Miguel battait les oeufs dans le bol pour rendre le mélange le plus homogène possible. En versant le contenu dans la poêle pour que son omelette se mette à cuire, il tourna le regard vers le salon ou Maël tentait d'être en équilibre sur sa tête. Il leva les yeux aux ciel décourager du comportement enfantin du petit. S'il voulait rester, il allait devoir faire sa part dans l'appartement et non seulement lui faire perdre patience.

"Maël. Come here. The dinner is ready."

Le garçon se laissa retomber sur ses jambes avant de se diriger vers la table où une omelette fumante reposait.

"We have work tonight."

"We are going to kill someone?"

"Oui et si tu veux rester avec moi, prouve moi que tu peux mettre utile. Cette personne, ce sera toi qui va le tuer."

"How?"

"Comme je tes montrer. Tu t'infiltrera chez lui. Je ne peux pas croire que tu va rater ton tire à bout portant."

"Tu vas être avec moi?"

"Je vais t'attendre dans la voiture."

"Tu ne partira pas sans moi?"

"Ça va dépendre de mon humeur sur le moment." Répondit Miguel un léger sourire aux lèvres.

"That's not fair! I love you and you know that."

"You don't love me." Soupira Miguel. "Tu m'apprécie pour t'avoir sauver la vie, c'est tout."

Maël observa un moment Miguel avant de reporter son attention sur son assiette. Une fois sa faim rassasier, le tueur lui demanda de lire le dossier de sa futur victime et alla se griller une cigarette sur le balcon. Recrachant sa boucane au vent, il observa le jeune garçon lire les documents. Il semblait très concentrer à la tâche et étrangement très mature fasse à la réalité qu'il allait tuer une deuxième personne. Les traumatisme de son enfance avait du cours-circuité un truc dans son cerveau.

Il tourna son regard vers la ville et sentit se regret qui l'assiègent depuis la venu du petit. Il aurait tellement apprécié que le gamin lui tire dessus ou le poignarde la première nuit. Ne plus se réveiller chaque jour pour affronter la journée. Mais non, il fallait que le petit voit en lui un héros de fortune et décide de déménager avec lui. Déjà qu'il n'avait pas une vie sociable des plus actif, elle était rendu inexistante à cause du garçon qui le suivait comme un chien de poche. Le pire est qu'il le sortait le moins possible, car il craignait que quelqu'un le reconnaisse dans le rue et il aurait vite fait de se retrouver en prison. Hors de question. Mourir avant de perdre sa liberté.

"Miguel. Je avoir une question."

Le tueur s'étouffa avec la fumé dans sa bouche en entendant le gamin tenter de communiquer avec lui en français. Merde. Cette putain de voix.

"Miguel, are you ok?"

"Yes. What do you want?"

"Did I said the sentence correctly?"

"Ne me dérange pas pour des questions sans intérêt."

"Sorry."

"What do you want?"

"Est-ce que cette personne que je devrais tuer à fait quelque chose de mal?"

"Qu'est-ce j'en sais? On ne me paie pas pour poser des questions. On me paie pour tuer."

Il se serait attendu à ce que Maël baissa la tête ou semble déçu, mais le salopard sourit innocemment avant d'ajouter:

"Je téme."

Miguel l'observa la bouche ouverte décourager et pourtant du rouge jusqu'au oreille. Il allait cogner ce gamin, c'était pas possible.

Au final, ils attendirent tard le soir que tous s'endorment. Après c'être tapper un troisième film, Miguel éteignit la télévision et quitta l'appartement avec son matériel et le garçon qui le suivait tranquillement. Il conduisit jusqu'à destination et se stationna trois rue plus loin.

"Bon, voilà un fusil." Dit-il en lui tendant un arme. " Ça c'est le silencieux, ne l'enlève pas pour pas alerter les voisins. Rappelle moi comment tu vas entrer dans la maison?"

"Je vais crocheter la serrure comme tu m'as montrer."

"And?"

"Il n'est pas supposé avoir de système d'alarme, alors je vais direct le retrouver à sa chambre et je tire dans la tête."

"And."

"Je reviens le plus vite possible. On se débarasse du silencieux dans un étendu d'eau et on rentre à la maison."

"Fait attention surtout. Je ne viendrais pas te sauver. Vas-y."

Maël rangea l'arme dans sa poche et ce dirigea vers la bonne adresse. Miguel pour ça part l'observa jusqu'à ce qu'il disparaisse de son champs de vision et il s'alluma une cigarette en fixant devant lui. On lui avait dit qu'à la quantité qu'il fumait, il allait mourir du cancer des poumons. Il l'attendait encore son foutu cancer. Plusieurs minutes s'écoula sans nouvelle du petit. Avait-il simplement réussit à crocheter la serrure? Il n'avait pas été très bon durant ses pratiques.

