𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 20

le sol commence à trembler dangereusement. La terre oscille, je perds l'équilibre et ma hache me glisse des mains. Je tombe sur les fesses, à une dizaine de centimètre du cadavre du loup que j'ai abattue quelques instants plus tôt.

Le sol tremble de plus belle, le centre de la terre semble nous transmettre sa colère, comme si, lui aussi sentait cette rage que j'ai pour ces jeux me ronger de l'intérieur.

Les secousse se font plus violente, et le reste de neige qui se nichait dans les feuillages des arbres tombe au sol.

Étourdis, je tente de me redresser en me retenant à l'arbre le plus proche, mais une autre secousse me refait tomber.

Je retombe sur le sol tremblant, et je me sens impuissante, je ne peux me raccrocher à rien.

La terre continue à trembler pendant quelques secondes, et j'entends soudain des craquement.

Je relève la tête, et vois l'arbre auquel je m'étais raccroché osciller légèrement.

Je tente tant bien que mal de fuir malgré le sol tremblant, et je me retrouve à ramper le plus loin possible de l'arbre.

Il tombe au sol dans un bruit de feuillage et le tronc heurte violemment la terre à l'endroit où se trouvaient mes jambes quelques instant plus tôt.

Mon cœur fait un bon dans ma poitrine, et j'entends à nouveau des craquements, un autre arbre tombe à une dizaine de mètre de moi.

Les secousse se sont calmées, je me redresse tant que je le peux, il faut à tout prix que je quitte la forêt, alors, je commence à courir le plus vite possible vers le pic enneigé de la montagne que j'aperçois au dessus des arbres.

J'ai à peine fait vingt mètres, qu'une nouvelle secousse me propulse au sol.

Je tombe en avant et me rattrape sur les mains, je sens la blessure que m'avais fait Mattew se rouvrir, et le sang tiède coule le long de mon poignet, mais comme ce n'est qu'une égratignure, je me redresse, et continue à courir.

J'avais déjà repéré que la montagne n'était pas très loin, mais je ne comptais pas m'y rendre étant donné qu'il fera surement encore plus froid là-bas.

Aujourd'hui, je n'ai plus le choix.

Les arbres continuent à tomber uns à uns autour de moi.

Mes poumons me brûlent, et mes muscles, déjà fatigués par ma course poursuite avec les mutations génétique, n'en peuvent tout simplement plus.

Un autre craquement bien plus sonore se fait entendre, et j'ai à peine le temps de freiner, qu'un arbre tombe en plein sur ma trajectoire, je sursaute légèrement, mais ne me laisse pas déconcentré, je saute par dessus et poursuit ma course folle.

Une autre secousse bien plus puissante me fait tombé à terre, je me ratrappe à nouveau sur les mains.

Les tremblement se poursuive les uns après les autres, et pour avancer, je suis obligée de ramper à quatre pattes.

L'orée de la forêt n'est plus très loin, à une dizaine de mètres à peine.

Je continue à ramper le plus rapidement possible, malgré la terre oscillante, je perds de nombreuses fois l'équilibre, mais me redresse aussitôt et continue.

Un autre arbre s'écroule sur ma droite.

Je ne suis plus très loin, quand il me semble entendre, à travers les craquement d'arbre, un coup de canon.

Les tremblement s'arrête quelques instants, et je me redresse, un peu étourdie, et je poursuit les quelques mètres qui me sépares de la montagne en courant.

Mes bottines en fourrure rencontre de la neige, et s'y enfoncent jusqu'à la cheville.

Devant moi, l'imposante montagne, que j'avais aperçus sur la plateforme, se dresse.

J'avance de quelques pas, et je sursaute quand ma jambes s'enfonce dans la neige jusqu'au genoux.

Un frisson me parcours l'échine, je sens la fraicheur de la glace malgré mon pantalon, qui m'a tenus chaud depuis le début des jeux.

J'avance d'un pas, quand une nouvelle secousse me fait perdre à nouveau l'équilibre, je tombe dans la neige, et quelques flocons s'incruste par dessous mon polaire, je frissonne à nouveau.

Je me retourne et reviens sur mes pas, à l'orée de la forêt, là où, je n'aurais pas trop froid et où aucun arbres ne risque de me tomber dessus.

Je retire mon sac de mes épaules pour en prendre une couverture, quand je me rends compte que j'ai laissé tomber la hache dans la forêt, lors du tremblement de terre.

Mince, sans armes, je suis vulnérable...

j'en tends soudain des bruissements de neige, je me dépêche de me cacher derrière l'arbre le plus proche, et je vois les carrière arrivés, mais il ne sont plus que trois...

le fille du un et les deux tribut du deux, qu'est-il arrivé à la fille du quatre ?

Je me rappelle vaguement le coup de canon que j'ai entendus, serait-il possible que ce soit elle ?

En attendant, j'ai d'autres soucis en tête, comment m'échapper ?

J'aurais eu la hache, j'aurais surement été tentée de les tuer, mais là...

il faut que je fuis avant qu'ils ne me vois.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top