Chapitre 9 : Les leçons du passé
Bonjour, bonjour ! Voici la suite des aventures de nos petits monstres après un chapitre riche en émotions ahah. Promis, les choses se calment un peu. Ou se calment-elles vraiment ? =)
Chapitre 9 : Les leçons du passé
Sans entrouvrit les yeux difficilement. Les bras et les jambes encore secoués de tremblements incontrôlables, il mit du temps à comprendre qu'il se trouvait dans les bras de son frère. Papyrus serra la prise sur lui en le sentant se réveiller et lui offrit un sourire timide. Le squelette regarda autour de lui, complètement perdu. Toriel marchait quelques pas devant eux. Ils traversaient le MTT Resort. Comment était-il arrivé là ?
— Pap' ? On... Qu'est-ce qui se passe ?
— Tu ne te souviens pas ?
Il essaya de se rappeler quelque chose, mais les souvenirs restaient flous. Du moins dans un premier temps. Très vite, les images de l'explosion lui revinrent en mémoire. Comment avait-il pu oublier ? Son poing se serra sur l'écharpe de son frère. Il releva la tête vers son frère avec inquiétude.
— Tu vas bien ? Tu as pris toute l'explosion de plein fouet. Tu...
— Je vais bien, ne t'inquiète pas. Tu nous as tous fait éviter le pire. Enfin, presque tout le monde. Ce n'est pas de ta faute.
— Les... Les autres ? Grillby ?
— Monsieur Grillby va bien, il est resté à Snowdin. Madame Lapin mère s'en est aussi sortie indemne, mais... Pas sa sœur. Seuls deux des enfants ont survécu, en plus de Monster Kid. Mais pas... Pas ses parents. Grillby l'a gardé chez lui pour l'instant, en attendant que l'on trouve quelqu'un pour s'occuper de lui. Il est sous le choc, mais... Mais ça ira. L'important c'est que l'on va tous les deux bien, tant pis pour la maison.
— Il ne reste plus rien ?
— Je ne sais pas. Je ne suis pas rentré une deuxième fois. Des voisins vont nous apporter nos affaires à Nouvelle Maison. On va s'y installer là-bas avec Lady Toriel.
Sans resta silencieux et tourna la tête vers Toriel. La reine lui offrit un sourire rassurant avant de se reconcentrer sur la route. Plusieurs gardes les escortaient devant et derrière, l'air nerveux. Les monstres qu'ils croisaient les suivaient du regard avec insistance, certains amicaux ou curieux, mais la plupart hostiles et presque haineux. Ils entraient en terrain conquis et acquis à Undyne.
Papyrus serra la prise sur son frère.
— Ne... Ne leur accorde pas trop d'attention, d'accord ? Je suis certain qu'avec un peu de temps, tout va rentrer dans l'ordre. Même Undyne m'a dit qu'elle voulait calmer le jeu.
— Après avoir provoqué tout ça en premier lieu, cracha le squelette, l'âme emplie de rancœur. Elle peut être désolée.
— Ne sois pas trop dur envers elle. Elle ne pensait pas tout ce qu'elle a dit à la télé, et je sais bien qu'elle ne voulait pas vraiment me faire de mal. Elle est sous le choc, tu sais bien à quel point Asgore était important pour elle. Quand elle sera plus calme, elle reviendra d'elle-même pour s'excuser, tu verras.
— Je ne sais pas comment tu fais ça.
— Faire quoi ?
— Pardonner aussi facilement. Tu es trop gentil, Papyrus.
— Nyeh eh eh. C'est toi qui m'as éduqué comme ça, si je me souviens bien.
— C'est vrai, c'est vrai...
Sans poussa un soupir et se tortilla pour trouver une position plus confortable.
— J'espère que le gamin va bien.
— Tu t'inquiètes déjà ? se moqua Papyrus. Et dire que Frisk pense que je suis celui qui ne peut pas s'empêcher de materner mes amis.
