BONUS : Noël

*Deux ans plus tôt*

24/12/2534 – Raven :

— Ayd' ! Donne moi la guirlande !

Tendant mon bras vers mon meilleur ami, je tentai de garder un équilibre précaire pour éviter de tomber. Je fixais mon regard sur l'étagère qu'il me restait à décorer pour finaliser ce jour de Noël. C'était une tradition entre Ayden et moi. D'abord, on finissait de placer les guirlandes dans ma chambre puis on passait la journée à déambuler dans les couloirs de L'Abri jusqu'à l'heure du chocolat chaud du goûter. 

Dix ans que cette tradition était ancrée dans nos veines et ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait changer.

Je refermai les doigts sur l'objet qui se tenait dans ma main : la guirlande rouge et dorée qui illuminerait la pièce par sa brillance et son étincelante présence, venait de prendre sa place sur les contours de l'étagère de mon bureau. Elle amenait avec elle des paillettes dans les yeux de ma petite étoile et j'en étais certaine, dans les miens aussi. 

— Décoration faite, chef ! m'exclamai-je un grand sourire au lèvres. On peut passer à la suite des événements !

Je sautai de mon bureau pour atterrir en position super-héros sur le sol. Cette position me faisait sentir puissante, un genou au sol, tandis que mes mains, libres durant la chute, se retrouvaient l'une au sol, pour garder l'équilibre, et l'autre dans les airs, pour montrer la force qui émanait de moi. 

— Je me change et on peut partir, précisai-je en accompagnant mes paroles d'un clin d'oeil. 

Cette période de l'année me mettait en joie. C'était surtout la seule capable de le faire. L'ambiance qui régnait dans L'Abri était bien différente des autres moments de l'année. Plus besoin de penser à notre quotidien monotone. Décembre, et plus précisément dès le quinze décembre, une effervescence accompagnait les habitants et ne les quittaient plus jusqu'à la nouvelle année. Cette ambiance nous permettait de positiver face au trois derniers mois de l'année qui mettait toujours d'humeur maussade la population. 

Me dirigeant vers mon armoire, je savais déjà quelle tenue j'allais pouvoir enfiler. Ma jupe patineuse rouge et mon pull blanc à manche ballon d'une pureté féerique, me faisaient de l'oeil depuis quelques jours déjà. C'était l'occasion de les porter. Devant le miroir de ma minuscule salle de bain, je m'affairai à compléter ma tenue par une coiffure, mettant en valeur mes long cheveux bruns aux boucles légères et amples, et un maquillage léger, quelques paillettes suffisaient largement ! Je n'avais pas pour habitude de me poudrer de la tête aux pieds, me rendant plus fausse que naturelle. De l'ombre à paupière suffisait pour mettre en avant mon regard sombre mais profond, d'un marron foncé presque ébène.

Déverrouillant la pièce dans laquelle je me trouvais, non pas que je ne fasse pas confiance à Ayden mais par sécurité, je préférerais la boucler à double tour, mes yeux s'écarquillèrent devant le spectacle qui s'offrait à moi. Mon meilleur ami avait suspendu des guirlandes lumineuses autour de mon lit et leur couleur dorée, réchauffant la chambre presque magiquement, fit naître devant moi des semblant d'étoiles. J'avais l'impression d'atterrir au paradis.

— Tu aimes ? me demanda Ayden d'une voix douce et hésitante.

Je ne parvins pas à répondre sur le moment. Sa surprise m'avait ôté les mots de ma bouche. Je souriais maladroitement devant la beauté de la pièce que ma petite crevette avait mis en avant par quelques touches par-ci par-là de décoration. 

— C'est magnifique ! m'exclamai-je les larmes montant à mes yeux.

Noël débutait encore mieux que l'an dernier et n'était pas prêt de s'arrêter de si tôt.

25/12/2534 – Ayden :

Il était temps que je surgisse dans la chambre de Raven. Noël avait frappé et il n'était pas concevable que je perde une seconde de plus à rester dans une chambre froide et sans énergie positive.

