Chapitre 21 : Souvenirs

L'équipe pour rechercher le conseil se remit en route très tôt. Naruto et Sasuke était à la tête de la petite équipe. Les deux jeunes hommes avaient beaucoup de chose à se dire.

-Alors ? Tu t'es bien entraîné ? Questionna l'Uzumaki.

-Ouais.

Le blond soupira. Il avait toujours été très expressif. Il sourit.

-Cool, alors on pourra s'affronter à nouveau !

Ils se sourirent avec un esprit de compétition. Puis après avoir parlé des techniques qu'ils avaient apprises et leurs aventures qu'ils ont eues quand ils n'étaient pas ensemble, Naruto posa la question qu'il avait tant envie de poser.

-Dit Sas'ke. C'est qui Hana ?

Le noiraud tourna la tête surpris.

-Enfin...comment tu l'as rencontrée ?

L'Uchiwa resta pensif. Leur rencontre ? Oui, il s'en rappelait.

Flashback:

J'étais en mission pour retrouver Itachi. Je le poursuivais dans la forêt. Il avait soudainement fui sans aucune raison. Je courais comme un fou pour le rattraper. Cette fois-ci, je le tenais ! Visiblement, Suigetsu, Karin et Juugo n'avaient pas réussi à me suivre, mais je m'en moquais. J'allais enfin venger mon clan. Mais c'est alors que soudain, je sentis quelque chose sur ma nuque. Quelque chose de piquant. Alors je me suis soudainement évanouit sans savoir comment. Quand je me suis réveillé, j'étais dans une cellule. Il n'y avait qu'une faible lumière qui éclairait la pièce. Je vis dans la cellule à côté de moi des os d'humain. Je reculai d'un air dégoûté. C'est alors que je vis un homme venir vers moi.

-Tiens. Sasuke Uchiwa. Tu vaux une fortune. Dans tous les sens du terme.

Il me sourit d'un air mauvais. Qui était cet homme ?

-As-tu déjà entendu parler des chasseurs ?

Je le regardais surpris. Qu'est-ce que c'était encore que cette organisation ? J'en avait entendu parler légèrement, mais je ne pensait pas qu'elle existait réellement.

-Nous sommes des chasseurs de vampires et de loup-garou. Vous êtes des bêtes dangereuses. Mais bon, maintenant, il nous reste plus qu'un clan à avoir. Les vampires noirs, puisque le dernier vampire Sharin est devant moi. Enfin, il manque toujours Itachi, ton célèbre frère.

Je le toisais du regard. Alors ces chasseurs cherchaient des vampires et des loup-garou ? Loups-garous et vampires se haïssent, mais visiblement, à partir de maintenant ils ont un ennemi commun.

-Mais il n'y a plus de loup-garou non ? Questionnai-je avant qu'il ne parte.

Il se retourna en ricanant. Il se moquait de moi là ?

-Cher jeune homme, malheureusement, il y en a encore deux connus à ce jour qui sont en liberté.

Il partit sur ces mots. Je restais seul dans ma cellule. Il n'y avait aucun prisonnier, à part le tas d'os à côté de moi. La meilleure des compagnies pour un Uchiwa. La cellule en face de moi était aussi vide. Pourtant, je sentais une odeur...une odeur forte de chien. Ça devait être les loups-garous qui étaient passé dans ces cellules qui ont laissé leur horrible odeur.

Mais soudain, j'entendis quelqu'un marcher dans le couloir. Ses pas étaient à peine audibles tant ils étaient furtifs. C'est alors que j'aperçut une femme. Elle avait de long cheveux brun attaché en queue de cheval et des yeux bruns perçant, comme ceux d'un loup. Elle avait le teint bronzé et des lèvres d'un rouge sang attrayant. Elle était vêtue d'un top et d'un mini short déchiré. Elle ne portait pas de chaussures et elle donnait l'impression de marcher normalement, mais pourtant, elle était si silencieuse.

Elle s'approcha de ma cellule. Elle empoigna l'un des barreaux de ma prison avec ses longs doigts fins. Ces ongles étaient très long comme des griffes. Elle me souriait d'un air malin. Aucun doute, c'était une loup-garou, sa petite queue touffue apparut entre ses jambes et ses deux oreilles pointues frémissaient tout comme son nez. Elle était sous sa forme mi humaine-mi loup. Je grimaçai en m'apercevant de ça.

-Que veux-tu ? Lançais-je méfiant.

-Je viens te remercier. Grâce à tes questions stupides, j'ai eu les informations que je voulais avoir. Et puis...c'est rare de voir un vampire Sharin. Surtout quand celui-ci est Sasuke Uchiwa

Elle lâcha alors mon barreau. Elle partit tranquillement, mais je la retins par le poignet, bien que l'idée d'avoir l'odeur de cette louve sur ma main me répugnait.

-Tu es un loup-garou ? Tu sais que tu es en danger ici et je peux très bien signaler à ces chasseurs que tu es ici, alors sors moi d'ici. Je dois retrouver quelqu'un.

Elle ricana et se dégagea de ma poigne. Je la regardai sans comprendre pourquoi elle rigolait. Elle fit quelque pas vers moi.

-Ce quelqu'un serait...un certain Itachi ?

Je me crispais et serrais le barreau que je tenais dans ma main droite.

-Tsss. Oublis, tu ne mets d'aucune utilité. Vas-y, hurle, je te laisse ce plaisir. Mais ils ne m'auront pas, car ici, l'odeur de loup- garou est partout. Ils penseront plutôt à une ruse de ta part pour t'échapper. Mais...bien essayé !

