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Désespérée et ne sachant comment réagir, mes pensées se tournent automatiquement vers mon frère puis Adeline et toutes les âmes qu'abrite l'hôtel. Je ferme les yeux et serre les poings, implorant que quelqu'un, n'importe qui, vienne m'aider. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale et je me sens soudain étrangement légère quand un cri me sort de ma rêverie.
J'ouvre les yeux en sursaut pour découvrir Túlio en train de se tordre de douleur, une main sur sa poitrine alors que la silhouette vaporeuse d'Adeline émane de son corps. Comme accrochée à son cou, la forme impossible de la femme s'étire tout en longueur au-dessus de lui et se courbe vers moi, une main glacée posée sur mon épaule gauche. Je déglutis avec difficulté en croisant son regard incroyablement triste. Elle tourne brièvement son attention vers Túlio qui parvient malgré la douleur que l'apparition semble lui causer à lever un regard apeuré dans ma direction. Le couteau gît à ses pieds, sa lame encore immaculée. Puis la femme tente à nouveau de communiquer avec moi et je ne saurais dire si son ton est plutôt suppliant ou menaçant. Guidée par mon instinct, je ferme les yeux et le vide se fait petit à petit dans mon esprit jusqu'à ne plus rien entendre d'autre que sa voix.
« Aidez-le. »
Quand j'ouvre à nouveau les yeux pour lui faire face, la silhouette éthérée d'Adeline me parait plus claire, plus précise. Je reconnais son visage rond et ses cheveux qui ondulent au-dessus de ses épaules. Son expression n'est pas aussi joviale que sur son portrait. Elle semble triste et incroyablement fatiguée, comme si elle ne s'était pas reposée depuis des années. Son regard est empli de désespoir alors qu'elle continue de supplier.
« Aidez-le. Libérez-moi. »
Je lui offre un sourire compatissant avant de lui demander comment faire mais elle secoue le visage, incertaine. Son attention se pose sur Túlio qui serre des dents, les mains agrippées sur son collier comme dans un effort de ramener Adeline à lui mais cette dernière lutte, ses yeux fantomatiques brillent d'une lueur encourageante dans ma direction. J'imagine qu'elle a déjà dû tenter de le convaincre maintes et maintes fois mais sa situation la rend impuissante. Je suis son seul espoir.
Doucement mais sûrement, je m'approche de Túlio, éloigne d'un coup de pied l'arme blanche à ses genoux et m'abaisse à sa hauteur. L'anneau qui lui sert de collier luit d'une chaleur étrange, traçant de nouvelles petites brûlures sur ses doigts et sa poitrine. Je tente une main apaisante sur son épaule.
– Túlio, tu dois la laisser partir. Tu vois bien que vous ne faites que vous blesser l'un l'autre. Dis-moi comment briser le rituel qui la retient.
– Tues... Tue-moi, souffle-t-il en grimaçant.
– Ne sois pas stupide ! Ta vie n'est pas obligée de s'arrêter avec elle !
Alors que Túlio tente en vain de contrôler l'apparition d'Adeline, mes yeux se déposent sur le couteau à ses genoux, puis sur les nombreux grigris et ouvrages qui nous entourent avant de s'arrêter sur le collier auquel est liée Adeline. Je ne sais pas si cela fonctionnera mais je suis la seule à pouvoir agir.
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À vous de choisir...
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{TUER TULIO}
Direction le 159
OU
{S'EMPARER DE L'ANNEAU}
Allez en 157
OU
{PRENDRE LA FUITE}
Continuez en 161
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