Chapitre 13 : nouvelles menaces
Pdv Hermione :
La nuit commence à tomber, on est posé pas très loin de la corne d'abondance je dirais, à une 50 aines de mètres. Je suis censé monter la garde, mais je n'ai pas vraiment besoin de le faire, personne ne dort. Je suppose que c'est à cause des récents événements, cela ne m'étonne pas, moi aussi je suis complètement chamboulée. Et en plus de ça, nous avons rien à manger. Nous savon que plus nous attendons, plus nos forces diminueront. Mais je crois que c'est la peur qui nous empêche d'aller nous battre. Oui nous sommes plus nombreux mais Cato est très fort et je doute qui se laisse faire. La perte d'un ami est dur à encaissé et je me dis que ça ne fait qu'augmenter la peur qui est déjà en nous. Car perdre nos amis signifie être plus vulnérable. Quelqu'un qui est seul fait généralement moins peur qu'un groupe soudé. Nous sommes plus que 5 sur les 7 que nous formons ( car Rue fait partie de notre groupe ). Nous avons prévu d'attaquer Cato demain matin, au lever du soleil. Les garçons avait proposé de le tuer dans son sommeil, ce qui aurait été plus simple c'est vrai, mais pour nous les filles le dernier " combat " devait se faire quand il est réveillé pour qu'il est une chance de se défendre sinon ce n'est pas équitable. Bien que, je le reconnais, être à 5 contre 1 ne soit pas équitable non plus... J'étais dans mes pensées quand je vois Draco s'asseoir à côté de moi.
- Tu vas bien ? Me demande-t-il
- J'ai connu de meilleurs jours...
- Je m'en doute
Le silence. Il n'y a que ça.
- Je suis contente d'avoir pu apprendre un peu mieux à te connaître Draco !
- Moi aussi, Hermione moi aussi...
Je souffle en posant ma tête contre son épaule.
- Dit Hermione ?
- Oui ?
- On restera toujours amis après les jeux, hein ? On va pas faire comme si de rien n'était ? Murmure t-il
- Je suppose que non, en tout cas moi j'ai envie d'être ami avec toi, de ne pas avoir à constamment te détester...
- Merci Hermione
- De quoi ?
- D'être là tout simplement, d'être ma seule véritable amie...
Je le prend dans mes bras et nous restons comme ça longtemps. Soudain, du bruit se fait entendre à quelques mètres de là, dernière les buissons. Je le lève directement et appelle les autres. Nous entendons un grognement. Il nous reste plus qu'une chose à faire : courir. Alors on cour, on cour et on ne se retourne pas, on ne s'arrête pas. Au loin on voit la corne d'abondance, mais pas Cato, c'est pas grave ! On y est, et en moins de deux on est en haut tous sain et sauf. On regarde en bas et nous voyons de gros chiens, énormes, presque aussi gros que Touffu. Par Merlin ! On était pas loin de la catastrophe !
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