Chap XVII: Chloroformé


« Réveillez-vous ! Il est midi passé ! » Quel était cette voix sourde venant interrompre mon si agréable sommeil ? Un sommeil si lourd et sans rêves perturbateurs. Un vrai sommeil auquel je n'avais pas goûté depuis plusieurs jours. Le temps pouvait-il me conféré plus de sa nature en me laissant retomber dans ce royaume noir ?

Hein ? Avais-je bien entendu ? Midi passé ! Non, ce n'était pas possible. On se moquait de moi. Monsieur temps me trahit ou alors on ment sur lui ! Midi passé ! La probabilité que je puisse dormir aussi longtemps devait être négative. Jamais je ne me serais attardé dans les bras du sommeil aussi longtemps.

Je fis voler ma couverture, m'asseyant sur mon lit avec précipitation. « -Tu dis n'importe quoi ! Il ne peut pas être midi ! Szut s'arrêta un instant de secouer Tim.

-Et pourquoi ?

-Parce que je ne me suis jamais levé si tard ! M'écriai-je.

-Et si on t'avait donné du chloroforme ?

-Quoi !

-On a pensé à vous alors ne te plains pas.»

Il termina de réveiller les autres après un dur effort. Mais même après cela, ils semblaient encore dormir sur pieds. Je me dirigeais fulminante vers Lyze entament un bâillement.

« C'est par ici que nous allons » Hans me tirait la manche. Ne pouvait-on pas me laisser tranquille ? D'un geste peu délicat, je lui fis lâcher prise.

Cette journée s'annonçait mauvaise pour moi. Voilà le quatrième jour que je n'avais pas vu le ciel et cela, je ne le supportais pas.

Je suis habitué au grand air et non à être enfermé dans une boite à sardines ! J'en avais mare d'être trimbalé comme un sac à main qu'on porte.

Finalement, j'en venais à conclure que Szut allait remplacer Merle.

Il nous fit rentrer dans une large salle aux murs noirs mais n'y entra pas. Six chaises avaient été placées et semblaient nous être attribuées.

Mais six ? « Dosse. Leïl. Vous venez avec moi. » Non ! Pas Merle ! Il m'énervait. Il m'énervait. Rien à n'y faire, je ne le suivrais pas. Je m'installai sur une chaise cubique, la dernière étant libre.

Un complot se tramait contre moi. Enfin, je disais ça vu les chuchotements que j'entendais derrière mon dos.

Une préparation mentale se faisait consentir. Envole s'occupait de faire distraction avec son beau discourt. Claire tapotait de la main le dossier de ma chaise, tellement transparent qu'il en devenait invisible, pour se faire remarquer. Elle voulait sans doute que je lui cède la place.

« Ici, ce n'est pas toi qui décide. Être peureuse comme tu l'es ne changera rien. »



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