Castigat ridendo mores

ATTENTION

Avant de commencer mon entrée dans la chair, percer l'abcès, je vous préviens avoir vu, puis revu encore l'adaptation de Fellini, agaçant ce réalisateur génial ne m'a jamais déçu, je l'ai connu avec d'autres films, je n'avais vu de son Satyricon ou Satiricon seulement des images, une bande d'annonce, merci à toutes les personnes parmi mes proches, ou ici sur cette plate-forme, mes anciens professeurs de m'avoir harcelé avec celui-ci ! 

Ce film vaut toutes les tortures, je connais aucune personne haïssant ce réalisateur, être contre lui c'est comme s'opposer à Camus, Jean Sol-Partre, Michel Foucault, Roland Barthes..

Ah mauvais avertissement ! Je vous préviens les extraits suivants aborder le viol, l'esclavage de manière comique, présenter une adaptation avant la traduction qui se permet de faire l'impasse sur le problématique en vers écrite au XVII siècle.

Pour votre confort, je n'ai pas mis l'intégralité des scènes théâtrales même si elles sont courtes, ce segment est un des plus longs si ce n'est le plus long de Honteuse Littéraire, je vous ai également épargné les discussions à propos d'un monsieur à la virilité différente apte ou non à pénétrer sous le mont de Vénus. Je demanderais aux mineurs de ne pas trop creuser la question.

Corriger les mœurs en riant, une formule que n'entend et n'effectue qu'à moitié le désagréable personnage que je suis. La faute en impute à la configuration de mon vaisseau, il est amoral, il n'a pas été programmé pour m'éloigner du marquis ou de ta mèr- .. Toutes mes excuses, j'ai oublié de désactiver le dictionnaire des expressions injurieuses préférées de notre belle France.

L'expression latine illustrait la comédie latine, écrite en latin, avec des représentations à Latium principalement où il n'était pas encore question de lazi. Et je n'ai pas encore terminé de vous faire perdre votre latin, car en "bon" latiniste que je suis, je m'en vais vous offrir des extraits en latins archaïque ou plus classique.

Pourquoi-donc ? vous entends-je éructer, si cette comédie corrige les mœurs, la représentations de vices n'a pour but que de s'en moquer et les atténuer ! Cette littérature n'a rien de honteuse, c'est du comique.

Premièrement, la plupart des extraits ici sont honteux non à mes yeux, mais à ceux de la majorité ou de la société  (sauf exception avec une moustache datant de la seconde guerre mondiale, j'ai gagné à nouveau un point Dieu, allégresse). Humblement, je vous montre la face cachée d'une littérature rarement mise sur les devants de la scène.

Deuxièmement, cela a un lien privilégié avec cette plate-forme, notamment ces chroniques wattpadiennes.

Je me délecte de votre stupeur ahurissante, vous connaissez Aristophane et pourtant vous arrivez à être dans cet état. Rome se tait, imitez son silence, en tout bien tout honneur, cela va sans dire..

Avant l'arrivée de fictions du type: "Tombée en pâmoison devant ce bellâtre de violeur mauvais garçon", l'humanité avait déjà éculé ce principe -non pas Bonnie and Clyde, faut suivre- Plaute et Térence dans leurs pièces présentaient en motif récurrent une jeune vierge violée par l'adolescent fauché du coin, elle y tombait amoureuse. Ainsi, la comédie se terminait par un beau mariage, l'amour triomphait de tout et tout le monde riait aux éclats. Tout le monde ? Non, car un petit village d'irréductibles ronchons luttait encore et toujours.

Qu'une jeune fille honnête finisse par se marier avec son violeur aussi amoureux et beau soit-il, ça ne convient pas. (critique, ma foi bonne si j'ose m'exprimer ainsi) Qu'un esclave rusé tire toujours son jeune maître de la panade, s'arrange en allant frayer avec des proxénètes -parfois l'objet d'amour du garçon est une prostituée, allias meretrix-  en dupant les avares, en jouant parfois contre son propre maître, généralement le père du jeune garçon et monte des intrigues phénoménales. Cela ne leur plaisait pas à cause bien entendu du fait de la prostitution ou l'esclavage abordés. (Moi non, mon petit côté vaudeville, grand-guignol ressort oh là là)

Et ces personnes devinrent des censeurs, elles souhaitaient convaincre tout le monde que la morale était attaquée, pire l'Ordre.1

La comédie latine faillit demeurer adoucie, bien hors de sa violence première, sans rire des mauvais mœurs. Puis arriva Molière et la suite pleine de faux dévots, vous la connaissez.