— Je m'inquiète aussi pour lui, répondit Toriel. J'espère qu'il a pu atteindre la ville sans trop de problèmes. Comment... Comment était-il sur la fin de son voyage ? Fatigué ?
— Eh, c'est le moins qu'on puisse dire, ricana Sans. Il a eu du mal à se remettre de sa course contre Undyne, elle a fait quelques trous dans son pull. Il n'avait pas envie de combattre Asgore, dit-il, plus sérieux. Je m'en suis rendu compte trop tard. J'ai été idiot. J'aurais dû le retenir. On n'en serait pas là.
— Je ne pense pas qu'il t'aurait écouté de toute manière, répondit Papyrus.
— Peut-être que tu as raison, eh. Après tout, il ne nous connaît que depuis quelques heures.
— Je pense que tu es trop dur avec toi-même, répondit Toriel. La lettre qu'il a laissée t'était adressée personnellement, et elle révèle des informations... inquiétantes. Je pense au contraire qu'il a confiance en toi et qu'il savait que tu ne le laisserais pas tomber.
Sans ne répondit pas. Peu importe où il était, Frisk serait bientôt de retour et tout s'arrangerait de lui-même. Même s'ils n'atteignaient pas tout de suite la Surface, il y avait encore le laboratoire. Le squelette était même prêt à reprendre sa blouse pour aider alors qu'il s'était promis de ne plus jamais remettre les pieds là-bas. Peut-être que Frisk avait vraiment réussi à lui faire reprendre espoir, après tout.
Il cacha son visage contre l'écharpe de son frère et se rendormit.
********
Quand il se réveilla, il se trouvait dans une pièce qu'il ne connaissait pas. Sans était à peu près certain qu'il s'agissait d'une chambre d'enfant. Le lit était assez petit et plusieurs jouets reposaient ici et là sur les étagères et l'armoire entrouverte. Il se redressa et s'étira comme un chat, avant d'explorer son nouvel espace vital, incertain. Il entrouvrit la penderie : des pulls verts et jaunes y étaient accrochés, avec quelques autres jouets et une robe rose. Il avait déjà vu ces vêtements, sur les photographies de la maison de Toriel, ceux du premier humain tombé. Il était donc chez Toriel, non, à Nouvelle Maison, remarqua-t-il lorsque son regard se posa sur un bouquet de fleurs jaunes. Toriel n'avait aucune fleur chez elle, contrairement à Asgore qui les disposait en grand nombre n'importe où.
Il ouvrit la porte et resta quelques secondes à observer le long couloir blanc. Quelle heure était-il ? Depuis ce qui était arrivé à Snowdin, il avait l'impression d'avoir été déconnecté de la réalité. Des éclats de voix provenaient de plus loin. Il n'eut pas besoin d'aller voir pour savoir qu'il s'agissait de Papyrus. Il avait l'air excité et enthousiaste à propos de quelque chose. Cela suffit à rendre Sans curieux. Il suivit les voix jusqu'à à un grand salon, puis jusqu'à la cuisine.
Toriel était debout à côté de Papyrus, tous les deux en tablier. Son frère avait un couteau à la main et était très concentré sur la découpe de ses tomates. Sans en perdit presque sa mâchoire. Ce jour était-il venu ? Toriel apprenait-elle enfin Papyrus à cuisiner de vrais spaghettis ? Quoi qu'il en fût, son petit frère semblait heureux. Cependant, Papyrus était un cas difficile, tout comme lui, et il savait qu'il ne fallait pas se fier à son apparente jovialité. Papyrus ne montrait jamais quand il se sentait triste ou en colère, sauf s'il se retrouvait blessé physiquement. Sans savait que c'était de sa faute. Papyrus n'avait fait que prendre exemple sur lui.