Elle me fit un clin d'œil et partit. On verra bien si elle arrivera à s'en sortir.

Fin flashback

-Et t'as hurlé ? S'étonna Naruto.

Son meilleur ami le regarda, amusé.

-Mais tu crois quoi ? Bien sûr que j'ai hurlé ! Elle s'est fichue de moi.

-C'est bien la première à ne pas succomber à ton charme dis voir ! Rigola l'Uzumaki.

Sasuke le toisa du regard à la plaisanterie du blond. En même temps, lui et Hana étaient programmer pour se détester, elle était une loup-garou et lui un vampire et pourtant...ils ne se haïssaient plus comme ils le devraient. Soudain, il sentit deux bras entourer son torse. Il baissa le regard et vit Karin qui l'avait enlacé.

-Y a un rat ! S'affola-t-elle.

Le noiraud soupira exaspéré. Naruto explosa de rire.

-Quand on parlait de succomber à ton charme !

-Ah ah, très drôle Naruto. Et Karin lâche-moi !

Sakura vint les rejoindre, alors que la rousse ne voulait plus lâcher l'Uchiwa. Il regretta soudainement de ne pas avoir pris Suigetsu avec lui ou Hana, ces deux-là évitaient que la jeune fille le colle à longueur de journée.

Tenten discutait tranquillement avec Shino. Il lui expliquait comment fonctionnait ses insectes. Elle avait l'impression d'être en cours de biologie ! Derrière eux, Sari marchait tête baissée et pensive. Elle sentait en permanence la présence du marionnettiste à ses côtés. Gaara jetait de temps à autre des coups d'œil pour s'assuré que la petite sunienne allait bien et que Sasori faisait bien son travail.

Soudain, elle trébucha sur un caillou manquant de tomber dans un talu. Gaara lança du sable à sa rescousse, mais le membre de l'Akatsuki fut plus rapide. Il la remit sans aucun effort sur la route à l'aide de ses files de chakra. Il continua à marcher l'air de rien en lançant un petit sourire de défis au Kazekage qui n'apprécia absolument pas que ce marionnettiste lui montre ouvertement qu'il avait de meilleur réflexe que lui. Il tourna les talons pour continuer alors que Sari soupira :

-Ah les mecs...

Visiblement, elle avait vu la lueur de défis dans les regards des deux garçons et cela intrigua Sasori qui se retourna vers elle avec un air interrogateur. Elle roula des yeux comme si c'était une évidence :

-Même toi qui est d'un calme légendaire et qui ressemble plus à une marionnette qu'un être humain, tu te laisses avoir par ta fierté masculine à vouloir prouver que tu es le plus fort sans arrêt...

Il cligna plusieurs fois des yeux sans trop comprendre ce qu'elle voulait dire. Elle eut un petit rire amusé de le voir perdu à ce point. Il ne comprenait pas encore les émotions du corps humain et depuis qu'il n'avait plus sa marionnette, il redevenait petit à petit l'humain qu'il était autrefois. Elle continua de marcher amusé par le comportement du membre de l'Akatsuki et se dit que finalement, ce serait plus amusant que prévu d'avoir un tuteur. Celui-ci regarda alors ses mains et compris enfin ce que voulait dire la jeune fille. Il se frappa alors le front avec sa main en grommelant :

-Maudit corps d'humain ! Faut vraiment que je retrouve ma marionnette..

* * *

C'était l'après-midi. Shikamaru était parti tôt le matin pour aller dans ce repaire. Il s'en voulait d'avoir mentit à Temari. Mais en réalité, il avait reçu un message d'Ino. Elle pensait avoir trouvé le moyen de les arrêter. Il ne pouvait rien dire à la fille de Suna, car si elle savait, elle l'aurait encore plus empêché d'y aller. Il portait une cape blanche de Suna, plus un foulard. Il lui permettait de pouvoir mieux respirer, malgré que le vent face voleter parfois le sable. Il allait sûrement se faire blâmer, mais il s'en contre fichait. C'est quand une tempête se leva soudainement, qu'il trouva préférable de trouver un abri. Heureusement, il n'était pas loin d'un récif de rocher avec des grottes. Il alla donc s'abriter.

* * *

Neji était en train d'aider sa cousine à la paperasse dans son bureau. La noiraude commença à paniquer ne supportant plus autant de travail. Elle gémit :

-Je n'y arriverais jamais ! Maintenant que Tenten est parti, je n'arrive même plus à m'en sortir. Tout es en désordre ! C'est horrible, j'aurais dû lui demander de rester. Et puis, on commence à manquer de nourriture et maintenant d'eau ! Je paris que c'est encore ces Osoros ! Neji, prend le trône, sinon, le royaume court à sa perte.

Son cousin resta blasé devant le spectacle qu'elle lui montrait. Elle était quelque peu dramatique non ? Enfin, il était d'accord sur une chose, Tenten aurait dû rester. Il secoua alors rapidement la tête à cette pensée pour la chasser et répliqua :

-Hinata, c'est normal d'être débordée. Ne t'en fais pas, tu fais très bien les choses. Mais je suis d'accord sur le point que Tenten nous aidait beaucoup.

La Hyuga regarda le jeune homme d'un air surpris. Le noiraud rougit légèrement avant d'ajouter :

-Ne va pas t'imaginer n'importe quoi. Elle était juste utile. Bref, je vais voire qu'est-ce qu'il se passe vers les sources d'eau. Ajouta-t-il en voyant l'air très convaincu de sa cousine.

