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J'ai entendu dire que dans une vie, nous devions choisir entre 80% de stabilité, de paix, et de sécurité, et 20% les plus passionnels, ardents, vivants qu'une seule personne arrive a nous faire ressentir. Tu étais mes vingt pourcents.

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Certaines personnes ne seraient jamais revenus, mais moi comme lui, nous n'arrivions pas a arrêter. L'amour se traduisait par de simples pensées tandis que la haine parlait a travers nos mots, il fut un temps ou j'ai moi même voulu le faire souffrir, un temps ou je jouais également dans cet amour si étouffant, et pourtant, rien a changé.

Le temps effaça progressivement l'amour pour laisser place a la destruction, en prenant soin de nous laisser une once de nos plus beaux souvenirs afin de nous donner l'envie d'y retourner. Et pourtant, je suis épuisée.

Epuisée de ces moments de bonheurs qui laissent toujours place aux pleurs, épuisée de nos déchirures, de nos blessures, de tes mots, des paroles auxquelles tu ne tiens jamais, tout simplement, fatiguée de t'aimer.

J'y ai donné tout ce que j'avais, et j'y ai sacrifié mes plus belles amitiés simplement pour nous voir réussir. Et malgré tout, rien a abouti. Alors pourquoi? Pourquoi ce lien inexplicable réside entre nous, malgré tous ces mois de distance, de souffrance, pourquoi ne veut tu pas partir? Et moi, pourquoi mon cœur continue a se soucier de toi? Oui, L'amour est douloureux. Et un amour parfait n'existe pas. J'ai tant essayé d'être parfaite a ses yeux que j'en ai oublié la réelle beauté de l'amour, celle qui faisait qu'il m'aimais comme j'ai toujours été.

Alors oui, j'ai longuement réfléchi. Et j'en ai conclu qu'au fond, malgré le manque, j'y ressentais un certain soulagement. Je n'avais plus a me soucier de mon apparence, a me détester de ne pas être plus jolie, plus intéressante, plus bienveillante pour toi. Je n'avais plus a me comparer sans cesse aux autres filles qui te regardaient, afin de voir ce que je devrais changer chez moi. Les aliments reprenaient du gout, et mes inquiétudes a ce propos disparaissaient. Car oui, jetais perdue entre mon esprit et mes sentiments, et pour une fois j'avais décidé d'écouter ce que tout le monde me disais depuis le début. Et malgré tous ces changements, malgré la découverte de cette nouvelle moi, je n'étais pas pleinement heureuse, j'étais simplement incomplète. Il me manquait cette partie de moi qui me rendais pleinement vivante. Je ne vivais pas pleinement si tu n'étais pas la, et tu me manquais terriblement. Ce lien enivrant me manquait. Ce sont ces rares moments ou nous étions nous deux, simplement nous deux, avec personne pour nous dire le chemin que nous devrions prendre, personne pour nous dire d'arreter, personne pour juger, rigoler, ou crier. Simplement nous et l'amour. Tu symbolisais la légèreté et l'insouciance de vie dont j'ai tant rêvé.

Et pourtant, je n'ai pas eu le choix que de te dire "c'est terminé".