* Le souvenir de nos 8 mois, voilà ce qu'il me reste. Nos huit mois d'amour, de hasard et de joie*

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Lorsque notre histoire a commencé, je n'étais qu'une fille égarée, brisée par les souvenirs.
Ceux qui restent dans la tête même après que 2 ans soit écoulés, ceux qui ne s'effacent pas avec le temps.

- C'est terminé.

La complexité de notre amour peut s'éteindre avec de simples paroles. Qui peuvent briser; tout détruite et ne rien recoller
Et pourtant, ces mots, c'est moi qui les prononcerais.
Et le temps ne pourra rien effacer.

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Hey. Pour les lecteurs de ce journal sachez que je ne donnerais pas mon prénom. Je vais juste laisser mes écrits quelque part dans le lycée, en espérant que quelqu'un le trouve et comprenne tout ce que j'ai ressenti pendant ces fameux "8 mois".

Alors afin que vous ne soyez pas perdus, sachez qu'il est possible que j'utilise le mot "tu", comme si je lui parlais personnellement. Pour tout vous dire, je trouve que sa donne un coté plus romantique a mon récit.

Enfin bref,

Je me réveille, comme d'habitude. Aujourd'hui, on arrive au 2eme trimestre de ma deuxième année au lycée. Le temps passe tellement vite...

on commence déjà à me prendre la tête par rapport à la terminale et le bac. Je ne veux pas penser à sa. Alors la plupart du temps je vais à certaines soirées et je bois. Comme tous les ados quoi.
Bref, je dois me préparer rapidement pour aller en cours.
J'enfile un petit haut noir avec un cargo bien trop grand pour moi. Une tenue assez classique, mais surtout confortable.
Mes parents m'ont acheté un appartement il y a pas longtemps car mon lycée était trop loin. Coté positif ; ma mère n'a plus a me réveiller le matin, et je peux rentrer a l'heure que je veux; quand je veux et sans qu'ils le sachent.
J'arrive de justesse à mon premier cours de français de la journée.
Je m'assois. Sans réellement saluer qui que ce soit.
Juste pour clarifier une chose : je ne suis pas le genre de personne rejetée par tout le monde qui pleure a cause de son harcèlement. J'ai des amis, c'est juste que... Parfois je préfère largement rester seule.
Ce que je veux dire, c'est que je vois tout de l'extérieur. Comme si je n'étais même plus dans mon propre corps. Lorsqu'ils sont là, mon âme part se réfugier dans mes nombreuses pensées. Enfin bref. Le cours passe étrangement vite.
Je déteste vraiment quand le temps passe vite.
Car c'est la seule chose qui est inexorable dans ce monde. Ne pas avoir le temps d'apprécier, de profiter, de me rendre compte de certaines choses.
De nombreuses personnes ont peur des araignées, des carfards ou d'autres insectes répugnants. Eh bien moi... c'est le temps.

La sonnerie retentit. Je me lève rapidement, pour éviter de parler avec des personnes que je connais. Pour bien faire passer le message, je met mon casque et j'augmente la musique à fond. Plus personne ne me dérangera avec sa..

J'arrive a sortir du lycée sans voir personne. Je ne pense plus à rien. Le son de la pluie tapant sur le sol me détend.
Je réfléchis...à la vie, à mes souvenirs. A tout mes moments passés l'an dernier.
Je pense aussi à l'amour; à sa difficulté. J'ai commencé à y penser quand une amie de l'hôpital me l'a fait rêver.
Cette même amie, qui s'est suicidée, car elle ne pouvait plus vivre sans lui.
Depuis, je vois l'amour comme un handicap. Une entrave à la liberté. Je me suis donc promis de pas aimer.

Je rentre chez moi, et je vois, le meilleur moment qu'il puisse arriver chaque année
La fête foraine..

Cette endroit qui réunit, bonheur et mélancolie. Pendant que des personnes s'amusent en profite, d'autre y viennent juste pour extérioriser, sortir de tout ce qui les tourmente.
J'irais la bas ce soir.