Notre goût moderne a changé, celui ancien nous sermonnant sur notre mépris de la traduction fidèle, du siècle actuel, en évoquant la gloire fantasmée du passée pouvant nous contraindre à la dictature façon duce parfois ne passe plus.

Quand la petite minorité pourrissant la belle chair antique se dissimulant parmi les historiens académiques, les exaltés romantiques, les philosophes néo-platoniciens, stoïques de tas d'autres disciplines, les littéraires fougueux voulant ressusciter leurs idoles commence à contraindre celles et ceux aimant Homère, Hésiode, Platon, Épicure, Virgile, Théocrite, Lucain, Plaute, Terrence, Tite-Live, Cicéron,Marc-Aurèle, Lucrèce à abdiquer en balbutiant, criant: « Non, je ne savais pas, je voulais trouver la vérité,nos ancêtres, l'origine de l'humanité, entendre l'Histoire.. non,je vous en prie, non.. Ai-je passé, épuisé ma jeunesse à apprendre latin, grec ancien pour finalement marcher de manière militaire en effectuant des génocides ? » Là vous savez ce qui se passe !

Tous les représentants de diverses politiques répressives,absolues, guerrières, horribles, fétides, nous privant de liberté se réunissent en riant, en déclarant leurs opposants politiques de déviants, couards, faibles, flasques intellectuels, bourgeois retors, masse stupide ne sachant où trouver la voie. Puis la guillotine intervient, généralement ça calme, french qualidad, artisans des révolutions ou révoltes dans le monde depuis 1789 !

Tout ça pour vous dire que l'Antiquité n'a pas toujours raison, elle n'a pas tout inventé encore heureux, il faut s'y pencher pourvoir l'influence de celle-ci bénéfique, neutre ou néfaste.

Cette introduction a été très longue, puisque l'écrivain derrière l'adaptation se montre lui aussi adepte de la longueur, des morales particulièrement animales, la guillotine si in, c'est mon petit présent dédicace pour lui et toute sa famille. Donc je vous laisse savourer maintenant un extrait de La Fontaine avec l'Eunuque,adaptation très libre de la pièce de Térence :


ACTE IV

SCÈNE III.

Thaïs,Pythie.


PYTHIE.

Ah! que j'ai de secrets, Madame, à vous conter !

Mais ne le dites pas, vous me feriez querelle.

Ma foi, le compagnon nous l'a su donner belle.


THAÏS.

Qui?


PYTHIE.

Faut-il demander ? Ce beau présent de foin :

Fût-il en Éthopie, ou bien encor plus loin !


THAÏS.

Tu viens de proférer une étrange parole.


PYTHIE.

Chacun n'a pas été comme vous à l'école ;

Je m'entends.


THAÏS.

C'est assez.


PYTHIE.

Ceci nous doit ravir.

Vous n'aviez qu'à moitié des gens pour la servir,

Il fallait un eunuque ; et le bon de l'affaire

Est que l'on n'a pas dit tout ce qu'il savait faire.


THAÏS.

Que peut-il avoir fait ?


PYTHIE.

Me le demandez-vous ?


THAÏS.

Tu fais bien l'innocente en te moquant de nous.


PYTHIE.

Je n'en sais rien au vrai ; toutefois je m'en doute.


THAÏS.

Ce sont là des discours si clairs qu'on n'y voit goutte.


PYTHIE.

Votre sœur a tantôt, pour ne rien déguiser,

Laissé prendre à Doris sur sa main un baiser.

Savez-vous quel baiser ?


THAÏS.

Fort froid, je m'imagine.


PYTHIE.

En bonne foi, j'ai cru qu'il y prendrait racine :

Ce n'était point semblant, car même il a sonné.

Si par mon serviteur un tel m'était donné,

je n'en fais point la fine, il me rendrait honteuse.

Enfin, de ce baiser la suite est fort douteuse.


THAÏS.

Tu t'alarmes en vain, c'est marque de respect ;

Puis cela vient d'un lieu qui ne m'est point suspect :

Les baisers de Doris sont baisers sans malice,

Il en faudrait beaucoup pour guérir la jaunisse.


PYTHIE.

Pas tant que vous croyez, ou je n'y connais rien.

Ah! que n'ai-je entendu leur premier entretien !