Mais elle le retint un instant.

-Neji-nii-san. Maintenant que j'y pense...Konoha est exactement dans la même situation...est-ce normal ? C'est le village le plus proche de notre Royaume et je n'aime pas du tout ça.

Il soupira puis parti vers les sources d'eau. C'était très inquiétant, si eux commençait à s'assécher, beaucoup d'autres villages connaîtront cette sécheresse en commençant par Suna. Il fallait prévenir ce village, surtout qu'il était en guerre, si en plus il y avait des sécheresses, ils étaient fichus. C'est alors qu'il allait envoyer un message que soudain, Shizune surgit. Il la regarda interrogateur.

-Euh...je voulais vous informer de mon départ. Je dois aller à Suna aider des amis.

Il la regarda surpris.

-C'est à cause de la sécheresse qui se prépare contre le village ? J'envoie justement un message. Répliqua-t-il.

Elle parut surprise de cette nouvelle.

-Une sécheresse ? Non. Kakashi m'appelle.

* * *

Shikamaru ouvrit un œil. La tempête c'était calmé et il commençait à faire nuit. C'était le moment parfait pour y aller sans se faire repérer. Il allait sortir quand soudain une rafale de vent le plaqua contre un rocher. Il aurait dû s'en douter...Temari. Effectivement, la jeune femme descendit sur son éventail géant. Elle le toisa du regard. Il la regarda blasé et se massa les épaules ayant reçu un trop grand choc à son goût. Elle se rua vers lui pour l'empoigner par le col.

-Comment as-tu put me faire une chose pareille ? Comment as-tu pu me désobéir, partir et en plus me mentir ?

Une larme menaça de perler de ses yeux au souvenir de l'élève de son frère, morte.

-J'avais le droit de savoir ! Je te faisais confiance et toi tu me trahis ? Est-ce que je peux m'arrêter là ou tu me caches encore d'autre chose ? J'écoute !

Il resta silencieux. Il plongea son regard sérieux dans ceux remplit de rage et de tristesse de la blonde. Elle le plaqua contre le rocher auquel elle l'avait éjecté juste avant son arrivée.

-Répond ! Hurla-t-elle.

Il ne savait pas par où commencer. Puis, il finit par répondre :

-Je ne voulais pas que tu fasses de folie. Tu étais fatiguée, tu ne dormais plus, tu ne mangeais plus grand chose. Tu t'acharnais sur ton travail, tu n'écoutais plus personne, tu étais obnubilé par cette guerre que tu en as oublié tes besoins vitaux. Alors je ne t'ai rien dit au sujet de cette lettre et de la mort de Matsuri. Tu avais l'air de beaucoup tenir à elle, alors j'ai eu peur que tu ne mettes ta vie encore plus en danger en sachant sa mort. De plus, savoir que Gaara partait pour la venger, tu risquais d'être troublée et de ne plus être correctement concentrée.

Elle le relâcha. Elle recula et secoua négativement de la tête furieuse.

-Pour quelqu'un qui a deux cents points de Q.I c'est vraiment stupide comme réflexion. Et pourquoi ne serais-je pas concentré ? Gaara est en danger ?

Le noiraud garda le silence sous l'air inquiet de la jeune fille. Elle en avait marre de tous ces sentiments qui lui faisait tant mal alors qu'elle voulait être forte. L'inquiétude, la peur, la haine, la colère, la tristesse...elle sécha violemment une des larmes qui avait coulé le long de sa joue.

-Quand on s'approche du conseil, on est toujours en danger. Et ce n'était pas une réflexion stupide, mais logique ! Je paris que Kankuro a hésité à te le dire en voyant ton état. Et deux cents points de Q.I...pfff ! Y a autre chose que ces deux cents points qui t'intéresse chez-moi ? Qui est le pire entre nous deux hein ? Toi, tu me prends pour une arme et moi, je t'ai mentis pour ton bien !

Elle resta silencieuse. Il l'avait touché en plein cœur sans vraiment le vouloir. C'était vrai qu'en soit, il avait agi ainsi juste parce qu'il s'inquiétait pour elle, mais elle ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir. Elle alla reprendre alors son éventail, s'étant calmé un minimum. Elle le remit dans son dos, avant de répliquer :

-Maintenant qu'on est là, autant y aller. Mais avant, je veux savoir pourquoi tu tenais tant à y aller. On aurait pu envoyer un simple espion ou quelqu'un de plus fort, pourquoi t'être carrément échappé ?

Il se massa à nouveau l'épaule droite et s'approcha de la furie blonde.

-Je suppose que maintenant que tu es là, je peux tout te dire. Bien. Soupira-t-il en voyant le visage crispé de la blonde, attendant une réponse potable. J'ai reçu un autre message que je t'ai aussi caché. C'était Ino.

-Quoi ? Hurla la blonde.

Ses yeux émeraudes écarquillées montrait une rage immense. Il avait osé lui cacher un message d'une personne portée disparu ?

-Oui bref. Peut-être que j'ai eu tort, mais...elle disait savoir comment arrêter cette guerre et qu'elle avait compris leur stratagème. Mais qu'il y avait quelqu'un d'autre qui agissait là-dedans. Une personne venant de Konoha.

La jeune fille le dévisagea.

-Mais c'est impossible, les seuls venant de Konoha, c'est toi, Sakura, Tenten, Kiba, Shizune et Kakashi. Sakura et Tenten sont avec Naruto, Kiba est au royaume des Hyuga avec Shizune et Kakashi est perdu dans les bois. Qui serait-ce ?

