Binome II

Texte écrit par @misschari et @Douddy44

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Dans le petit marché du village de Kald, dans la foule des habitants, une petite fille se distinguait de par sa joie. Elle marchait entre un homme aux cheveux noirs, aux grands yeux de même couleur, d'une taille élancée et d'un teint mat, et une femme aux longs cheveux bleus, des yeux de la même couleur, une peau claire avec des taches de rousseur, et de taille moyenne. La petite chantonnait en balançant les bras des deux adultes qui la tenaient. Ils s'arrêtèrent devant un magasin. Ils ouvrirent, faisant retentir la petite clochette. La dame qui rangeait les vêtements sortis pour les précédents clients arrêta son rangement et alla accueillir les nouveaux arrivants.

- Bonjour, en quoi puis-je vous être utile ? demanda t- elle d'un sourire jovial.

- Bonjour, nous aimerions acheter une robe pour notre fille.

- Suivez-moi je vous prie.

La petite fille regardait les étalages avec enthousiasme. Elle attendait ce jour depuis déjà une semaine. Son père lui avait promis une nouvelle robe. La dame descendit de l'étagère un lot de vêtements. Elle déplia d'abord une robe noire au col rond, et aux manches longues, la ceinture et les manches de cette robe étaient blanches. Elle le proposa à la mère qui demanda à la petite.

- Qu'en penses-tu ?

- Hum...maman je préférerais quelque chose de plus coloré.

- Quelque chose de plus coloré ?

- Ah, je vous cherche ça tout de suite !

Elle présenta une robe rouge, une mauve, une jaune, une orange, et ainsi de suite les robes de toute sortes défilaient. Après ce défilé de vêtements, elle trouva enfin une robe qui lui plaisait, une robe bleue ciel aux manches courtes, avec une ceinture, un col, et des bandes grises. Elle s'admirait devant le long miroir tournoyant sur elle-même. Son père était assis attendant qu'elles finissent leur course. La petite fille le voyant par le miroir se dirigea vers lui. Elle fit un tour sur elle-même, faisant ainsi tournoyer la robe.

- Papa qu'en penses-tu ?

- Tu es ravissante ma chérie. répondit-il d'un grand sourire.

Elle répondit à son sourire, contente du compliment qu'elle venait de recevoir. La gérante du magasin remarqua son intérêt pour cette robe contrairement aux autres qu'elle rejetait après juste un coup d'œil.

- Oh, mademoiselle cette robe vous sied très bien, en plus elle se marie avec les mèches bleues de vos cheveux.

- Maman je veux cette robe.

- Okay, nous la prenons, dit-elle contente que sa fille ait trouvée une robe qui lui plaise.

Ils payèrent la dame et sortirent du magasin. Ils continuèrent dans le petit marché. Ils s'arrêtèrent acheter de la viande fraîche.

- Bonjour monsieur et madame, elle est vraiment jolie ta robe ma petite.

- Merci, répondit-elle contente.

Ses parents répondirent à son salut et firent leur commande du jour. Sur le chemin du retour, ils passèrent devant une taverne. Un homme très costaud était assis sur une chaise à l'entrée. La famille s'arrêta le saluer. C'est un ami du père d'Éléonore, un homme avec une grosse balafre sur le visage, le genre de personne qui ferait fuir n'importe qui, mais Éléonore le connaissait depuis qu'elle était un bébé, et savait à quel point il était gentil. Il lui avait offert Dondine, sa première poupée.

- Quelle mignonne petite fille que voilà ! Éléonore tu as bien grandit dis donc ! dit-il en souriant lorsqu'il l'aperçut.

- Mais on s'est vu pas plus tard qu'hier oncle Daniel

- Mais pour moi j'ai l'impression que c'était hier que tu venais de naître.

- Je ne suis plus un bébé, dit-elle boudeuse.

Il sourit à nouveau et se mit à parler avec le père de la petite.

- Rentrez sans moi, j'ai quelques trucs à régler.

Elles rentrèrent donc toutes les deux. De retour chez eux, elle aida sa mère à préparer le dîner. Son père arriva quelques heures plus tard, mais la petite s'était endormie dans le salon.

Il la porta jusqu'à son lit, la déposa et la couvrit.

Quelques années plus tard, deux ans pour être précis, Éléonore assise dans la cour avec sa mère fabriquait des colliers de fleurs.

- Maman regarde, j'ai mis des fleurs de plein de couleurs différentes !

- C'est très joli, ma petite fille est une vraie artiste.

