二十九
Les bras comme boucliers, les jambes défoncées, Donghyuck pleurait.
— Tu les as sucé pour qu'ils reviennent tous ? Évidemment, sinon ils seraient encore là à t'ignorer comme la merde que t'es.
Un coup de pied dans la cage thoracique l'obligea à tousser. Ses bras vibrent défendre son torse, un coup au visage valsa.
Il regardait les deux garçons et la fille. Ils étaient débout et lui, par terre.
Faible.
Nul.
Il ne voyait plus clairement.
Il ne savait pas si c'était à cause des coups ou des larmes.
— Arrête de tourner autour d'eux, tu leur files ton foutu virus.
— J'AI AUCUN PUTAIN DE VIRUS ! Hurla Donghyuck.
Un des garçons serra la mâchoire et les poings. Il les serra si forts que les jointures devinrent blanches. Son regard s'assombrit bien plus.
Son pied frappa le tibias de Donghyuck qui cria de douleur. Il continua, puis se baissa pour le violenter avec ses poings.
C'était un si beau spectacle pour la dizaine de témoins.
Personne ne bougeait, ils admiraient la pièce.
Certains commentaient, d'autres riaient, d'autres filmaient.
Mais aucun ne bougeait.
Personne ne bougeait.
Personne.
Il n'y avait personne.
Il n'y avait jamais eu quelqu'un pour lui.
Qu'espérait-t-il ?
Il n'était rien. Rien ne devient pas quelque chose.
Son corps était désormais allongé, les premières gouttes de sang firent leur apparition.
Donghyuck le suppliait d'arrêter.
Son tortionnaire prenait bien trop de plaisir.
Le visage de ce putain de pédé défoncé grâce à lui, c'était trop bon pour arrêter.
Il n'y avait personne pour aider la victime.
Personne.
Donghyuck pleurait en essayant de se débattre mais les coups devinrent plus violents.
Son visage déjà marqué par les multiples coups qu'il avait reçu allait avoir de nouvelles cicatrices.
Pourtant, ça semblait s'être calmé ces derniers jours.
Quelle illusion...
Simplement un peu de retenu pour tous ces tortionnaires.
Donghyuck était la cible à abattre, tant qu'elle ne sera pas détruite ils continueront à tirer dessus.
C'était si proche, il ne fallait pas s'arrêter maintenant.
— DÉGAGE ! CRÈVE ! SUICIDE-TOI ! MEURS ! MEURS ! MEURS ! SALE TAPETTE TU MÉRITES RIEN ! CRÈVE !
Donghyuck ferma les yeux.
Puis il acquiesça sans un geste, sans un mot.
Très bien.
Puisque tout le monde le voulait tant, il allait le faire.
Peut-être qu'enfin on l'aimera.
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