La bataille de la Marche de la Soif I : La Légionnaire

Les pierres et le sable grossier du djebel faisaient crisser doucement dans la nuit les bottes et les sandales de légionnaire des soldats en marche. Shaiélaè avançait prudemment et ses mains tâtonnaient contre les bloc de pierre les plus gros pour l'aider à garder son équilibre sur la pente inégale. Elle n'avait pas de mal à voir dans la nuit grâce à ses yeux d'elfes, aussi la faisaient-on marcher devant pour guider les autres sur le chemin à emprunter. La petite elfe agile escaladait et sautait avec aise et vélocité les obstacles sur le chemin. Ce n'était pas plus compliqué de franchir le sol accidenté Martelfell que de s'aventurer à travers les ornières et les racines géantes de sa jungle natale. Mais elle ne pas se laisser griser par l'orgueil de sa facilité. C'était la guerre, ici, et le danger pouvait surgir n'importe quand n'importe où. Il y avait en outre des ordres strictes pour rester discret. Shaiélaè ne voulait pas prendre le risque d'une erreur qui puisse lui être fatale. Les autres suivaient aussi bien qu'elle, derrière. C'étaient des vétérans de la Légion habitués à ses marches éprouvantes. Ou de nouvelles recrues, comme elle, qui avaient versé leur sueur lors des courses et des parcours d'obstacle impitoyable qu'on leur avait subir pendant les trois mois qu'avait duré leur entrainement. Le condottière du Lynx-Noir avait finit par offrir à l'Empire sa compagnie, à titre d'effort de guerre. Il avait reçu un poste haut-placé en guise de dédommagement. Chez les troupes auxiliaires, qu'on avait envoyé les mercenaires. Parqué dans un camp d'entrainement au sud de la Bretonnie où s'amassait en urgence toute les troupes du nord-est de l'Empire qu'ont pouvait trouver. Il n'y avait pas assez de fourniture pour que Shaiélaè ai sa propre armure alors on lui avait seulement fourni des bottes neuves et un simple calot de cuir équipé d'oreillettes et d'un couvre nuque. Elle avait cousu elle-même un dragon impérial sur le torse et dans le dos de sa tunique. Ca suffisait pour qu'on la reconnaisse comme une membre de la Légion. La rumeur courrait qu'on irait à Martelfell. Le Thalmor y avait débarqué et pris le contrôle de la moitié du pays. Les troupes impériales prisent par surprise battaient précipitamment en retraite vers le nord. Une armée d'elfe talonnait les fuyards, ne montrant aucune pitié et ne leur laissant aucun répit. C'était pour les renforcer, ou les remplacer.... que l'ont formait à la hâte une nouvelle armée. La rumeur avait vu juste et c'est ansi que Shaiéalè se retrouvait à marcher de nuit dans un djebel aride au milieu d'un groupe de combat.

Une crevasse fendait la roche un peu plus loin. La petite elfe la remarqua à temps et modifia se direction pour la contourner.. Elle murmura de prendre garde sans se retourner à son chef de groupe, qui marchait dans son dos. Le sous-officier traduit par signe la présence de l'obstacle aux hommes derrières lui qui firent passer le message à leur tour. L'escouade entière fut mise au courant en peu de temps de l'emplacement du fossé et de la marche à suivre pour le contourner.

Le flanc entier du djebel était couvert de dizaines d'escouades qui progressaient de manière similaires. Les fins croissant de Masser et Secunda révélait les hommes les plus proches aux yeux de Shaiélaè. Elles distinguait leur silhouette se mouvant dans la nuit en groupes espacés, prenant garde comme ceux de son escouade aux obstacle que le terrain traître leur tenait caché jusqu'au dernier moment. De temps en temps, un éclat luisait brièvement d'une colline voisine lorsqu'un légionnaire révélait par accident la lame de son armes à la lueur des lunes. Les officiers avaient envoyé deux milles éclaireurs pour cette reconnaissance. Un nombre que la petite elfe aurait effarant si elle n'avait pas été habituée depuis trois mois au gigantisme de l'armée. Rien que le camps était plus vaste et plus peuplé encore que la ville de Taillemont. Pas moins de cinq légions y étaient groupés et les deux milliers d'éclaireurs de la mission présente ne représentait qu'une fraction à peine de ce qu'une légion seule pouvait offrir. Ça avait été un beau bazar lorsque tout ce monde s'était déplacé du camps de Hauteroche vers le front de Martelfell, surtout lorsqu'il avait fallut franchir le fleuve Bjoulsae.