Passant une main dans mes cheveux, j'entrepris de donner un semblant de forme à ma tignasse. Je savais très bien que ma meilleure amie, ma marmotte du moment, aimait mes mèches placées en bataille sur le sommet de mon crâne, mais aujourd'hui, je décidai les dompter, ou essayai au moins. Noël était l'occasion de faire ce que jamais je n'aurais osé faire en journée normale. Un bref coup d'oeil dans le miroir me fit comprendre que c'était peine perdue de vouloir me coiffer. Mes cheveux indisciplinés n'en faisaient encore une fois qu'à leur tête.

Je ris mentalement, pinçant mes lèvres pour éviter d'exploser de rire face à cette blague, pourrie mais drôle. Dès le matin, rien de mieux que l'humour pour se mettre de bonne humeur. Raven devait sûrement partager mon opinion sur la chose.

Un élégant pull bordeaux à la douceur féerique accompagna ma simple tenue en ce jour Saint. J'étais enfin prêt à rejoindre le monstre, dans la chambre d'en face. Je pris les maigres cadeaux en main et tentai de déverrouiller la porte. Pourquoi ne l'avais-je pas fait avant ? Damn it ! J'aurais dû y penser avant de me précipiter ! Même si je n'avais que trois cadeaux dans mes bras, je ne pouvais pas en laisser tomber un seul. Ils étaient trop précieux, trop fragiles et leur taille rendait difficile la manipulation pour ouvrir la porte.

J'observais le boîtier, le fixant de toutes mes forces comme s'il allait désenclencher lui-même le verrouillage de nuit, par magie. La magie de Noël faisait des heureux n'est-ce pas ? Alors moi aussi, je voulais vivre ce moment où la magie allait opérer. Je voulais que cette porte s'ouvre.

Je m'impatientai, tapant du pied sur place. La solution la plus simple aurait été de déposer délicatement les paquets sur mon lit, déverrouiller la porte et les reprendre dans mes mains, mais, je ne voulais pas lâcher les cadeaux. Cette solution me faisait dépenser trop d'énergie, réaliser trop d'actions et surtout, me faisait perdre du temps. Je soufflai un bon coup, contractant ma mâchoire de manière à sceller ma bouche. Mes yeux se plissèrent et fixèrent le boitier d'où une lumière bleutée émanait de la surface de l'écran.

— Ouvre-toi... Ouvre-toi...

Pourquoi j'avais désactivé la commande vocale ? Bonne question. Très bonne question...

— Allez... Ouvre-toi !

Le silence figea la pièce. Cette foutue porte ne s'ouvrirait donc pas à ma demande ? Il ne me restait plus qu'à déposer les cadeaux sur le lit...

De ma seule main libre, l'autre maintenant les cadeaux en équilibre précaire entre la paume et le menton, je tapai contre la porte de la chambre de Raven.  Elle avait intérêt à s'ouvrir, j'avais déjà perdu trop de temps, elle devait être prête.

— Petit cœur... essayai-je de l'amadouer de ma tendre voix. Tu peux...

La porte glissa rapidement sur le côté et le visage plutôt... fermé de Raven me fit frôler la crise cardiaque à deux doigts. Penchant ma tête sur le côté, j'essayai de déchiffrer les émotions qui traversaient mon sucre d'orge. Techniquement, elle devait être heureuse, joyeuse et de bonne humeur mais mon antenne de décodage m'annonçait plutôt le contraire. 

— Comment tu vas ? demandai-je un grand sourire innocent aux lèvres. 

Ses yeux, presque assassins, se plantèrent dans mon regard. Mon sourire se fana instantanément. 

— Il est six heures Ayden.

— C'est trop tôt ? 

— Oui Ayden ! Six heures du matin, même pour Noël, c'est trop tôt !

Oups... 

— Je peux rentrer ? 

Mes lèvres s'étirèrent à nouveau pour laisser apparaître ma dentition. Si une auréole pouvait se placer au dessus de ma tête, elle y serait déjà depuis longtemps. Raven, dont les cheveux étaient emmêlés comme un lundi matin, ne répondit pas, mais se décala pour me laisser passer. Elle était formidable, la main sur le cœur. Sa voix encore endormie perça le silence qui s'était installé dans la pièce. 

— Tu peux poser ce que tu tiens, ici.

Elle accompagna ses paroles d'un geste le recoin de la pièce où un sapin holographique venait de s'allumer.

— Trop bien ! Depuis quand tu...