Mais, au cri de Pamphile étant vite accourue,

Comme en quelques endroits la porte était fendue,

Il m'est venu d'abord un désir curieux

D'approcher d'une fente et l'oreille et les yeux.

Ils ont dit quelques mots d'amour, de mariage ;

Que votre soeur ne peut prétendre davantage ;

Que Doris est pour elle un assez bon parti ;

Tant qu'enfin au baiser le tout est abouti.


THAÏS.

Ton récit est confus, j'ai peine à le comprendre.


PYTHIE.

Aussi ne pouvait-on qu'à moitié les entendre.

Voilà ce que j'en sais, fondez votre soupçon.

Doris n'est point esclave, au moins à sa façon :

Je ne sais quoi de grand paraît sur son visage ;

Tels valets ne sont point sans doute à notre usage.

À force d'y rêver, mon esprit s'est usé.

Madame,si c'était quelque amant déguisé !

Telle fourbe en amour souvent s'est publiée.


THAÏS.

Ma soeur se serait-elle à ce point oubliée ?

J'ai cru sur sa vertu me pouvoir assurer.


PYTHIE.

En ce monde il ne faut jamais de rien jurer :

Les prudes bien souvent nous trompent au langage.


THAÏS.

Qu'est devenu Doris ?


PYTHIE.

Il a troussé bagage


Version non censurée plus fidèle à la pièce originale latine, j'ai retiré les sept dernières tirades :


ACTE V SCÈNE I

THAÏS, PYTHIAS


THAÏS

En finiras-tu, coquine, avec tes explications entortillées ? « Je sais.. je ne sais pas..il est parti...on m'a dit...je n'étais pas là. » Te décideras-tu à me dire clairement ce qui en est ?La jeune fille a ses habits déchirés, elle pleure et garde un silence obstiné. L'eunuque a disparu. Pourquoi ? Que s'est-il passé ? Parle-donc.

PYTHIAS

Hélas !Que veux-tu que je te dise ? Il paraît que ce n'était pas un eunuque.

THAÏS

Qui était-ce donc ?

PYTHIAS

Ce maudit Chéréa.

THAÏS

Qui, Chéréa ?

PYTHIAS

Ce maudit jeune homme, frère de Phrédria.

THAÏS

Que dis-tu empoisonneuse ?

PYTHIAS

Et j'en ai acquis la preuve certaine.

THAÏS

Pourquoi, je te le demande, est-il venu chez nous ? Pourquoi l'y a t-on amené ?

PYTHIAS

Je ne sais pas ; je crois seulement qu'il était amoureux de Pamphilia.

THAÏS

Hélas ! C'est pour moi un coup mortel, et je suis bien malheureuse si ce que tu dis est vrai. N'est-ce pas pour cela que la fillette pleure ?

PYTHIAS

Je le suppose.

THAÏS

Que dis-tu, misérable ? Est-ce là l'ordre sévère que je t'avais donné en sortant ?

PYTHIAS

Que pouvais-je faire ? Je l'ai suivi, ton ordre : je ne l'ai confiée qu'à lui seul.

THAÏS

Coquine !Tu as confié la brebis au loup. Je meurs de honte d'avoir été jouée de la sorte. Quelle espèce d'homme est-ce là ?


La version originale latine du cher Térence qui aurait pu copier Ménandre:

ACTUS V

THAÏS

Pergin scelesta, me cum perplexe loqui ?

« Scio,nescio, abiit, audivi, ego non adfui. »

Non tu istuc mihi dictura aperte es quidquid est ?

Virgo conscissa veste lacrumans opticet ;

eunuchus abiit : quaam ob rem ? Aut quid factumst ? Taces ?

PYTHIAS

Quid tibi egi dicam misera ? Illum eunuchum negant fuisse.

THAÏS

Quis fuit igitur ?

PYTHIAS

Iste Chaerea.

THAÏS

Qui Chaerea ?

PYTHIAS

Istee phebus, frater Phaedriae.

THAÏS

Quida is, venefica ?

PYTHIAS

Atqui certe comperi.

THAÏS

Quidis, obsecro, ad nos ? Quam ob rem abductust ?

PYTHIAS

Nescio ;

nisi amasse credo Phamphiliam.

THAÏS

Hem,misera occidi.

Infelix,si quidem tu istaec vera pradicas.

Numid lacrumat virgo ?


PYTHIAS

Id opinor.