Le jeune homme soupira. Elle ne le laissait jamais finir. Ils commencèrent à marcher pour sortir des récifs.

-Justement, c'est ça qui m'intrigue. Ça aurait pu être l'une des personnes qui ont été chassés de Konoha, mais...

Il s'arrêta de parler tristement.

-Mais ? L'encouragea-t-elle à continuer.

-Mais on m'a dit qu'ils étaient tous morts. Dont une personne qui m'était cher. Ajouta-t-il sous le regard insistant de la blonde.

Ils continuèrent à marcher en silence. Elle commença à comprendre. Il voulait y aller car il avait l'espoir de retrouver cet être cher soi-disant mort. Mais il avait dû avoir peur que puisque ses sentiments étaient mêlés à cette histoire, elle l'empêche d'y aller. Elle posa une main sur son épaule.

-Shikamaru, je comprends. La prochaine fois, parles-moi de ça. Je t'aurais laissé y aller si j'avais su.

Il la regarda surpris.

-C'est vrai ?

Elle hocha de la tête en lui offrant un petit sourire.

-Oui. Mais je t'aurais accompagné ! Ajouta-t-elle en voyant que le jeune homme n'en revenait pas.

Il soupira :

-ah, je me disais aussi.

Il montra un air boudeur alors qu'elle lui lançait un regard taquin. Puis elle lui envoya un immense coup de poing sur la joue.

-ça, c'est pour t'être enfuit.

Elle lui tendit sa main pour qu'il puisse se relever. Il la saisit mais tira une tête dépitée. En ce moment, il crut voir sa mère. Il se retint de le dire à la jeune fille, qui l'aurait probablement mal pris et il aurait eu le droit à un deuxième coup. Ils commencèrent alors à marcher et après cinq minutes de réflexion, la blonde réussit à mettre sa fierté de côté pour balbutier :

-Je...désolé, je ne te vois pas comme une arme...

Shikamaru la dévisagea ne voyant pas où elle voulait en venir. Elle finit par s'énervé en voyant son air d'incompréhension :

-Roh ! Ne m'oblige pas à m'expliquer flemmard !

Il eut un petit sourire amusé par son comportement et n'insista pas comprenant que lorsqu'elle s'inquiétait pour lui, par fierté elle disait que c'était parce qu'il était important, qu'il était une arme, mais en réalité, c'est juste qu'elle tenait à lui. Mais son égo lui interdisait de dire au Nara à quelle point elle appréciait sa compagnie, malgré son machisme.

* * *

Kankuro s'était levé de bonne heure pour s'occuper du bureau de son petit frère. Car oui, Temari n'avait rien trouvé de mieux que de lui laisser tout le bordel qu'elle avait mis dans ce bureau et partir rechercher Shikamaru. Soudain, quelqu'un toqua.

-Entrez. Lança-t-il.

Yukata entra. Elle paraissait moins fatiguée que les autres jours depuis que son amie était morte, mais la tristesse régnait toujours dans son regard. Elle tenait une lettre.

-Un pigeon l'a apporté ce matin. Je suis direct venu te l'apporter, c'est assez important. Ça vient du royaume des montagnes.

Le jeune homme posa les dossiers qu'il avait en main et prit le message pour le lire à toute vitesse. Il grimaça. Suna avait déjà connu des sécheresses dures, mais si le royaume des Hyuga étaient eux aussi en baisse d'eau, cette sécheresse serait bien plus rugueuse que les autres et ça n'annonçait rien de bon. Soudain, il commença à voir clair.

-Mais...la sécheresse, cette guerre déclaré par les fées, les loup-garou et les magiciens...la sécheresse des autres pays, la destruction des forêts...pourquoi on n'a pas pensé à ça avant ?

Kankuro se précipita vers le bureau. Son élève le regarda de travers.

-Qui a-t-il ? Questionna-t-elle.

-Mais c'est les Osoros ! De sûr, c'est eux, depuis le début.

Elle le regarda sans comprendre. Il se retourna alors pour la prendre par les épaules.

-Les Osoros n'avaient jamais pu prendre le dessus sur les fées, les mages et les loup-garou. C'étaient ces trois clans qui formaient l'harmonie de la forêt. Mais bizarrement, tous ces clans ont disparu et les Osoros ont tout ravagé. Etrangement, qui nous attaque ? Les fées, les mages et les loups-garous qui étaient porté disparu ! Et qui est le village qui sera toucher le plus par cette sécheresse ? Suna. Et qui a créé cette sécheresse ? Les Osoros ! Maintenant, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi avoir créer cette sécheresse et pourquoi avoir visé notre village.

Il commença à fouiller dans la bibliothèque. Yukata compris petit à petit et se retourna vers son sensei se demandant ce qu'il cherchait.

-Que cherches-tu ?

-Un dossier. Il contenait des lettres que l'on a réussi à intercepter. Il faut qu'on les décode.

Soudain, il trouva ce dossier. Il le prit et sorti de la pièce. Puis il passa juste la tête par la porte et s'adressa à la brune :

-Tu ne viens pas ?

Elle acquisa de la tête pour finir par le suivre.