Elle déposa sa main sur ma bouche m'empêchant de continuer ma phrase.

— Tu parles trop. Chaise, lit, dodo.

Elle retourna se coucher tandis que je suivais ses conseils en déposant mon gracile fessier sur le siège, peu confortable, qui se tenait devant le bureau.

25/06/2534 – Raven :

Après deux heures de sommeil supplémentaires, je ne tenais plus en place. Maintenant que j'étais bien réveillée, six heures du matin étant vraiment trop tôt en ce jour de Noël, j'étais enfin prête à profiter de cette journée de liberté. Liberté... Liberté... Ce n'était pas le mot exact. La liberté dans un espace confiné n'était pas vraiment ce à quoi on pouvait s'attendre lorsqu'on faisait face à ce mot mais c'était ce qui se rapprochait le plus de notre sentiment aujourd'hui.

Pouvoir traîner au lit, ne rien faire de sa journée, c'était ça notre vrai liberté. Habillée de la jupe patineuse de la veille et d'un pull soyeux mêlant le blanc le et le doré par de fines paillettes, je rejoignis Ayden qui n'attendait qu'une chose : ouvrir ses cadeaux et dépenser l'énergie qui l'habitait depuis son réveil. Il était intenable en fin d'annéee.cetait comme s'il parvenait à récupérer toutes les énergies perdues par la population pour s'alimenter lui-même. 

— Raven ! Raven ! On peut ouvrir les cadeaux ? 

Sa voix mielleuse et enfantine à la fois me fit soupirer. Il m'épuisait déjà.

— Trente secondes, petite étoile ! 

— Vingt-neuf, vingt-huit, vingt...

Relevant mes yeux noirs vers lui, je le gratifiais d'une moue inexpressive, blasée. 

— Ayden... Dans ta tête !

Je pris le temps de ranger ce qui traînait dans ma chambre pour libérer l'espace avant que mon très cher meilleur ami n'en mette partout. Je sortis également les cadeaux, bien cachés, qui étaient pour Ayden. Je le connaissais trop bien pour savoir qu'à la seconde où je le laissais seul dans ma chambre, il allait chercher à trouver ce que je lui avais acheté. Je pris entre mes mains trois paquets, parfaitement emballés par du papier rouge pour l'un et vert et doré pour les autres. J'aimais garder en mémoire les couleurs traditionnelles de Noël, c'était redonner au passé une vie parfois oubliée, mais qui ne cessait de renaître chaque année. 

Ayden vint s'asseoir en tailleur sur le sol, conscient qu'il était bientôt temps de tout déballer. Ses yeux se remplirent de paillettes et clignèrent inlassablement vite, comme si le temps passait plus vite en faisant cela. Quand je vins déposer mes trois paquets, près du sapin holographique,  je vis ma petite crevette esquisser de faibles mouvement de la main. Le pauvre se retenait de sauter sur ses cadeaux, l'envie grandissante de découvrir ce que je lui avais préparé. 

— Vas-y. Je vois bien que tu...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'il se débarrassait déjà du premier papier, laissant mes mots se perdre dans un vacarme sans nom.

— ...ne peux pas attendre plus longtemps.

Le regard que portait mon meilleur ami sur sa nouvelle peluche me fit oublier ce qu'il venait de se passer. En quelques secondes, un sourire naquit sur mes lèvres et mes yeux se plissèrent de manière bienveillante, sur ce qu'il tenait entre ses mains. Ma tête se pencha sur le côté droit et observa tendrement les émotions s'afficher sur le visage de ma petite étoile. J'avais l'impression d'être une maman fière d'avoir trouvé les cadeaux justes pour son enfant.

Il était heureux, j'étais heureuse.

Le premier cadeau qu'il ouvrit fut une peluche, et plus précisément : une autruche au plumage aussi doux que le caractère d'Ayden, en rapport à sa façon de bouder. Il osait être un enfant, il en recevait les conséquences aujourd'hui. Le papier du second paquet vola dans les airs dans la seconde qui suivit, sous mon regard amusé. J'espérai que ça lui plaise autant que la peluche. Après que ça lui plaise ou non, il en avait besoin.

— Tu n'as pas osé ? me demanda-t-il presque en me réprimandant.