THAÏS

Quida is, sacrilega ?

Istuc ine interminata sum hinc abiens tibi ?


PYTHIAS

Quid facerem ? Ita ut tu iusti, soli creditast.


THAÏS

Scelesta, ovem lupo commisisti. Dispudet

Sic mihi data esse verba. Quid illuc homines est ?

--

Le viol, abordé de manière plus évidente dans l'acte IV:

Acte IV scène III

PYTHIAS

Tu le demandes ? Il en a fait de belles, l'eunuque que tu nous as donné ! La jeune fille que le soldat avait donnée à ma maîtresse, il l'a violée.

Version latine:

Acte IV scène III

PYTHIAS

Rogas me ? Eunuchum quem dedisti nobis quas turbas dedit !

Virginem quam erae dono dederat miles, vitia vit.

--

Là vous entendez le terme d'adaptation libre, dans la pièce de Térence l'eunuque étant un citoyen déguisé viole Pamphila ou Pamphilie considérée à ce moment comme esclave, sauf qu'est intervenu Chrémès avouant à Thaïs celle-ci sa sœur donc la femme effectue tout pour extraire la jeune fille de sa condition d'esclave. Donc, violer une esclave, ça irrite un peu le ou la propriétaire, mais une femme libre, c'est encore pire surtout par un eunuque. Puisque tous deux sont libres, le jeune homme peut se marier avec elle en expliquant à son père la situation. Quant à la victime, elle n'a pas la moindre parole dans toute la pièce, de toute façon, ils se moquent bien de son désir, elle demeure muette suite au crime et traumatisme vécu. Ils accordent à son violeur le droit de l'épouser car à l'époque c'était un dédommagement à l'amiable.

En effet, c'est assez révoltant, je n'ai pas à m'attarder sur les raisons pour lesquelles ça ne peut pas passer cette morale, même au XVII siècle ce motif a été banni ! Ainsi, la Fontaine décide de volontairement supprimer toutes les parties incriminées, ajouter dans l'acte IV des dialogues à Pamphilie, celle-ci se montre un peu ingénue sur les attentions de son amant, elle le retrouve en cachette. De cette manière, nous avons une histoire d'amour pouvant plaire, c'est à dire de l'amour clandestin, des amants empressés n'ayant pas prêtés attention aux conventions, ce qui devint choquant se trouve la conclusion abrupte de leur relation sans être mariés ou bien qu'une noble puisse s'acoquiner avec un eunuque.

Sans compter maints ajouts à l'histoire, Parmenon rusé esclave se voit affranchi, le frère tacle un peu sa sœur sur son manque de franchise en déclarant son visage plus honnête que ses mots, en gros un laisse frérot s'occuper de la situation petite sotte. Le personnage de Sanga passe d'esclave à soldat, la plupart des esclaves sauf Parmenon deviennent domestiques, c'est plus acceptable. En plus, il ajoute de très nombreuses descriptions, figures de styles élégantes, c'est simple vous avez un monologue traduit fidèlement faisant la moitié d'une page, avec la Fontaine ça devient deux pages !

Si vous osez penser le moindre mal de la traduction si riche, peu fidèle de ce cher de La Fontaine, il vous répond dans son message d'avertissement au lecteur :