Les murs de la cour étaient décorés de fleurs, la peinture avait été rafraîchit. Le père qui c'était absenté depuis quelques jours pour se rendre en ville arriva.

- Mais qu'est-ce qui est arrivé à ma maison ? dit-il surprit

- Papa ! Tu es de retour ! dit-elle en lui faisant un câlin.

- Bon retour parmi nous.

- Mais qu'est-ce qui se passe ? questionna-t-il toujours sans comprendre

- Ne me dis pas que tu as oublié, j'aurais neuf ans demain !

- Ah, vraiment ? J'avais complétement oublié, dit-il à voix haute, Agathe j'ai à te parler.

- Attends, je termine ma confection et je te rejoins.

- Non, c'est important.

Elle arrêta ce qu'elle faisait et ils allèrent discuter à l'intérieur de la maison, laissant Éléonore à l'extérieur. Elle était un peu contrariée que son père ait oublié un jour aussi important, mais elle savait qu'il était très occupé par ses affaires. Elle ne resta pas fâchée longtemps. Ils sortirent après quelques minutes de la demeure.

- Papa tu sais, c'est pas grave si tu as oublié le jour de ma naissance. Je sais que tu es occupé, merci pour tout. dit-elle en lui tendant un collier de fleurs.

Le père prit le collier. Il eut un sourire bizarre qu'elle n'avait encore jamais vu chez celui-ci. Elle jeta un coup d'œil à sa mère qui se tenait derrière. Le sourire qu'elle affichait avant avait complètement disparu, laissant place à un visage dénué d'émotions. Elle ne comprenait pas, elle ne savait pas pourquoi leur expression avait changée d'un coup, elle s'inquiétait.

- Qu'y a-t-il maman ?

Elle ne répondit pas, le père le fit à sa place.

- Écoute Éléonore, demain maman et moi allons partir à la capitale et nous y resterons un moment.

- Mais...

- Oncle Daniel s'occupera de toi pendant ce temps. On fêtera ton anniversaire à notre retour.

Elle voulut s'opposer, mais se tût. Le lendemain oncle Daniel était venu pour leur dire au revoir. Éléonore n'avais plus sa tête de la veille, elle s'était mise dans la tête qu'ils le fêteront plus tard et que c'était toujours mieux que rien. Les parents embrassèrent la petite. Pendant qu'ils discutaient avec l'oncle Daniel, elle se faufila et entra dans l'arrière de la calèche. Les parents montèrent sur leur calèche, il fallait qu'ils se mettent en route au plus vite. Ils s'arrêtèrent dans une plaine près de la capitale. Les parents descendirent et allèrent vers un rassemblement de personnes au niveau des tentes. Éléonore descendit, elle qui était habituée à la forêt de Kald appréciait beaucoup ce paysage libre. Elle s'aventura alors sur cette plaine comme enchantée. Du côté des tentes, des hommes et des femmes à la chevelure nuance de bleu discutaient d'un côté. Ce sont des originaires du village bleuet, des habitants dotés de pouvoirs élémentaires et ayant la capacité de guérison, un peuple spécial indispensable sur un champ de bataille, surtout quand on sait que Zeveon a l'intention d'attaquer la planète. Une femme vint s'asseoir avec le groupe.

- C'est étrange, j'ai l'impression d'avoir vu une enfant quand je venais, dit-elle.

- Quelle enfant s'aventurerait ici en ce moment ? Toute la planète est en alerte, dit un autre.

- Je pense pareil, mais je ne sais pas si c'est mon imagination, je crois qu'elle avait des cheveux noirs avec les pointes bleues.

- Attend, tu as dit une petite fille aux cheveux noirs et bleus ?! questionna Agathe qui avait suivi la description.

- Oui, je crois bien.

Elle se leva d'un bond et courut jusqu'à l'autre groupe qui discutait. Elle rejoint l'un d'eux en panique.

- Ulysse Éléonore est ici ! cria-t-elle.

- Quoi ?!

- Je ne sais pas comment elle a fait mais on l'a aperçue dans le coin, il faut immédiatement aller à sa recherche avant que les hostilités ne commencent.

- Oui tu as raison. Faisons vite.

