39. Les chakras supérieurs
Les cinq chakras supérieurs te relient au reste de l'univers ainsi qu'à tous ses habitants. Rappelle-toi de l'analogie que j'ai faite avec l'arbre. Au fur et à mesure qu'elles se rapprochent de la Source, les âmes se regroupent comme des branches devenant de plus en plus grosses ; pour atteindre le tronc... et finalement la racine. C'est ainsi que, bien que la feuille qui pousse à l'extrémité d'une des fines branches de l'arbre à l'impression d'être unique, elle est reliée aux autres feuilles par cette même branche sur laquelle elle pousse... On peut comparer celle-ci à une famille d'âmes. Et cette branche est reliée à une multitude d'autres branches et ensuite au tronc, pour enfin arriver à la racine : la Source ! Cette analogie va encore plus loin, cela prouve à quel point les arbres sont des êtres fantastiques : de véritables représentations miniatures de l'univers... En effet, les feuilles peuvent être comparées à nos corps qui meurent et renaissent à chaque nouvelle saison et dans lesquels les âmes viennent se réincarner.
— Se réincarner ? Cela veut-il dire que nous, je veux dire notre âme, ne vis pas qu'une seule vie ?
— Nos âmes ont besoin de plusieurs cycles d'incarnations pour arriver à l'état de parfaite béatitude, ce que nous appelons le « Samadhi ». Les êtres qu'elles utilisent doivent durant leur vie convertir leur personnalité, leur corps d'illusion matérielle à la réalité subjective de l'âme. Mais chacune de leurs actions provoque une réaction, que nous appelons le « Karma ». Son effet sera bienfaisant ou malfaisant en fonction de la nature de ces actions. Vous devez également arriver à accepter votre destinée : votre « Dharma ». Car telle est la volonté de votre âme...
Mais revenons-en à l'analogie de l'arbre. Elle est si parfaite que les feuilles retournent directement vers la racine en tombant sur le sol, tout comme les âmes sont censées retourner vers la Source lorsqu'elles quittent leur corps à la mort de celui-ci... Les feuilles et les branches sont donc ces âmes individuelles qui se regroupent, au fur et à mesure que l'on remonte, en âmes jumelles, familles d'âmes, super âmes et ensuite vers les différentes sortes de « Dieux Créateurs ». Ces derniers sont capables de créer leur propre galaxie, ou même un univers tout entier, où ils sont libres de faire ce que bon leur semble !
— Le huitième chakra est donc celui qui relie tous les habitants d'une planète ?
— Encore une fois, bien vu ! Et c'est là que réside votre « Conscience Collective ». Quand je te parlerai des différentes dimensions, je te décrirai cet endroit comme étant la quatrième dimension... Cela veut donc dire que lorsque tous les êtres d'une même planète sont unis entre eux, ils forment une super-âme : une conscience de groupe. Et cette super-âme pourra également plus tard, lorsqu'elle sera prête, s'incarner dans une planète ou même dans une étoile ... et ainsi de suite, pour en arriver aux multiples Dieux Créateurs et puis finalement à la Source... Continue, tu commences à te souvenir !
— Le neuvième chakra rassemble tous les êtres conscients d'un même système solaire ?
— Fais confiance à ton intuition... L'hésitation n'est en fait que la peur de se tromper. Souviens-toi, il faut te débarrasser de tes peurs ! Mais tu as raison...
— Le dixième chakra relie donc tous les êtres d'une galaxie, le onzième, d'un univers... et le douzième tous les habitants des multivers, au sein de la Source. Et tout ça est relié à mon premier chakra... à mon derrière ?
— Et oui... Et il est, lui-même, relié au centre de la planète que tu habites. Comme tu peux t'en apercevoir, tout n'est qu'UN ! Rappelle-t'en lorsque tu voyageras dans l'Astral. Tu resteras toujours lié à ton corps physique, grâce à cette corde argentée qui ne peut se briser qu'à l'instant de ta mort. Lorsque tu le quitteras définitivement, elle se détachera du centre de ta planète pour remonter vers les dimensions supérieures, voire jusqu'à la Source. Comme le ferait un tentacule d'une pieuvre géante !
— Et combien de corps avons-nous ?
— Une multitude, tout comme pour les chakras. Ils se superposent comme des poupées russes... Les trois principaux sont associés aux premier, quatrième et septième chakras. Il y a tout d'abord le « corps physique », bien entendu, associé au chakra racine et à ta planète. Ensuite le « corps émotionnel » qui est associé au chakra du cœur. Et enfin le « corps astral », associé au chakra couronne... grâce auquel tu pourras un jour voyager où bon te semble dans l'univers !
— Comment cela est-il possible ?
— Il y a deux différentes façons d'y arriver... La première est de le provoquer volontairement durant tes rêves, en visualisant le fait de te détacher littéralement de ton corps physique. Tu pourras alors le voir s'éloigner, toujours endormi, relié à toi par cette fameuse corde argentée... Certaines personnes arrivent même à réaliser cela en état d'éveil, mais c'est plus rare. Il est parfois même dangereux d'abandonner son corps physique sans « conducteur », à son propre sort !