La mission était importante. Les légions de Martelfell en retraite devaient être toute proche. L'armée elfe à leur trousse leur avait forcé à franchir le désert presque sans ravitaillement et sans pouvoir s'arrêter un seul instant. Tiraillées par la soif, harcelées par les bêtes et les dangers du désert, talonnées par l'ennemi qui abattait quiconque se faisait rattraper... L'armée de secours n'osait imaginer les souffrances que leurs frères légionnaires enduraient à cet instant... Mais l'enfer ne serait terminé pour eux que si la troupe de reconnaissance parvenait à joindre les rescapés. Le Domaine arriverait juste ensuite. Leur armée n'était normalement pas au courant de la présence de légions fraiche et déterminée venue en renfort. Il s'agissait de la prendre par surprise alors qu'elle s'attendait à rattraper une bande de soldats à moitié morts de soif et de fatigue. De la détruire dans cette embuscade pour que la reconquête de Martelfell ne soit plus qu'une partie de plaisir... Shaiélaè ignorait que la guerre puisse être si complexe. C'est Ioreck qui lui en avait expliqué toute les subtilité.

C'était la fin d'après-midi quand les éclaireurs avaient quitté le camp provisoire installé plus au nord. La nuit était maintenant bien avancée, cela faisait plusieurs heures qu'ils marchaient. La petite elfe ignorait jusqu'à quand il leur faudrait continuer s'ils ne trouvaient pas les soldats rescapés de la traversée du désert. On ne luit avait rien dit et elle se contenter d'obéir sans poser de questions. Mais elle avait hâte que cela se termine, qu'ils tombent ou non sur les réfugiés. Ses yeux avaient tendance à se fermer tout seul et l'adrénaline de la bataille à venir ne suffiraient bientôt plus à les garder ouvert.

Ils atteignirent la vallée au pied de la colline qu'ils venaient de descendre. Des oliviers, des lauriers-roses, des buissons d'épines et des cyprès tapissaient de verdure la combe étroite, encadrant le lit rocailleux d'une rivière asséchée. La végétation de cette province était désolante, ne se résumant qu'à de petits arbres secs et tordus et du maquis court-sur-patte. Shaiélaè avait eu tout le loisir de se plaindre de ces arbres ridicules depuis leur arrivée. Même les bois lumineux d'arbres nains de Hauteroches passaient pour des jungles luxuriante en comparaison.... Mais elle était ce soir trop fatiguée et concentrée pour lâcher ne serais-ce qu'une remarque dédaigneuse à l'encontre de cette pitoyable flore.

Le chef d'escouade releva la petite elfe de sa position en tête de formation et la remplaça par un auxiliaire breton. Enfin ! Shaiélaè ralentit pour se replacer à la queue de l'escouade mis son esprit dans un état mental plus reposé encore, ne se contentant que de suivre machinalement le soldat marchant devant elle.


On s'agitait. Les voix basses et fébriles s'interpellaient et se donnaient des ordres. Elles firent sortir Shaiélaè de son état-second de marche passive. La formation de l'escouade était rompue autour d'elle. Les légionnaires couraient presque, pointaient du doigt des direction dans la nuit.. Pas loin d'elle, un mage de guerre alluma un feu-follet. L'orbe blafard flottait autour de lui tandis qu'il discutait autour d'une carte à voix haute avec un officier. La torpeur de la petite elfe s'évanouit subitement, elle compris que l'on avait retrouvé les soldats rescapés de la retraite à travers le désert. Un ordre fusa dans la nuit, il fallait contourner la colline en face d'eux jusqu'à tomber sur les autres sections d'éclaireurs. Un cavalier passa en trombe, galopant dans le sens opposé. Combien de temps s'était écoulé depuis qu'elle avait été relevé de la tête de l'escouade ? Shaiélaè ne saurait le dire. Les lunes étaient hautes... Plusieurs heures, peut être. La marche, la fatigue, les dizaines d'hommes marchant autour d'elle, l'agitation parmi les rangs des éclaireurs... Ça l'enivrait. Plus question de dormir à présent.