* * *

La troupe qui recherchait le conseil faisait une petite pause. Sasuke avait senti la présence de chasseurs. Soit, ils étaient proche du conseil, soit des chasseurs les pourchassait à cause du vampire qui était dans leur groupe. Sakura, Karin et Tenten s'entendaient plutôt bien et elles commencèrent à parler de technique pour se défendre. La brune donna même un livre sur la médecine à la rose qui lui avait confié qu'elle était fan de ce métier. Shino, quant à lui, lisait son passionnant livre sur les insectes. Sasori était en train de refaire l'une de ses marionnettes dans son coin, alors que Sasuke et Naruto parlaient d'un plan pour approcher le conseil et surtout retrouver l'œil de l'Uchiwa.

Sari regardait du coin de l'œil le drôle de bout de bois que construisait le rouquin. Elle se dit qu'il n'avait pas besoin de faire bouger cette être de bois pour battre un vieil adversaire, il aurait une crise cardiaque de peur tant cette marionnette est effrayante. Elle grimaça :

-Le marionnette de Kankuro sont quand même plus chaleureuse...

Sasori la regarda outré. L'avait-elle vexé ? Très peu probable vu le manque d'humanité qu'avais le No Akasuna. Il marmonna :

-Ce sont des armes ! Pas des poupées pour petite fille !

Ah bah si...elle l'avait vexé. Elle laissa un petit rire amusé. Il se rendit compte alors de l'humanité dont il avait fait preuve. Il grogna de mécontentement et continua de se dire qu'il fallait absolument qu'il retrouve sa marionnette.

-En fait, pourquoi ne retournes-tu pas dans ta marionnette maintenant ? Tu ne cesses de marmonner que tu en as marre de ce corps. Questionna-t-elle amusée de la situation.

Il releva la tête, surpris. Il l'avait dit à voix haute ? Il maudit deux fois plus ce corps d'elfe d'être aussi faible à son avis. Mais vu les yeux curieux de la jeune fille et le manque d'action actuellement, il se dit que lui expliquer ne changerait pas grand-chose. Il commença alors :

-Très bien...à cause d'une malheureuse bonne femme, je suis obligé de rester dans mon corps d'elfe...mais je suis toujours en train de la reconstruire, sauf que mon cœur n'est pas encore entièrement rétabli pour retourner dans mon ancien corps de bois. Elle l'a bien amoché, donc Dei m'a ramené dans mon corps d'elfe pour me sauver. Mais une fois entièrement soigné, je retournerais dans ma marionnette et redeviendrait invincible !

Elle le regarda de travers en voyant cet air sûr et fier de lui. Il n'était pas si effrayant dans son corps d'elfe...reste à voir dans son ancien corps. Au final, les membres de l'Akatsuki restaient des êtres avec un cœur, simplement, ils essayaient de le cacher en le noircissant. Elle finit par continuer à questionner :

-C'est qui la femme qui t'as fait ça ? Et comment tu as rejoint ton corps ?

Il regarda autour de lui et vit qu'il en avait un bon moment car le campement était gentiment installé. Il n'avait que ça à faire et bien que ce soit plutôt du genre à Deidara de parler, il se décida à tout expliquer.

Flashback

Rah ! Maudite grand-mère Chiyo ! Tu me payeras ses entailles ! On a tenté de faire du chantage pour récupérer les éléments de notre puzzle, mais malheureusement, le chantage n'a pas marché. Gaara No Sabaku, grand kazekage du royaume des sables était à terre devant moi et Deidara. Malheureusement, il a fallu que ma grand-mère et cette maudite adolescente à ses côtés s'en mêle. En soit, me voilà essoufflé. Elles avaient déjà réussi à démonter ma marionnette en entier, mais elle n'avait pas encore détruit mon cœur. Alors, j'ai réussi à me recomposer.

Mais en utilisant ses maudites marionnettes de mes parents, elle a réussi à transpercer mon cœur. Enfin...à le blesser violemment. Je suis tomber pensant que c'était ma dernière heure...j'avais raté ma mission...c'était la fille qu'on voulait...qu'on aurait dû kidnapper. Elle n'a même pas remarqué que j'évitais de trop la blesser. Elles sont parties, laissant mon corps à découvert. Dei est revenu vers moi et ensuite, j'ai vu noire...

Fin flashback

-Et ensuite, il m'a ramené à la base. Ils ont extrait mon cœur de ma marionnette et on reprit mon corps qui était congelé à un endroit que je gardais caché au cas où un jour comme cela arriverait. Ils m'ont donc sauvé et grâce au pouvoir de Zetsu, je suis resté un mois ou deux dans une sorte de coma.

Sari écoutait attentivement les paroles du rouquin. Qui était donc la fille qu'il visait ? Il a refusé de le lui dire et c'était plutôt logique. Elle ne devait pas oublier, ni elle ni les autres que malgré leur alliance, l'Akatsuki restait l'Akatsuki. Après l'extermination du conseil, ils redeviendraient ceux qu'ils étaient autrefois. Elle se remémora alors tous les moments passés avec elle, Matsuri, Yukata et tous les autres membres de l'Akatsuki. Ils n'étaient pas aussi sanguinaires que ce que l'ont disait. Ils n'étaient pas sans pitié...ils avaient un cœur, mais oubliaient parfois de le laisser parler. Elle trouvait tellement dommage que ces gens se condamne tout seul à être criminel, mais personne ne pouvait les sauver de ce triste destin, si ce n'est eux-même.

* * *

Gaara observait les alentours pour vérifier que tout allait bien. Il était heureux que Naruto ait bien. Pourtant, il ne se sentait absolument pas bien, il se sentait coupable. La seule personne qui hantait ses pensées était son élève. Il avait appris d'un message de Kankuro que Temari avait elle aussi été choqué par cet événement. Il se rappelait encore la première fois où son élève avait dut rester chez eux à cause d'un orage qui avait dévasté sa maison...