Je ne répondis pas. C'était si drôle de le voir s'émerveiller pour un rien tout en râlant. Lorsque le clavier interactif s'activa sous ses yeux, il ne put s'empêcher de pousser un léger cri de surprise. C'était peut-être le cadeau le plus cher que je lui avait offert mais j'étais contente que ça lui fasse autant plaisir. Le clavier n'avait pas été facile à trouver compte tenu de mon rang, ni facile à acheter. Devoir prouver par A plus B que je n'allais pas le revendre plus cher pour me faire gagner de l'argent, avait été un processus lent et difficile. Au moins, tout cet acharnement n'avait pas été fait en vain.

— J'adore ! Comment tu as réussi à m'acheter de la nourriture ?

Perdue dans mes pensées, j'avais totalement occulté le fait qu'Ayden était rapide pour ouvrir ses cadeaux. Presque trop rapide. En un éclair, il avait finit de tout déchirer, tout ouvrir.

— J'ai mes sources Ayden, affirmai-je avec un clin d'oeil.

— À toi !

Il me tendit ses trois paquets. À mon tour de découvrir ce qu'il m'avait préparé. J'avais à la fois peur et intrigué par les choix de ma petite étoile. Des fois, il avait des goûts disons... particuliers.

Prenant tout le temps nécessaire, je laissais mes ongles parcourir la surface du papier. Les yeux d'Ayden s'élargissaient de secondes en secondes, pétillant d'envie, souhaitant qu'une seule chose : que je défasse rapidement ce qui entourait le cadeau. Il ne tiendrait pas longtemps. J'avais l'impression de voir un chat prêt à s'élancer sur sa proie, dandinant d'abord son arrière-train dans les airs, le ventre touchant presque le sol, alors que les yeux suivaient le mouvement précis de l'objet de ses désirs.

— Au fait,  Ayden...

Je stoppai mes doigts et relevai ma tête pour planter mon regard dans le sien. Ses bleus-gris me questionnèrent silencieusement, il ne s'attendait pas à ce que je le fasse autant patienter. Pourtant, mon petit démon s'était réveillé ce matin en même temps que l'ange sur l'épaule droite, et il était prêt à faire tout ce qui était possible pour rendre cette journée drôle d'un certain point de vue. 

— Raven... 

Ça y est, il allait craquer. J'étais en joie intérieurement. J'avais réussi à le faire craquer. Que personne ne dise que cetait facile à faire. Bon... c'était vrai, mais seule moi pouvait l'affirmer. 

— Tu peux ouvrir tes cadeaux, s'il te plaît ?

Penchant sa tête légèrement sur le côté, ses yeux se mirent à briller et sa bouche esquissa une petite moue bien trop mignonne pour que je ne puisse pas dire non à mon tour. 

— Damn it ! On avait pas dit qu'on ne faisait plus la tête de chien battu ?

Fier de lui, Ayden élargit ses lèvres pour y planter un sourire grand et large. Il savait qu'il avait gagné. C'était pas possible de lui dire non sous ces conditions.

Je fis glisser mes ongles sous la double épaisseur de papier et décollai tendrement, dans une minutie sans fin, le morceau collant qui maintenait le paquet dans une belle forme. J'étais tout le contraire de Ayden, appliquée et délicate. Je ne déchirais pas le papier à la va-vite, je prenais mon temps pour pouvoir le conserver. Le papier était si rare de nos jours...

Mon souffle se coupa. Il n'avait pas osé lui non plus ! Je... Les mots se parvenaient plus à se former dans ma bouche. 

— Ayden... C'est... 

— Un cadre photo holographique. Je sais, moi aussi, je trouve ça trop cool !

Ce n'était pas exactement ce que j'allais dire mais oui, c'était "trop cool".

— En plus, il est circulaire et du coup, les photos, tu les vois en trois dimensions ! J'en ai déjà mis quelques-unes, tu verras, elles sont géniales !

— Je sais pas pourquoi mais mon instinct me crie ne contraire. 

Je partis en fourire total, suivie de près par Ayden. Il savait très bien que mon instinct se trompait rarement, et à priori, il ne s'était une fois de plus pas trompé. Je sortis le produit de son emballage. Il avait l'air d'avoir coûté une fortune et pourtant, le plateau circulaire, pas plus haut qu'un centimètre, était la seule pièce de la boîte.

