30
Hugo
Aujourd'hui, Mariane et moi sortons enfin de ce maudit hôpital. Ce n'est pas trop tôt ! Je commençai sérieusement à avoir l'air d'un lion en cage.
Les blessures de ma régulière - putain de merde elle a dit oui !!- sont presque guéries, elle a des soins à faire sur ces cicatrices. Et je me ferai une joie de lui mettre de la crème et de masser ses blessures.
Je signe les papiers de ma sortie et pars attendre Mariane et ma mère dehors, histoire de fumer une clope par la même occasion.
In concert d'acclamations et de ronronnements de moteur accueil ma sortie. Je me marre et rejoins rapidement mes gars, les serres un à un dans mes bras.
— Putain, ça fait plaisir ! Souris-je en découvrant ma bécane garée en tête de convoi.
Je pique la clope de Red qui grogne et me fiche son majeur sous le nez avant d'en allumer une autre et je tire avidement dessus en souriant comme un idiot. Même si mes gars sont venus tous les jours prendre des nouvelles, ils m'avaient manqués. Être dehors m'avait manqué et rouler à bécane m'a encore plus manqué.
Je démarre ma Harley et tourne successivement la poignée d'accélérateur, grisé par le ronronnement de la cylindrée. Putain ! C'est fou comme ça m'a manqué.
— C'est dingue, tu pouvais pas attendre pour la démarrer... se marre Mariane en arrivant enfin.
— De vrais gosses avec leurs moto... rajoute ma mère.
— Cessez donc de vous foutre de moi, et toi femme, pose tes jolies petites fesses derrière moi, ordonné-je à Marianne.
Elle se marre et donne ses affaires à Matt avant de se hisser derrière moi. Je lui file mon casque, et elle passe ses mains autour de mon corps, sous mon t-shirt et me pince le gras du bidon.
— T'as bien mangé à l'hôpital on dirait... se moque-t-elle à mon oreille.
— Moque toi, tu feras moins la maligne quand je serai à poil devant toi. Tu vas te mettre à parler mandarin.
Elle éclate de rire, niche sa tête dans mon cou et m'ordonne de démarrer pour la ramener à la maison.
— Vos désirs sont des ordres, madame...
Et j'enclenche la première.
Sur la route, je ne peux m'empêcher de crier ma joie. Je hurle de bonheur à chaque vitesse passée, à chaque accélération. J'ai déjà dit que rouler m'avait manqué ? Dans mon cou, Mariane ne cesse de rire et son souffle sur ma peau commence légèrement à m'exciter. Et conduire avec une gaule d'enfer n'est pas franchement pratique...
Nous arrivons rapidement au ClubHouse. J'aide Mariane à descendre de ma bécane et lui retire l'attache du casque avant de lui voler un baiser. Elle sourit contre mes lèvres et me retient par le t-shirt.
— J'ai pas finis de t'embrasser, moi...
Toujours assis sur ma bécane, j'embrasse ma belle blonde et la maintient contre moi avec une main posée sur son cul.
Des sifflements nous coupe dans notre élan d'affection et on s'écarte l'un de l'autre en riant.
— Allez, venez les amoureux ! Nous crie Sixx depuis l'entrée du ClubHouse.
Je descend de mon destrier d'acier et attrape la main de Mariane avant de traverser la cour d'un pas rapide. Une clope, une bière et ma régulière : voilà tout ce dont j'ai besoin pour être heureux.
Bien sûr, j'aimerai que Silent soit là aussi, mais il a encore besoin de soin et il m'a dit, je cite « de profiter de ma sortie comme il se doit et de fumer un gros pétard à sa santé ». Et c'est exactement ce que je compte faire.
Nous entrons dans le ClubHouse et j'éclate de rire devant l'accueil qui nous ai réservé. Une banderole « Bienvenue Prez ! » est accrochée au mur du fond, recouvrant la moitié des portraits tirés de nos casiers judiciaires, des ballons de baudruches comme pour les anniversaires des mômes sont au plafond, les hauts-parleurs craches du métal et des brebis peu vêtues se baladent entre mes frères déjà avec une bière ou un whisky à la main.
— Bienvenue à la maison Cheri, me chuchote Olivia en l'embrassant la joue. Toi aussi ma chérie.
Elle embrasse Mariane et nous sourit avant de s'éclipser derrière le bar pour faire le service. Deux minutes plus tard, j'ai une bière dans la main et Mariane sur les genoux et je me marre en voyant Red enfoncer sa langue dans la bouche d'une brebis, à cheval sur le billard.
— Eh Olivia, lance Mariane. Où est Julia ? J'aimerai lui parler, la rassurer.
— J'en sais rien ma belle, elle devrait être de retour à l'heure qu'il est, répond ma mère en lui servant un whisky.
Je fronce les sourcils et échange un regard avec elle, c'est bizarre qu'elle ne soit pas là. Déjà qu'elle n'est même pas venu nous voir à l'hôpital... Je sais qu'elle s'en veut mais, Olivia lui a pourtant fait passer le message que nous la tenions pas pour responsable....
— Elle veut sûrement vous parler en privé avant de venir faire la fête comme ça avec tout le club, dit Olivia en haussant les épaules. Vous la verrez demain, en attendant, profitez de la soirée ok ?
— Oui, maman !
Elle me sourit et attrape mon visage entre ses mains avant de me chuchoter :
— Je suis très heureuse que tu envisages de te caser enfin, mon chéri... mais si tu pouvais faire une demande officielle....
— Si tu parles d'un certain statut de régulière, c'est déjà fait, intervient Mariane en ricanant.
Le verre que Olivia s'apprêtait à servir à Loop lui échappe des mains et elle reste statique à fixer Mariane.
