d'homme » à la première... occasion.

— Et alors, qu'est-ce que tu en dis ?

— C'est franchement le pied.

L'homme grogna. Il s'arracha au rectum de son élève, le poussa au sol, avant de se redresser pour le soulever à bout des bras. Gon se retrouva, les jambes sur les épaules de son mentor, ses bras autour du cou, et les fesses dans le vide, à la merci de la verge d'Hisoka.


You're toxic
Tu es toxique

I'm slipping under
Je glisse en dessous

With a taste of poison paradise
Avec le goût de paradis empoisonné

I'm addicted to you
Je suis accro à toi

Don't you know that you're toxic ?
Ne sais-tu pas que tu es toxique


With a taste of your lips
Avec le goût de tes lèvres

I'm on a ride
Je suis sur un nuage

You're toxic
Tu es toxique

I'm slipping under
Je glisse en dessous

With a taste of poison paradise
Avec le goût de paradis empoisonné

I'm addicted to you
Je suis accro à toi

Don't you know that you're toxic ?
Ne sais-tu pas que tu es toxique


Kirua avait tout vu, entendant leurs cris de plaisir résonner dans l'arène jusqu'à ce qu'ils éjaculent. Et il était resté là, à regarder, incapable de partir, comme si ses jambes ne lui répondaient plus, comme si son corps l'empêchait de fuir une nouvelle fois, pour qu'il puisse tout voir.


Intoxicate me now
Intoxique-moi maintenant

With your lovin' now
Avec ton amour maintenant

I think I'm ready now
Je pense que je suis prêt maintenant




*****************************

A ce niveau de l'histoire, je pense que je suis juste sadique.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top