— Il est d'une finesse, constatai-je en prenant dans mes mains la partie métallique.

Au toucher, l'appareil s'alluma, affichant une image touchante : Ayden et moi, dans les bras l'un de l'autre, fronts collés.

— Il est sensible aussi, ajouta Ayden. Et, il réagit aussi à ton état émotionnel.

Mon meilleur ami perçut mon incompréhension, lorsque je fronçais mes sourcils. 

— Selon si tu es triste, en colère, ou heureuse, il saura exactement quelle photo te montrer pour que tu ailles encore mieux.

— Comment tu as fait pour te procurer ce bijou ?

— J'ai mes 'sources' moi aussi. Il se peut aussi que je l'ai un peu trafiqué. Normalement, ce n'est pas censé réagir à tes émotions mais j'ai rentré un algorithme pour !

Je sautai dans les bras d'Ayden et laissai sa chaleur m'envahir. Il savait exactement ce qu'il me fallait. Le deuxième paquet fût déchiré bien plus rapidement, si le deuxième cadeau était aussi bien que le premier, il fallait que je l'ouvre au plus vite !

Mes yeux s'agrandirent en une fraction de seconde et mes pupilles se dilatèrent tant la surprise me plaisait.

— Est-ce que c'est ce que je pense ? 

Ayden acquiesça de la tête en silence, alors qu'un grand et large sourire barrait son visage. 

— Comment tu as su que j'avais besoin d'un nouveau type de vêtement de sport ? Comment tu as pu te procurer cette matière ?

— Secret du père Noël ! Je ne peux rien te dire ! Motus et bouche cousue. 

Dépliant le leggings, je me rendis compte qu'il était bien plus solide et novateur que ce que j'imaginais. Sa matière, à la fois douce et élastique, contrastait avec la robustesse et la forme du produit. 

— Ayden ? C'est des nanomatériaux, issues de la technique des nanotechnologies ? 

Mon regard pétillait autant que mes émotions. J'étais à deux doigts de pleurer de bonheur devant ce que mon meilleur ami m'offrait. Je me sentais en même temps ridicule pour ce que je lui avais acheté de mon coté. Il acquiesça une fois de plus de la tête. Il savait que s'il commençait à parler, il ne pourrait plus s'arrêter. Il respectait ce moment pour moi.

— Il se peut que tu sois un peu déçue du troisième après avoir ouvert les deux premiers. 

— Rien de toi ne pourra me décevoir Ayden. Tu sais très bien que tu es tout pour moi. 

Il me tendit le dernier paquet. Il était minuscule, presque aussi petit que la taille de ma paume. Déçue... Pourquoi serais-je déçue ? Pas le temps d'attendre plus longtemps. Le papier vola dans les airs, au diable la délicatesse et la minutie auxquelles je m'appliquais depuis des années. 

— Ayden ? C'est quoi ça ? 

Le châtain partit en fourire. Mes traits du visage se fermèrent et je me mis à le fixer de mon regard noir. Cet idiot venait de m'offrir le cadeau le plus bête au monde : une paire de chaussette avec sa tête dessus...

— Sérieusement ? 

— Tu peux pas dire que je ne serais pas tout le temps avec toi !

— Très drôle Ayden ! Tu sais quoi ?

Il me regarda les yeux grands ouverts, ne sachant pas ce que j'allais faire. 

— Attaque de chatouilles !

*      *      *

Et c'est ainsi que le jour de Noël continua entre les deux meilleures amis. Rien ne pouvait les séparer, rien ni personne.

✷ ✷ ✷ ✷ ✷ ✷ ✷ ✷ ✷

Hello hello ^^

Joyeux Noël ! MERRY CHRISTMAS ! 🍾🎄🎉🎊

Comment allez-vous ?

Alors ce petit bonus de Noël, on valide ou pas ? Vivement le nouvel an pour voir Clayton accompagné d'Hermione ! Je voulais faire quelque chose de léger et joyeux tout en gardant du traditionnel. Vous en pensez quoi ?

Avis sur le bonus, juste ici ➡️

N'oubliez pas que les petites étoiles valent tout l'or du monde dans l'esprit d'un auteur, quelque soit son genre.

Xoxo <3

Ptitgibilin ✧

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top