27. DEAN
Je ramène JJ et on s'allonge dans mon lit. Ses joues étaient rosies à cause des fous rires qu'on venait de se prendre et aussi la bière qu'on avait bu.
- Je suis content que Saint soit là. Je suis sûr que tout le monde va l'adorer, il est très sarcastique mais il a bon fond.
Je souris en tournant la tête vers lui. Il fait de même.
- Ça me fait plaisir de te voir comme ça. T'avais l'air tellement dépité de retourner chez toi avant que je te dise de venir ici.
Son sourire se fane et je fronce légèrement les sourcils, il restait tellement mystérieux par rapport à ça.
- C'est ma mère... Il soupire. J'ai un problème avec elle.
Il me regarde pas très sûr mais je l'encourage à continuer.
- Elle est borderline.
J'hoche la tête.
- C'est ça ton problème ?
- Tu me prends pour un monstre ou quoi ? Mon problème c'est qu'elle prend pas son traitement par pur égoïsme et qu'elle part complètement en vrille toutes les 5 minutes. Elle crie au loup, elle frappe, elle insulte, elle devient complètement parano, elle s'emballe pour un rien... Quand je me suis brûlé, c'est parce que je mettais le plat qu'elle regardait brûler dans l'évier pour éteindre le feu avant que ma maison ne finisse en cendres. On peut pas la forcer à aller dans un centre psychiatrique parce que les psys ont jugé qu'elle n'était pas un danger pour elle même. C'est vraiment le bordel avec elle.
Une larme perle du coin de son œil et mon cœur se serre.
- Je comprends mieux.
- Je sais pas comment Zack peut rester tout le temps, comment il fait pour gérer. C'est pour ça que j'ai insisté pour qu'il vienne avec nous en vacances. Pour qu'il puisse respirer un peu. Il voulait pas au début, j'ai dû demander à Mills d'insister aussi.
- Et forcément, il l'a écouté. Ce que Mills veut, Mills l'obtient. Je plaisante.
Il lâche un petit rire.
- C'est sûr qu'elle est sacrément têtue. Il relève le regard vers moi. D'ailleurs, Parin m'a parlé de votre relation. C'est vrai que tu l'as largué en plein milieu de la cafète ?
- C'est vrai... Je soupire. J'en suis pas fier tu sais. Ça n'allait plus entre nous depuis un moment et elle avait certains problèmes personnels qui faisaient qu'elle était plus chiante que d'habitude. Je sais plus pourquoi on s'était engueulé la veille, et elle voulait pas me lâcher, elle était vraiment mauvaise. J'ai pété un plomb et je l'ai largué devant tout le monde en lui criant dessus. Un silence passe. Quand elle s'est levée et qu'elle s'est sauvée en éclatant en sanglots, je me suis senti tellement mal. J'aurais dû être plus patient, elle allait pas très bien à cette époque.
- C'est par rapport à son père ? Il demande.
- Elle t'en a parlé ? Je dis étonné.
- Non, mais le jour où je suis arrivé, leur pote Puen a fait une blague sur ses "daddy issues".
- Lui dit pas que je te l'ai dit. Elle et sa mère ont découvert que son père menait une double vie. Il a une autre famille, une autre femme, et trois autres gosses. Il s'est barré avec eux.
- Oh putain. Il ouvre grand les yeux. Mais c'est dégueulasse.
- Ouais. Je l'ai ramassé à la petite cuillère. C'était quand on venait d'entrer à la fac y'a deux ans.
- Vous êtes restés combien de temps ensemble ?
- Longtemps. 1 an et quelques. On était très amoureux mais je sais qu'on était pas faits pour être ensemble. Quand elle a commencé à se rapprocher de ton frère, toute son aura a changé, elle était vachement plus solaire. Ils se sont bien trouvés.
- C'est vrai. Il sourit.
- J'me demande toujours, tu m'aurais laissé t'embrasser si ton frère n'était pas entré ?
Il rougit et se tourne.
- Oh lala, il se fait tard. La fatigue me rattrape.
Je pouffe de rire et me place à califourchon au dessus de lui alors qu'il ouvre grand les yeux.