— Olivia ? Ça va ? Demande Mariane.
— Tu lui as demandé d'être ta régulière ?
— Oui, approuvé-je, avec un hochement de tête.
— Et tu as dit oui.
— C'est ça, acquiesça Mariane m, avec un sourire.
— Donc, tu vas devenir sa régulière et tu vas porter le cuir ?
— Tout a fait !
— Putain de bordel de queue et vous me sortez ça comme ça ?! Sans pression !? Explose ma mère avant de se mettre à sautiller de joie. Mon fils a une régulière les gars ! Tournée générale !
J'éclate de rire et accueille la nouvelle avec une exclamation de joie comme mes frères. Les gars viennent nous féliciter un à un, a commencer par Loop qui réclame aussitôt après son verre à Olivia.
— Désolée mon chou, j'ai été surprises dit-elle en lui tendant un nouveau verre.
•••
Plus tard, passablement arraché, j'entraîne Mariane, tout aussi bourrée, dans ma chambre du ClubHouse.
— Sympa la garçonnière...
— Tais-toi femme... me marré-je en l'entraînant vers le lit.
— Cesse donc de me donner des ordres !
Elle me fait tomber sur le lit et retire son t-shirt d'un geste avant de se mettre à califourchon sur moi.
— J'ai cru voir que tu étais excité pendant notre virée à moto...
— Et t'as pas eu l'idée de me soulager ?
— On était sur ta bécane, mec. Je vais pas te branler pendant que tu roules. C'est mort.
— Bah ? Tu peux le faire maintenant...
Rien qu'à l'idée de sentir ses mains autour de ma queue, celle-ci commence à gonfler. En plus, elle appuie dessus avec son entrejambe et les petits mouvements circulaires qu'elle fait ne tarde pas à me mettre dans tout mes états alors que je la débarrasse de son soutien-gorge. Bordel. J'avais presque oublié à quoi ressembler sa poitrine...
— J'ai mieux à te proposer...
Elle me sourit d'un air coquin et me pousse pour que je m'allonge sur le matelas, puis elle glisse sur mes genoux et se laisse tomber au sol avant de s'attaquer à ma ceinture.
Bordel de...
— Mariane, dis-je dans un soupire alors qu'elle s'empare de ma queue.
Ouaip, pas de caleçon. J'aime pas, ça entrave la liberté de mes couilles. Manifestement, elle aime mon initiative de ne pas en porter puisqu'elle me sourit avant de se lécher les lèvres.
Meilleure sortie d'hôpital de ma vie.
Sa langue s'enroule autour de ma bite et je décolle. Merde, elle est douée.., très douée ! Mon esprit part dans tout les sens alors qu'elle s'occupe de moi.
N'en pouvant plus, je me retire de sa jolie bouche et lui ordonne de grimper sur le lit pendant que je me débarrasse de mon jean, de mes chaussures et de mon t-shirt.
Je la rejoins et fait glisser son pantalon sur ses chevilles avant de l'expédier à travers la pièce et de fondre sur sa culotte en dentelle. J'écarte le tissus et lèche avidement ses lèvres humides. Je la dévore comme un affamé, j'ai toujours aimé faire des cunnis mais bordel, en faire à Mariane, c'est un pied monumental. Elle est tellement réceptive que ses gémissements envoient des décharges à ma bite.
— Putain viens et prends moi, m'ordonne Mariane.
— Jouis d'abord sur ma langue, mon amour.
J'aspire son clitoris entre mes lèvres et le mordille tour à tour et gagné, elle se tortille avant de gémir de plus en plus fort. Je lève les yeux et la vois mordre dans mon oreiller pour ne pas ameuter tout le club. Je ricane contre sa chatte, ça m'aurait pas dérangé d'avoir du public.
Enfin, elle se libère dans un orgasme Bruyant et je remonte vers son visage après m'être essuyé la bouche dans les draps et embrasse chaque parcelle de sa peau qui s'offre à moi. Elle m'embrasse à en perdre la tête et me demande à nouveau de la prendre. Je ris et attrape une capote avant de me positionner à son entrée, équipé de la protection.
Niché au fond d'elle, je me retiens de ne pas jouir, putain trop longtemps sans baise décidément...
— Tu comptes me baiser un jour ou bien ?
— Tais-toi femme...
— Alors, fais-moi jouir encore et encore...
Cette nana aura ma peau !
Plus tard, j'allume une clope et observe Mariane qui se balade à travers la chambre à la recherche de ses vêtements. Je mate son cul qui se balance devant moi, comme hypnotisé par ses deux globes fermes.
— Oh tu m'écoutes !
— Pas du tout...
— T'as pas vu ma culotte ?
Je secoue la tête, et elle se remets en quête de son sous-vêtements, toujours seulement vêtue de mon t-shirt. Un pure délice pour le regard.
— Tu sais que tu peux sortir à poil, bébé ? Tout le monde dort ou baise, dis-je alors qu'elle se penche pour regarder sous le lit.
— La ferme et aide-moi à trouver cette putain de... C'est quoi ce bordel ?!
Elle remonte aussitôt et me balance un soutien-gorge au visage.
Merde.
J'suis dans la merde...
— A quelle pute appartient ce soutif !?
— T'énerves pas, ok ?
— Hugo ! Réponds sinon je te promets que je t'émascule !
— C'est celui de Julia ! On a couchés ensemble peu de temps après le mariage de Silent et Luhan et...
Elle souffle, un doigt pointé vers moi pour m'empêcher de poursuivre.
— Ok, je vais essayer de ne pas t'étouffer dans ton sommeil parce qu'on était pas ensemble.
Sur ces mots, elle attrape mon caleçon, l'enfile et claque la porte en sortant.
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