Au matin d'une orgie
Il la savait usée au matin d'une orgie,
Mais comme dans le lit elle était en nuisette,
Sensuelle, tentante, et loin d'être assagie,
Il trouva cette idée insolente et... honnête :
Il monta sur son dos en l'écrasant un peu,
Coulissa son bassin entre les blanches fesses,
Murmurant : « Mon amour, je sais que tu ne peux,
Ce n'est que pour toucher. Un seul mot et je cesse. »
Elle écarte la jambe et entrouvre ses chairs ;
Sur tout le périnée il applique sa queue,
Elle soupire fort sous cet homme si cher,
Respirant les odeurs de son vagin aqueux.
Elle a tout confiance, il ne forcera pas
– C'est un amant puissant qui fait ce qu'elle adore –
Son sexe trop rougi par de récents repas.
Elle aime l'impression de ce frottement fort.
Il branle bien sa bite entre ses deux collines ;
Gémissant, approuvant, elle cambre ses reins,
Livrant ainsi passage à sa superbe pine
Cependant qu'en-dessous il lui presse les seins.
De ce gland tiède et lisse elle guide le bout
– Elle devient pâmée, ouverte, épanouie – ;
Elle porte à son sexe une main : elle bout !
Elle attrape le gel sur la table de nuit.
Pour pouvoir accéder à sa croupe et ses plis,
Elle fait abaisser la grande courtepointe,
Puis enduit amplement cet objet de délit :
Quelle sensation suave aussitôt qu'elle est ointe !
Tel un savon trempé, comme le manche est fluide !
Il poursuit son piston régulier, et ainsi
Elle insiste en poussant pour que ce sexe humide
Achève ses trajets en un endroit précis.
Elle est bonne. Elle est folle. Il ajoute du gel.
Elle sent le frisson que la bite insinue ;
Elle aime que son cul soit en mâle tutelle,
Et ne jouit jamais tant qu'aux portes de l'anus.
Elle fond, très liquide, oubliée, yeux fermés ;
Son homme la harcèle en donnant où il faut ;
Elle n'avait jamais, de cet organe, aimé
Ce lourd balancement qui l'émeut sans défaut.
Elle fond ! C'est si bon ! Et son tendre orifice,
Dilaté d'être pris par un si bon amant,
La pousse à susurrer au sommet de son vice :
« Mets-la-moi, s'il te plaît. Doucement. Doucement. »
Sans modifier son rythme, il pointe un peu plus loin,
Sans aucune impatience et sans un geste crâne ;
Elle durcit son corps et, à force de soin,
Se détend amplement... et s'ouvre la membrane.
Elle entend son soupir à cette nouveauté :
Son beau pieu est entré de la longueur du gland,
Il emporte avec lui l'huile pour l'habiter,
Il suffit d'y glisser d'un mouvement très lent.
Quel énorme vertige et pour l'un et pour l'autre !
Elle adore l'outrage ! Il adore la pute !
Et de la sodomie ils se font les apôtres,
N'ayant rien calculé : tout naquit par le rut.
Le plaisir est violent. La jouissance est extrême.
« Nul ne sait, lui dit-il, combien on peut tenir :
Jouis d'abord de ta main. — Ô mon chéri ! Je t'aime !
— C'est ton orgasme, après, qui me fera venir. »
Écrit le 24 juillet 2024. Publié le 13 janvier 2025.
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