Flashback

C'était après notre entrainement. Matsuri avait bien travailler. Elle était heureuse que j'ai réussi à passer après mon travail. Car oui, être Kazekage occupe beaucoup et j'ai peu de temps à passer avec elle. Alors après ou avant d'aller travailler je prends quand même une heure ou deux pour qu'on s'entraîne un coup. Je l'ai d'ailleurs souvent vu depuis la fenêtre de mon bureau s'entrainer durement.

Elle marchait à côté de moi et me racontais comment se passait ses entrainements seuls. Il commença soudainement à pleuvoir. Sa maison n'était plus très loin. Elle s'arrêta et me sourit :

-Ce n'est pas la peine de me raccompagner, je vais courir jusque chez-moi.

Elle ouvrit alors un parapluie et me le tendis. Je le saisi sans comprendre et elle partit en courant vers sa maison. Pourquoi elle ne l'a pas gardé ? C'est alors que soudain, Kankuro arriva vers moi pour me dire taquin :

-A voir, elle savait que tu n'aimais pas la pluie. Qu'elle est adorable.

Il me donna des coups de coudes dans les côtes ce qui m'agaçai. Mais d'un autre côté, je fus surpris qu'elle se soucie autant de ce qui me dérange ou non. Elle va probablement attraper froid par ma faute, j'aurais dû la raccompagner...

-Oui, je confirme tu es un idiot. T'aurais dû la raccompagner ! S'énerva mon frère.

Ouha, il était juste merveilleux. Merci de me faire culpabiliser encore plus. Il me raccompagna un bout et je continuais à rester dans mes pensées. Il finit par me dire d'un air taquin rompant le silence que j'avais installé :

-Tu l'aimes beaucoup cette fille hein ?

-Bah, c'est normal, c'est mon amie. Répondis-je normalement.

Je ne comprenais pas pourquoi mon frère me posait toujours cette question. Il me l'avait déjà posé avec beaucoup d'autres filles. Surtout à ce jour qu'ils appellent saint-valentin. A chaque fois qu'une personne m'offre des chocolats, mon frère commence à m'embêter. Mais je ne suis pas amoureux, je ne ressens que de l'amitié. D'ailleurs, qu'est-ce l'amour ? On est rentré sans trop en parler. On discuta des quelques problèmes de Suna et cette pluie soudaine était étrange. Il pleuvait rarement à Suna et quand il pleuvait, en général, ce n'était pas rien, car elle se suivait de grande tempête de sable.

Par la suite, j'entendis le tonnerre. Je n'aimais pas trop ça. J'étais dans le salon à travailler sur des dossiers et Temari n'était toujours pas rentrée. Je sentis une odeur de brûlé et immédiatement je su que mon frère avait décidé de faire des expériences culinaires. Qu'il était exaspérant. Je me lève de mon fauteuil pour éviter que ma pauvre cuisine ne finisse en cendre.

Quand j'entrai dedans, de la fumée se dégagea hors de la cuisine et je fusillai mon grand frère du regard. Il me regarda désoler et innocemment.

-Euh...on va dire que ce machin pour cuire des plats a mal calculé le temps de cuisson du gratin de patates de Temari...le pauvre.

-ça s'appelle un four. Soupirais-je exaspéré.

J'ouvris les fenêtres. Si j'étais lui, je m'inquiéterais plus de son sort quand Temari apprendra que son beau plat à finis carboniser que du sort du gratin. Je le pris pour le jeter à la poubelle pendant que Kankuro agitait frénétiquement la main pour chasser inutilement la fumée.

-Kankuro, il faut vraiment que tu apprennes à cuisiner.

Ce soir, je dus donc donner une leçon spéciale à mon frère...pour cuisiner un poulet. Alors que mes dossiers au salon m'appellent et me menacent d'avoir trop de travail le lendemain. Temari, pourquoi t'es pas là quand j'ai besoin de toi ?

Non...après réflexion, tu as quand même mis un mois à faire ce gratin correctement, sans qu'il soit carboniser ou quoi que ce soit. Si elle était là, ce serait pire. Elle aurait pourchassé Kankuro dans toute la maison, ce qui risque fort d'arriver à sa rentrée.

C'est alors que quelqu'un vint dans la maison. Je sortis de la cuisine avec un linge de cuisine sur mon épaule. Ma sœur était trempe et elle paraissait paniqué.

-dehors...une tempête et plein de maison ont été touché par la foudre. Souffla-t-elle.

Puis, elle arrêta de respirer un instant. Je la regardai inquiet.

-Qui a-t-il Temari ? Quelles maisons ont été touché ?

-Pourquoi t'as un linge de cuisine sur ton épaule ? Pourquoi ça sent le poulet ?

Elle croyait vraiment que c'était le moment de parler cuisine dans un moment pareil ? Je lui donnai mon linge de cuisine et enfilai un Kawai rouge.

-Gaara...qu'as-tu fait à mon gratin ?

Je la regardai exaspérer. Allait-elle me dire enfin où étaient ces maisons ?

-Euh...bien, c'est les maisons vers le Nord, près du canyon.

Je ne mis pas longtemps à faire le rapprochement. Matsuri habitait là-bas. Je courus dehors pour aller la rattraper. Je vis Temari hésiter entre me suivre et aller voir Kankuro, mais elle choisit de me suivre en courant.