Ils regardèrent partout autour d'eux. C'est après quelques mètres qu'ils l'aperçurent jouant au loin. En même temps des dragons dans le ciel lançaient des boules de feu rouge vif. Le père accourut à toute vitesse. Il arriva de justesse et la prit entre ses bras. Ils encaissèrent une boule de feu et un sort magique. La femme qui était un peu à l'écart rata un battement. Le corps de son époux avait complètement été brûlé, il était dans un état très grave. Elle voulut lui appliquer des soins, mais il refusa

- Occupe-toi d'abord de la petite. Elle la soigna, mais la petite restait inconsciente à cause du choc. Elle voulut les porter tous les deux sans réussir.

- Laisse-moi là, elle est beaucoup plus importante.

Il fit un dernier sourire.

Elle courait avec l'enfant dans ses bras, il pleuvait des boules de feu et des sorts. Elle arriva enfin au camp et perdit connaissance à son tour après avoir confié sa fille. Elle mourut le lendemain matin de suite de brûlures graves. La petite resta inconsciente pendant une semaine, l'autre semaine était une phase d'observation, et à part une perte de la mémoire, elle allait bien et fut renvoyée à kald. Elle vivait à présent à la taverne avec l'oncle Daniel, et fit la rencontre de Simon, un jeune garçon de son âge énergique et aux cheveux bleus nuit en bataille. Un jour alors qu'ils s'amusaient à sauter partout dans la forêt, la petite s'égratigna le genou. Le petit garçon se retourna et alla vers elle. Elle était larmoyante et il restait debout à la regarder.

- Je me suis égratignée tu ne vois pas ?! Pourquoi toi tu restes là à me regarder au lieu de m'aider ?!

- Je vois bien, mais tu peux te soigner n'est-ce pas ?

- Qu'est ce qui te fait penser ça ? C'est évident que je ne peux pas le faire !

- Pourtant tu as des mèches colorés de la tribu des guérisseurs.

Il s'agenouilla et mis sa main au-dessus de son genou, il y eu une petite lueur au-dessus de l'égratignure qui cicatrisa bien vite.

À son retour le soir à la taverne, elle s'assit près de son Oncle d'un air pensif.

- Oncle Daniel, pourquoi est-ce que j'ai des mèches bleues alors que je ne suis pas de la tribu des guérisseurs ?

- Tu sais, ta mère faisait partie de la tribu des guérisseurs et c'est d'elle que tu as héritée ces mèches bleues.

- Et comment elle était ma mère ?

- C'était une femme très gentille toujours souriante qui aimait énormément sa famille.

- Et mon père ?

- C'était mon ami d'enfance, un homme très généreux, courageux, optimisme, très robuste. Il aimait également sa famille plus que tout.

- Ils ont l'air de bonnes personnes...

Un court silence s'installa entre Eléonore et Daniel mais la petite fille le brisa bien vite :

- Pourquoi est-ce que je ne me souviens pas d'eux ?

- Ils sont morts en te secourant, ils t'aimaient plus que tout...

- J'aurais voulu me rappeler d'eux. J'aimerais tant pouvoir leur parler. dit-elle avant de s'endormir.

Le lendemain et durant tout le mois qui suivit elle n'arrêta pas de questionner chaque habitant du village qui avait connu ses parents. Chaque réponse faisait grandir en elle le désir de les revoir. Eléonore grandit ainsi avec ce manque qu'elle ne pouvait combler. Elle aidait beaucoup Daniel à la taverne et jonglait avec sa vie d'adolescente. Un soir, alors que la jeune fille n'avait que quatorze ans, Simon vint la voir à la taverne comme tous les jours mais ce soir-là il s'apprêtait à lui faire une requête qui allait bouleverser sa vie.

- Éléonore ça me gêne de te demander cela... pourrais-tu me prêter deux cent pièces ?

- Quoi ?! C'est beaucoup trop !

- Tes parents t'ont laissé un bon héritage

Eléonore resta silencieuse signe qu'elle réfléchissait et Simon ajouta

Ne t'inquiètes pas, je te rembourserai, allez Elé s'il te plait

- Arg, okay, mais tu as intérêt à me rendre cet argent !

Elle lui tendit une bourse. Quelques jours après en se promenant dans les ruelles elle entendit une femme qui parlait de fabriquer une machine qui permettrai de communiquer avec les anciens. Elles discutèrent ensemble et Eléonore lui proposa de l'aider pour la fabrication. Elle chercha durant un long moment un travail et dénicha finalement un travail de coursier

Elle reçut pour ses courses un dragonnet Ifnir. Elle quitta le village sans prévenir quiconque et s'en alla avec cette femme la même journée, avec l'espoir d'enfin rencontrer ses parents.

