𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 25
Le petit parachute argenté amorce sa descente, descendant doucement dans ma direction.
Sans doute ai-je remonté dans l'estime des sponsor en ayant tué la fille du dix et le carrière du deux en l'espace d'une journée.
Le cadeau atterri délicatement à mes pieds, et je me penche difficilement afin de le ramasser.
Je grogne en me redressant, serrant le petit cube métallique entre mes doigts.
Je le regarde de plus près, et remarque que le tissus du parachute est fait dans une matière que je ne reconnais pas, impatiente de découvrir quel cadeau on m'a offert, je l'ouvre.
Je découvre à l'intérieur, une petite trousse en tissus rouge, contenant des pansement, du désinfectant et des compresses.
Sidéré par l'apparition soudaine de tout ce dont j'avais besoin, je crois d'abord à une hallucination.
Puis, je feuillette les quelques compresses et pansements du bouts des doigts, et suis obligée de constater que tout est bien réel.
Sans perdre une minute de plus, je balance ma compresse miteuse au sol, puis j'imbibe une de celles que je viens de recevoir de désinfectant.
Serrant les dents une nouvelle fois, je tapote ma plaie au mollet avec.
Une brûlure insupportable me submerge, et je gémit une nouvelle fois.
Puis, elle s'estompe au fur et à mesure que ma plaie se désinfecte.
Une fois cela fait, je sors un pansement, assez grand pour recouvrir la blessure, de la pochette. Je décolle les languettes de la partie adhésive, puis, je l'applique sur mon mollet afin d'empêcher le sang de couler.
Puis, en utilisant la même compresse, je désinfecte la plaie superficielle qui s'était rouverte au niveau de mon avant-bras.
Je jette ensuite la compresse à terre avant d'en prendre une nouvelle, puis, j'appuie sur le piston de la bouteille désinfectante et en vaporise dessus.
Je tapote la compresse sur mon visage, au niveau des griffures.
Ça me brûle à nouveau, mais encore une fois la douleur s'estompe.
Je décide de ne pas panser les griffures, parce que déjà, elles ne sont pas profondes et que je dois économiser un maximum de pansements, et aussi parce que j'aurais l'air maligne avec des pansements sur la face.
Je range les pansements et compresse dans la trousse, que je remets en place dans le cube en métal.
Je glisse ce dernier dans mon sac à dos.
***
un sifflement me sort de ma rêverie, je me tourne vers le feu, et remarque que de la vapeur s'échappe de la jointure du couvercle de ma gourde en inox.
J'avais complètement oublié de vérifier si le manioc était cuit !
Je me précipite vers le feu, et à l'aide d'un bout de bois, je retire la bouteille du brasier.
Je le fait rouler dans la neige afin de le refroidir, mais en entrant en contact avec la poudreuse, la gourde laisse derrière elle un sillon de neige fondue.
Je le prends à main nue, pensant qu'il avait largement refroidi.
Grossière erreur...
la bouteille me brûle les paumes, elle m'échappe et je jure avant de frotter mes mains sur mon pantalon afin d'estomper la douleur.
Je récupère le morceau de mon pantalon que j'avais négligemment jeté au sol avant de l'utiliser pour récupérer la gourde sans me brûler.
Je me rassois le dos au tronc, puis je dévisse le couvercle de la bouteille en inox, de la vapeur s'en échappe, ce qui me réchauffe le visage.
Les dés de manioc flotte à la surface de l'eau, et il me semble qu'ils sont cuit.
Je casse deux petit brindille de l'arbre derrière moi, et je retire ses feuilles afin de les utiliser comme des baguettes.
J'emprisonne un des cube entre les deux, puis le sort de l'eau.
Je souffle dessus avant de le manger.
Ce n'est pas vraiment bon, mais je ne vais quand même pas mourir de faim.
Je mange tout le manioc, me brûlant parfois.
Ça me réchauffe néanmoins et fait taire la faim qui m'assaillait depuis le début de la journée.
Je décide de sortir le sac de couchage de mon sac à dos, puis je me couche le long du tronc d'arbre.
L'hymne retentit, et l'écran géant transporté par un hovercraft apparait dans le ciel, le visage de la fille du dix se matérialise sur l'écran pixélisé, puis le carrière du deux vient se joindre à elle.
Deux morts, et c'est moi qui les ai tué.
Je ne sais pas trop si je dois en être fière, mais une part de mon égo se gonfle en regardant les visages de ses deux personne.
Écrasée par la fatigue, je décide de fermer les yeux, à la recherche du sommeil.
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