Il s'avère que son bientôt arrive plus tôt que prévu quand il se retrouve sous la douche un matin, se lavant les cheveux avec le shampoing à la pomme de Harry et que le monde devant lui devient flou, une secousse de douleur le frappant si violemment qu'il se replie sur lui-même, et il a à peine le temps d'appeler Harry en criant avant que toute la partie inférieure de son corps ne s'engourdisse et que le monde devant lui ne devienne noir.

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Harry le retrouve couché sur son flanc dans la douche dans une flaque de sang provenant de sa blessure à la tête, les yeux légèrement ouverts et la peau rouge. Il tremble violemment, les lèvres écartées comme s'il allait dire quelque chose mais il ne dit rien, relâchant juste un petit souffle, et Harry est immédiatement à ses côtés, suppliant, "Lou, Lou, allez, reste avec moi. Reviens vers moi, mon amour." Il continue de parler tout en essayant désespérément d'expliquer au 911 ce qui s'est passé.

"Mon petit-ami a perdu connaissance sous la douche et il saigne, tremble et putain, il y a du sang partout, envoyez quelqu'un le plus vite possible, s'il vous plaît !" Il passe ses doigts tremblants dans les cheveux humides de Louis. Quand il retire sa main, celle-ci est recouverte de sang et il perd presque le contrôle, mais il ne peut pas, pas maintenant. Pas encore.

"Louis," répète-t-il désespérément, pressant ses doigts son pouls et sa bouche sur celle de Louis, respirant, essayant de lui donner de l'air, essayant de l'aider à respirer pour l'amour de Dieu.

Au moment où les ambulanciers arrivent, les tremblements de Louis ont cessé et il a complètement cessé de réagir.

Harry doit s'arrêter en route vers l'hôpital, alors qu'il suit de près l'ambulance. Il titube vers l'herbe humide au bord de la route et vide la bile de son estomac sur le sol.

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Une crise d'épilepsie, lui disent les médecins. C'est mauvais mais fréquent chez les patients atteints de glioblastome. Harry a encore envie de vomir.

Quand Louis se réveille, il hurle de douleur, s'agrippant à la tête avec des doigts tremblants, agrippant la main de l'infirmière et suppliant : "S'il vous plaît, arrêtez-la, s'il vous plaît, arrêtez-la, arrêtez-la."

Alors ils lui ouvrèrent le crâne, prenant pour permission ses cris désespérés. Ils sont capables d'enlever une partie de la tumeur, mais pas assez. Vraiment pas assez. C'est mauvais, disent-ils, secouant la tête et regardant tristement Harry quand il s'effondre dans la salle d'attente, la tête entre ses mains. Vraiment putain de mauvais.

Il pleure plus fort quand il voit Louis. Il a l'air si petit et fatigué dans son lit d'hôpital, une mèche de cheveux manquante et des points de suture là où ils l'ont ouvert pour fouiller dans son cerveau. Il doit être escorté hors de la chambre jusqu'à ce qu'il se ressaisisse. Quand il rentre enfin, Louis ne parle pas, mais Harry n'en a pas besoin. Il s'assied simplement dans la chaise près de son lit et caresse ses tatouages.

Jay et toute la famille sont présents le lendemain matin, réunis autour de Louis et ses sœurs pleurent, pleurent, pleurent et quand les jumeaux rampent sur le lit à côté d'eux, Louis leur caresse doucement les cheveux en murmurant : "Ça va. Je vais bien. Ne vous inquiétez pas pour moi. Je vais bien." Jay doit quitter la pièce et Harry la suit, l'enveloppant dans un câlin parce qu'il la comprend.

"Je sais," chuchote-t-il, le visage de Jay collé à son épaule, maculant son manteau de larmes de mascara, "Moi aussi j'ai peur."

Les garçons viennent aussi lui rendre visite, rapprochant quelques chaises du lit de Louis et lui parlant rapidement avec excitation, et ça brise le cœur de Harry quand Louis les regarde simplement, clignant des yeux et semblant perdu, et complètement confus. Harry essaie de répéter ce que les médecins lui ont dit, à savoir qu'ils doivent aller doucement, que le cerveau de Louis ne fonctionne pas à pleine capacité pour le moment et que ça va lui prendre un peu de temps pour comprendre les gens, donc ils doivent parler plus lentement pour ne pas le submerger.

Ils acquiescent, et la façon dont ils lui parlent après ça est si douce que ça brise le cœur de Harry et il doit quitter la pièce.

Louis rentre à la maison cinq jours plus tard. Quelques photos de lui sortant de l'hôpital, le bonnet de Harry couvrant la plus grande partie de ses cicatrices sur la tête, sortent dans les tabloïds, mais ils ont fait passer ça pour un incident mineur, une gastro. C'est clair par le regard de Louis et ses joues creusées que ce n'est pas le cas, mais la plupart des gens ne le remettent pas en question. Un afflux de Bon rétablissement ! :) mentionnant @Louis_Tomlinson sont postés, ce qui attriste encore plus Harry.

D'une manière ou d'une autre, quand Louis franchit la porte guidé par la main chaude de Harry dans le creux de son dos et qu'il gémit, "Je veux juste retourner au lit, Haz," Harry sait que les choses ne seront plus jamais pareilles.

L'horloge tourne au mur. Il frissonne.