Les journées sont fatigantes, de plus que les habitants de Zeveon n'ont aucune considération pour ceux de la planète Sol. Les expériences de Sonia ne réussissaient jamais.

un jour elle l'envoya près de Kald chercher de la bave de limace géante, une colle naturelle.

Maudit Ifnirr veux-tu bien cesser de te débattre ?

Pour toute réponse le dragonnet récalcitrant cracha une flammèche bleutée qui passa dangereusement près des cheveux de sa maîtresse.

Je sais que tu n'aimes pas mettre ton scaphandre mais nous n'avons pas le choix

Cette fois-ci une flamme jaune embrasa une mèche. A l'aide de sa manique, Eléonore sauva nonchalamment le peu qu'il lui restait de sa coiffure

N'as-tu pas envie de savourer les délicieuses salamandres grillées qu'on ne trouve que sur Zeveon ?

Séduit par la perspective du succulent repas Ifnirr se montra parfaitement docile. Eléonore désespérait d'avvoir pour monture un ventre sur patte, qui se souciait plus de son estomac que de leur mission.

Avant le décollage, elle vérifia minutieusement les niveaux d'oxygène et l'étanchéité des tuyaux. Elle grimpa sur la selle de son dragonnet et lui intima l'ordre de s'envoler. Alors qu'ils s'élevaient toujours plus haut, la dragonaute eut un pincement au cœur en voyant Kald au loin. Le village semblait si petit, si fragile vu d'en haut. Y retournerait-t-elle un jour ? Ifnirr ne pouvait pas l'accompagner là-bas sinon il allait découvrir la taverne qui importait les salamandres grillées et plus jamais elle ne pourrait lui enfiler son scaphandre

Le duo volant dépassa bien vite les nuages et les pompes à oxygène se mirent en route quand la pression fut trop basse. Quittant définitivement le bleu du ciel, ils franchirent l'atmosphère et se retrouvèrent dans l'immensité de l'espace. Droit devant Zeveon se reflétait dans les visières de leurs casques. Une méduse spatiale flottait non ; mais vu ce qu'ils transportaient mieux valait l'éviter....tant pis pour la gelée.

Après une heure dans le froid sidéral, ils arrivèrent. Eléonore avait pour instruction de se rendre directement au palais avec la marchandise mais elle savait pouvoir dire adieu à ses derniers cheveux si Ifnir n'obtenait pas rapidement son dû. Elle héla un marchand qui tira sa carriole jusqu'à eux. Il vanta la fraicheur de ses salamandres, pêchées le matin même dans le lac d'Azur ? Il décrivit avec éloquence sa technique de cuisson hérité de son arrière-grand-mère. Ifnirr se léchait les babines à l'évocations des sels fins utilisés : voyant la bête si affamée, l'opportuniste vendeur ne manqua pas de gonfler ses prix. Eléonore délia péniblement les cordons de sa bourse qui était bien maigre malgré son généreux salaire de dagonaute ; pourquoi diable avait-elle prêté tant d'argent à Simon ?

Le dragonnet, une fois rassasié s'allongea dans l'herbe violette pour faire une sieste. Sa maîtresse soupire, accrocha délicatement les paquets à sa ceinture, en marcha en direction du palais. Les gardes sourirent en la voyant arriver à pied et elle leur lança un regard noir qui leur fit bien vite reprendre un air impassible. Elle grimpa au sommet de la tour ouest.

Eléonore te voilà enfin !

Excuse-moi Sonia, Ifnirr n'a pas daigné m'accompagner jusqu'au bout...

Il valait mieux qu'il t'abandonne maintenant plutôt qu'au milieu de l'espace dit la savante ave un sourire espiègle.

J'espère que cette livraison sera la dernière, je n'ai plus ni la patience ni les cheveux pour lui remettre son scaphandre

Oui oui ne t'inquiètes pas, ma machine va marcher cette fois.

Tu dis toujours ça...