Elle sut qu'ils avaient atteint le point de rassemblement lorsqu'elle vit des hommes assis, épars, et des tentes improvisées à l'aide de couvertures déployées entre les branches de prunelliers desséchés. Quelques feu follets éclairaient timidement le bivouac. Leur lumière blafarde révélait le visage brulés, squelettique d'hommes hagards que l'on escortait, portait presque jusqu'aux couvertures où ils pouvaient s'allonger. C'étaient les survivants des légions de Martelfell. Ils n'avaient plus en rien l'air de soldats : leur lourde armure, cela faisait longtemps qu'ils l'avaient jetés dans le désert. Ils ne portaient que leur tunique déchirée ou s'étaient enroulés dans des draps sale en ensanglanté. Certains étaient entièrement nus. Chaque centimètre carré de peau que le tissus ne recouvrait pas était bruni, craquelé, brulé par un soleil mortel qui les avaient rendu aveugle. Une armée de vieillard avant l'âge, voilà ce que les éclaireurs recueillaient recueillaient et s'efforçaient de réhydrater. Des râles et des remerciements incompréhensible s'échappaient des leur gorge desséchée. Le éclaireurs étaient dépassé par l'ampleur du désastre. Après quelques minutes d'indécision passée à ne pas savoir comment réagir, Shaiélaè se changea en assistante médicale. Touts étaient blessés. Leurs blessures infectées purulaient par manque de soins et les larves de mouches grouillaient dans la moindre plaie ouverte. La reconnaissance avait apporté avec elle une certaine quantité d'eau, de vivres et de médicaments en prévision de ces urgences. Ils les distribuaient tant bien que mal. Ce fut bientôt insuffisant pour le flux incessant de squelettes ambulants, qui se présentait toujours plus nombreux. Les deux milles éclaireurs venu à leur secours furent bientôt minoritaire. Quand on lui avait dit "les survivant de la retraite du désert", Shaiélaè s'imaginait quelques dizaines de rescapés tout au plus. Stupide, stupide petite Bosmer ! Bien qu'il ne s'agisse que d'une fraction des hommes qui s'étaient aventuré dans le désert à l'origine, c'était en réalité une armée entière venait à eux. Elle s'était encore laissé berné par ses préjugés de sauvageonne elfe des bois.... Même après tout ces mois dans la Légion, elle n'arrivait toujours pas à saisir le gigantisme du conflit dans lequel elle s'était engagée.

Heureusement, c'était une marche de nuit qui l'avait conduite ici. Elle n'avait presque pas eu besoin de boire et l'outre qu'elle avait apporté comme provision personnelle était encore pleine. La bosmer put la mettre à profit pour soulager les souffrances de quelques rescapés. Ce ne fut qu'une goutte d'eau dans l'océan de moyens nécessaires pour remettre tout ces malheureux sur pied. Des cavaliers galopaient prévenir le gros de l'armée du succès de la reconnaissance. Elle serait bientôt là avec un véritable support médical. Le soleil déjà se levait. Un fin liseré doré pointait derrière les collines à l'est. Elle n'aurait pas dormi de la nuit...

"Toi, toi, toi, vous deux ! Sur la crête, allez renforcer les sentinelles et gardez un œil sur le sud. Ne laissez aucun éclaireur du Domaine s'échapper vivant si l'un d'eux se présente, ils de doivent pas savoir que l'armée de secours est arrivée, compris ?"

Shaiélaè hocha la tête en guise de réponse à l'officier qui venait de passer près d'elle en beuglant son ordre. Elle se releva prestement et escalada au pas de course le djebel à la suite des autres soldats désignés vers l'emplacement dicté. Oubliée, la fatigue. En fait, elle avait maintenant une grosse boule au ventre. L'ennemi arrivait... La petite elfe redoutait de décevoir encore une fois, de ne pas être à la hauteur. Elle n'en avait pas eu la force et avait mis tout son village en danger la dernière fois qu'on lui avait fais confiance... Et si ça recommençait ? Et si elle était la sentinelle qui laissait échapper l'éclaireur aldméri qui galoperait prévenir les siens de l'embuscade qui se préparait ? Cette guerre-là n'avait aucune différence avec les rixes d'été entre clans bosmers et khajiits. Elle était juste un peu plus grande, voilà tout....

Shaiélaè parvint essoufflée en haut de la colline et remplaça l'un des guetteurs qui s'y trouvait.. elle portait son arc à la main lorsqu'elle marchait. L'archère le cala contre sol, ploya la corne et encocha la corde. Du carquois fixé à sa cuisse, elle choisit trois flèches qu'elle posa sur le sol devant elle, où elle s'allongea entre des touffes d'herbe coupante pour que sa silhouette ne se détache pas du sommet de la crête. Le calme planait le paysage s'étendant devant elle. Un nuage de poussière s'élevait au loin, masquant les étoiles les plus basses de l'horizon. L'ennemi. Trop loin pour qu'il ne les voient/. Une poignée d'heure de marche seulement les séparait.. La colonnes rescapé affluait encore sur sa gauche, lente et interminable. Une bande distendue d'hommes avançant sans souci de cohérence, en fonction de leur propre capacité à marcher vite ou non. Ils jetaient des regards inquiets derrières eux. Mais nulle armure brillante du Domaine visible à l'horizon. Les yeux de Shaiélaè courraient d'un point à l'autre du paysage, guettant consciencieusement le moindre signes d'une avant garde ou de détachements de cavalerie jeté aux trousses des derniers survivants. Rien. Rien sauf l'inquiétant panache de poussière au loin n'indiquait la présence d'un quelconque ennemi . Le temps et l'inactivité eurent de la tension et de la motivation de Shaiéialè. Ses paupières se refermèrent à nouveau malgré elle. Sa position inconfortable, allongée contre les rochers du sol, les bras caressé par des herbes coupantes ne suffit plus à la garder éveillée. Elle succomba au sommeil.