Il s'alluma une nouvelle cigarette. Il devrait déjà être dans la maison à l'heure qu'il est. Il tendit l'oreille s'assurer que la rue restait calme. Il c'était peut-être stationner trop loin. Il aurait peut-être du l'accompagner. Il avait oublier de regarder s'il avait mis ses gants pour ne pas laisser d'empreinte. Merde, il était mieux de pas faire capoter le plan. Il n'irait pas le sortir de prison en cas de pépin.

Il s'alluma une troisième cigarette ce demandant pourquoi c'était si long. Devrait-il allez voir? L'homme n'était peut-être pas coucher et avait surpris le petit qui devait être ligoté à quelque part ou immobiliser par l'homme. Fuck off, il détestait les princesses en détresse. S'il était pas foutu de faire la job comme du monde, c'était pas son problème. Il s'en était au moins débarasser.

Il s'alluma une quatrième cigarette. C'était beaucoup trop long pour rien. Il allait partir. Abandonner le gamin. Il regarda sa montre. Plus d'une demi-heure c'était écouler pour un travail qui lui en aurait prit dix maximum. Il soupira se rendant compte qu'il ne pouvait partir sans s'assurer d'avoir une paie demain. Une chance qu'il avait penser amener un fusil de surplus. Il éteignit sa cigarette et observa les rues noir autour de lui. C'était si silencieux. Si calme. Il se pencha pour prendre l'arme dans son coffre à gant et lorsqu'il reporta son attention sur la rue, il le vit.

Le gamin revenait vers la voiture arme à la main et en courant. Il l'observa ouvrir la portière et venir s'installer à côté de lui. Il détailla Maël un moment. Ses cheveux était tremper de sueur, il avait du sang sur ses vêtement sombre. Sa respiration était accélerer et il avait un immense sourire au visage. Soudain sortit de nulle part, le petit hurla de joie ce qui lui mérita une main plaquer sur sa bouche de Miguel.

"Shut up. Tu veux réveiller le quartier?"

Ce devait être un rire qu'il entendit sous sa main, car le petit semblait prit d'un débordement d'énergie. Il allait lui demander s'il avait bien accompli la mission, mais Maël vient aggripper son bras tendu vers lui et il sentit soudain un truc humide chatouiller sa main. Il tenta de retirer sa main de sur la bouche du garçon qui avait sortit sa langue, mais le gosse avait plus de force qu'il n'y paraissait, car il refusait nettement que la main s'éloigne de sa bouche. Il lécha un des doigts de Miguel avant d'embrasser son poignet.

"What the fuck are you doing?" Demanda Miguel à semi dégoûter par ce que le garçon faisait avec sa main comme substitut de phallus visiblement.

"I have Adénaline. I want more."

"En léchant ma main?"

"I want more." Répéta le garçon qui relâcha sa main pour se donner un élan et venir tenter d'embrasser Miguel qui le repoussa.

"Tuer active ta libido, c'est noter, mais pas intéresser."

"Why?" Demanda presque suppliant le garçon.

"Parce que tu n'ai pas mon genre."

Maël l'observa un moment analysant ses paroles.

"Et quel genre je suis?"

"Faible. Lamentable. Dépendant. Enfant." Répondit Miguel un certain dédain sur le visage.

Maël ouvra doucement la bouche perdu.

"I'm not like that."

"Yes, you are."

"No. I will show you." Dit Maël en aggrippant le levier du siège qui fit reculer d'un coup sec Miguel.

Surpris, il observa Maël grimper sur lui et tenter de détacher son pantalon.

"I don't love you." Répéta Miguel pour mettre certaine chose qui ne semblait pas très clair avec le jeune vingtenaire.

"Like i care." Répondu le garçon un sourire amuser au visage en réussissant à libérer la verge du tueur et commença à le pomper.

Miguel laissa sa tête tomber sur l'appui-tête de son siège et sortit une cigarette, qu'il vient mettre entre ses lèvres et l'allumer en même temps qu'une langue vient parcourir son membre. Ah putain, ce gamin était chiant mais savait si prendre. S'il voulait dépenser son trop plein d'énergie en le sucant il allait pas l'arrêter, mais après il devait vraiment reprendre le chemin de son appartement, car ce n'était pas brillant de rester si prêt de leur scène de crime.