Maintenant cela fait 14 ans que je suis né. 14 ans de guerres, de famines. Mes parents sont épuisés de nourrir 8 bouches à la fois, je les aide donc beaucoup. La plupart des habitant fortunés avaient des résidences secondaires sur d'autre planète, avec un climat adapté à leur mode respiratoire. Certains n'avait pas besoin de respirer, ma famille faisait parti de ceux-là. Comme beaucoup de gens, nous étions pauvres et ne pouvions pas se permettre de tels déplacements. Mais depuis peu de temps, mon père projettait de s'en aller non pas vers Andromède, mais vers la galaxie du moulinet, plus loin, à 22,8 millions d'années lumières de la Voie Lactée. Un si grand projet ! Le voyage pourrait bien durer 20 ans. Mais la distance et le temps ne font pas peur à moi et ma famille, pas même au petit Tom, le dernier de la famille. Il braille tout le temps lorsque mes parents se mettent à en discuter. Je crois que le décollage n'est pas loin...

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"Vous - êtes - arrivés - sur - Vénus" , disait une voix mécanique, " Prochains - vols - dans - vingt - et - un - jours ", rajouta-elle. 21 jours sur cette planète ?! Je ne pourrai pas tenir ! Pourquoi n'avons-nous pas juste fait un vol direct ? Et bien maintenant nous voilà prisonier sans domicile ! Il ne reste plus qu'à attendre...

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" Décollage - immédiat - dans - cinq - minutes " disait la même voix qu'il y a 7 jours. Ma mère m'a dit que la navette était finalement arrivée plus vite que prévue, au bout d'une semaine. J'avais soufflé de soulagement. Je n'aurais sinon pas tenu le coup. Ma valise était prête depuis ce matin, et nous nous préparions à embarquer. Enfin, lorsque ce fut notre tour, la boule que j'avais dans la gorge disparue. Je pénetrais dans l'appareil et m'assis à côté de ma petite soeur Margo, 12 ans. Un jolie petite bouille tout de même. Des pommettes rouge comme une pomme, des yeus bleus, des courts cheveux blonds et frisés, des lèvres vermeilles... elle ressemblait vraiment à un ange. D'ailleurs, tout le monde dans la famille était semblable (evidemment!). Un jour, le gouvernement inter-planétaire avait décidé que chaque planète fassent la même expérience chimique pour des raisons qui n'ont jamais été révélés. Mais pour encore des raisons inexplicables, toutes les usines experimantant cette rechecherche imposé ont explosé ! Et c'est alors toute la population qui fut contaminé. Je m'assis donc à côté de ma soeur, près du hublot. De là, je pourrai voir toute les étoiles. Enfin, j'espère. Effectivement, nous allions à la vitesse lumière, ce qui n'était pas pratique pour pouvoir admirer l'espace. Tant pis, du moins elle se transformerons en étoile filante ! En tout cas, notre navette décolle à l'instant même au-dessus de la multitude. Nous nous élevons assez rapidement ce qui ne nous laisse pas le temps d'admirer la belle planète d'en haut. Dommage, j'aurai voulu l'apercevoir. Enfin, nous voilà assez éloigné. L'appareil ralenti, et les hôtesse se mettent à distribuer des boissons et des friandises. Je choisi, avec l'autorisation de mon père, des pilules en fausse or et un cocktail aux étoiles filantes. Elles étaient très à la mode maintenant. Je mangeais ce trésor goulûment, ce n'était pas tout les jours que mon repas était composé de douceur. Après avoir terminé ce délicieux goûter, je me léchais les babines et m'assoupissais très rapidement. Je me mis à rêver de cette galaxie inconnu où nous allions nous installer. Soudain, quelqu'un m'agrippa le bras et ce geste me réveilla. C'était mon père, il avait l'air paniqué. J'ouvrais un oeil et vu que tout le monde avait l'air aussi désorienté que lui. Je demandais à la hâte pourquoi tout le monde semblait si effrayé. Il me répondit pas une phrase simple, claire et net, que je me souviendrais encore longtemps après : " La navette va exploser. " Je n'en revenais pas, il y avait une chance sur 3000 000 000 000 que ça arrive ! Mais la réalité était là, et bien là. Et puis, tout à coup, un cri survint du poste de pilotage. Une hôtesse complètement affolé vint vers les sièges passagers. Elle bégayait, donc je ne pus saisir tous ses mots. Malgré tout, quelques phrases me frappèrent à l'oreille : " mort ", " feu ", " perdu ". Au bout de son récits, une forte détonation me fit sursauter. Cela venait de la soute : un réacteur avait explosé. Nouveau cri de panique. On allait tous mourir...

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NOTE : J'ai fait la fin avec beaucoup de  flemme, désolé s'il n'y a pas assez de détail.