Il se sentit de trop et décida de ne pas les interrompre. Il recula doucement et descendit les marches du sous-sol de la maison. Il ne marcha que quelques mètres avant d'entrer dans le hall du jugement. Il aimait cet endroit. Lorsqu'il s'y était téléporté pour la première fois il y avait bien des années, après s'être pris la tête avec Grillby sur sa condition de vie désastreuse alors que son frère et lui habitaient encore dehors, les bruits calmes de la nature avaient immédiatement réussi à apaiser ses esprits. Il se dirigea derrière le quatrième pilier sur sa droite et se glissa dans l'énorme trou qui l'ouvrait en deux. Il y avait sa réserve de ketchup ici, ainsi qu'un coussin pour les siestes improvisées. Le pilier donnait vue sur la partie la plus proche de la Surface. Les arbres étaient visibles au-dessus de la vieille ville et, parfois, quand le vent balayait leurs branches, on pouvait y voir les étoiles. Les vraies étoiles. Celles des livres qu'il lisait quand il était plus jeune.
Plusieurs monstres avaient tenté de s'échapper par ici, mais même ceux qui volaient ne pouvaient l'atteindre sans se fatiguer avant. Un paradis si proche et si lointain qui n'était là que pour les narguer. C'était bien là toute la dureté de leur condition. Il poussa un soupir, et s'installa plus confortablement. Il sortit son téléphone, et par instinct, tapa le numéro de Frisk. Il y eut une sonnerie, puis une deuxième.
— Votre correspondant se trouve hors de portée du CORE. Veuillez vous rapprocher d'une tour-antenne et réessayer.
Il raccrocha et jeta le téléphone au sol. Il glissa jusqu'à la fenêtre. Bien sûr que le gamin ne pouvait pas appeler. Il l'aurait déjà fait dans le cas contraire. Si seulement il pouvait réussir à amplifier son signal pour le faire passer hors de la montagne... Son regard se perdit de nouveau sur la petite parcelle de lumière dorée qui illuminait une partie de la ville. Et si... Et si c'était possible à partir de là-bas ? Avec quelques bidules du laboratoire et ce qu'il y avait dans la cave, ça pourrait fonctionner, n'est-ce pas ?
— Sans ? appela une voix plus loin. Tu es là ?
Il passa la tête hors de sa cachette et croisa le regard de Toriel, toujours en tenue de cuisine. Elle soupira, rassurée, et s'approcha.
— Tu as fait une sacrée frayeur à ton frère. Il ne t'a pas trouvé dans la chambre quand il est venu te réveiller.
— Eh, désolé. Vous aviez l'air occupés tous les deux, je n'ai pas voulu déranger. Et puis, j'avais besoin de réfléchir un peu.
— C'est cette histoire d'explosion qui t'inquiète ?
— Non. Enfin, oui, ça en fait sans doute partie, mais... Je commence à m'inquiéter pour le gamin. J'ai... J'ai essayé de le dissuader de combattre Asgore et de rester, et je commence à me dire que j'aurais peut-être dû insister plus. Qui sait ce qui peut arriver là-haut.
— Frisk doit être déjà en train de concocter un plan, je n'en doute pas.
— Oui, mais... Est-ce que tu ne t'es jamais demandé ce qui avait poussé ce gamin à venir ici ? J'ai... J'ai vu les autres. Je sais à quoi ressemble un gamin apeuré tombé par accident ou un gamin qui connait les vieilles légendes et déterminé à en découdre, mais... Frisk est différent. Je ne pense pas qu'il était là par hasard, ni par envie d'en découvrir plus. Son regard...
Toriel détourna la tête, et serra les poings, ébranlée. Sans l'interrogea du regard.
— Je... Je comprends ce que tu veux dire, répondit-elle d'une voix tremblante. Ce regard, je l'ai déjà vu, il y a très, très longtemps. Chara avait subi de mauvaises choses là-haut. J'ai mis du temps à m'en rendre compte. Mais cette manière qu'elle avait de cacher ses yeux, de reculer dès que quelqu'un faisait un geste brusque... Et puis elle a changé quand elle a commencé à sympathiser avec Asriel, Asgore et moi. Mais ce premier regard, il s'agissait de celui d'une personne qui est résignée à mourir.
