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Je sais que ma peur est infondée et que, hormis vomir de dégoût, je ne risque pas grand-chose en faisant cette bonne action. J'inspire donc un grand coup, retient ma respiration et serre les dents avant de me pencher vers le vieux bassin. J'ai à peine pris appui sur le rebord qu'un craquement sourd se fait entendre sous mes pieds. Je n'ai pas le temps de réagir. Sous mes yeux, le sol s'affaisse sous le poids de la vieille baignoire et l'avale toute entière dans un grondement assourdissant. J'esquisse un mouvement pour fuir mais le sol se dérobe sous mes pieds, m'entrainant dans sa chute jusqu'au premier étage.

Je heurte le carrelage de plein fouet et une douleur sourde se réverbère sur mon flanc gauche, de mon épaule à mon bassin. À mes pieds, deux baignoires en tous points identiques sont encastrées l'une sur l'autre et menacent de faire s'écrouler à nouveau le sol tandis que des gerbes d'eau fusent en tous sens depuis la tuyauterie cassée. Voyant cette fois le danger venir, je rampe vers l'arrière en grimaçant de douleur. Le sol gronde et les baignoires s'enfoncent d'un centimètre, puis trois, puis cinq. Je m'agrippe à la cuve des toilettes et ferme les yeux alors que l'inévitable se produit. Le bruit est si puissant qu'il semble faire résonner et vibrer tout le bâtiment. Fort heureusement, quand je rouvre les yeux, mon corps n'a pas bougé et le sol sous mes fesses est toujours présent. Ne reste qu'un trou béant et des geysers d'eau là où se trouvait il y a encore une minute la baignoire de la chambre. J'espère d'ailleurs que cette dernière n'était pas habitée.

Il me faut plusieurs minutes pour reprendre mes esprits et parvenir à me lever. Tenant d'une main mon épaule endolorie, j'ose jeter un œil en bas tout en restant à bonne distance de la crevasse. Je crois que les baignoires sont tombées jusqu'au sous-sol car je n'arrive même pas à les discerner. Je commence à faire demi-tour quand un son semblable à un rire ou un cri me parvient depuis les profondeurs du trou. Un frisson me parcourt l'échine mais je tente de garder les idées claires. Les tuyauteries émettent parfois des bruits terriblement ressemblant à une voix humaine.

Dans tous les cas, je ferais mieux de ne pas traîner trop longtemps dans ce pan de l'hôtel qui risque de s'écrouler davantage. Je traverse la chambre déserte pour retrouver le couloir du premier étage. Celui-ci reste d'ailleurs inchangé, comme indifférent au désastre qui vient de se dérouler dans la chambre numéro 102.

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Ouch ! J'ai mal pour vous !

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{INSPECTER LA CHAMBRE 101}

Uniquement si vous ne l'avez pas encore visitée, entrez en 16.

OU

{AVANCER A LA CHAMBRE 105}

Uniquement si vous ne l'avez pas encore visitée, entrez en 17.

OU

{QUITTER L'ÉTAGE}

Pour fouiller le comptoir de l'accueil, vous pouvez redescendre au lobby en 23.

Pour retourner au 2ᵉ étage, direction le 26.

Et pour continuer votre ascension vers le 3ᵉ, ce sera en 41.