Alors voila le premier chapitre de ma réécriture.

Ce chapitre est le même qu'avant a la différence que Saotoru devient Thomas.

****************************************************************************************

PDV Thomas :

Pourquoi est-ce si fatiguant d'être gay ?

Devoir courir et se cacher pour éviter les populaires, c'est crevant ! Tous ces homophobes qui n'en ont jamais marre de me faire des coups bas et ce depuis le collège.

Je suis enfin rentré chez moi, il faut que je fasse attention à ne pas croiser mon oncle, je suis vraiment pas dans un très bel état et il pourrait s'inquiété. Une fois dans ma chambre je me déshabille et remarque des hématomes plus ou moins récent, au moins ils ne me frappent plus le visage, c'est beaucoup plus compliqué à camoufler. Je me soigne et me prépare pour le boulot.

Dire que certain pense que le travail d'hôte est comparable à de la débauche mais c'est totalement faux, à mon humble avis ce travail est un moyen de détente autant pour nous que pour nos clients, on a même des habitués avec le temps. On ne refuse presque personne que ce soit des hommes d'affaires connus qui doivent cacher leurs homosexualités, des hommes victimes de mariages arrangés ou des hommes tout à fait banal. Les seules obligations pour être accepté sont : être bisexuel ou gay et ne pas causer de problèmes (provoqué des bagarres, ou venir saoul), être majeur, acheter une boisson ou/et une chose à manger et surtout, même si mon cher oncle ne respecte jamais cette règle, aucune relation intime - vous m'avez compris quoi quand je dis intime je parle de sexe - n'est toléré entre les clients et le personnel. La dernière règle ne me dérange pas plus que ça, même si quelques hommes m'ont déjà fait des propositions parfois très intéressante - physiquement parlant - je m'oblige à ne pas y répondre.

D'après mon oncle je suis un des meilleurs hôtes. Je m'occupe le plus souvent des nouveaux venus qui ne s'y connaissent pas beaucoup le temps qu'il s'habitue à ce milieu peu importe que les nouveaux soit des clients ou des nouveaux hôtes, le fait que je sois toujours calme y joue beaucoup je pense. Sans compté Valentin, je suis le plus jeune et comme le dit Dean - si vous ne saviez pas c'est le prénom de mon oncle, il n'aime pas que je dise tonton - "Tu es jeune, tu as la chair fraîche et sans aucune ride" mais il oublie souvent que lui non plus n'a aucune ride, ce vieux à 31 ans alors qu'il en paraît 25 et il parle de moi comme d'un bout de viande, c'est flippant.

Après une soirée de travail, je rentre souvent chez moi avec quelques numéros de téléphone auxquelles je ne porte pas une grande attention ainsi qu'un grand sourire parce que j'aime mon travail, et oui !! C'est rare de nos jours des personnes qui disent ça, mais j'aime mon travail et je n'ai pas envie d'en changer.

*ellipse de la nuit*

DRINGGGGGgggggg...... (best bruit ever)

Putain de réveil.

Je me lève pour prendre une douche, sans oublié avant, de vérifier la guérison de mes nombreux hématomes. Une longue douche chaude pour me remettre sur pied.

40 minutes plus tard je sors de la salle de bain doucher, habiller et... maquiller. Je me maquille, exactement, je suis le stéréotype du gay toujours avec des vêtements moulant mettant chacune de mes formes en valeur et un peu de maquillage comme un trait de eye-liners, du fond de teint et lorsque je sors en boite je rajoute du gloss. Maintenant que je suis prêt, je fonce dans la cuisine où je retrouve Valentin qui est lui aussi douché mais encore en caleçon, je vous jure ce mec n'a aucune gêne. Il m'entend arriver et se retourne me dis bonjour avec un grand sourire, que je lui rends, et me tend une tasse de thé que je bois tous les matins, pendant que je m'installe pour manger Valentin va s'habiller, il revient 10 minutes après, près à partir, j'avale ma dernière gorger puis attrape mon sac et mes clés pour le suivre.

Une fois dehors on marche tranquillement vers le lycée comme tous les matins en évitant de croiser mes pires cauchemars.

Cindy nous attend devant le portail, cette fille est une perle rare qui cache bien son côté pervers, dès qu'elle nous voit elle nous saute dessus et nous tire jusqu'à l'intérieur du lycée. Comme d'habitude, elle me demande comment s'est passé ma soirée de travail en chuchotant car le fait que je travaille doit rester secret et elle demande à Valentin comment s'est passé sont entraînement. Dès la fin de cette discussion la sonnerie retentie et nous rejoignons notre salle de classe. Mon cauchemar va bientôt commencer car le groupe des populaires fait son entrée en cours en me lançant des regards noirs.

Encore une journée où je vais morfler.