— Oui. Je ne pense pas qu'il a eu autant de chance à la Surface qu'ici. Et puis... Je pense avoir entraperçu des cicatrices dans son dos qui ne me disent rien qui vaillent. La manière dont il pleurait en silence également, plusieurs fois au cours de son voyage. Un enfant ne pleure en silence que quand on lui a appris à ne pas faire de vagues. J'en... J'en sais quelque chose.
Toriel attendit qu'il en dise plus, mais Sans s'arrêta là. Ses orbites se perdirent une nouvelles fois sur le rayon de lumière.
— Si seulement il y avait un moyen pour lui envoyer un message pour lui dire que... que l'on croit toujours en lui, malgré ce que certains en disent, peut-être que ça l'encouragerait à revenir plus vite.
— Tu t'es vraiment attaché à lui, n'est-ce pas ?
— Peut-être, je le reconnais. Après ce qui est arrivé avec le dernier, je n'étais vraiment pas certain de pouvoir accorder ma confiance à un humain encore une fois, mais j'avais tort.
Toriel s'assit à côté de lui, devant la fenêtre. Elle pouvait sentir qu'il avait besoin de parler.
— Tu parles du sixième humain ? demanda-t-elle. Qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai cru comprendre qu'il n'a jamais atteint Asgore.
— Il n'est jamais sorti de Snowdin, répliqua Sans d'une voix incertaine.
Il se tut un moment, cherchant ses mots. Il releva la tête vers Toriel et fit briller son œil. La reine l'observa un instant, avant que son expression se fasse plus blessée.
— C'est toi qui l'as... ?
— Pas par choix, répondit-il. Quand il est sorti des Ruines, Papyrus n'avait que douze ans. On vivait dehors à cette époque-là, à cause de... Eh bien, ce n'est pas vraiment à cause d'Asgore, mais quand il nous a trouvé la première fois, il a voulu nous placer dans des familles différentes, et je ne l'ai pas supporté, donc... Je suis parti avec lui. Bref, Papyrus, même si c'est difficile à croire, était une véritable tête brûlée adolescent. Je travaillais déjà, et il vivait mal le fait de se retrouver seul toute la journée dans la forêt. Quand le gamin est sorti, Papyrus a été le premier à le trouver, et malgré ce que je lui avais dit sur les humains, il l'a accompagné joyeusement jusqu'à Snowdin. Entre temps, des habitants de la ville ont alerté la garde royale et j'ai reçu l'ordre de regagner la ville et de m'y enfermer le temps qu'ils règlent ça. Lorsqu'ils sont arrivés à Snowdin, les gardes étaient déjà là. Le gamin en a alors déduit que Papyrus l'avait trahi. Il a sorti une arme et lui a tiré dessus. Cinq fois. Je me souviens de chacune des détonations, je venais à peine d'arriver. Quand j'ai vu mon petit frère allongé sur le sol, inconscient, j'ai... Je n'ai pas réfléchi, et j'ai fait ce que tout grand frère ferait : je me suis battu jusqu'à la mort. Je ne suis pas fier de ce que j'ai fait, mais c'était lui ou Papyrus. Après ça, Pap' est resté endormi deux mois, et plusieurs médecins ont pensé qu'il était en train de sombrer, mais il nous a tous surpris un matin, réveillé dans son lit avec un grand sourire aux lèvres.
Toriel resta silencieuse un moment, puis reprit la parole.
— Pourquoi avoir protégé Frisk, dans ce cas ?
— Quelle sorte du juge est-ce que je serais si je mettais tout le monde dans le même panier ? Le jour où j'ai... accepté cette promesse, je ne pensais pas la tenir, avoua-t-il. Mais... Quand j'ai vu ce gamin parler avec Papyrus, aider tous ceux qu'il pouvait sur son chemin, j'ai changé d'avis. Je ne suis pas vraiment le profil des gardes royaux de toute manière. Je suis plutôt le type à faire des mauvaises blagues et attendre que les choses évoluent d'elles-mêmes.
— Pour quelqu'un qui se vante de ne rien faire, je trouve que tu réfléchis beaucoup trop.
— Eh, touché.
