𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 8



Je me réveille avec un affreux mal de crâne, la sueur collant mon T-shirt à ma peau, je me lève et me dirige vers la salle d'eau individuel qui est dans la continuité de ma chambre.

Je prends une douche, une longue douche, avec de l'eau chaude, pas l'eau plus froide que tiède dont je bénéficiais au district 7. Je laisse la sérénité m'envahir, dans cette salle de bain, sous l'eau brûlante qui réconforte mon corps ankylosé de courbature.

Je coupe l'eau et cherche un savon dans les placards, je n'en cherchait qu'un, mais je tombe sur une multitude de senteurs et parfums différents. Je me décide pour celui à la senteur de pins, mais lorsque je me savonne, une bouffé de nostalgie m'envahit, ce savon sent exactement pareil que la forêt de pins où je travaille, ou plutôt, travaillait.

Je me souviens des beaux matins ou je lançais ma hache à travers les arbres, et quand filant à travers bois elle venait se figer en plein milieu de la croix peinte sur l'arbre à abattre. Je me souvient des fourmillements aux bouts de mes doigts quand je plantais la hache de toutes mes forces dans le tronc robuste, et quand, le soir, satisfaite de ma journée, j'échangeais le bois contre quelques pièces que j'échangeais ensuite avec du pain.

Je me souviens du regard scintillant de ma mère lorsque que je revenais les bras plein de vivre. Les larmes brouillèrent ma vu, je ne reverrai plus jamais ma mère, à moins que je ne gagne, et je ferais tout pour, et cela en tuant le moins de personne possible, juste en me faisant discrète et en les laissant s'entretuer. Je gagnerais ces Hunger Games, pour ma mère ...


***

Holly me passe le costume qu'elle a prévu pour moi, un ensemble marron, un haut avec un décolleté en V qui laisse voir mon nombril et un pantalon tout simple. Je trouve ça assez moche jusqu'à ce qu'elle me scratch de fausse lianes en tissu pailleté, je ressemble à un arbre, mais plus élégant et en plus féminin. Holly pose les touche finales, deux barrettes en forme de feuille avec des rubans marron se mêlant à mes cheveux. Elle se recule et m'observe de haut en bas d'un œil critique.

- C'est parfait, dit-elle avant de me mettre un miroir sous le nez, elle à raison, c'est très jolie, Nina à fait du bon travail niveau maquillage, léger fard à paupière vert foncé agrémenté d'un trait d'eye-liner noir et d'une petite feuille sur ma pommette droite. ça aurait été très bien, si seulement ce n'était pas du déjà vu, à croire que Holly réutilise les même costumes chaque année ...

***


Quand notre chariot à surgit du centre de Transformation à la suite des tributs du district six, je sais quoi faire, j'en avais discuté avec Blight, je devrai garder le regard au sol. Mon regard est d'abord resté sur les images qui défilaient de chaque côté de l'allée et des gradins ou des millions d'hommes et de femmes s'amoncelaient, la caméra nous détaillait de haut en bas sans hésiter à afficher à l'écran des parties de mon corps et de celui de Mattew que nous aurions préféré garder pour nous. Mattew salue la foule en délire, et moi je me décide enfin à garder le regard au sol. Malgré l'évidente réussite de nos costume, la foule n'avait d'yeux que pour les autres chars, même si Mattew multipliait les gestes de main et les grands sourires, ils ne tenaient pas à regardé un char avec une tribut qui tire la tronche.


Nous avons fini notre progression au centre du grand cirque du Capitole. Là, nos chariots ont fait plusieurs tours de la grande place ,entourée des maisons les plus riches du Capitole où les plus riches célébrités demeurent, avant de s'arrêter face à la maison du président Snow. Le meilleur présidens des États-Unis aux yeux des Capitoliens et la pire ordure aux yeux des autres personnes. Il était là, au balcon, nous saluant silencieusement comme chaque année. Il serait tellement facile de le tuer, si les personne n'était fouillé à leur arrivée, je m'imaginait, ma hache à la main, la lançant dans sa direction ...

Mais il aurait fallut que ce « si » disparaisse. J'ai prié pour que le temps s'accélère, car lorsque je levais le regard, les rares plans de mon visage me montrait rouge et tremblante de fureur.

On a ensuite fait un dernier tour d'honneur avant que notre char s'engouffre à nouveau dans le septième tour.


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