— Et durant les rêves, n'est-ce pas également dangereux ? La corde ne risque-t-elle pas de se briser si l'on s'éloigne de trop, ou trop vite ?
— Non... Comme je te l'ai dit, le seul moment où la corde peut se briser est lorsque l'on meurt. Dès que le doute, ou la peur, s'emparent du voyageur astral, il réintègre instantanément son corps physique où qu'il se trouve ! Il y a pourtant un autre cas où la corde se brise. C'est lorsqu'une âme vient prendre possession d'un corps en remplaçant celle qui l'occupe. Mais ne t'en fais pas, cela n'arrive que dans des conditions exceptionnelles !
— Et la deuxième façon ?
— La deuxième façon de voyager dans l'Astral est d'arriver à réactiver sa « Merkaba » !
— Sa Merkakwa ?
— Nous avons tous une Merkaba, inactive, dormante, autour de nous. Les manipulations que nous avons subies nous ont fait oublier son existence, et comment la contrôler. Je vais t'enseigner tout cela dans les jours qui viennent... Votre corps ne se limite pas à la forme et la taille que vous voyez. Il est entouré de plusieurs champs de force qui, une fois activés, se mettent à tourner à une vitesse proche de celle de la lumière ; vous permettant ainsi de voyager là où bon vous semble !
— À quoi ressemble-t-elle ?
— La Merkaba est une des formes les plus importantes de la géométrie sacrée, que je t'enseignerai également plus tard. Il s'agit de deux tétraèdres : des pyramides à trois faces égales, qui s'emboîtent l'une dans l'autre en formant ainsi une « étoile de David » tridimensionnelle. Elle est juste assez grande pour contenir l'entièreté de ton corps physique lorsque tu te tiens debout... Vous avez, en fait, trois de ces étoiles superposées qui vous entourent. Deux tournent, en sens inverse, à une vitesse proche de celle de la lumière et la troisième reste immobile. Et, comme pour les chakras, leur orientation est inverse pour les hommes et pour les femmes. Lorsque votre Merkaba sera pleinement activée, elle générera un gigantesque champ toroïdal qui aura une trentaine de mètres de diamètre... Tu vois que vous êtes bien plus que ce que vous croyez être ! Mais il est temps pour toi d'aller retrouver les tiens, n'oublie pas de leur enseigner ce que tu as appris aujourd'hui. Cela t'aidera à bien assimiler ce que je viens de te dire...
— Une dernière question. Pourquoi ne pas t'être adressé à moi plus tôt ?
— Il m'était impossible de te contacter lorsque tu te trouvais sur la Terre, à cause de la magnétosphère qui l'englobe ; ces implants que tu portais ne rendaient pas ma tâche facile, en t'isolant littéralement du monde extérieur. Même lorsque tu t'en fus débarrassé, dans la coupole, durant ton long voyage, il m'était toujours impossible de t'y rejoindre. J'avais besoin, pour te contacter, d'une planète habitée par des espèces vivantes dans lesquelles je pouvais m'incarner, comme cette myrrhe qui t'entoure à présent... Regarde comme elle est belle !
Comme cela s'était déjà passé, lors de notre première rencontre, les oiseaux reprirent forme autour de moi. Ils firent littéralement exploser la myrrhe en s'envolant pour aller rejoindre leurs nids sur les parois rocheuses... Je me retrouvai à même le sol, dans cette énorme grotte, non loin des ossements que j'avais aperçus en descendant le long de mes cordages.
Je décidai de m'en approcher, afin de pouvoir les examiner plus minutieusement, grâce à ma lampe de poche. Ils provenaient sans doute de différentes espèces d'animaux marins... Leurs formes me rappelaient celles des grands cétacés de notre planète. Des lambeaux de chair, encore frais et imbibés de sang, y étaient attachés. Je décidai d'en emporter quelques-uns dans mon sac pour pouvoir les montrer à mes compagnons.
C'est alors qu'un son étrange sortit de l'obscurité qui régnait au fond de la caverne. J'eus l'impression que la créature, qui partageait ces lieux avec mon Guide, n'appréciait pas que je m'empare d'une partie des fruits de sa chasse ! Je m'empressai de grimper aux cordages pour regagner la surface avant que ce monstre ne s'en prenne à moi...
En arrivant à notre campement, j'entrepris de retrouver ce fameux Psaume 23 dans notre Bible, afin de l'étudier et de pouvoir l'enseigner à mes compagnons. Mon doigt se mit instinctivement à suivre les mots qui défilaient sous mes yeux, comme pour me forcer à les lire à haute voix :
« L'Éternel est mon berger ; je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi ; ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; tu oins d'huile ma tête, et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison de l'Éternel jusqu'à la fin de mes jours ».
Je ne compris pas tout à fait la signification de ces quelques mots qui furent écrits il y a si longtemps. Mais je ressentis profondément leur effet sécurisant et protecteur.
Nous passâmes la soirée de pleine lune autour du feu à réciter ce psaume et à discuter des enseignements que je venais de recevoir. Nous en avions presque oublié cette frégate qui s'approchait pourtant inexorablement de nous. Une douce quiétude s'était emparée de notre groupe. Nous avions l'impression que rien ne pourrait plus nous arriver...
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