Ils restèrent silencieux encore quelques minutes avant que Toriel ne se relève et lui tende la main. Sans lança un dernier regard à l'extérieur, puis la suivit. Ils regagnèrent ensemble la maison d'Asgore où Papyrus tournait dans le salon comme un lion en cage. Il se stoppa dès qu'il aperçut son frère.
— Sans ! Où est-ce que tu étais passé ? C'est dangereux dehors ! Tu ne peux pas juste disparaître comme ça ! cria-t-il, véritablement inquiet.
— Je suis désolé, Pap', répondit-il en baissant la tête, pris en faute. Je ne voulais pas t'inquiéter. J'avais juste besoin d'être un peu seul pour réfléchir.
— Préviens-moi la prochaine fois ! Avec tout ce qui se passe, je veux savoir où te trouver en cas de problème.
— Je le ferai, désolé de t'avoir inquiété.
Deux coups à la porte les interrompirent. Papyrus sursauta légèrement et se plaça instinctivement devant Sans. Son frère ne dit rien, mais ça ne lui plut pas. Papyrus était plus nerveux que d'habitude. Se pouvait-il que les conséquences de la veille eussent laissé des marques plus qu'il ne l'aurait cru ? Papyrus et cette manie de cacher ses émotions. Il avait besoin d'un temps pour discuter avec lui de tout ça.
Toriel alla ouvrir la porte avec méfiance. Son visage se fit immédiatement moins chaleureux lorsqu'elle découvrit Undyne derrière. Sans se tendit légèrement à côté de son frère. La capitaine de la garde royale n'avait pas l'air très assurée. Elle dansait d'un pied sur l'autre, nerveuse.
— Je... Je suis venue rapporter leurs affaires, dit-elle en pointant les frères de la tête.
— Entrez, capitaine, répondit Toriel d'une voix glaciale.
La reine ne resta pas et retourna dans la cuisine. Undyne la regarda partir avec une pointe de culpabilité, mais recentra son attention sur les deux squelettes.
— Merci, Undyne, répondit Papyrus timidement.
Elle tira un énorme chariot derrière elle, couvert de divers objets. Sans remarqua immédiatement que certains d'entre eux étaient neufs, comme l'ordinateur qui trônait au sommet.
— On a récupéré le plus gros de ce qu'il y avait dans les chambres, et quelques ustensiles de cuisine. Tout ce qui se trouvait dans le salon est foutu en revanche. Quelques personnes à Snowdin ont tenu à vous donner quelques bricoles en plus, et le PC est un cadeau d'Alphys. Je sais que ce n'est pas grand-chose comparé à ce que vous aviez, mais... On va voir ce que l'on peut faire pour rebâtir. C'est le moins qu'on puisse faire.
— Des nouvelles de ceux qui ont fait ça ? demanda Sans, surprenant la capitaine et son frère.
— Oui, on a arrêté quelques personnes identifiées sur les lieux et on procède à des interrogatoires. Il y a eu beaucoup de blessés, et on a dénombré au moins cinq monstres décédés. Certains sont toujours dans un état critique, mais ça progresse. Et... Et vous deux ?
— Ça pourrait être pire, répondit Papyrus. Au moins, on va bien.
Undyne hocha la tête. Elle lança un regard vers Sans, hésitante. Le squelette poussa un soupir.
— Très bien, je vous laisse tous les deux. Ne me le fais pas regretter, dit-il d'un ton menaçant à la Capitaine.
— Merci, souffla cette dernière. Tu peux... Tu peux m'accompagner, Pap' ? J'aimerais qu'on parle.
Papyrus hocha la tête, et la suivit à l'extérieur, sous le regard incertain de son frère. Ce n'est pas qu'il n'avait pas envie de lui pardonner, tout le monde faisait des erreurs, mais il n'arrivait pas à retirer ce qu'elle lui avait lancé à la figure et à quel point sa parole faisait foi dans les Souterrains. Il ne savait pas quand ou comment cela arriverait, mais il savait que la situation allait déraper.
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