Je ne mis pas longtemps avant de voir le désastre. Pleins de maisons étaient détruites et je vis qu'une maison était en flamme malgré la pluie. Et malheureusement...c'était sa maison qui était touchée. J'hurlai alors des ordres à ma sœur et des ninjas arrivèrent pour aller sauver les personnes dans les maisons.

Je me ruai, après avoir donné ces ordres, dans la maison de Matsuri. Les flammes surgissaient de partout et une chaleur étouffante régnait dans la maison. Je cherchai mon élève des yeux et c'est là que j'entendis une petite voix tousser. Je me ruai vers ce bruit. C'est alors que je la vis. Elle était sur le sol à moitié évanouit.

-Matsuri ! Hurlais-je.

Je me ruai vers elle et quand je fus près d'elle, elle s'évanouit littéralement par terre. Je la pris dans mes bras pour courir vers la sortie. Tout s'effondrait sur mon passage et je ne voyais pas grand-chose avec cette fumée. On arrosa sa maison d'eau pour faire cesser les flammes, vu que la pluie ne suffisait pas.

Beaucoup de maison ont été touché par cette orage, dont l'hôpital. Heureusement, une partie du bâtiment étaient utilisable, mais on dut trouver des logements pour les personnes qui eurent leur maison détruite. Je discutais avec des personnes pour arranger les logements. Soudain, un médecin arriva vers moi.

-Votre élève est réveillée.

-Elle va bien ?

Je fis signe aux personnes qui m'entourait d'aller un peu plus loin et que je les aiderais après.

-Oui, à part une légère blessure à la tête et une grande fatigue.

-D'accord. Dites-lui que je passerais bientôt la voir.

Sur ce je dus continuer à me débattre pour arranger tout ça. Mais c'est alors que ce même médecin arriva à nouveau vers moi.

-Excusez-moi, nous n'avons plus de place et beaucoup de personnes ayant de bien plus graves blessures que certains patients ici présents n'ont plus de place. Dont votre élève, que devons-nous faire ?

Autres problèmes que je dus régler. Je dus faire transporter d'autre personne dans d'autre maison et j'allais voir mon élève. Elle observait son Joyo. Je m'approchai d'elle.

-ça va mieux ?

Elle sursauta en voyant que j'étais là et elle hocha la tête. A nouveau, ses joues se tintèrent légèrement de rouge.

-Oui. Je...merci de m'avoir sauvé. Je me suis endormit cinq minutes et quand je me suis réveillée, il y avait des flammes partout et...je suis vraiment désolé d'avoir été aussi faible.

Je m'assis au bord de son lit. Je vis le Joyo qu'elle avait en main. Visiblement, après s'être réveillé se fut son premier réflexe que de prendre son arme. Pourquoi ? Elle aurait très bien pu sortir directement.

-Ce n'est pas grave, tu n'étais pas faible. Tu t'es juste fait surprendre. Mais pourquoi as-tu reprit ton Joyo et n'es-tu pas sorti directement ?

Elle l'observa un moment, puis elle sourit gênée.

-ça vous paraîtra stupide, mais je tiens particulièrement beaucoup à ce Joyo. Car c'est la première arme que j'ai réussi à utiliser depuis la mort de mes parents.

Je comprends maintenant beaucoup mieux. Je n'arrête de me dire qu'elle est quand même incroyable. Elle ne fait que de se rabaisser, alors qu'elle est quelqu'un de géniale.

-Tu aurais des personnes chez qui dormir ?

Elle secoua négativement de la tête.

-Yukata a été rendre visite à sa grand-mère et ils hébergent déjà des amis à elles. Quant à Sari, elle est en mission.

Après avoir régler toutes ces affaires avec les maisons détruites, je proposai à Matsuri de venir dormir chez-moi. Elle a failli s'évanouir à cette proposition, mais elle est quand même restée consciente et m'a accompagné chez-moi. En même temps, c'est vrai que ça doit être gênant d'aller dormir chez le Kazekage.

J'ouvris la porte et la fit entrer. Immédiatement, la voix porteuse de ma sœur se fit entendre. Bien...Temari était rentrée saine et sauf et bien avant moi à l'entente de sa douce voix.

-Il est où mon gratin ? Qu'en as-tu fais ? Hurlait-elle.

J'entrai dans la cuisine et vit Temari en train de menacer mon pauvre frère avec des ustensiles de cuisine. Non pas la poêle et le rouleau pâtisserie...mais un fouet et le couteau à viande !

-Temari, lâche ces ustensiles. Soupirai-je.

Je sentis alors mon élève se cacher derrière-moi. Elle était visiblement apeurée par ma sœur. C'est clair que de rencontrer pour la première fois une personne qui menace une autre personne armée d'un couteau et d'un fouet, ça doit marquer et pas être hyper rassurant.

D'accord, ma famille n'est pas très normale et parfois on est quelque peu...colérique. Enfin, surtout ma sœur. La furie blonde finit par lâcher le couteau, mais garda le fouet en répliquant que c'était « juste au cas où ».

-On va devoir héberger mon élève pour cette nuit, car...

-Quoi ? Hurla ma sœur. Elle ? L'une des filles qui n'arrêtent pas de pouffer derrière ton dos « Aaaah ! il est trop beau ! » ? Non mais c'est une blague ?

Elle agitait ses bras dans tous les sens quand elle parlait, ainsi que le fouet. C'est comme ça que Kankuro finit à terre avec une magnifique marque d'un ustensile de cuisine signé : Temari. Je vis Matsuri devenir blanche sous les critiques de ma sœur. Elle marmonna :

-Au...au pire je peux aussi dormir dehors. Ce n'est pas si terrible que ça.

