十二
Donghyuck se sentait seul.
La veille, Jaemin revenait s'excuser et aujourd'hui, il l'ignorait.
Mark l'observait, toujours cet air impassible sur le visage.
Ça étonnait beaucoup Donghyuck qu'il ose faire ça.
Qu'il ose le trahir. Lui, son meilleur ami.
Étaient-il toujours amis même ?
Donghyuck se posait très sérieusement la question.
Mais le brun voulait savoir autre chose.
Comment pouvait-il passer du meilleur ami parfait au parfait imbécile ? C'était incompréhensible.
Il ne lui en voulait pas. Enfin pas trop. Il se décida à tout de même envoyer un message.
donghyuck : est ce qu'on pourrait se parler ?
Mark sortit son téléphone, regarda le message puis le remit dans sa poche sans répondre.
Bon, au moins c'était clair aux yeux du brun.
Peut-être n'étaient-ils plus amis.
Pas grave.
Cette douleur finira bien par s'atténuer.
Il était seul.
Complètement seul.
Ses peurs se concrétisaient.
Son cœur et sa gorge se serrèrent.
Il ne voulait plus aller aux toilettes, alors il courut jusqu'à sa classe.
— Eh regardez, y a le gay qui court !
— Il évite quoi ?
— Les filles sûrement ? Ou bien sa fierté ? La normalité ?
Ils avaient ri.
Donghyuck déglutit et s'assied sur sa chaise en regardant devant lui.
Putain qu'il avait mal. Heureusement qu'il savait bien mentir.
Il lança un regard plus que noir à un qui vint s'assoir à côté de lui.
— Me regarde pas comme ça, je m'en fous de toi.
Il tourna la tête et déglutit.
— Ne pleure pas Hyuck. Sinon ils vont encore te taper, se dit-il dans sa tête.
Deux jeunes filles vinrent derrière lui et lui tapèrent la tête.
Il serra la mâchoire. Il ne fallait pas qu'il craque.
Ils rirent en le regardant du coin de l'œil.
La sonnerie retentit, les élèves arrivèrent en masse.
— Dégage, on veut pas de ton virus, balança celui devant lui.
Donghyuck le tua du regard. Le prochain qui venait l'embêter prendra cher.
— Putain non, je veux pas être derrière le pédé ! S'écria une jeune fille en le dévisageant.
Il prit son sac et la frappa à la tête avec rage.
Elle tomba à la renverse et se mit a hurler lorsque sa tête se cogna contre une table.
— FOUTEZ-MOI LA PUTAIN DE PAIX ! Hurla-t-il à toute sa classe.
Tous le regardait.
Il se sentait mal.
Jugé.
Oppressé.
Il se mit à trembler. Un se leva, puis deux. Ils voulaient venger la fille qui hurlait. Ou juste ils avaient trouver une bonne excuse pour se défouler sur lui.
Pourquoi ce putain de prof n'arrivait pas ?
Il les regarda, apeuré.
Il y avait pleins de témoins. Personne ne bougeait.
Il supplia du regard celui qui disait s'en foutre de lui.
Il ne fit rien. Il le regardait simplement avec un petit sourire en coin.
Lorsqu'il se fit pousser contre le mur, il retint un cri.
Tout ce qu'il voulait, c'était qu'on le laisse tranquille.
— Frapper une fille, c'est bien un truc de gay ça.
Faux. Les femmes victimes de violences conjugales étaient battus par des hommes non ? Mais ce n'était pas le moment de répondre.
— Attends la fin des cours. On va parler.
Il déglutit.
Bien sûr qu'il n'allait pas attendre.
— Mark... Se dit-il en sentant sa gorge encore plus nouée. Putain Mark, pourquoi ?
Le professeur entra, posa ses affaires et vit la jeune fille pleurer avec tous les garçons autour du brun.
— Qu'est ce qui se passe ici ?
— Donghyuck a frappé Kim Doyeon monsieur ! S'écria une autre fille qui n'avait rien à faire dans l'histoire.
D'un côté c'était vrai.
De l'autre, ils ne parlaient pas des insultes et des remarques blessantes que Lee Donghyuck subit depuis presque deux semaines. Ni des coups.
Il fut éjecté du cours, avec une convocation dans le bureau du directeur.
Après les lycéens, ça allait être ses parents qui allaient le gronder.
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have a nice day
nice life
love you
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