- Je sais très bien que t'es pas fatigué, t'a dormi presque tout le trajet dans le train. Répond à ma question.
Il balbutie quelques onomatopées alors que je le fixe les yeux plissés. J'approche légèrement mon visage alors qu'il s'arrête net.
- Et puis merde ! Il dit avant de lever la tête pour m'embrasser.
Je ferme les yeux et hausse les sourcils surpris. Il pose ses mains sur mes joues alors que ma main droite se pose sur sa hanche, remontant légèrement sous son t-shirt pour toucher sa peau. Il me renverse et passe au dessus, s'asseyant sur mes cuisses alors que je me redresse, ne le lâchant pas une seconde. On s'embrasse de plus en plus sauvagement, comme deux bêtes affamées. Ses mains passent dans mes cheveux alors que les miennes parcourent sa peau sous son t-shirt.
On se sépare enfin pour reprendre notre souffle et je lui lance un regard plein d'envie. Il me regarde de la même manière et je l'embrasse dans le cou, mordillant sa peau légèrement lui arrachant quelques gémissements. Il ondule son bassin contre le mien et je pose mes mains sur ses fesses pour le faire tenir en place.
- Je vais pas faire long feu si tu fais des trucs comme ça. Je dis en relevant le regard vers lui.
Il pouffe de rire en enlevant mon t-shirt et je fais de même avec le siens.
Je le renverse de nouveau en l'embrassant encore. Ses mains parcourent mon dos alors que la chair de poule fait dresser mes poils. Je déboutonne son jean et le baisse alors qu'il soupire contre mes lèvres, ses mains glissent jusqu'à mon short et le baisse aussi. Je me débarrasse de mon short et de son jean avant de descendre mes baisers sur son torse. J'arrive à l'élastique de son boxer et relève le regard vers lui. Il acquiesce et je tire légèrement dessus pour m'en débarrasser. Je le fais glisser le long de ses jambes et recommence à embrasser sa peau. L'intérieur de ses cuisses, alors qu'il gémit, impatient. Je remonte à son nombril et descends lentement le faisant se languir. J'arrive enfin à l'endroit qu'il veut et il pousse un râle de soulagement en plaçant une main dans mes cheveux. Ses gémissements me retournent les intestins et je me retiens de lui sauter dessus.
J'ai tellement envie de lui.
- Dean, je... Sa voix saccadée par ses soupirs était tellement sexy.
Je vais plus vite alors que je sens ses muscles se contracter. Il pousse un râle en tirant légèrement sur mes cheveux et je remonte au dessus de lui.
- Ça va ? Je demande.
Son visage était le témoin de l'orgasme qu'il venait de vivre.
- T'a... Il commence hésitant.
- Avalé ? Oui.
Il baisse les yeux vers mon caleçon et je me redresse.
- J'vais m'occuper de ça dans la salle de bain...
- Attends. Il me retient par le poignet en s'asseyant. Je peux essayer ?
- T'es pas obligé...
- J'en ai envie. Il me regarde droit dans les yeux et je déglutis.
- D'accord.
Il me pousse légèrement et je tombe à la renverse dans le lit. Il m'embrasse en me retirant le seul vêtement qu'il me reste. Mon cœur bat la chamade, si bien que j'ai l'impression qu'il va exploser.
Il fait la même chose que je venais de lui lui faire et je soupire en fermant les yeux, ressentant le même soulagement. La sentiment de délivrance augmente crescendo alors qu'il va de plus en plus vite. Ma voix s'élevait dans le silence alors que je me perdais dans toutes ces sensations bien trop agréables et excitantes. Puis je le sens.
- JJ...! Je serre les dents.
Il comprend et remonte pour m'embrasser, continuant avec sa main. J'ouvre la bouche pour laisser passer un cri alors qu'un plaisir intense prend contrôle de mon corps. Je reprends mon souffle et un léger sourire naît sur mes lèvres.
- C'était bien ? Il demande.
- C'était génial.
Il sourit aussi.
- Maintenant, ça te dit qu'on prenne une douche ? Parce qu'on est plein de sueur, et que j'ai la main pleine de...
Je baisse le regard et plisse les lèvres. On se regarde de nouveau et on rigole.
- Bien sûr, allons-y.
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