Eléonore déposa la marchandise et rebroussa chemin pour retrouver son dragonnet turbulent. Quelques mois s'écoulèrent durant lesquels Eléonore et Ifnirr enchainèrent les cours pour gagner de quoi vivre convenablement. Un soir, Ifnirr ayant été conduit dans un enclos du château spécialisé pour son espèce, Eléonore se retrouva seul dans les rues du petit village. Elle décida alors d'aller à la taverne afin de se changer les idées lorsque par les carreaux de la porte elle aperèut Sonia discuter avec les anciens du village. Or les dragonautes n'étaient pas très appréciés par les anciens, pire ceux-ci avaient toujours eu pour souhait secret de recréer le monde à leur image, projet qui avait toujours subi des répressions jusque-là. Soudain Sonia serra la main de Tara la plus vicieuse des anciens comme si les deux femmes concluaient un accord. N'y tenant plus Eléonore s'en alla. Le lendemain, à la première heure elle confronta Sonia qui se montra très distante et très froide envers son amie ce qui ne fit que renforcer la méfiance d'Eléonore à son égard. Une distance se créa ainsi entre la scientifique et la dragonaute. L'hiver arriva bien vite et il fut assez rude : le soir de Noël Eléonore se mit à la recherche de la scientifique lorsqu'elle entendit sa voix

... Ne vous inquiétez pas cette fois-ci vous remporterez la guerre et je vous promets vous aurez la vie dont vous avez toujours rêver ô révéré Alexander II

Eléonore s'enfuit vers la salle de réception, elle devait prévenir le vizir Fitz des potentiels plans de son beau frère et la guerre qui pourrait en découler. Cependant l'actuel dirigean de Zeveon préféra tourner les paroles de la jeune fille en ridicule ne pouvant pas croire à une offensive de la part d'un mort.

Eléonore prit donc la décision deretourner dans son village d'enfance là où tout a commencé. Elle harnacha Ifnirr, lui mit à grand-peine son scaphandre et prit son envol. Ils s'arrêtèrent à Cristoglace à quelques lieues de Kald et Eléonore fit à regret ses au revoir à son compagnon de mission qui s'envola bien vite vers de nouveaux horizons. Quelques heures plus tard lorsque le soleil commença à se coucher, la jeune adolescente et presque adulte arriva chez son père adoptif et ne put s'empêcher de lui partager ses doutes et contrairement à ce qu'elle pensait son oncle prit très au sérieux ce que lui racontait la jeune orpheline. IL ne manqua pas le lendemain d'informer ses clients d'une potentielle déclaration de guerre : certains l'écoutèrent avec attention, d'autres rirent de lui flattant son sens de l'humour même s'il s'était attaqué à un sujet sensible mais révolu depuis longtemps. Cependant la guerre fut belle et bien déclarée lorsqu'un certains nombre de dragons treillagèrent le ciel et que des flammes mortelles embrasèrent des maisons encore endormies. Les habitants se divisèrent en deux groupes : ceux qui étaient totalement affolés et qui décidèrent de se cacher et ceux qui décidèrent de se battrequitte à perdre leur vie

A L'ATTAQUE

Les flammes se multipliaient et augmentaient de volume à chaque seconde. C'est alors que Sonia atterrit et mit en marche une machine qui, à l'initiale selon ses dires, ne fonctionnait pas. D'elle sortirent des anciens morts qui se rematérialisèrent avec une enveloppe corporelle, et qui vinrent rejoindre les anciens déjà présents et rescapés de guerre. Eléonore commençait à paniquer, elle ne voyait pas de réelle solution pour mettre fin à cette attaque. Les boules de magie commencèrent à fuser que ce soit depuis les airs ou sur la terre ferme : le village de Kald était devenu un champ de guerre, un parcours du combattant où l'objectif de chacun était de rester en vie coûte que coûte. Alors que le barman et sa nièce combattait côte à côte, Daniel fut touché de plein fouet par Tara qui avait un sourire satisfait et des yeux emplis de haine mélée à une soif de vengeance dévastatrice. Daniel s'affaisa au sol en même temps que Eléonore hurla : ils ne pouvaient pas rester là. Soudain des cris fusèrent et l'on entendit un dragon rugir. Eléonore leva la tête

Ifnirr

Le dragonnet se posa au sol et Eléonore se dépêcha d'hisser son oncle sur le dragonnet et d'enfourcher à l'arrière de son dos. Un coup de talon, un ébrouement d'ailes et ils étaient partis. Il ne firent pas un long périple car le temps pressait. Ils se posèrent dans une clarière et Eléonore étendit son oncle sur l'herbe verte. Elle avait la magie de la guérison, elle pouvait réussir à la guérir. Elle avait beau tenté de le soigner aucune parcelle de magie ne voulait sortir de ses mains. La jeune adolescente au tempérament de feu avait du mal à corréler sa panique et sa frustration.