Ce n'est ici qu'une médiocre copie d'un excellent original : peu de personnes ignorent de combien d'agréments est rempli l'Eunuque latin. Le sujet en est simple, comme le prescrivent nos maîtres, il n'est point embrassé d'incidents confus, il n'est point chargé d'ornements inutiles et détachés ; tous les ressorts y remuent la machine, et tous les moyens y acheminent à la fin. Quand au noeud, c'est un des plus beaux, et des moins communs de l'antiquité.Cependant il se fait avec un facilité merveilleuse, et n'a pas une seule de ces contraintes que nous voyons ailleurs. La bienséance et la médiocrité que Plaute ignorait, s'y rencontre partout, "le Parasite" n'y est point goulu par delà la vraisemblance, "Le Soldat" n'y est point fanfaron jusqu'à la folie, les expressions y sont pures, les pensées délicates ; et pour comble de louange la nature y instruit tous les personnages, et ne manque jamais de leur suggérer ce qu'ils ont à faire et à dire. je n'aurais jamais fait d'examiner toutes les beautés de"L'Eunuque",les moins clairvoyants s'en sont aperçus aussi bien que moi ; chacun sait que l'ancienne Rome faisait souvent les délices de cet ouvrage, qu'il recevait les applaudissements des honnêtes gens et du peuple, et qu'il passait alors pour une des plus belles productions de cette Venus africaine, dont tous les gens d'esprit sont amoureux. Aussi Térence s'est-il servi des modèles les plus parfaits que la Grèceait jamais formés ; il avoue être redevable à Ménandre de son sujet,et des caractères du Parasite et du Fanfaron : je ne le dis point pour rendre cette comédie plus recommandable ; au contraire je n'oserais nommer deux si grands personnages, sans crainte de passer pour profane, et pour téméraire, d'avoir osé travailler après eux, et manier indiscrètement ce qui a passé par leurs mains. À la vérité, c'est une faute que j'ai commencée, mais quelques-uns de mes amis me l'ont fait achever : sans eux elle aurait été secrète, et le public n'en aurait rien su : je ne prétends pas non plus empêcher la censure de mon ouvrage, ni que ces noms illustres de Térence et de Ménandre lui tiennent lieu d'un assez puissant bouclier contre toutes sortes d'atteintes ; nous vivons dans un siècle et dans un pays où l'autorité n'est point respectée ; d'ailleurs l'État des Belles-Lettres est entièrement populaire, chacun y a droit de suffrage, et le moindre particulier n'y reconnaît pas de plus souverain juge que soi. Je n'ai donc fait cet avertissement que par une espèce de reconnaissance ;Térence m'a fourni le sujet, les principaux ornements, et les plus beaux traits de cette comédie : pour les vers et pour la conduite, on y trouverait beaucoup plus de défauts, sans les corrections de quelques personnes dont le mérite est universellement honoré.

Avouez, ça choque de lire La Fontaine en personne déclarer sa traduction ou plutôt son adaptation de faute et de médiocre copie.Il est presque en train de nous dire un : « Pardon de vous gâcher de votre temps précieux, mes amis ont cru ça intéressant,je vais tellement me prendre le bâton de la critique, je le sens.. Sans compter tous les latinistes qui me tomberont dessus, les amoureux de l'Antiquité, spécialistes de Térence ! Je suis tellement dans la mouise.. »

Je connais le contexte, mais ça me fait toujours quelque chose de lire ça, nous avons tous été sevrés enfant avec ses fables, tous ! D'ailleurs, la Fontaine si vous l'ignorez aimait un peu trop les choses de la vie, les joies simples, il s'est amusé dans la pièce de Racine (son pote) à lui demander de mettre une contrepèterie assez salace. Bon si vous n'avez compris, je vous ai écrit une chanson :

C'est La Fontaine,ton ami de toujours,

Il est là dans les mauvais jours

pour te conseiller d'étancher tes peines,

en allant voir les filles de joies

dans les lupanars, à se déplacer il ne peine !

Tous les plaisirs, il jouit et boit !

Mais ça va La Fontaine se ressource seulement,

il a moins d'appétit que Don Juan

si je dis qu'il est tout innocent, je vous mens !

De l'amour, fidèlement il est l'agent !

Être ami avec La Fontaine quand on se nomme Racine,

c'est assez avouez-le cocasse

l'auteur des fables jamais ne casse !

Contrairement à vous, avec la même fille, il ne prend racine !


Voilà, voilà mon poème à vers libre pouvant être chanté, voyez, j'ai été poli,je n'ai pas écrit un slogan du type : la Fontaine est dans ton jupon/pantalon ou tes culottes, ce sera l'inondation.

Mince, je viens de l'écrire pour rire en exagérant de beaucoup trop son caractère de bon vivant, vous n'avez rien lu, rien lu.

En tous les cas, j'espère que ça vous a plu, puisque comme le ctrlV sur ctrlC n'a pas passé donc j'ai dû recopier comme ça plusieurs extraits en bougonnant.

POST SCRIPTUM :Je me moque un peu de Térence théâtralement parlant, je lui préfère Plaute mais j'ai bondi sur l'occasion de traiter de l'adaptation de la Fontaine ayant l'avantage de la beauté, libérer Parmenon et ne pas marier une victime avec son violeur. De plus, j'apprécie ces façons subtiles de passer ironiquement un message prosaïque, cf : il a troussé bagages. Trousser, tiens donc, je ne me montrerais pas pressé ou poussif pour l'usage de ce verbe, je vous le signale seulement, en tout bien tout honneur.

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