Je la regardais les yeux exorbités. Ma sœur était si terrifiante que ça ? Je virai mes yeux froids sur la folle blonde. Elle avait les cheveux ébouriffés dans tous les sens, un fouet en main et les yeux exorbité par la colère. D'accord...elle est flippante.

-Non, Matsuri, tu ne vas pas dormir dehors, tu es folle ? M'affolai-je. Elle dort ici, que ça te plaise ou non, Temari.

Ma sœur me fusilla du regard, n'étant visiblement pas de mon avis. C'est là que commença une bataille de regard. Mon élève déjà mal à l'aise, devenait de plus en plus pâle. J'avais peur qu'elle tombe dans les pommes de malaise.

-Je...je ne veux pas déranger. Ajouta-t-elle timidement.

-Eh bah tu déranges ! Grogna la furie.

-Non ! Rétorquais-je.

Temari n'était pas très accueillante surtout quand elle croyait que c'était une hystérique qui soi-disant me dévorait des yeux. Elle était sûrement très protectrice à mon égard. En même temps, c'est une grande sœur...mais il est hors de question que Matsuri n'ait nulle part où dormir.

-Si vous voulez y a du poulet. Lança Kankuro pour détendre l'atmosphère.

Temari fusilla du regard notre cher frère avant de s'avancer vers Matsuri. Elle pointa un index vers elle et s'énerva :

-D'accord, tu peux rester ici, mais tu touches ne serait-ce qu'un seul cheveu de Gaara, je m'occupe de ton cas personnellement !

La brunette hocha très rapidement la tête positivement et visiblement, elle prit mot pour mot ce que la blonde lui avait dit, vu qu'elle lâcha immédiatement mon dos auxquels elle s'était accrochée pour se rassurer. Sur ces paroles, elle partit furieusement pour aller mettre la table. C'est alors que mon frère qui adore se mêler de tout répliqua :

-Faut pas lui en vouloir. Elle a peur qu'une femme mal intentionnée vole le cœur de notre petit frère et lui fasse du mal. Elle est très protectrice.

Puis on passa à table. Je crois que je n'ai jamais manger un poulet aussi froid de ma vie. En même temps, il avait dû attendre un sacré moment avant qu'on arrive et c'était un miracle qu'il ne soit qu'à moitié carbonisé.

Temari n'arrêtait pas de fusiller du regard mon élève et elle avait gardé son fouet dans sa main gauche. Mais elle le posait sur la table pour utiliser son couteau. Matsuri tenta un léger sourire gêné à l'égard de notre chère blonde, mais celle-ci ne changea pas son regard pour autant et elle coupa violemment et fortement son poulet. Valait mieux pas savoir ce qu'elle imaginait à la place du poulet. Je vis mon élève devenir blanche en voyant ce geste, se mettant probablement à la place du pauvre morceau de viande.

Par la suite, j'emmenai mon élève dans ma chambre pour qu'elle utilise mon lit et que je dorme sur le canapé. Elle avait refusé mon offre.

-Ne vous inquiétez pas Gaara-Sama, je ne veux pas plus vous dérangez. Je dormirai sur le canapé, bonne nuit !

Et sur ce, elle partit pour aller s'endormir au salon. Elle était vraiment têtue et quand elle voulait quelque chose, c'était dur de la faire lâcher. Temari entra soudainement dans ma chambre.

-Tu voulais lui offrir ton lit ? S'outra-t-elle.

-Elle a refusé. Répondis-je en haussant les épaules.

Ma sœur resta bouche baie un instant avant de répliquer :

-Elle est parti toute seule sur le canapé ? Ah non mais c'est louche ! Une fille aussi amoureuse de toi ne peux pas refuser de dormir dans ton lit ou de tenter quoique ce soit !

Je la dévisage surpris par ses paroles. Comment ça une fille aussi amoureuse de moi ? Et comment elle sait que certaine aurait tenté quelque chose...Attendez...elle ne m'aurait pas par hasard...

-Temari...tu m'espionnes ? M'exclamais-je. Et puis, elle n'est pas amoureuse de moi. Je suis son sensei et son ami.

Elle haussa un sourcil l'air très persuadée. C'était comme si ce que je venais de dire était totalement absurde. Elle manqua d'éclater de rire mais par respect et pour sa survie, elle ne fit que répondre :

-Ah ouais ? Elle te considère comme un drôle d'ami alors. Et puis, je ne t'espionnais pas vraiment, ta porte était grande ouverte !

Je la dévisageais. Il faut vraiment que je trouve une occupation à ma sœur...qu'elle arrête de m'espionner !

-Bon, tu peux quand même compter sur moi pour que je l'espionne toute la nuit ! Je la surveillerais cette petite ! Grommela-t-elle.

Fin flashback

A ce temps-là, Temari était méfiante de Matsuri et ne l'aimait pas beaucoup. C'est depuis ce moment qu'elle la traitait de faible. Mais au fil du temps, elles étaient devenues amie. Gaara eut une larme qui lui échappa. Par sa faute, elle était morte. Par son incompétence, ses amies ont souffert et le conseil a gagné. Il donna un coup de poing dans un arbre lui laissant une grande marque. Soudain, quelqu'un posa sa main sur son épaule. Il se retourna et vit Naruto. Son regard bleu était plein de compassion.

-Tu veux en parler ? Questionna-t-il.

Le rouquin regarda le sol tristement.

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