Laisses mon petit panda

Non je ne peux pas abandonner

Je t'aime Eléonore Smith, ne l'oublies jamais

Non ça ne peux pas se finir comme ça tu as encore la vie devant toi, tes clients ont besoin de toi à la taverne....j'ai besoin de toi oncle Daniel, ne m'abandonnes pas je t'en supplies. Ne me laisses pas toute seule tu est ma seule famille.

La blondinette éclata en sanglots : telle était sa faiblesse, la peur de la solitude.

La poitrine de Daniel cessa de se soulever signe que tout était fini. Eléonore lui ferma les yeux et fit doucement s'élever l'ême de son oncle pour que celui-ci rejoigne les étoiles. Soudain Eléonore se sentit prise d'une colère : dans son état normal elle l'aurait refoulée mais elle n'était pas dans son état normal. Elle décide de laisser la colère la consumer telle un brasier et soudain de ses deux mains émana une magie très puissante, assez puissante pour détruire. Elle retourna à Kald et du ciel déracina une grande partie de l'armée ennemies envoyant les vivants chez les morts. Puis elle chercha la scientifique qui l'avait trahi qui avait causé tout cela. Lorsque ce fut fait elle piqu en flèche sur la jeune fille, l'empoigna par le col et l'emporta dans les airs

Comment as-tu pu faire ça, comment as-tu pu insuffler la haine chez les anciens =, comment as-tu pu déclarer la guerre alors que nous étions en paix depuis toujours. Mon oncle est mort par ta faute et ça je ne te le pardonnerai jamais crois-moi

Le tsar Alexander II ne méritait pas de mourir, il méritait de vivre, de diriger comme il se doit.

Diriger, deux années de dictature, à mettre le pays à feu et à sang, à vouloir la destruction plutôt que la pacificité et la diversité des populations c'est cela que tu appelles régner

Eléonore se rapprocha plus près de son interlocutrice

Il est temps que tout cela s'arrête une fois pour toutes, Prêt Ifnirr ?

Que vas-tu faire ?

Sonia n'obtint aucune réponse. Eléonore lança simplement une boule de magie électrisante sur la machine et Ifnirr envoya au même instant une boule enflammée. La machine ne fut pas long feu et explosa bien vite détruisant par la même occasion les enveloppes corporelles des esprits des anciens. La guerre était définitivement finie. Eléonore et Sonia atterrirent au sol, au milieu du village enflammé et en pleine destruction pyromane, et à peine Sonia eut-elle touché le sol qu'elle tomba inconsciente. Eléonore ne put rester insensible à l'état de celle qu'elle considérait encore comme son amie et s'accroupit donc à son chevet. La scientifique ouvrit les yeux quelques instants plus tard et sembla surprise de voir le village bruler tout autour d'elle.

Est-ce moi qui ait fait cela ?

J'en ais bien peur mais tu ne te souviens pas de ce qui s'est passé ?

J'ai crée ma machine et je voulais te prévenir. Je l'ai essayé et je suis tombée sur de grandes personnalités. Puis je suis tombée sur l'esprit du tsar Alexander II et là c'est le trou noir

De la manipulation a travers la machine pour accomplir ce qu'il n'a jamais pu terminer

Je suis vraiment désolée Eléonore pardonne-moi

Je sais que ce n'est pas entièrement ta faute mais j'ai perdu mon oncle aujourd'hui et c'est très douloureux

Un éclair de tristesse passa dans ses yeux émeraude habituellement plein d'espoir et de résignation.

Simon arriva alors en courant vers sa meilleure amie, les cheveux en bataille, les lunettes ayant glissées sur le devant de son nez et sa blouse blanche froissée.

Elé ma machine fonctionne enfin, tu va enfin pouvoir communiquer avec tes parents. Je ne l'ai pas encore testée je voulais ta='attendre pour ça.

Détruis-la, et détruis les plans pour ne jamais te souvenir de la maniyre dont tu a réussi à la faire fonctionner. Les esprits pouvant accéder au méta verse de la machine ne sont pas tous bienveillants. S'ils venaient à te manipuler ou pire à te tuer je ne m'en remettrai pas car tu es tout ce qu'il me reste de mon enfance

Tu es sûre de vouloir faire ça, tu voulais tant les revoir

Je peux encore leur parler intérieurement et je suis sûre que d'où ils sont ils peuvent m'entendre et me voir. J'espère juste qu'ils sont fiers de moi. Peut importe où l'on se trouve ou combien nous sommes éloignés les uns des autres le plus important et que l'amour n'a pas de limites et qu'il nous liera toujours quelques soient les circonstances


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