- T'es prêt ? Me demande Parin. 

- On est pas obligés d'aller en boite pour me remonter le moral les gars... 

- C'est surtout pour te changer les idées. T'en fais pas, ça va te faire du bien. Me dit Saint. 

Tan hoche la tête en souriant, levant deux pouces en l'air alors qu'on attendait dans la queue devant le club. J'étais pas très emballé par cette idée mais qu'est-ce que j'ai à y perdre ? Le videur nous laisse entrer après avoir vérifié nos cartes d'identités. La musique était sacrément forte, les gens dansaient tous collés, transpirants, certains s'embrassant à pleine bouche. 

Saint se tourne vers son petit ami. 

- Si je te vois ne serait-ce que prendre une gorgée d'alcool, tu vas le regretter. 

- Et qu'est-ce que tu vas me faire ? Je vis déjà un enfer avec tes légumes et ton jus d'épinard. Réplique Tan. 

- Tan je rigole pas. C'est pour ton bien, tu le sais. Ce que tu peux être têtu quand tu t'y mets. 

- Et si je suis pas sage, tu vas me mettre une fessée ? Il sourit et Saint grimace avant de se tourner et de partir, Tan le poursuit en l'appelant par des noms tous plus farfelus. 

Je rigole légèrement avec Parin et on va se chercher un verre. 

- Alors, tu ne m'as toujours pas dit ce qui t'avais prit autant de temps la dernière fois. Je commence. 

- Ah bon ? Il sirote sa boisson à l'aide de sa paille. Tu le sauras bien assez tôt. Il sourit malicieusement et je plisse les yeux. 

- T'a rencontré quelqu'un ? Il ne répond pas et je manque d'en lâcher mon verre. Me dit pas que c'est une copine de ta grand mère... 

- T'es pas bien ?! 

- Bah t'a rencontré qui dans une maison de retraite ? 

- Je ne te dirais pas. A vrai dire, je sais même pas si on flirte ou pas. On blague tout le temps alors, je sais pas si c'est sérieux. 

J'hoche la tête et il se tourne vers moi. 

- Tu veux qu'on aille danser ? Maintenant qu'on est là, autant s'amuser. 

- Avec plaisir mon poulet. 

On se glisse au milieu de la foule, regardant Tan coller Saint pour faire comprendre au autres de ne pas l'approcher. On aurait dit un chat, prêt à cracher sur n'importe qui. 

Je commence à me déhancher au rythme de la musique, Parin finit son verre avant moi et décide d'aller en chercher un autre. Je continue tout seul et quelqu'un vient glisser ses mains sur mes hanches. 

Je tourne la tête légèrement et découvre un gars, un peu plus vieux que moi, beau comme un dieu. Il me sourit et je fais de même alors qu'on commence à danser à deux. Je vois Tan froncer les sourcils et s'avancer mais Saint le retient. Parin revient et me lance un clin d'œil avant de rejoindre les deux autres. 

- Tu t'appelles comment ? Je demande à son oreille, assez fort, pour être sûr qu'il m'entende avec la musique. 

- Khan et toi ? 

- JJ. 

Il acquiesce en souriant et on continue de danser en se regardant. J'avais cette impression que je lui plaisais bien. Lui aussi. Et honnêtement, je ne voulais plus penser à Dean, je voulais une distraction. 

Plus tard dans la soirée, Khan m'a demandé si je voulais finir la soirée ailleurs, et j'ai dit oui. J'avais envoyé un message à Parin pour le prévenir, et je savais qu'il avait ma localisation. 

On a fini chez lui, dans son appart. 

- Tu veux une bière ? Il me demande. 

- J'veux bien. 

On s'installe dans son canapé, deux bières et le décapsuleur. Il allume sa chaine Hifi. La musique emplit le silence alors qu'il décapsule les boissons. Il m'en tend une et je le remercie. Il ne me lâche pas du regard. 

- T'étais avec tes amis c'est ça ? Il demande.

- Ouais. Et toi t'étais seul ? 

- Mon pote a été chanceux, alors j'ai tenté ma chance aussi. 

Je souris. 

- Je suis pas vraiment fan des clubs en général, c'était leur idée. Ils voulaient me changer les idées. 

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? 

- Je me suis fait largué y'a a peu près une semaine. 

- Aïe. Il grimace. 

- Ouais, pas ouf. 

- Du coup, t'a envie d'oublier ton ex ? 

- Même si c'est juste le temps d'une soirée, je veux juste penser à autre chose. 

Il pose sa bière alors que je n'avais pas encore touchée à la mienne. Il m'embrasse et je fais de même. Il descend bien vite dans mon cou, arrachant les boutons de ma chemise pour descendre le long de mon torse. Je soupire, sentant cette sensation monter en moi. 
Je tire sur son haut et il le retire. Je retire ce qu'il reste de ma chemise et il me prend la main pour me tirer à son lit, non loin de là. 

On s'embrasse de nouveau, il déboutonne mon jean, qui glisse le long de mes jambes. Je fais de même avec le sien. Nos sous-vêtements connaissent le même sort alors qu'on ne peut se lâcher. On en avait envie l'un comme l'autre. 

Il me retourne et embrasse la naissance de ma nuque, mes omoplates et il mordille ma peau, me faisant grogner. Il me pousse sur le lit, je tombe à quatre pattes. Il suit la trajectoire de ma colonne alors que je m'abandonne à toutes ces sensations bien trop agréables. Sa tête disparaît plus bas et un gémissement plus fort que les autres s'échappe d'entre mes lèvres. 
On ne m'a jamais fait ça avant, et c'est vraiment trop bon. 

Je n'en pouvais plus, je devenais impatient. 

Il relève la tête après quelques minutes et je me redresse, les bras flageolant. Il s'assied sur le bord du lit pour enfiler une capote. 

Je grimpe ensuite à califourchon sur lui, m'accrochant à ses épaules en gémissant alors qu'il fait de même. 

-JJ... Mon estomac se retourne en l'entendant dire mon nom d'un air si suppliant. 

Il pose ses mains sur mon bassin, aidant mes mouvements. Ses lèvres s'emparent encore des miennes, étouffant chaque bruits qui tentaient de s'en échapper. Je tire légèrement sur ses cheveux, abandonnant mon corps dans ses bras. 

Il descend dans mon cou, s'amusant à mordiller, et bon sang, ça a le don de me faire perdre la tête. Je me penche en arrière, les sensations se décuplant alors qu'il s'attaque à mon torse, laissant des marques un peu partout. J'étais de plus en plus bruyant, le laissant savoir que j'étais proche. 

Il se contracte et je fais de même en criant son prénom. Je sens sa main venir écarter les cheveux autour de mes yeux et je les ouvre pour le voir sourire. Je souris aussi, reprenant mon souffle. J'essuie le dessous de son menton avec mon pouce. 

- Désolé... 

Il attrape ma main et mène mon pouce à sa bouche. J'ouvre légèrement la mienne alors qu'il me fixe, faisant tourner sa langue autour de mon doigt. Mon estomac se retourne à nouveau et je baisse le regard. 

Il me lâche, suivant mon regard et il pouffe de rire. Je rougis. 

- Laisse moi juste changer de capote...