Quelqu'un lui tapotait le casque. Shaiéalè releva la tête en un éclair. Elle ne s'était pas endormie, juste fermé les yeux un instant ! Il faisait chaud maintenant et le soleil poursuivait sa route vers le zénith. Il était presque à mi-course.

" Je viens te relever, auxiliaire," annonça le soldat qui l'avait ainsi ramenée à la réalité. Il ne fit nul allusion à l'assoupissement intempestif de la sentinelle. Shaiélaè rougit néanmoins de honte. Elle ramassa ses flèche et se releva précautionneusement, tiraillée de courbature, prenant bien garde à ne pas détacher sa silhouette de la crête.

" C'est inutile de faire tant de cérémonie, il n'y a plus besoins d'être caché " expliqua la relève en riant. " Regarde : "

Les panaches de poussières s'étaient multiplié dans la vallée s'étendant au delà de son poste de surveillance. Elle y distinguait des groupes de cavaliers galopant d'un point à l'autre et les reflets brillants, innombrable des détachement elfe tâchant de se regrouper. On se battait déjà. Derrière elle à l'abri de la colline, le bivouac des éclaireurs s'était changé en véritable poste avancé, chargé de tentes où s'accumulaient les blessés qu'on ramenait de l'avant. On y soignaient plus seulement brulures et déshydratations, mais aussi crânes fracassés et membres tranchés. Combien de temps avait-elle comaté pour manquer tout ça ? Le gros de l'armée avait eu le temps de les rejoindre, elle voyait des cohortes d'infanterie lourde envahir le campement et prendre place sur les hauteurs avoisinantes. Dans l'autre sens repartaient les survivants harassés de la traversé du désert. Les guérisseurs prenaient soins d'eux à l'ombre de auvents en attendant qu'ils soient chargés sur les mules les amenant vers l'arrière. Leurs souffrances étaient enfin terminées.

" Pourquoi se bat-on déjà ?" s'étonna la petite elfe. "Le plan, c'était une embuscade !" Elle en avait tendu plein, des embuscades. La guerrière bosmer était unespécialiste de cette tactique lorsqu'il s'agissait de se battre dans la jungle. Se fondre dans la végétation, attendre que la cible passe puis la cribler de flèche avant qu'elle ne se rende compte de la présence d'un ennemi. C'était ça une embuscade, pas ce genre d'escarmouche de cavalerie... Elle fut prise d'horreur soudaine : " Ils... Ils nous ont repéré ?" Ça y est... Elle avait tout gâché encore. S'était endormie et par sa faute, les éclaireurs du Domaine s'étaient aperçu des troupes impériales.

Le légionnaire venu la remplacer ôta son casque pour essuyer la sueur qui couvrait déjà son front à cette heure précoce. La fraicheur de la nuit s'était évanouie depuis longtemps, remplacée par les rayons de plomb de l'astre solaire.

" L'embuscade a marché, je crois. Notre cavalerie occupe les flancs des elfes et gêne leurs manœuvres. Ils ne peuvent plus bouger, ils sont obligé d'accepter le combat. Qui se passera sur un terrain et des conditions choisi par NOS stratège. Ils ne s'attendaient pas à ça. Ils n'étaient pas prêt à une bataille et n'ont que peu de temps pour organiser leur formation. Notre cavalerie les harcèle, paralyse leurs mouvement et nos légions approchent en ordre de bataille. On va gagner, c'est sûr. "

Le soldat remarqua les yeux ronds et la mine déçue de la petite elfe. Il se mit à rire de bon cœur à nouveau :

" Tu t'attendais à quoi ? Qu'on allait surgir des fourrés en hurlant pour leur lancer nos javelots ? "

Shaiélaè détacha la corde de son arc. Elle laissa au légionnaire le soin de surveiller les environs et rejoignit le reste de son bataillon, qui campait en bas en attendant des instructions supplémentaires. Qu'est ce qu'il faisait chaud... Et ce n'était pas encore midi. Son outre était vide lorsqu'elle voulu boire une gorgée. La petite elfe regretta dans un juron d'avoir laissé son eau aux légionnaires de Martefell.

"Reposez-vous," annonça le préfet de sa cohorte. " Mais tenez vous prêt à faire mouvement dès qu'on nous en donnera l'ordre !"

Il n'eut pas pas besoin de le lui dire deux fois. Elle grignota un morceau de bœuf séché de ses provision, emprunta l'eau d'un de ses compagnons et s'allongea à l'ombre d'un laurier envahie de légionnaires délassés profitant de la fraicheur du feuillage. La petite elfe ôta son casque, s'installa en position fœtale. Elle cala sa tête au creux de son coude comme un oreiller et trouva immédiatement le sommeil.



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